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Aga Mayo-Butocan. Maguindanao Kulintang.
01. Binalig a Kamamatuan (saronay)
02. Sinulog a Bagu (kulintang galang)
03. Tidtu a Kamamatuan (kulintang a kayo)
04. Tagunggo a Bagu (kulintang galang)
05. Binalig a Bagu (saronay)
06. Sinulog a Kamamatuan (kulintang a kayo)
07. Tidtu a Bagu (kulintang galang)
08. Binalig a Bagu (kulintang galang)
09. Sinulog a Bagu (kulintang galang)
10. Tidtu a Kamamatuan (kulintang galang)
11. Tagunggo a Kamamatuan (saronay)
12. Binalig a Bagu (kulintang a kayo)
13. Tidtu a Bagu (kulintang galang)
14. Tagunggo a Bagu (saronay)
Fingguy Flang et Luming Tuan, luth hegelung. Philippines, musique de luth en pays T'Boli.
Fingguy Flang
01. Nadal
02. Dawat Tau Matay
03. Semdihot
04. Taga Snolon
05. Lenafang
06. Temibeng Sogu
Luming Tuan
07. Hekowing Tuko Dol
08. Be-En Bonus Nawam
09. Oh Lelong Lemwote Ne
10. Klelet
11. Ye Dadang
12. Tu Te Ne
Enregistrement avril-mai 2001, région du lac Sebu, Mindanao par Boris Lelong.
Ingu' kamun.
Ce chant est lié à la religion musulamne mais dans cette ile, il désigne des poèmes chantées accompagnant la pêche aux crustacés. Son interprétation prend la forme d'une joute poétique.
KAHIMUNAN. Cultural Music of the Manobo, Higaonon, and Banwaon of Agusan del Sur.
Datu Lindahay (DATU KATIPUNAN BENITO LINDAHAY)
Datu Lagnasan (DATU LAGNASAN ALEJANDRO CAMPOS)
Datu Tungha (DATU TUNGHA TEDDY BESAHON)
Datu Pangga (DATU PANGGA PEDRO LANDAGAN)
Datu Yadup (DATU YADUP SALVADOR PLACIDO)
Bae Angela (BAE ANGELA PLACIDO)
Bae Florencia (BAE FLORENCIA GOMEZ HAVANA)
Rev. Jose Havana (REV. JOSE HAVANA)
01. Panawagtawag (Higaonon). Pedro Landagan, voix (poésie rythmée).
02. Limbay (Higaonon). Tungha Besahon, chant.
03. Sayuday - Binaylan (Manobo). Benito Lindahay, cithare
04. Tod-Om (Manobo). Salvador Placido, chant.
05. Takumbo (Manobo). Alejandro Campos, cithare à deux cordes en bambou
06. Idangdang Taephag (Banwaon). Florencia Havana, chant.
07. Gimbae & Agung (Manobo). Placido, Lindahay, Lagnasan. tambour et gong
08. Dasang (Higaonon). Landagan, Besahon, voix (poésie rythmée, joute).
09. Kobing (Manobo). Benito Lindahay (kubing, guimbarde)
10. Uyaging (Manobo). Angela Placido, chant.
11. Pulala (Higaonon). Pedro Landagan, flûte.
12. Idangdang Buwa-Buwa (Banwaon). Florencia Havana, chant.
13. Kudyung (Manobo). Angela Placido, luth à deux cordes ou kudlung
14. Tod-Om (Manobo). Benito Lindahay, chant.
15. Kobing (Manobo). Alejandro Campos (guimbarde)
16. Tod-Om Buwa-Buwa (Manobo). Angela Placido, chant.
17. Sayuday Pinandamgo (Manobo). Benito Lindahay, sludoy.
18. Uyaging (Manobo). Salvador Placido, chant.
19. Takombo - Sayuday (Manobo). Lindahay, Campos, cithares
20. Tod-Om (Manobo). Salvador Placido, chant.
21. Gimbae & Agung (Manobo). Placido, Lindahay, Lagnasan.
Kalangan sellang.
"Sellang" signifie le lieu marin dont on peut estimer la profondeur à la vue.
Cette poésie chantée accompagne la pêche aux requins.
Kalangan Tebba.
"Tebba" est l'ensemble du récif en eau peu profonde. Ce chant est exécuté pendant la pêche.
Kata kata.
Kata kata est une épopée chantée souvent pour soi-même. Les textes sont souvent issus d'autres langues que celle des Sama de Sitangkaï. "Sambahakan" est un court préambule intreprété avant la récitation qui dure entre 3 et 4 heures.
Kukkanganga.
Cette pièce est un petit poème à caractère comique.
Le' le'.
"Le' le' " correspond à une des facettes de la culture sama qui est l'amusement, la farce et un certain gout de l'absurde.
Leleng.
"Leleng" a remplacé la quasi-totalité des autres chants auprès des jeunes. Ce genre de chant, aux influences extérieures ( de Manille en passant par d'autres iles de Philippines) peut être considéré comme le prolongement des chants de l'ancienne génération tels les "kalangan tebba". D'inspiration totalement libre, chaque passage est formé de quatre vers de neufs pieds.
Limbayan.
Cette pièce n'est exécutée que pendant les mariages.
Lu'ui.
"Lu'ui" signifie toute expression de douleur physique ou morale. Ce chant permet d'extraire la douleur.
Au milieu des chants et des pleurs de ses soeurs et de sa mère, un homme qui vient de perdre son père lui crie sa douleur.
Magbinua.
Cette berceuse est chantée en langue taosug, langue de l'ethnie dominante de la région.
Mendung Sabal. Tudbulul Lunay Mogul. T'boli hero of Lunay, the place of gongs and music.
Born in lake Sebu, Mendung Sabal is a shaman-healer, epic-chanter...
01. Slagi Legedeg Kuda
02. Lingon Sebu
03. Utom Ye Dadang
04. Slagi Senfifay
05. Koyu Meda Tebulul
06. Utom Fun El
07. Slagi Sengemung
08. Inan Lonon
09. Utom Hegenog
10. Slagi Te Blete
11. We Mekem
12. Utom K'lelet
13. Slagi Kadal Tedulok
14. Lingon Tudbulul Ukol
Philippines. Brenda Fajardo. Exposition
26 avril-29 mai 1994.
Brenda Fajardo ici-bas et au-delà. Michel Nuridsany, commissaire.
Brenda Fajardo est, plus que nul autre peintre aux Philippines, emblématique de son pays. Mais c'est d'abord une artiste singulière, inventive, qui, en tant que telle, échappe aux définitions, aux théories, creuse son territoire comme un animal fouisseur et qui invente, s'aventure sur des territoires inconnus, sans repères. La biographie dira-t-elle quoi que ce soit de l'aventure formelle? Ce qu'on sait d'un artiste -ses dates, des moments, un changement visible d'orientation que les historiens d'art appellent période, ses amours, ses exils, sa statégie- nous permettent-ils, même superficiellement d'accéder à une meilleure connaissance de l'oeuvre? Saurons-nous plus que l'anecdote ou l'écume des jours? Un homme est ce qu'il cache, disait Malraux. La biographie est comme une partition musicale qu'il faut savoir interpréter. '
On retiendra que la jeune fille Fajardo, née en 1940 à Manille, après un baccalauréat en agriculture obtenu en 1959, termine sa maîtrise en éducation artistique aux Etats-Unis, à l'université du Wisconsin en 1967, et que déjà le trait la fascine. Elle s'essaie à la gravure'.
Abattre les cartes d'un changement de mémoire historique.
Patrick Florès.
Brenda Fajardo raconte que son véritable centre d'intérêt était plutôt la danse et l'expression corporelle. Ce qui l'amena aux arts plastiques, et en particulier, à la gravure fut sa fascination pour les lignes. Alors qu'elle faisait un mastère en éducation des arts à l'Université du Wisconsin, elle remarqua que la gravure permettait d'obtenir les effets picturaux des dessins fixes. En fait, beaucoup de ses dessins étaient conçus pour être des gravures jusqu'à ce qu'elle réalise qu'ils constituaient un ensemble indépendant. Elle fut, en outre, intéressée par les mouvements des lignes, qu'elle allait développer plus tard dans son travail théâtral, mais aussi dans ses tons.
A son retour aux Philippines, elle étudia avec le célèbre graveur philippin, Manuel Rodriguez Sr, et à partir de là, cultiva une carrière d'artiste graphique. Ses premiers travaux étaient d'intéressantes explorations de grande intensité dans les labyrinthes de l'inconscient et les perturbations d'une identité à la recherche d'une définition. C'étaient des études hautement métaphysiques qui plongeaient dans les profondeurs de l'imagination et affrontaient les forces concurrentes et la complexité d'un univers contesté par les énergies surnaturelles, des mortels passionnés et des esprits de la nature. Ils reflétaient aussi les tentatives de l'artiste pour maîtriser la dialectique des formes et du contenu: la forme, ici, se réfère à la gravure à l'eau-forte à l'acide, au collage et à la gravure sur bois, qu'elle appelle "verdoyages" et "animages".
Ces travaux étaient d'habitude montés dans des espaces abstraits habités par des sihouettes s'efforçant de se rejoindre, de se connaître, de connaître la société, de penser à ce qui se trouve dessous. La célèbre critique d'art Alice Guillermo écrit que dans Sarili Kahon (autoconfinement) "un demi-visage est en flammes, le feu jaillissant de ses cheveux, la face jumelle étant un demi-crâne sinistre et sombre' Ou encore dans Sumilip ang Buwan, Pumasok ang Dilim (La Lune Regarda, les Ténèbres se Répandirent) des êtres emplumés bougent, emportés par le vent, alors que des visages regardent autour d'eux des orbites sombres d'un crâne". Avec ces deux importantes pièces de ses débuts, Fajardo révèle un esprit très vivant, une sensibilité aigue, délicieusement capable de jongler avec une imagerie comme "une tête d'homme, symbole du soleil' Le crâne d'une bête cornue des orbites de laquelle sort et se déverse une multitude de personnages nus qui cherche à se libérer de la menaçante tête de Chèvre' dans la tête femelle, symbole de la lune, les silhouettes nues s'échappent des yeux et de la bouche comme après une nuit de sommeil en pleine lumière, alors que d'étranges formes osseuses surgissent tout autour du visage et des plantes se dressent en une dense poussée bleue-verte sur le haut de la tête".
Progressant d'un cadre aussi classique, Fajardo construit ses formes au travers des figurations prudente, des contrapposto dramatiques et des arrangements stables. Sa série babayl, où des anges-femmes nues, agiles, souples et lestes conquièrent l'espace en se déplaçant avec vivacité témoigne de cette prédisposition, spécialement avec l'emploi de hachures qui apportent le volume. Elle prétend cependant que tout en ayant toujours admiré la discipline du dessin, elle ne lui permet pas de casser les possibilités d'envahir ses formes avec des qualités spontanées.
Ce défi subtil contre les normes classiques rigides se développe de façon encore plus évidente dans sa série de cartes de tarot où elle opte ouvertement pour un style populaire décoratif qui favorise des mouvements plus libres et des contours et des positions moins méticuleusement délimités. Elle a joué avec son sens des couleurs de la même manière dans cette série. Différents des contrastes soigneusement calibrés et modulés de ses travaux classiques, ses cartes sont maintenant saturées de couleurs généreuses et vives, rouges, bleus, jaunes, verts, bruns et violets. Elle utilise également la détrempe dorée pour rendre une feuille d'or plus évocatrice des enluminures médiévales. Fajardo laisse entendre que le sentiment carnavalesque, décoratif, gothique-populaire et l'effet esthétique produit par le papier et l'encre rendent son art accessible au goût visuel des Philippins.
Fajardo fait remarquer que lorsqu'elle essayait de se familiariser avec le tarot, elle envisagea simplement les nombreuses façons de l'adapter à son pays. Elle procéda de façon purement intuitive. Mais quand elle commença à tourner le tarot dans les thèmes sociaux ou tourner les thèmes sociaux dans un tarot indigénisé, une philosophie plus consciente et plus délibérée guida ses choix pour déterminer quelles cartes mettre en rapport avec certains thèmes sociaux. Elle pense que son approche de certains thèmes sociaux est principalement nourrie par ses réflexions et ses perceptions sur le sujet. Avec le tarot, cependant, elle est capable de projeter une sorte d'avenir pour ces réalités, d'amener à la prise de conscience que l'histoire n'est pas purement faite d'un destin ou d'un karma immuable mais qu'elle se transformerait si les hommes intervenaient dans le processus de transformation. Cette transformation dans les mains de Fajardo revêt des formes idéologiques et spirituelles: la purification de soi-même, l'engagement dans des idéaux progressistes et l'approfondissement du don de voir à travers la réalité et les changements en marche dessous. Plus encore, c'est cohérent avec la conviction de l'artiste que les cartes de tarot sont des guides spirituels qui protègent ou réorganisent les relations d'âme à âme aussi bien que les chances sociales: en d'autres mots, elle réinscrit les prédictions et les prémonitions dans les impératifs des problèmes sociaux, infusant ainsi l'élan du changement dans le moi archétype et le système, pour disséminer finalement la transformation dans tous les domaines de la vie, qui cesse alors d'être simplement un jeu de hasard.
Ainsi, dans certains travaux, Fajardo tend à philosopher sur le sens de la vie et médite sur les possibilités pour l'être humain de se cuirasser de vertus idéales. Dans d'autres, cependant, elle met au premier plan l'urgence de la pratique, d'une participation stratégique et tactique aux mouvements de masse. Son iconographie et sa symbolique prennent leur force non seulement parce qu'elles évoquent une sorcellerie enchanteresse mais plutôt parce qu'elles ont le pouvoir de déplacer le lieu et centre de signification, de redéfinir le sens divinatoire dans le contexte des vérités historiques. Son Magicien, par exemple, ne se rattache pas seulement à des caractéristiques universelles de la ruse mais à des formes spécifiques de la ruse à laquelle les Philippins ont été soumis au cours des années. C'est ainsi que le Magicien peut être l'Oncle Sam ou le Général fasciste. Son Hiérophante peut être une femme. Sa Tour peut-être soit l'Eglise en crise ou la Tour de Babel. En bref, il n'y a pas de hasard dans la façon dont Fajardo situe ses réalités, parce qu'il y a un dessin ou, mieux même, un programme ou un paradigme qu'elle adopte quand elle parle de folie, délire, tromperie, sagacité, compassion, justice, prudence, combat et perversion. Pour elle, les cartes de tarot n'ont pas pour signification de prévoir la mort, l'amour, la vengeance, la tristesse et le triomphe, les mauvaises affaires, les querelles, le deuil, l'héritage, la grossesse, l'arrivée d'un visiteur, une prise de bec avec une prostituée calomnieuse, ou la trahison d'un faux amant, mais pour énumérer les possibilités de leur avènement comme ils le croient, les vraies qualités élémentaires de l'air, l'eau, le feu et la terre.
Fajardo, aussi, considère que les cartes de tarot ne sont pas supposées se limiter aux appréciations positives ou négatives. Leur utilisation doit être plutôt gouverné par les interactions dialectiques de textes au sein de textes, ou de textes avec des textes pour que le Fou, par exemple, soit soudain induit en erreur ou courageux ou que une prêtresse puisse diriger un régime. La vision de Fajardo du battage des cartes est centrée sur les flux et les différences relationnelles et non sur des destins absolus jusqu'aux prémisses que "la présence d'une carte près d'une autre fortifie ou diminue la signification des cartes combinées" ou que "si une carte est la tête en bas ou inversée, la signification de la carte est affaiblie, retardée ou même contraire"
Récemment, Fajardo s'est préoccupée de retrouver la connaissance vernaculaire et la philosophie indigène à son pays inspirée des mythes et légendes populaires. Elle a entrepris cette tâche dans le but de comprendre les réalités des Philippines du point de vue des perspectives post-coloniales. Dans ses premières manifestations, la série des mythes affiche une certaine bravoure et une perspicacité symptomatiques des découvertes que l'artiste a récolté dans sa quête d'une plus grande signification.
Barahang Tarot
Ng Philipino
Arcane Majeure
Arcane Mineure
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Serye Ng Lipunan
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Serye Ng Babayi
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Serye Ng Kasaysayan
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Mitong Filipino
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Mga Kuwento Ni Agyu
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Biographie de Brenda Fajardo
Philippines. Chants épiques. De la tradition à la modernité. Spectacle
20 mai 1994
Avec des artistes traditionnels de Mindanao et de Luzon, et des comédiens du Tanghalang Pilipino.
Chant épique de l'île de Mindanao, expression d'un idéal collectif à travers la célébration des héros d'épopée. Véritable rhapsode, le chanteur se livre à un acte sacré pour lequel il a été élu par les dieux.
Pasyon. Avec l'introduction du christianisme dans l'île de Luzon, la tradition épique tagalog s'est perpétuée tout en modifiant ses thèmes d'inspiration. Ainsi est né au début du XVIIe siècle le pasyon qui retrace le supplice du Christ crucifié.
Pag-ibig sa tinubuang lupa, "L'amour pour sa patrie". Le mouvement révolutionnaire contre le colonialisme espagnol fut conduit par le héros Andres Bonifacio, chef suprême de "La très haute et très vénérable société des enfants de la nation". Il est également l'auteur de ce célèbre poème philippin.
Bayan ko, "Mon pays". Après l'Espagne, c'est l'Amérique qui préside aux destinées des Philippines. En 1929, le poète populaire José Corazon de Jesus, plus connu sous le nom de Huseng Batute, compose ce poème lyrique dans lequel le thème de l'oiseau évoque le peuple philippin luttant pour son indépendance. Mis en musique par Constancio de Guzman, il devient le chant emblématique du mouvement de contestation contre la dictature de Marcos.
Kantada ng babaing mandirig-ma, "Cantate de la femme guerrière". La poétesse Merlinda Carullo Bobis, tout en renouant avec la tradition de la poésie épique traditionnelle de sud de Luzon, milite pour une reconnaissance de l'identité des femmes et "le nom des sans-nom car ces noms sont les leurs"
Philippines. Femmes artistes du lac Sebu. Women artists of Lake Sebu.
01. Sludoy : Klaw
02. Hegelung : Ontongem Ko Deskulum
03. Lingon : Koyu Ne Tbulul
04. Klutang : Klutang Tau Ganay
05. Few Haking : Mugay
06. Flendeg Lami : Lingon Ubo
07. Few Ukol : Uhu, Lemuk, Kwakuk, Kluyok, Dedek, Ulal & Kwawaw
08. Sloli : Tkokok
09. Dwegey : Beyebed
10. Sludoy Tembol : Kit
11. Lingon : We Hemwit
12. Hegelung : Luk Mekulen
13. Klintang : Semselong
14. Kumbing : Oh Lelong Lemwotene
15. Sludoy : Legedeg Kuda Meg
16. Smaggi : Sotu Bogul
17. Hegelung : Slaggi
18. Sludoy : Sludoy Skebit
19. Lingon : Semgulang
20. Hegelung : Satufit
21. Few : Mekulen
22. Medek Besung : Slufe
23. Smaggi : Semfifay
24. Tnonggong : Slufe Bolos
25. Klintang : Klintang Sbanay
26. Hegelung : Tedulay
27. Sludoy : Kesidung Ne Tala
28. Hegelung : Kuleng
29. Flendeg Lami : Klo-Ol
30. Lingon : Ibid Lenon
31. Sludoy : Nga Hikit
32. Lingon Ne Hegelung : Taga Snolon