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10e Festival des Arts Traditionnels
Paris 23 avril - 19 mai 1983
Rennes 3 mai - 11 mai 1983
Le Festival des Arts Traditionnels a dix ans.
Il faut mesurer le chemin parcouru par le public depuis 1973, de la simple curiosité au véritable esprit de recherche, du choc de la surprise à la sensibilisation permanente.
Au cours des 9 années passées, la Maison de la Culture de Rennes a suscité le Festival.
En 1983, le Festival garde des racines à Rennes où, devenu autonome, il est accueilli à la fois par la Maison de la Culture et le Théâtre de la Ville. Ces 2 institutions, la ville de Rennes et le Conseil Général lui apportent leur soutien. La Maison des Cultures du Monde assure par ailleurs la présentation du Festival à Paris.
Le 10e anniversaire du Festival est marqué par 4 grands cycles :
- Les traditions de l'Inde du Nord
- Les musiques de l'Océan Indien
- Les musiques et les rituels africains
- Les "retours" de groupes ou de solistes qui ont, grâce au Festival, acquis une reconnaissance, au sein de leur société.
Le Festival s'achèvera à Paris sur une série de spectacles de marionnettes de l'île de Sado qui marqueront la transition avec l'événement de Juin : "Japon 83".
Festival des Arts Traditionnels
Le Festival des Arts Traditionnels créé en 1974 par Chérif Khaznadar, alors directeur de la Maison de la Culture de Rennes a pour but de grouper sur une très courte période (de 12 jours à 2 semaines) une quantité d'artistes professionnels et non professionnels, de formes (musiques, chants, danses, théâtres, contes, marionnettes, ambres, arts plastiques) issues des cultures du monde entier)
Ces expressions, symboles d'une identité culturelle profondément enracinée dans la vie quotidienne de chacun des représentants, deviennent le tremplin à une réflexion sur la culture en général, et la formulation de l'authenticité individuelle ou collective d'un patrimoine. C'est dans ce sens, que chaque année, les quelques centaines d'heures du Festival, passées dans un bouillonnement riche de visions, de sons, d'idées et de confrontations prennent une signification de revalorisation. Miroir du présent, plongeant ses racines dans le passé, le Festival des Arts Traditionnels devient pour les peuples qui cherchent, la vision à la fois multiple et particulière de chaque futur.
Françoise Gründ. Directrice du Festival des Arts Traditionnels.
Musiques de l'Inde du Nord
- Ustad Latif Ahmed Khan - Inde
Un des grands maîtres de tabla de l'Inde du Nord. Les tabla, double tambour semi sphérique, servent d'instrument d'accompagnement. Le jeu de Latif Ahmed Khan en a fait un instrument soliste. Ce musicien se présentera toutefois au sein d'un petit ensemble: un shanaï (hautbois) dont le joueur est Setish Tamar et au sitar, dont le joueur est Verrum Gesani.
- Musique Dhrupad - Inde
Style à la fois poétique, vocal et instrumental de l'Inde du Nord, né au XVe siècle. Cette musique de cour sera présentée grâce à deux concerts au contenu différent. Parmi les solistes : Zia Mohiuddin Dagar. Zia Fariduddin Dagar, Madame Asgari Baï et Vidur Malik.
- Raslila - Drame Dansé - Inde
Le Raslila appartient également au style Dhrupad. La danse et la pantomime se mêlent aux chants et aux musiques. Le répertoire, basé sur le Ramayana, conte les amours de Radha et de Krishna. Ce drame dansé sacré de l'Inde du Nord est interprété par les adolescents sous la direction d'un "Guru" qui est aussi le vocaliste principal.
Les Musiques Dhrupad sont présentées en collaboration avec le Comité pour les Arts Extra Européens (E.E.A.)
Musiques de l'Océan Indien
Les musiques de l'Océan Indien sont présentées en collaboration avec Radio France, la Maison de la Culture du Havre et l'Association pour le Développement des Echanges Artistiques et Culturels. (A.D.E.A.C.)
- Musiques des hauts plateaux - Madagascar
Dans le cycle des musiques de l'Océan Indien, Madagascar représente une étape majeure. L'ensemble des Hauts Plateaux rassemble des chanteurs et des musiciens (Valiha (harpe malgache), flûtes, guitares, cithares, percussions).
- Tonpa, joueur de Bombe des Îles Seychelles
La Bombe, ou arc musical venu d'Afrique, que le vieux pêcheur Tonpa fabrique lui-même, accompagne ses chants à refrains, en créole.
- Les Segatiers des Rodrigue - Maurice
A côté de la grande île Maurice, nage une série de petites îles : îles Rodrigue. Dans tout l'archipel, les habitants jouent le Sega, musique rythmée sur de larges tambours plats africains, les "Ravannes" et chantées en langue créole. Le Séga entraîne les hommes et les femmes, aux larges jupons de dentelle empesée, dans la danse.
- Musique Maloya de la Réunion
Musique extrêmement vivante où se mêlent les instruments africains sur des rythmes de polka, de mazurka, de contredanse.
- Musique Taara' des îles Maldives
Les îles Maldives, à la pointe de l'Inde, sont peuplées de musulmans qui chantent des sortes de aga (modes indiens). La musique Taara' accompagne les cérémonies soufies dont les danses mènent à la transe douce.
- Musique des îles Comores
Etonnante musique d'inspiration à la fois africaine, arabe et malgache ; le 'oud, la ravanne, les hochets, la valida accompagnent le chant qui possède un but thérapeutique lorsqu'il provient d'une influence malgache, et religieux lorsqu'il provient d'une influence arabe et africaine.
Allah Baghayo Khoso, joueur d'alghoza - Pakistan
L'alghoza est une flûte à double tuyau où le musicien souffle pour produire d'un côté le bourdon, de l'autre les harmonies.
Cet instrument particulier à la province du Sind, dans le Pakistan, est très ancien. Le musicien Allah Baghayo Khoso se révèle un maître incontesté.
Aissaoua de Meknès - Maroc
La confrérie Aissaoua de Meknès, d'obédience soufie parcourt les rues de la ville, en dansant et en chantant ou bien se rassemble dans les cours des maisons. Les membres du groupe, au nombre d'une trentaine, chantent en employant des flûtes, les ghaïta (hautbois), les bendirs (tambours plats) et les tambourins.
Buddha Deb Chattopadhyaya, danseurs du Rajasthan - Inde
Au Rajasthan, les danses classiques dérivent de l'influence Mongole. Ce jeune danseur, grâce à un joueur de Sitar et un joueur de tabla présentera une série de danses des anciennes cours du Nord de 'l'Inde.
Danses et musiques de Tchécoslovaquie
Soutenues par les étudiants de l'École d'Agronomie de Brno, les traditions de cette région reprennent une nouvelle vie. Musiciens et danseurs réinventent dans les milieux ruraux qu'ils fréquentent, les rites de la musique liée au travail du vin, les chants de mariage et les danses du cycle des saisons.
Au son du violon, ils dansent dans des costumes aux broderies éclatantes.
Agoroma - Ensemble du Ghana
Les anciens rois du Ghana possédaient des musiciens et des danseurs attachés à leur règne. Tous les événements historiques se célébraient grâce à des chants, des musiques et des danses. Ce groupe important utilise des percussions très variées, des flûtes et des violes à une ou plusieurs cordes.
Musiciens du Nil - Egypte
Cet ensemble de musiciens de village atteint, grâce à la qualité de ses interprètes, une renommée hors des frontières égyptiennes. Que ce soient les joueurs de Rabab (violon arabe à deux cordes en crin de cheval), les joueurs de "Mizmar" (type de hautbois populaire), les chanteurs, les danseurs, tous manifestent dans les exécutions, une conviction communicative.
Musiciens du Togo
Venus de la région de Bafilo et de Farendé, les musiciens sont joueurs de flûtes et percussionnistes. L'un d'eux, le lithophoniste frappe des pierres pour en tirer rythmes et ligne mélodiques. Trois danseurs accompagnent le groupe.
Chanteurs de Somalie
La Somalie, africaine, de culture musulmane, cultive le genre épique, surtout au niveau de la chanson. Abdulahi Qarshe et Omar Dhule, deux grands chanteurs, s'accompagnent au 'oud (luth arabe).
Musiques de Mauritanie
Une tradition maure veut que l'instrument nommé "Ardhin" (large viole) ne soit touché que par des femmes. Si un homme essaie de jouer du "Ardhin", il fait perdre à l'instrument sa puissance magique d'évocation. Cet instrument, destiné à la fois au cours d'amour et aux poèmes épiques, chante entre les mains de la célèbre griotte Mounina, femme déjà âgée de la région de Nouadibouh. Semlali qui l'accompagne, grand joueur d'Alghaïta (hautbois) produit des séries d'appels stridents et riches qui invitent à la danse.
Chanteurs de blues du Mississipi - U.S.A.
Ils ne sont plus tout jeunes et portant, ils chantent depuis des décennies en s'accompagnant simplement d'une guitare sèche. Leur voix rauque et cuivrée évoque la nostalgie des parents de leurs parents pour cette Afrique lointaine, ignorée et mythique à laquelle ils furent arrachés pour subir les durs siècles de l'esclavage.
Mounir Bachir, joueur de 'oud d'Irak
En Irak, le 'oud (luth arabe à cinq cordes) peut accompagner des mélodies populaires. Grâce à son interprétation de virtuose, Mounir Bachir en fait un instrument classique. Le musicien tient entre le pouce et l'index placés en croix, le tuyau fendu d'une plume d'aigle. Mounir Bachir donne toute sa mesure dans le Taqsim (ce mode musical n'tant soumis à aucun cadre temporel). Il joue selon un style particulier, une volonté d'intense concentration qui lui ont valu une notoriété inégalée dans le monde arabe et en Occident.
Musiciens du Vietnam
Ils présentent plusieurs types de musique : les chants du "Quan Ho" (chants alternés filles-garçons) de la Province de Bac Ninh, dans le Nord Vietnam, des morceaux d'orgue à bouche et de flûtes et une petite oeuvre de théâtre musical traditionnel qui s'apparente à l'Opéra populaire vietnamien.
Andranik Aroustamian - Joueur de Kamancheh - Arménie.
Le Kamencheh, originaire de la Perse, est un instrument à cordes comportant une toute petite caisse de résonance semi-circulaire et un grand manche. Le musicien touche les cordes grâce à un archet. Le Kamancheh, instrument d'accompagnement des bardes et des poètes dans toute cette partie de l'Asie peut devenir un instrument solo entre les mains d'un maître. Andranik Aroustamian sait tirer du kamancheh des sons gais ou déchirants selon qu'il interprète des mélodies surtout arméniennes de Sarat Nova mais aussi persanes, arabes, turques, géorgiennes, hébraïques ou d'Azerbaïdjan.
Talip Ozkan - Joueur de Saz de Turquie
Le jeu rigoureux de Talip Ozkan le rattache à la ligne des musiciens populaires. Grâce au saz, instrument à cordes et à long manche, il évoque aussi bien les danses de fête que les chants d'amour ou les larmes d'adieu.
Le double théâtre de Yakshagana de l'Inde (en collaboration avec le Festival de Nancy)
Dans le Karnataka (région du Sud-Ouest de l'Inde) se déroule dans les rizières une sorte d'opéra populaire où se mêlent le chant, la musique, la danse, la pantomime et l'acrobatie. La particularité de cet opéra, le Yakshagana est d'être présenté sous deux formes grâce à des acteurs et grâce à des marionnettes. L'élégance (costumes, maquillage, danses, chants) alterne avec le comique ( danses, acrobaties). Une découverte pour la France !
Les marionnettes de Bunya Ningyo - Japon
Dans l'île de Sado vivent de grandes poupées de bois. "Bunya" signifie marionnettes et "Ningyo" décrit un style de narration particulière chantée grâce à un accompagnement de Shamisen (guitare japonaise). Les marionnettes du Bunya mesurent 60 à 70 cm de hauteur. Elles peuvent hausser les sourcils, baisser les paupières, faire trembler leur menton, saisir des lances ou des épées d'argent dans leurs mains de bois peint ou ramener dans un geste élégant les soies vieillies de lourds kimonos superposés, pour s'asseoir et écouter un chant d'amour. Chacune possède à son service un montreur qui la porte et l'anime, qui semble prévenir à la fois ses désirs et ses gestes.
1er festival du film des musiques du monde. Affiche
12-17 janvier 1983
Arménie. Andranik Aroustamian, virtuose arménien du Kamancheh. Spectacle
Lundi 9 mai 1983
Théâtre de la ville (Rennes)
Mardi 10 mai 1983
Maison de la culture (Rennes)
Jeudi 12 mai 1983
Vendredi 13 mai 1983
Théâtre de l'Alliance (Paris)
Le Kamancheh, instrument très ancien originaire de la Perse, ancêtre du violon, comportait trois cordes, jusqu'au XVIIIe siècle. La seconde corde est faite de deux fils tordus ensemble. Le son du Kamancheh se révèle doux et mélancolique et prend parfois des accents déchirants. Deux cent cinquante ans auparavant un fameux poète ? troubadour arménien, Sayat Novat accomplit un long périple en Europe occidentale en jouant du Kamancheh et en chantant ses poèmes en arménien et en géorgien. Beaucoup de poètes musiciens arméniens suivirent sa trace. C'est ainsi que Alexander Ohanessian (Sacha Oganezashveely) ajouta une quatrième corde à l'instrument qui devient aussitôt un instrument populaire. Aujourd'hui, les peuples caucasiens, arméniens, géorgiens et d'Azerbaïdjan considèrent le Kamancheh comme leur instrument national.
Le Kamancheh ou kiamani en Arménie comporte une caisse de résonance sphérique en bois de mûrier, dont la face antérieure est recouverte d'une membrane servant de table d'harmonie. Le joueur tient le manche cylindrique de l'instrument de la main gauche. Il place la pique d'appui entre ses genoux et maintient le kamancheh verticalement. Le chevalet se place en biais et sur la partie supérieure de la membrane. Les 4 cordes de l'instrument sont en laiton.
Andranik Aroustamian, comme certains joueurs, glisse un mouchoir de soie entre les cordes et la partie inférieure de la membrane pour adoucir les aigus. De la main droite, le joueur effleure les cordes grâce à un long archet souple, aux crins tendus par les doigts et tenu horizontalement. Les doigts de la main gauche touchent les cordes de côté avec l'ongle. Le son du Kamancheh, doux et nasillard, n'est pas très éloigné de celui du violon. Le jeu rets particulièrement difficile et les virtuoses de cet instrument se font maintenant rares.
On trouve cet instrument surtout en Iran, Azerbaïdjan, Ouzbékistan. En Irak et en Syrie, un instrument de la même famille prend le nom de "Joza" ("Joz", la noix) et reste l'apanage des Bédouins. Le "Kamançe", instrument de la musique classique turque s'allonge et présente une caisse plus étroite que le Kamancheh. Plusieurs peuples d'orient et de l'Asie du Sud-Est possèdent des instruments du même type qui portent des noms différents.
Andranik Aroustamian musicien arménien est né le 1 janvier 1918 à Kiskavotzk en Russie. Il reçoit sa première éducation musicale à Karkow. Il quitte l'Union Soviétique et se fixe en Iran, berceau de sa famille. Il devient le chef de l'Ensemble Philarmonique Arménien Yerevan. Il se présente ensuite à Bakou comme soliste, puis entre dans la section de musique orientale de l'ensemble Moiseyev. En Iran, il se fait apprécier comme un des maîtres de l'instrument. Il vit aujourd'hui à New York où il enseigne la musicologie.
Andranik Aroustamian présente une musique modale et microtonale où le subtil glissando, le vibrato-sanglot et l'ornementation extravagante caractérisent son interprétation. Basée sur des mélodies populaires ou classiques traditionnelles d'Arménie, d'Iran, d'Irak, d'Azerbaïdjan, sa musique semi-improvisée ("mugam", "maqam" arabe ou "Tchaharmezrab" persan) garde toujours un caractère très personnel où pourtant l'esprit de la culture des peuples évoqués se retrouve dans sa totalité.
Asie. Musiques rares d'U.R.S.S. Bachkirie, Touva, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Ouzbékistan, Kirghizie. Spectacle
26-30 décembre 1983.
L'U.R.S.S. est formée de Républiques qui ont su garder leur profonde originalité culturelle. La Maison des Cultures du Monde choisit de présenter, parmi la très grande diversité des formes musicales de ce pays, certaines de ces musiques qui ne sont pratiquement jamais entendues en France.
Les mélodies de Bachkirie sur une longue flûte de plus d'un mêtre.
Les chants de gorge de Touva (au bord de la Mongolie extérieure) avec le phénomène étrange de la diphonie.
Les danses de l'Ouzbékistan accompagnées par les "Doyra" tambours sur cadre, frénétiques.
Le Kobouz de Kirghizie ce luth à trois cordes tenu manche vers la terre par une jeune musicienne virtuose produit de languissantes sonorités inconnues.
Les chants du Kazakhstan, rudes et profonds, ils sont accompagnés par la "Dombra" luth à deux cordes.
Le trio d'Azerbaïdjan. Le chant et le tambourin, le "Kémancha" ancêtre du violon, le "Târ" instrument à cordes venu d'Iran forment un ensemble rare de musique improvisée sur un schéma pré-structuré.
Musiques de l'Oural à la Sibérie, du Caucase à l'Asie Centrale. Tradition des Républiques d'Union Soviétique.
1. Mélodies populaires de Bachkirie
Ichmoulla Dilmoukhamedov, chant, kouraï, nay.
Le "kouraï" est une longue tige d'angélique sèche dans laquelle le musicien perce avec un couteau, quatre trous. Elle peut atteindre 80 cm de hauteur. Autrefois la tige était entourée d'un boyau. Aujourd'hui le musicien passe une couche de vernis. Le nay est une petite flûte de bois (instrument courant dans la musique turco-arabo-persanne.
.L'Oural
.Ma patrie
.Chante rossignol
2. Percussions d'Ouzbékistan
Kakhzaman Dadaev, doyra
La doyra est un tambour à une peau (veau) tendue sur un cadre circulaire en bois de mûrier. A l'intérieur du cadre s'aligne une rangée d'anneaux métalliques.
Dadaev se sert de deux doyra et frappe sur les peaux avec des mouvements spectaculaires (faisant partie de la gestuelle des jeux traditionnels) correspondant à des manifestations de joie.
3. Chants du Kazakhstan
Kapach Koulycheva, chant, dombra
La dombra appartient à la famille des luths à manche long. Sa caisse de résonance en forme de poire supporte deux cordes, le manche vingt quatre frettes. La musicienne touche les cordes sans l'aide d'un plectre.
.Ak Erke (Une polissonne)
.Bizdin Jakta (Dans notre région)
.Saouleymaï (Chant d'amour)
4. Danse d'Ouzbékistan
K. Dismovkhomedova, danse; Kakhsaman Dadaev, doyra
En Ouzbékistan, la percussion tient une place si importante que la danse s'exécute sur la ligne rythmique sans nécessité de dessin mélodique.
.Danse de Bokhara
5. Trio d'Azerbaïdjan
T. Kassimov, chant et percussion; Tofik Mamedov, târ; Talat Bakikhanov, kemancha
Le mugam est un mode musical (vocal et/ou instrumental) basé sur un canevas mélodique et rythmique précis permettant de très larges possibilités d'ornementations ainsi que des champs d'improvisation (cf. Maquam, Raga).
Le chanteur pratique un chant microtonal avec des techniques de passages de voix tremblée. Il s'agit d'un tambour sur cadre sur lequel s'ajoute une rangée d'anneaux: le kawal ou daf.
Le kemancha est l'ancêtre du violon et d'origine perse. Cet instrument très ancien se compose d'une caisse de résonance ronde recouverte d'une peau (et munie d'une pique) et d'un manche sans frette. Le musicien jour à l'aide d'un archet dont la mèche est faite de cuir de cheval. Le târ est aussi un instrument d'origine perse, formé d'une caisse de résonance en forme de huit. Le long manche sur lequel quatre cordes sont tendues est muni de frettes.
. Mahour indi tesnifi
. Chour tesnifi
Tous les mugamy se terminent par une mélodie populaire: le tesnifi.
6. Danses d'Ouzbékistan
K. Dismovkhomedova, danse; Kakhzaman Dadaev, doyra
.Danse "Rakkossa" (La mignonne)
7. Le Komouz de Kirghizie
Samarbubu Toktkhounova, Komouz
Le komouz est un luth à long manche, sans frette, à la caisse de résonance cintrée au milieu, muni de trois cordes touchées avec les doigts.
8. Chants de gorge et diphonie de Touva Gennady Toumat, chant, shamseh
Le shamseh est une sorte de guitare à trois cordes, à caisse de résonance presque carrée recouverte d'une peau de serpent (cf. Shamisen japonais)
A Touva, plusieurs techniques vocales assez rares se côtoient, en particulier le "chant de gorge" qui consiste à faire sortir un son modulé, issu d'une pression profonde sur les cordes vocales. Il correspond à un mimétisme sonore de la nature. Il en est de même de la diphonie qui est l'art de faire sortir simultanément deux sons de la même gorge (le bourdon et les harmoniques).
9. Trio d'Azerbaïdjan
T. Kassimov, chant et percussion; Tolik Mamedov, târ; Talat Bakikhanov, kemancha
Le trio d'Azerbaïdjan interprète le mugamy: Sakach tesnifi et des mélodies populaires.
Autres gestes, autres regards, cinéma des peuples du tiers monde. Affiche
26-27 novembre 1983
Azerbaïdjan. Trio. Photos
Trio d'Azerbaïdjan
T. Kassimov, chant et percussion; Tofik Mamedov, târ; Talat Bakikhanov, kemancha
Le mugam est un mode musical (vocal et/ou instrumental) basé sur un canevas mélodique et rythmique précis permettant de très larges possibilités d'ornementations ainsi que des champs d'improvisation (cf. Maquam, Raga).
Le chanteur pratique un chant microtonal avec des techniques de passages de voix tremblée. Il s'agit d'un tambour sur cadre sur lequel s'ajoute une rangée d'anneaux: le kawal ou daf.
Le kemancha est l'ancêtre du violon et d'origine perse. Cet instrument très ancien se compose d'une caisse de résonance ronde recouverte d'une peau (et munie d'une pique) et d'un manche sans frette. Le musicien jour à l'aide d'un archet dont la mèche est faite de cuir de cheval. Le târ est aussi un instrument d'origine perse, formé d'une caisse de résonance en forme de huit. Le long manche sur lequel quatre cordes sont tendues est muni de frettes.
-Mahour indi tesnifi
-Chour tesnifi
Tous les mugamy se terminent par une mélodie populaire: le tesnifi.
T. Kassimov, chant et percussion; Tolik Mamedov, târ; Talat Bakikhanov, kemancha
Le trio d'Azerbaïdjan interprète le mugamy: Sakach tesnifi et des mélodies populaires.
Brésil. Mansamente. Grupo Contadores de Estorias. Affiche
2-23 décembre 1983
Brésil. Mansamente. Grupo Contadores de Estorias. Spectacle
2-23 décembre 1983
Un couple entièrement vêtu de noir enfile des gants et abaisse une cagoule. La femme achève de vêtir des poupées (d'environ 60 cm) et les adosse au décor qui n'excède pas deux mètres.
Les vingt doigts invisibles dans le décor sombre scultent les attitudes des poupées qui tremblent, sanglotent, rient et sourient. Peu à peu les mains disparaissent de la conscience du spectateur et les pupées acquièrent une étrange vie autonome. Elles sont poupées et non marionnettes. Nul fil, tige ou gaine ne soutient l'animation. Aucune parole n'est prononcée, des chants et rythmes brésiliens accompagnent le spectacle qui se compose de trois histoires, trois tranches de la vie brésilienne, trois poèmes. La première histoire décrit la solitude d'un couple de paysans, leur expérience de la vie et de la mort; la seconde les aventures d'un enfant chassant dans la forêt et rencontrant des animaux mythiques ou réels; la troisième, un acte d'amour entre un jeune indien et une jeune indienne.
Chine. Opéra de Pékin. Conférence
25 février 1983.
Shi Peipu, artiste de la Chine nouvelle, cet acteur de l'Opéra de Pékin né en 1938 étudie à l'université de Kumming et perfectionne le jeu des caractères féminins.
Mei Lan-Fang le remarque et lui conseille de jouer également les rôles de jeunes hommes. IL le présente à Jiang Miaoying, l'acteur le plus connu pour ce type de rôle et à Yu Lan-Yuan, le meilleur joueur de Hugin (violon chinois qui accompagne le chant à l'opéra). Shi Peipu étudie également les chants et les danses des minorités chinoises. Parallèlement à sa carrière d'acteur Shi Peipu qui vient d'une grande famille de lettres, écrit des livrets d'opéra sur des thèmes traditionnels et modernes. Il appartient aujourd'hui à la Société des Ecrivains et Artistes de Chine, dont il est le seul auteur professionnel de livrets d'opéra.
Shi Peipu parlera plus précisement de la technique vocale de l'opéra de Pékin et se maquillera pendant le passage d'enregistrements vidéo sur des écrans de télévision. C'est dans les costumes de Mei Lan-Fang envoyés spécialement de Pékin que Shi Peipu interprètera quelques rôles.
La découverte de Mei Lan-Fang. Extrait de "Ecrits sur le Théâtre" de Bertold Brecht (voir programme papier)
"Sur un détail du Théâtre chinois"'
"Montrer deux fois"'
"Sur l'art du spectateur"'
"Effets de distanciation dans l'art dramatique chinois"'
"'L'artiste chinois n'est jamais en transes"
Comores. Chants, musiques et danses. Affiche
18-20 novepmbre 1983
Comores. Chants, musiques et danses. Photos
30 avril 1983
18-20 novembre 1983
Photographies des 2 series de spectacles.
Comores. Chants, musiques et danses. Spectacle
Après leur premier passage très remarqué au Festival des Arts traditionnels à Rennes et à Paris en avril 1983, les musiciens des Comores reviennent pour :
Trois concerts à Paris 18-20 novembre 1983, Maison des Cultures du Monde
Un concert à Villeurbanne 22 novembre1983, centre culturel de Villeurbanne (dans le cadre du festival VIVA)
Ils réaliseront également à l'initiative de la Maison des Cultures du Monde une tournée européenne : Florence, Munich, Berlin, Genève et Stockholm.
Sur le plan musical, l'archipel des Comores recèle une énigme. Aucun témoignage, aucune parcelle sonore ne nous avait jusqu'ici permis d'éclairer d'une façon ou d'une autre les pratiques musicales de ces îles. C'est donc une terra musicale incognita'
Outre la curiosité de découvrir un mode sonore nouveau, les Comores se présentent comme un conservatoire authentique de cultures méconnues. En effet, ces îles ont vu se superposer, à travers le temps, différentes couches qui ont contribué à des synthèses musicales heureuses. Souches shirazienne (iranienne), yéménite (de Hadramout), bantoue et malgache forment le fond de cet art comorien, auquel s'est greffé, aux siècles derniers, un apport d'esclaves venus on ne sait d'où, qui aussi, a colporté ses habitudes musicales, créant des genres nouveaux plus teintés de résonance guinéenne ou brésilienne que du proche rivage de l'Est africain. Conscient de ces stratifications musicales, de ces brassages, le groupe e musiciens comoriens donne à entendre quelques facettes de ces passés miraculeusement conservés.
D'abord, à tout seigneur tout honneur, le fer de lance d'une musique, qu'on peut estimer savante : l'ensemble Gabusi ou Gambussi, d'origine yéménique. Il s'agit de trois musiciens. Le premier interprète du luth Gabusi à cinq cordes disposées en deux paires, plus une unité, est accompagné de deux tambours à double membrane, Mirwas. Si ces derniers existent de nos jours de l'Egypte du golfe, le luth Qanbus, ancêtre du Gabusi ou Gambussi, a quasiment disparu de la péninsule Arabique. Grâce à sa forme, il évoque sans conteste les premiers luths du monde arabe. Aux Comores et plus particulièrement dans l'île d'Anjouan, le Gabusi est dépositaire d'un répertoire très ancien chanté en arabe ou en comorien ;il porte le nom de l'instrument. Reflet d'une musique arabe des premiers siècles de l'Hégire, voir même préislamique, ce répertoire surprend par son sens dépouillé de la ligne mélodique qui rejette toute ornementation.
Les textes de ces chants sont empruntés à la poésie religieuse ou semi-sacrée.
Un deuxième ensemble de trois musiciens rassemblés autour du même luth Gabusi montrera de quelle manière les Comoriens ont réalisé une synthèse habile entre un instrument arabe et un style issu de Madagascar. En l'occurrence, il s'agit du répertoire dénommé "Ndzedze" où le luth crépite de façon répétitive comme une Valiha (harpe malgache), à laquelle il s'est substitué pour développer nerveusement de minuscules cellules musicales tout en donnant le sentiment d'immobilité. Ici, le Gabusi est accompagné de deux hochets rectangulaires en formes de radeau, les "Nkayamba" que l'on rencontre également au Kenya, comme en Ouganda. Le répertoire est d'obédience thérapeutique puisque l'ensemble est surtout sollicité lors des danses de possession.
Un troisième petit ensemble réintroduira l'univers religieux de l'Islam. Il s'agit de deux flûtes "Firimbi" qui accompagnent un chanteur, lequel marque la mesure sur un tambour.
L'archipel des Comores, isolé dans l'Océan Indien, reste malgré tout, depuis des siècles perméables à de nombreuses influences. Le résultat s'exerce au niveau des mélanges ethniques, au niveau de la religion (l'Islam), au niveau des langues (le Swaheli, l'Arabe et le Français), au niveau de la culture et en particulier de la musique et de la danse.
Avant la première présentation du groupe de musiciens comoriens au Xe festival des Arts Traditionnels (Paris et Rennes), le monde sonore de l'archipel restait totalement inconnu.
La synthèse musicale (et aussi de la danse) se fait à partir des expressions apportées par plusieurs couches de peuplement : les Shiraziens (Iran), les Yéménites (de Hadramout) Africains (Bantou), les Malgaches et divers débarquements d'esclaves venus, au cours des siècles, surtout de la côte orientale de l'Afrique.
Il s'ensuit une richesse musicale diversifiée selon les genres et multiple à l'intérieur d'un même style. Plusieurs instruments de musique sont importants car ils donnent leur nom et déterminent le genre musical exécuté.
Le luth Qanbus ou luth Gabusi :
Instrument à cinq cordes disposées en deux paires et une unité, accordé comme les anciens luths yéménites et qui ne se trouve plus guère sur la péninsule Arabique. Il donne son nom à la musique "Gabusi" ou "Gambusi".
Le Mirwa :
Tambour à double membrane, fonctionne souvent par paire. Il accompagne les chants et les processions.
Le Goma :
Tam-tam, accompagne les chants.
Le Tari :
Tambour de basque sur cadre circulaire, avec ou sans cymbale, accompagne les danses.
Le Firimbi:
Flûte de roseau, et parfois, aujourd'hui, faite d'un tube de métal, fonctionne avec le Tari.
Le Nkayamba:
Hochet rectangulaire, empli de graines séchées, en formes de radeau, provient du Kenya ou d'Ouganda.
Le Ndzedzé:
Instrument fait d'une caisse de résonance rectangulaire qui tient à la fois de la harpe, de la lyre et de la cithare et dont l'origine est sans doute malgache.
Il est d'usage, encore aujourd'hui, que chaque musicien fabrique son instrument.
PROGRAMME
TARI ou danse de la victoire, danse processionnaire, soutenue par des chants semi-religieux aux harmonies inhabituelles pour l'oreille occidentale est aussi très populaire, Elle porte le nom de l'instrument de percussion principal, lui-même accompagné de tam-tam et de Mirwa.
LE GABUSI, est dépositaire d'un répertoire très ancien, millénaire, chanté parfois en arabe, parfois en comorien swaheli et dansé. La danse, lente, hiératique, dessine une série de figures géométriques simples, grâce à des pas pré structurés. La musique est un reflet fidèle et authentique d'une musique arabe des premiers siècles de l'Hégire (certains pensent qu'elle est originaire pré-islamique). Elle surprend par son dépouillement qui rejette toute ornementation. Les poèmes chantés sont presque toujours sacrés, mais ils traduisent aussi l'amour, la souffrance humaine et tous les états d'âme.
PIÈCE DE FIRIMBI, ce morceau de flûte ou musique de Madjliss, lequel est ponctué par le Tari. Parfois au-dessus de la mélodie de firimbi s'élève un chant arabe ou en comorien emprunté à la poésie sacrée.
MUSIQUE POUR SOIGNER, c'est le Gabusi qui forme la base de la musique thérapeutique aux îles Comores. Ce genre de musique mystique possède trois fonctions :elle divertit, elle délasse et elle soigne selon trois formes spécifiques : le LOLO BOLNA (appel), le LENGA (apparition) le MADJANDJA (défoulement et éveil nerveux des sens). Cette musique chantée et dansée est accompagnée par deux Nkayamba.
DANSE DU GOMA, danse populaire portant le nom d'un tambour d'origine africaine, soutenue par des chants.
MORCEAU DE NDZEDZE, accompagné de deux Nkayamba, ce morceau est aussi chanté.
La durée du programme ne dépassera pas une heure trente minutes.
Comores. Musiques des Îles Comores. Spectacle
30 avril 1983 Théâtre de l'Alliance, Paris
4 mai 1983 Maison de la Culture de Rennes
Sur le plan musical, l'archipel des Comores recèle une énigme. Aucun témoignage, aucune parcelle sonore n'est parvenue par le passé afin d'éclairer d'une façon ou d'une autre les pratiques musicales de ces îles. C'est donc une terra musica incognita'
Outre la curiosité de découvrir un monde sonore nouveau, les Comores se présentent comme un conservatoire authentique de cultures méconnues.
En effet, ces îles ont vu se superposer, à travers le temps, différentes couches qui ont contribué à des synthèses musicales heureuses. Souches shirazienne (iranienne), yéménite (de Hadramout), bantoue et malgache forment le fond de cet art comorien, auquel s'est greffé, aux siècles derniers, un apport d'esclaves venus on ne sait d'où, qui aussi, a colporté ses habitudes musicales, créant des genres nouveaux plus teintés de résonance guinéenne ou brésilienne que du proche rivage de l'Est africain. Conscient de ces stratifications musicales, de ces brassages, le groupe de musiciens comoriens donne à entendre quelques facettes de ces passés miraculeusement conservés.
Les musiciens viennent de l'Île d'Anjouan.
Tout d'abord, fer de lance d'une musique qu'on peut estimer savante : l'ensemble Gabusi ou Gambussi, d'origine yéménite. Il s'agit de 3 musiciens. Le premier interprète du luth Gabusi à cinq cordes disposées en deux paires plus une unité. Il est accompagné de 2 tambours à double membrane, Mirwas. Si ces derniers existent de nos jours de l'Egypte au Golfe, le luth Qanbus, ancêtre du Gabusi ou Gambussi, a quasiment disparu de la péninsule arabique. De par sa forme, il évoque sans conteste les prmiers luths du monde arabe. Aux Comores et plus particulièrement à Anjouan, le Gabusi est dépositaire d'un répertoire très ancien chanté en arabe ou en comorien ; qui porte le nom de l'instrument. Reflet fiéle d'une musique arabe des premiers siècles de l'Hégire, voire même préislamique, ce répertoire surprend par son sens dépouillé de la ligne mélodique et rejette toute ornementation. Par ces accents, la voix évoque quelque chanteur algérien dépositaire de la tradition andalouse'
Les textes de ces chants sont empruntés à la poésie religieuse ou semi-sacrée...
Un deuxième ensemble de trois musiciens rassemblés autour du même luth Gabusi montrera de quelle manière les Comoriens ont réalisé une synthèse habile entre un instrument arabe et un style issu de Madagascar. Il s'agit du répertoire dénommé "Ndzedze" où le luth crépite de façon répétitive comme une Valiha (harpe malgache), à laquelle il s'est substitué pour développer nerveusement de minuscules cellules musicales tout en donnant le sentiment d'immobilité. Le Gabusi est accompagné de deux hochets rectangulaires en forme de radeau, "Nkayamba" que l'on rencontre également au Kenya, et en Ouganda.
Le répertoire est d'obédience thérapeutique puisque l'ensemble est surtout sollicité lors des danses de possession.
Un troisième ensemble réintroduira l'univers religieux de l'Islam.
Les instruments sont : deux flûtes (Firimbi) et un tambour (Taari ou Tari).
Dans le monde de l'islam, seuls les derviches tourneurs dits Mevlevi avaient accrédité la flûte au sein du culte. Désormais, ils ne sont plus les seuls, les Comoriens viennent, par cette prestation, rappeler qu'il est temps d'élargir cette conception.
Congo. Musiques et danses par le Ballet National Congolais et divers artistes. Photos
19-20 novembre 1983
1. Appel de tam-tam (Achile Samba, André Mambou, Alain-Patrice Bantsimba, Mesmin N'Kounkou)
Au début de toutes les manisfestations populaires de la société congolaise, résonne le tam-tam ; fêtes, naissances, mariages, deuils, etc... Traditionnellement il servait encore de téléphone ou de télégramme pour la transmission des messages d'un village à l'autre.
2. Danse des jumeaux Lari
Danse traditionnelle de la région du Pool dans le sud du pays. Un des instruments utilisé est le Gongui, spécialisé pour les naissances et les loisirs.
3. A Yaka
Danse traditionnelle des jumeaux Bakouelé de la région de la Sangha. Elles est signe de réjouissance au cours des cérémonies dans les villages. La chanson tient une part importante dans cette danse.
4. Nkira
Danse des féticheurs Batéké de la région des Plateaux au sud du pays, exécuté avec l'instrument traditionnel le Ngomi. (Albert M'Bomo)
5. Moufoueti
Danse de loisir Babembé de la région Bouenza. Là encore le chant est primordial.
6. Wara
Danse de réjouissance Lari de la région du Pool, exécutée en l'honneur des ancêtres.
7. Fongo-Fongo
Danse des jumeaux Ngangoulou de la région des plateaux.
8. Pièce de Balafon et de chant. (Balafon: Félix Biabahou, Chant: Albert Mampouya)
Le balafon utilisé pour ce morceau possède des lamelles de corne de buffle et vient de la région de la Likouala.
9. Pongo (Thérèse Mahonga)
Danse de la région de la Likouala, consacrée aux lutteurs mais exécutée par les femmes en signe de réjouissance.
10. Enfele
Danse rituelle des collecteurs de vin de palme de la région des plateaux Bateké.
11. N'Zobi
Danse fétichiste rituelle de la région du Niari Lekoumou. Le N'zobi se danse au moment d'une cérémonie spéciale destinée à jeter un sort ou à se protéger. Dans cette danse intervient l'instrument de musique Nsambi qui possède la propriété d'entrer en contact immédiatement avec les esprits.
12. Balka
Danse et chants de la région de la Bouanza.
13. Pièce de Sanza, berceuse. (Sanza: Mampouya et Moundanda; chant: Laure Motoko)
La sanza ou likembé est un instrument composé d'une caisse de résonance en bois sur laquelle sont incrustées des lamelles vibrantes métalliques ou végétales. Le musicien appuie sur les lamelles à l'aide de la pulpe de ses pouces et de ses index.
14. Kébé-Kébé
Danse rituelle masquée de la région des plateaux.
15. Pongo
Danse de lutteurs de la région Likouala.
16. Pièce de Sanza, (Moundanda)
17. Ekongo
Danse guerrière de la région de la cuvette au nord du pays. Cette danse exécutée au moment des conflits ne se danse presque plus aujourd'hui.
18. Ndjimi
Chant d'un griot Batéké accompagné par une cloche de fer de la région des plateaux.
19. Pièce de Gongui, instrument traditionnel (Bantsimba)
20. Bouango.
Danse de réjouissance populaire.
21. Pièce instrumentale avec chants. Instruments: ngonfi, ngomi, balafon, tam-tam, cloche, gongui, moukouiti, sanza, iokolé, maracasse, calebasse, balafon de corne.
22 Kimboua
Danse et cérémonie pour le loisir chez les bakongo de la région du Pool.
23. Essombi
Danse individuelle avec improvisations.
Congo. Musiques et danses, ensemble instrumental traditionnel. Affiche
19-20 novembre 1983
Congo. Musiques et danses. Spectacle
19-20 novembre 1983
Par le Ballet National Congolais auquel se sont joints plusieurs artistes. Pour enrichir sans cesse son répertoire, le ballet national congolais effectue des tournées d'études à l'intérieur du pays, les principales danses congolaise constituent la matière première de son théâtre gestuel, auquel s'ajoute des chants et des contes dramatisés
1. Appel de tam-tam (Achile Samba, André Mambou, Alain-Patrice Bantsimba, Mesmin N'Kounkou)
Au début de toutes les manisfestations populaires de la société congolaise, résonne le tam-tam ; fêtes, naissances, mariages, deuils, etc... Traditionnellement il servait encore de téléphone ou de télégramme pour la transmission des messages d'un village à l'autre.
2. Danse des jumeaux Lari
Danse traditionnelle de la région du Pool dans le sud du pays. Un des instruments utilisé est le Gongui, spécialisé pour les naissances et les loisirs.
3. A Yaka
Danse traditionnelle des jumeaux Bakouelé de la région de la Sangha. Elles est signe de réjouissance au cours des cérémonies dans les villages. La chanson tient une part importante dans cette danse.
4. Nkira
Danse des féticheurs Batéké de la région des Plateaux au sud du pays, exécuté avec l'instrument traditionnel le Ngomi. (Albert M'Bomo)
5. Moufoueti
Danse de loisir Babembé de la région Bouenza. Là encore le chant est primordial.
6. Wara
Danse de réjouissance Lari de la région du Pool, exécutée en l'honneur des ancêtres.
7. Fongo-Fongo
Danse des jumeaux Ngangoulou de la région des plateaux.
8. Pièce de Balafon et de chant. (Balafon: Félix Biabahou, Chant: Albert Mampouya)
Le balafon utilisé pour ce morceau possède des lamelles de corne de buffle et vient de la région de la Likouala.
9. Pongo (Thérèse Mahonga)
Danse de la région de la Likouala, consacrée aux lutteurs mais exécutée par les femmes en signe de réjouissance.
10. Enfele
Danse rituelle des collecteurs de vin de palme de la région des plateaux Bateké.
11. N'Zobi
Danse fétichiste rituelle de la région du Niari Lekoumou. Le N'zobi se danse au moment d'une cérémonie spéciale destinée à jeter un sort ou à se protéger. Dans cette danse intervient l'instrument de musique Nsambi qui possède la propriété d'entrer en contact immédiatement avec les esprits.
12. Balka
Danse et chants de la région de la Bouanza.
13. Pièce de Sanza, berceuse. (Sanza: Mampouya et Moundanda; chant: Laure Motoko)
La sanza ou likembé est un instrument composé d'une caisse de résonance en bois sur laquelle sont incrustées des lamelles vibrantes métalliques ou végétales. Le musicien appuie sur les lamelles à l'aide de la pulpe de ses pouces et de ses index.
14. Kébé-Kébé
Danse rituelle masquée de la région des plateaux.
15. Pongo
Danse de lutteurs de la région Likouala.
16. Pièce de Sanza, (Moundanda)
17. Ekongo
Danse guerrière de la région de la cuvette au nord du pays. Cette danse exécutée au moment des conflits ne se danse presque plus aujourd'hui.
18. Ndjimi
Chant d'un griot Batéké accompagné par une cloche de fer de la région des plateaux.
19. Pièce de Gongui, instrument traditionnel (Bantsimba)
20. Bouango.
Danse de réjouissance populaire.
21. Pièce instrumentale avec chants. Instruments: ngonfi, ngomi, balafon, tam-tam, cloche, gongui, moukouiti, sanza, iokolé, maracasse, calebasse, balafon de corne.
22 Kimboua
Danse et cérémonie pour le loisir chez les bakongo de la région du Pool.
23. Essombi
Danse individuelle avec improvisations.