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10e Festival des Arts Traditionnels
Paris 23 avril - 19 mai 1983
Rennes 3 mai - 11 mai 1983
Le Festival des Arts Traditionnels a dix ans.
Il faut mesurer le chemin parcouru par le public depuis 1973, de la simple curiosité au véritable esprit de recherche, du choc de la surprise à la sensibilisation permanente.
Au cours des 9 années passées, la Maison de la Culture de Rennes a suscité le Festival.
En 1983, le Festival garde des racines à Rennes où, devenu autonome, il est accueilli à la fois par la Maison de la Culture et le Théâtre de la Ville. Ces 2 institutions, la ville de Rennes et le Conseil Général lui apportent leur soutien. La Maison des Cultures du Monde assure par ailleurs la présentation du Festival à Paris.
Le 10e anniversaire du Festival est marqué par 4 grands cycles :
- Les traditions de l'Inde du Nord
- Les musiques de l'Océan Indien
- Les musiques et les rituels africains
- Les "retours" de groupes ou de solistes qui ont, grâce au Festival, acquis une reconnaissance, au sein de leur société.
Le Festival s'achèvera à Paris sur une série de spectacles de marionnettes de l'île de Sado qui marqueront la transition avec l'événement de Juin : "Japon 83".
Festival des Arts Traditionnels
Le Festival des Arts Traditionnels créé en 1974 par Chérif Khaznadar, alors directeur de la Maison de la Culture de Rennes a pour but de grouper sur une très courte période (de 12 jours à 2 semaines) une quantité d'artistes professionnels et non professionnels, de formes (musiques, chants, danses, théâtres, contes, marionnettes, ambres, arts plastiques) issues des cultures du monde entier)
Ces expressions, symboles d'une identité culturelle profondément enracinée dans la vie quotidienne de chacun des représentants, deviennent le tremplin à une réflexion sur la culture en général, et la formulation de l'authenticité individuelle ou collective d'un patrimoine. C'est dans ce sens, que chaque année, les quelques centaines d'heures du Festival, passées dans un bouillonnement riche de visions, de sons, d'idées et de confrontations prennent une signification de revalorisation. Miroir du présent, plongeant ses racines dans le passé, le Festival des Arts Traditionnels devient pour les peuples qui cherchent, la vision à la fois multiple et particulière de chaque futur.
Françoise Gründ. Directrice du Festival des Arts Traditionnels.
Musiques de l'Inde du Nord
- Ustad Latif Ahmed Khan - Inde
Un des grands maîtres de tabla de l'Inde du Nord. Les tabla, double tambour semi sphérique, servent d'instrument d'accompagnement. Le jeu de Latif Ahmed Khan en a fait un instrument soliste. Ce musicien se présentera toutefois au sein d'un petit ensemble: un shanaï (hautbois) dont le joueur est Setish Tamar et au sitar, dont le joueur est Verrum Gesani.
- Musique Dhrupad - Inde
Style à la fois poétique, vocal et instrumental de l'Inde du Nord, né au XVe siècle. Cette musique de cour sera présentée grâce à deux concerts au contenu différent. Parmi les solistes : Zia Mohiuddin Dagar. Zia Fariduddin Dagar, Madame Asgari Baï et Vidur Malik.
- Raslila - Drame Dansé - Inde
Le Raslila appartient également au style Dhrupad. La danse et la pantomime se mêlent aux chants et aux musiques. Le répertoire, basé sur le Ramayana, conte les amours de Radha et de Krishna. Ce drame dansé sacré de l'Inde du Nord est interprété par les adolescents sous la direction d'un "Guru" qui est aussi le vocaliste principal.
Les Musiques Dhrupad sont présentées en collaboration avec le Comité pour les Arts Extra Européens (E.E.A.)
Musiques de l'Océan Indien
Les musiques de l'Océan Indien sont présentées en collaboration avec Radio France, la Maison de la Culture du Havre et l'Association pour le Développement des Echanges Artistiques et Culturels. (A.D.E.A.C.)
- Musiques des hauts plateaux - Madagascar
Dans le cycle des musiques de l'Océan Indien, Madagascar représente une étape majeure. L'ensemble des Hauts Plateaux rassemble des chanteurs et des musiciens (Valiha (harpe malgache), flûtes, guitares, cithares, percussions).
- Tonpa, joueur de Bombe des Îles Seychelles
La Bombe, ou arc musical venu d'Afrique, que le vieux pêcheur Tonpa fabrique lui-même, accompagne ses chants à refrains, en créole.
- Les Segatiers des Rodrigue - Maurice
A côté de la grande île Maurice, nage une série de petites îles : îles Rodrigue. Dans tout l'archipel, les habitants jouent le Sega, musique rythmée sur de larges tambours plats africains, les "Ravannes" et chantées en langue créole. Le Séga entraîne les hommes et les femmes, aux larges jupons de dentelle empesée, dans la danse.
- Musique Maloya de la Réunion
Musique extrêmement vivante où se mêlent les instruments africains sur des rythmes de polka, de mazurka, de contredanse.
- Musique Taara' des îles Maldives
Les îles Maldives, à la pointe de l'Inde, sont peuplées de musulmans qui chantent des sortes de aga (modes indiens). La musique Taara' accompagne les cérémonies soufies dont les danses mènent à la transe douce.
- Musique des îles Comores
Etonnante musique d'inspiration à la fois africaine, arabe et malgache ; le 'oud, la ravanne, les hochets, la valida accompagnent le chant qui possède un but thérapeutique lorsqu'il provient d'une influence malgache, et religieux lorsqu'il provient d'une influence arabe et africaine.
Allah Baghayo Khoso, joueur d'alghoza - Pakistan
L'alghoza est une flûte à double tuyau où le musicien souffle pour produire d'un côté le bourdon, de l'autre les harmonies.
Cet instrument particulier à la province du Sind, dans le Pakistan, est très ancien. Le musicien Allah Baghayo Khoso se révèle un maître incontesté.
Aissaoua de Meknès - Maroc
La confrérie Aissaoua de Meknès, d'obédience soufie parcourt les rues de la ville, en dansant et en chantant ou bien se rassemble dans les cours des maisons. Les membres du groupe, au nombre d'une trentaine, chantent en employant des flûtes, les ghaïta (hautbois), les bendirs (tambours plats) et les tambourins.
Buddha Deb Chattopadhyaya, danseurs du Rajasthan - Inde
Au Rajasthan, les danses classiques dérivent de l'influence Mongole. Ce jeune danseur, grâce à un joueur de Sitar et un joueur de tabla présentera une série de danses des anciennes cours du Nord de 'l'Inde.
Danses et musiques de Tchécoslovaquie
Soutenues par les étudiants de l'École d'Agronomie de Brno, les traditions de cette région reprennent une nouvelle vie. Musiciens et danseurs réinventent dans les milieux ruraux qu'ils fréquentent, les rites de la musique liée au travail du vin, les chants de mariage et les danses du cycle des saisons.
Au son du violon, ils dansent dans des costumes aux broderies éclatantes.
Agoroma - Ensemble du Ghana
Les anciens rois du Ghana possédaient des musiciens et des danseurs attachés à leur règne. Tous les événements historiques se célébraient grâce à des chants, des musiques et des danses. Ce groupe important utilise des percussions très variées, des flûtes et des violes à une ou plusieurs cordes.
Musiciens du Nil - Egypte
Cet ensemble de musiciens de village atteint, grâce à la qualité de ses interprètes, une renommée hors des frontières égyptiennes. Que ce soient les joueurs de Rabab (violon arabe à deux cordes en crin de cheval), les joueurs de "Mizmar" (type de hautbois populaire), les chanteurs, les danseurs, tous manifestent dans les exécutions, une conviction communicative.
Musiciens du Togo
Venus de la région de Bafilo et de Farendé, les musiciens sont joueurs de flûtes et percussionnistes. L'un d'eux, le lithophoniste frappe des pierres pour en tirer rythmes et ligne mélodiques. Trois danseurs accompagnent le groupe.
Chanteurs de Somalie
La Somalie, africaine, de culture musulmane, cultive le genre épique, surtout au niveau de la chanson. Abdulahi Qarshe et Omar Dhule, deux grands chanteurs, s'accompagnent au 'oud (luth arabe).
Musiques de Mauritanie
Une tradition maure veut que l'instrument nommé "Ardhin" (large viole) ne soit touché que par des femmes. Si un homme essaie de jouer du "Ardhin", il fait perdre à l'instrument sa puissance magique d'évocation. Cet instrument, destiné à la fois au cours d'amour et aux poèmes épiques, chante entre les mains de la célèbre griotte Mounina, femme déjà âgée de la région de Nouadibouh. Semlali qui l'accompagne, grand joueur d'Alghaïta (hautbois) produit des séries d'appels stridents et riches qui invitent à la danse.
Chanteurs de blues du Mississipi - U.S.A.
Ils ne sont plus tout jeunes et portant, ils chantent depuis des décennies en s'accompagnant simplement d'une guitare sèche. Leur voix rauque et cuivrée évoque la nostalgie des parents de leurs parents pour cette Afrique lointaine, ignorée et mythique à laquelle ils furent arrachés pour subir les durs siècles de l'esclavage.
Mounir Bachir, joueur de 'oud d'Irak
En Irak, le 'oud (luth arabe à cinq cordes) peut accompagner des mélodies populaires. Grâce à son interprétation de virtuose, Mounir Bachir en fait un instrument classique. Le musicien tient entre le pouce et l'index placés en croix, le tuyau fendu d'une plume d'aigle. Mounir Bachir donne toute sa mesure dans le Taqsim (ce mode musical n'tant soumis à aucun cadre temporel). Il joue selon un style particulier, une volonté d'intense concentration qui lui ont valu une notoriété inégalée dans le monde arabe et en Occident.
Musiciens du Vietnam
Ils présentent plusieurs types de musique : les chants du "Quan Ho" (chants alternés filles-garçons) de la Province de Bac Ninh, dans le Nord Vietnam, des morceaux d'orgue à bouche et de flûtes et une petite oeuvre de théâtre musical traditionnel qui s'apparente à l'Opéra populaire vietnamien.
Andranik Aroustamian - Joueur de Kamancheh - Arménie.
Le Kamencheh, originaire de la Perse, est un instrument à cordes comportant une toute petite caisse de résonance semi-circulaire et un grand manche. Le musicien touche les cordes grâce à un archet. Le Kamancheh, instrument d'accompagnement des bardes et des poètes dans toute cette partie de l'Asie peut devenir un instrument solo entre les mains d'un maître. Andranik Aroustamian sait tirer du kamancheh des sons gais ou déchirants selon qu'il interprète des mélodies surtout arméniennes de Sarat Nova mais aussi persanes, arabes, turques, géorgiennes, hébraïques ou d'Azerbaïdjan.
Talip Ozkan - Joueur de Saz de Turquie
Le jeu rigoureux de Talip Ozkan le rattache à la ligne des musiciens populaires. Grâce au saz, instrument à cordes et à long manche, il évoque aussi bien les danses de fête que les chants d'amour ou les larmes d'adieu.
Le double théâtre de Yakshagana de l'Inde (en collaboration avec le Festival de Nancy)
Dans le Karnataka (région du Sud-Ouest de l'Inde) se déroule dans les rizières une sorte d'opéra populaire où se mêlent le chant, la musique, la danse, la pantomime et l'acrobatie. La particularité de cet opéra, le Yakshagana est d'être présenté sous deux formes grâce à des acteurs et grâce à des marionnettes. L'élégance (costumes, maquillage, danses, chants) alterne avec le comique ( danses, acrobaties). Une découverte pour la France !
Les marionnettes de Bunya Ningyo - Japon
Dans l'île de Sado vivent de grandes poupées de bois. "Bunya" signifie marionnettes et "Ningyo" décrit un style de narration particulière chantée grâce à un accompagnement de Shamisen (guitare japonaise). Les marionnettes du Bunya mesurent 60 à 70 cm de hauteur. Elles peuvent hausser les sourcils, baisser les paupières, faire trembler leur menton, saisir des lances ou des épées d'argent dans leurs mains de bois peint ou ramener dans un geste élégant les soies vieillies de lourds kimonos superposés, pour s'asseoir et écouter un chant d'amour. Chacune possède à son service un montreur qui la porte et l'anime, qui semble prévenir à la fois ses désirs et ses gestes.
100 Años de Vallenato. Disco 3. Colombia - Colombie.
Corina 3:24 Leandro Díaz
La Caja Negra 3:25 Rafael Valencia
Cuando El Tigre Esta En La Cueva (La Gallinita) 3:33 Juan Muñoz
039 3:47 Alejo Durán
No Te Da Dolor 3:47 Luis Enrique Martinez
Diana 4:16 Calixto Ochoa
Potrerillo 3:16 Samuel Martínez
La Diosa Coronada 5:05 Leandro Díaz
La Consulta 4:07 Adolfo Pacheco
Con La Misma Fuerza 2:56 Emiliano Zuleta
Brindo Con El Alma 3:23 Diomedes Díaz
La Custodia De Badillo 6:36 Rafael Escalona
Compae Chipuco 4:15 José María "Chema" Gómez
Bajo El Palo De Mango 4:39 Leandro Díaz
La Espina 4:26 Gustavo Guitiérrez
La Creciente 4:28 Hernando Marín
El Mango De El Copey 4:06 Luis Enrique Martinez
Livret de 189 pages, écrit par Daniel Samper Pizano et Pilar Tafur.
100 Años de Vallenato. Disco 1. Colombia - Colombie.
El Amor Amor 6:08 Desconocido (Versión: Ismael Rudas)
La Gordita 4:49 Leandro Díaz
El Alto Del Rosario 4:41 Alejo Durán
La Cosechita 4:15 Edelmira Corrales
El Testamento 4:45 Rafael Escalona
Bajo El Ceibal 3:05 Rafael Campo Miranda
La Vieja Gabriela 3:31 Alejo Durán
La Gota Fría 6:34 Emiliano Zuleta
Rumores 4:07 Lorenzo Morales
La Parrandita 4:07 Leandro Díaz
El Playonero 5:19 Rafael Escalona
Igual que aquella noche 3:05 Emiro Zuleta
A mí no me consuela nadie 4:27 Leandro Díaz
Rosalbita 2:56 Julio Erazo
Los Campanales 3:05 Alejo Durán
El Caballo Pechichón 3:17 Julio Erazo
Livret de 189 pages écrit par Daniel Samper Pizano et Pilar Tafur.
101 Proof Zydeco.
1. Zydeco groove (Lynn August)
2. I'm on my way (Zydeco force)
3. Turn on your love light (Terrance Simien)
4. I'm coming home (Sam Bros. Five)
5. Johnny can't dance (Clifton Chenier)
6. If you got a problem (Nathan and the Zydeco Cha Chas)
7. Te ni nee ni nu (Major handy)
8. Zydeco hee haw (Boozoo Chavis)
9. Jalapeno lena (Rockin Sidney)
10. Bon temps rouler (Zachary Richard)
11. Wild thing Zydeco (Jo Jo Reed)
12. Whatever boils your crawfish (Lynn August)
13. Keep on walkin' (Major Handy)
14. Leon's Zydeco (Sam Bros.Five)
15. Dopsie's Cajun Stomp (Rockin Dopsie)
16. Down east (Zydeco Brothers)
17. Loan me your hankerchief (John Delafosse)
18. Do it all night long (Boozoo Chavis)
10e Journée du Patrimoine culturel immatériel
La 10e journée du patrimoine culturel immatériel sera consacrée à une réflexion sur la relation entre le patrimoine culturel immatériel et l’animal. Plusieurs manifestations spectaculaires ou savoir-faire concernent des animaux et leur rapport avec l’homme : la corrida, la matanza des thons en Tunisie, le palio de Sienne, le dressage de toutes sortes d’animaux, des pratiques culinaires, le cirque, etc. Autant d’exemples qui ne sont pas sans soulever des interrogations. Doit-on sauvegarder des pratiques qui impliquent des animaux ? Si oui, lesquelles ? Cette sauvegarde peut-elle être nationale et/ou internationale ? Quels droits de l’animal doit-on respecter dans le domaine du patrimoine culturel immatériel ? Ces droits sont- ils antinomiques avec une approche ethnologique des cultures ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions qui seront abordées par une table- ronde d’experts, d’universitaires, de praticiens, de militants dans l’espoir d’ébaucher une réflexion sereine sur une question récurrente et restée jusqu’ici sans réponse.
Chérif Khaznadar
12e Journée du Patrimoine Culturel Immatériel
Comment appréhender l’immense diversité de l’expression humaine, menacée par le risque d’uniformisation, sans échelles de valeurs ni interprétations réductrices ?
Le 3 mai 1995 se tenait à Paris, à la Maison des Cultures du Monde et sous l’égide de l’UNESCO, le colloque de fondation de l’ethnoscénologie. Initiée par la MCM et le Laboratoire de recherche spécialisé dans l’étude des pratiques spectaculaires humaines de l’Université Paris VIII- Saint-Denis (aujourd’hui laboratoire d’ethnoscénologie), cette discipline propose d’aborder les formes sans exclusions (théâtre, musique, danse, jeux masqués, marionnettes, ombres, rituels...), dans le contexte des différentes sociétés qui les produisent, avec le souci de tempérer sinon de maîtriser toute forme d’ethnocentrisme. Relevant des ethnosciences, l’ethnoscénologie associe les points de vue des praticiens et des théoriciens, la présentation de spectacles et l’étude des pratiques dans une approche nécessairement interdisciplinaire (anthropologie du théâtre, ethnologie, musicologie, sociologie, neurosciences...), privilégiant les collaborations internationales.
Ces préoccupations peuvent, dans une certaine mesure, être mises en perspective avec le développement, au sein des instances internationales, de la réflexion qui conduira l’UNESCO
à adopter en 2003 la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel – dont le champ inclut, tout en le dépassant, celui couvert par l’ethnoscénologie (arts du spectacle, rituels et événements festifs, traditions orales...). Cette Convention internationale visant à sauvegarder les expressions de la culture immatérielle, dans le but de promouvoir la créativité humaine et la diversité culturelle, récuse toute idée de hiérarchisation. Reconnaissant une pluralité d’expertises, elle affirme le rôle des communautés dans l’identification et la gestion des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir- faire que celles-ci créent et recréent en permanence, transmettent et reconnaissent comme leur patrimoine.
À l’occasion des 20 ans de l’ethnoscénologie, ces douzièmes journées du PCI invitent les fondateurs de la discipline, des chercheurs spécialistes de ces questions, des acteurs culturels et des praticiens, à témoigner de leur pratique et de leur engagement. Il s’agira notamment de (ré)interroger la place des praticiens et des communautés dans la construction des savoirs et des politiques culturelles, afin d’envisager les orientations et défis à venir.