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A Song Of Dawn. The Jerusalem Sephardi Baqqashot at the Har Tzyion Synagogue. Anthology of Music Traditions in Israel vol. 20
CD1
01. El mistater (God is concealed) : mode Husseyni
02. Lema'ankha velo lanu (For Thy sake and not for ours) : mode Bayyat
03. Petiha (Psalm 126)
-Shir Hama'alot : mode Nawa
-Azyimaleh : mode Husseyni
-Azyomru : mode Rast
-Shuva : mode Hijaz
-Halokh yelekh : modulation vers mode Nawa
-Noseh alumotav : mode Nahawand
04. Yomar na Yisrael (Let Isreal say) : mode Nahawand
05. Petiha (Psalm 119, 97-98)
-Ma ahavti : mode Segah
06. Yemotai qalu (My days were light) : mode Husseyni
07. Petiha (Michah 7, 15; Psalm 52, 11)
-Kiyemei tzetkha me-eretz mitzrayim
08. Ana hosha' (Pray redeem us) : mode Segah/Huzzam
09. Ashir 'oz (I shall sing in strength) : mode Ajam
10. Petiha
-Va-ani ashir 'uzekha : mode Ajam
-'Uzi : mode Saba, Segah, Saba
11. Odeh la-el levav hoker (I shall thank the Lord, searcher of the heart) : mode Saba
12. Ani ashava' ba-boker (I shall cry out in the morning) : mode Bayyat
13. Petiha (Book of the Zohar, Genesis, 231b)
-Beron Yahad : mode Husseyni
14. Odeh El hai (I shall give thanks to the Living God) : mode Husseyni
15. Kamah elohai tovot gemaltani (My Lord, how many favors you have rewarded me) : mode Bayyat - Muhayyar
16. Shahar avaqeshkha (At dawn will I ask of Thee) : mode Nawa
17. E'erokh tziftzufi (I wil make my cries heard)
CD2
Petiha: Halleluya
Yasad Besodo
Petiha: Shir Hama'alot
Eretz Verum
Israel Nosha'
Ma Nikhbad
Mi Ladonai
Or 'elyon
Yah Qadosh
Uru Shiru
Yom Zeh Shiru
Petiha: Yom Qadosh
Ki Eshmera Shabbat
Eshtabeah
Shir Hadash
CD3
Elav Mi Hiqshah
Ye'are 'aleinu
Yom Zeh
Yodukha Ra'ayoni
Yah Massei Kevin
Yodukha Melekh
Amokhi Shemi
Uri Netzura
Ram Or
Petiha: Mizmor Shir
Shalom Vatzedek
CD4
Yar'enu Keqedem
Hai Vene'elam
Male Pi Shira
Esa Libi
Yah Ela Malkhut
Ya Ribon 'alam 1
Ya Ribon 'alam 2
Ani Asaper
Mahalalakh
Mishamayim Shalom
Ronu Ve-Shabehu
CD5
Shabehu El
Yah Eli
Yodu Shimkha
Yodukha Kol
Abi'a Shira
Yishmerekha Ke'ishon
Petiha: Ataya
Yom Le-Yom
Petiha: Karov Adonai
Bar Yohai - Petiha: Odeh Adonai
Meromim Yishkon
Or Tzah
CD6
Darashti
Adon Yahid
Yoshev Tehillot
Yedid Nefesh
Agadelkha
Abarekh
Rabbi Hanania
Qaddish
Bustan Abraham.
Taiseer Elias, ud
Avshalom Farjun, qanoun
Yehuda Siliki, baglama (saz)
Miguel Herstein, guitare, banjo
Amir Milstein, flûte
Nassim Dakwar, violon
Emmanuel Mann, contrebasse
Zohar Fresco, percussion : darbuka, daff, bendir, congas, doira, cymbales, cloches...
01. Canaan. (Avshalom Farjun, Yehuda Siliki)
02. Journey. (Miguel Herstein)
03. Suite For Deyzi. (Yehuda Siliki)
04. Metamorphosis. (Taiseer Elias)
05. Bustan. (Avshalom Farjun, Shimon Ben-Shitrit)
06. In the Name of the Children. (Miguel Herstein)
07. Tini Mini Hanem. (Trad. Turquie, arr. Bustan Abraham)
Israël. Juifs Yéménites d'Israël. Chants du Diwân, Musiques de mariage. Photos
PROGRAMME
Groupe AMKA
Direction Zion Shlomi
Appel au chofar
Ensemble de chofars
Chant religieux de circoncision par le soliste M. Aharom Amram
Berceuse en arabe par Mme Levena Said
Chant d�apprentissage de l�alphabet hébreu
Chant d�apprentissage de l�alphabet araméen
Chant religieux du shabbat par le soliste M. Aharom Amram
Chant d�introduction à la Havdallah avec accompagnement au bidon
Havdallah. Cérémonie de clôture du shabbat en hébreu.
Prière en hébreu par le soliste M. Aharom Amram
Prière pour Sion par le soliste M. Aharom Amram
Chants profanes de femmes en arabe : Chant de séparation, Chant-jeu d�une femme qui imite un homme qui imite une femme, Danse de la pleine lune.
Prière en hébreu "La porte du c�ur n�est pas fermée" par le soliste M. Aharom Amram
Cérémonie de mariage
- Préparation de la fiancée et du fiancé
- Cérémonie du henné
- Bénédiction du vin
- Bénédiction du mariage
- Contrat de mariage
- Danses de réjouissances
Programme réalisé par Mme Rina Sharett, Directeur du Département Danses Ethniques, Ministère de l�Education et de la Culture et M. Yosef Ben Israel, Centre pour l�Encouragement et la Promotion du Folklore en Israël.
Israël. Juifs Yéménites d'Israël. Chants du Diwân, Musiques de mariage. Spectacle
9-17 janvier 1990
Hommes et femmes, chez les juifs Yéménites, prient, chantent, et dansent séparément.
Poésie, chant, danse fusionnent inextricablement dans la vie sociale et culturelle des Juifs Yéménites. Mais alors que la poésie est enregistrée pour la postérité en étant copiée, les chants et les danses sont transmis oralement. Les enfants écoutent leurs aînés chanter, les regardent danser et se familiarisent ainsi avec l'art traditionnel. Les prières sont interprétées par les hommes, tandis que les chants profanes sont le domaine des femmes qui ne vont pas à la synagogue. Même à l'occasion des mariages, le groupe des hommes et le groupe des femmes se préparent chacun de leurs côtés aux différents cérémonials, qui ont leurs chants et leurs danses propres.
LES PRIÈRES
La communauté yéménite chante soit en choeur à quartes ou à quintes parallèles, dans un style qui rappelle un peu l'organum grégorien, soit en deux fractions de choeurs qui se répondent (antiphonie).
Le chant en solo est peu fréquent, mais peut intervenir pour certaines invocations précises comme des demandes de guérison, ou de pluie en cas de sécheresse.
La prière se compose d'un court motif mélodique répété inlassablement. À chaque répétition, l'émotion s'amplifie et le ton s'élève de plus en plus haut. Les chants de prière yéménites peuvent être classés selon quinze types mélodiques et modaux différents dont les caractères expressifs sont étroitement liés au calendrier des jours saints.
LES CHANTS PROFANES
Les femmes chantent la vie quotidienne en travaillant à la maison. Les tâches ménagères réclament beaucoup de temps ; de nos jours encore, c'est à la maison que l'on moud la farine et que l'on cuit le pain à la manière des ancêtres. De plus, elles brodent, travaillent l'orfèvrerie, cultivent des multitudes d'épices parfumées. Leurs chants célèbrent l'amour, les naissances, les mariages, pleurent les morts. Ils constituent en quelque sorte le livre d'histoire du peuple yéménite, en retraçant les événements qui ont marqué sa route.
Les chants de femmes, plus simples que ceux des hommes, sont souvent dansés. Les mélodies comprennent une à trois parties qui sont exécutées à l'unisson ou en hétérophonie. Un plateau de cuivre ou une boîte de métal leur sert de percussion.
À l'inverse de l'exubérance des danses masculines, la danse féminine est retenue, digne et lente.
CHANTS DU DIWÂN DES JUIFS YÉMÉNITES.
Le mot diwân est commun à beaucoup de langues et a presque autant de significations. Il semblerait qu'il vienne de Perse où aux XIIe et XIIIe siècles, il désignait d'abord des registres, puis des livres d'administration et des recueils de poésie. Par la suite ce mot désigna également la réunion du conseil du sultan Ottoman qui se tenait dans des dalles meublées de sofas. Parfois, on appelait diwân le siège garni de coussins du sultan'd'où notre propre mot divan.
Parmi les livres sacrés des juifs du Yémen, le diwân occupe une place spéciale. Contrairement au tâj (le Pentateuque) et au tiklâl (Livre de prière) que l'on trouve tous deux à la synagogue, le diwân répond à une nécessité familiale.
Dans sa forme originale, en appendice du tikhâl, il comprenait des poèmes de dévotion et des louanges écrites par les poètes de l'Age d'Or en Espagne, en particulier Abraham Ibn Ezra, Shelomoh Ibn Gabirol, Judah Bal-Levi. Au fil du temps, les poètes yéménites y ajoutèrent leurs propres contributions et, quand cette moisson devint trop importante pour être inclus dans le livre de prière, on se mit à copier et à relier l'ouvrage séparément.
Le cantillation du diwân fait partie de tourtes les célébrations non religieuses. Quel que soit l'événement, familial, amical, ou plus largement social, le diwân est toujours à portée de main : pour le shabbat, certains jours après la prière de circoncision, les mariages et les nombreuses réjouissances. Trois langues se côtoient et s'entremêlent dans le diwân : l'hébreu, l'arabe, l'araméen, mais il n'est écrit ou imprimé qu'en caractères hébraïques. Les règles de mesure et de rime sont rigoureusement observées, quelle que soit la langue utilisée.
De génération en génération, les 'uvres des poètes yéménites dominèrent largement celles des poètes espagnols. Au XVIIe siècle émergea la figure dominante de Rabbi Shalem Shabbazi. Reconnu comme le plus grand poète yéménite, son oeuvre devint une des composantes principales du diwân.
Aussi longtemps qu'ils vécurent au Yémen,où aucune imprimerie en hébreu ne fut jamais introduite, les juifs y copiaient le diwân, à la main. On comprend pourquoi les contenus variaient d'une copie à l'autre, le choix des poèmes demeurant à l'appréciation du copiste.
Nasid, sirah et hallel sont les trois formes de base du diwân. Elles formes un ensemble à la manière d'un triptyque, mais elles diffèrent les unes des autres poétiquement et musicalement.
Le nasid est une introduction vocale de type responsorial. Un chanteur commence, un second ou le groupe lui répond. Le nasid n'est ni dansé ni accompagné de percussions. Le chanteur improvise, ses rythmes sont libres et la plupart des nasid composés de quatre à dix vers sont relativement courts. Ils ont pour thèmes les v'ux du poète, les dogmes essentiels de sa foi.
Le sirah est la pièce centrale du triptyque. Le groupe chante, un percussionniste rythme la mesure sur un bidon de fer (ténéké) ou un plateau de cuivre et les hommes dansent.
Le hallel annonce la fin du poème. La strophe commence et finit avec le mot halleluïa. Le reste du texte est composé de verset biblique, de psaumes. C'est le moment "phare" pour la mariée, l'enfant circoncis, l'invité d'honneur. Le hallel est chanté dans un style récitatif et déclamatoire et sans percussions. Les chanteurs et danseurs sont recueillis, immobiles.
Pour les juifs du Yémen, chants et danses sont sources de joie. L'admiration du public est leur seule récompense. Les manifestations du diwân ont toujours lieu à la maison, dans la pièce appelée diwân, la danse est axée sur les mouvements de jambes, bien spécifiques, réguliers, répétitifs, tout en improvisant, avec la tête et le corps, des gestes personnels.
PROGRAMME
Groupe AMKA
Direction Zion Shlomi
Appel au chofar
Ensemble de chofars
Chant religieux de circoncision par le soliste M. Aharom Amram
Berceuse en arabe par Mme Levena Said
Chant d'apprentissage de l'alphabet hébreu
Chant d'apprentissage de l'alphabet araméen
Chant religieux du shabbat par le soliste M. Aharom Amram
Chant d'introduction à la Havdallah avec accompagnement au bidon
Havdallah. Cérémonie de clôture du shabbat en hébreu.
Prière en hébreu par le soliste M. Aharom Amram
Prière pour Sion par le soliste M. Aharom Amram
Chants profanes de femmes en arabe : Chant de séparation, Chant-jeu d'une femme qui imite un homme qui imite une femme, Danse de la pleine lune.
Prière en hébreu "La porte du coeur n'est pas fermée" par le soliste M. Aharom Amram
Cérémonie de mariage
- Préparation de la fiancée et du fiancé
- Cérémonie du henné
- Bénédiction du vin
- Bénédiction du mariage
- Contrat de mariage
- Danses de réjouissances
Programme réalisé par Mme Rina Sharett, Directeur du Département Danses Ethniques, Ministère de l'Education et de la Culture et M. Yosef Ben Israel, Centre pour l'Encouragement et la Promotion du Folklore en Israël.
Israël. Musique et chants traditionnels d'Israël. Chants Yiddish. Chants Judéo-Espagnols. Hazzanout. Chants religieux. Spectacle
16 au 26 juin 1986
Monsieur Simha Arom a assuré la supervision musicologique de ce programme.
16-18 juin 1986
-Chants Yiddish
Au XVe siècle, les Juifs employaient presque partout en Europe orientale un allemand abâtardi, mêlé d'hébreu et d'autres langues locales ; le Yiddish, qui a survecu jusqu'à nos jours.
Ce programme en Yiddish consiste en chants populaires d'Europe de l'Est. Ces chants représentent toutes les époques de la vie :berceuses, chansons d'enfants, chansons d'amour, chansons à thèmes divers : le travail, la vieillesse' d'inspiration religieuse ou profane. Tous ces chants s'inspirent de scènes de la vie quotidienne : famille voisinage' les mélodies reflètent l'influence des populations locales environnantes, brodant sur des airs rappelant les prières synagogales et des trilles provenant des racines juives profondes.
-Chants Judéo-Espagnols
Deux sources principales, à l'origine de la poésie populaire judéo-espagnole, qui influencèrent longtemps et profondément les Juifs Espagnols. La première source, d'origine espagnole, est le romencero que les juifs d'Espagne emportèrent avec eux en exil, qu'ils intégrèrent en l'adaptant, de sorte que certains poèmes liturgiques en vinrent à être chantés sur l'air de telle ou telle romansa, marquant ainsi la formation de la liturgie judéo-espagnole. Ce qui nous en est parvenu est, hélas, peu abondant.
La deuxième source est la production poètique populaire d'après l'Exil, telle qu'elle se développa dans les cours des maisons et dans les ruelles qui entouraient les quartiers des Juifs Espagnols exilés au Moyen-Orient.
19, 22-23 juin 1986
-Hazzanout
La récitation de prières dans la synagogue est exécutée par un chanteur, le "Hazzan" qui se livre, selon sa virtuosité à une psalmodie ou à une savante mélodie enrichie d'ornementations. Il s'agit d'une véritable musique modale. Celle-ci suit deux traditions : l'orientale où le "Hazzan" chante a cappela et l'occidentale ou "Ashkenaze" où le chanteur est accompagné soit par l'orgue (ou par d'autres instruments), soit par un choeur.
-Chants religieux
Par l'intermédiaire de plusieures traditions, le chant religieux emprunte des expressions variées, révélatrices d'une grande richesse.
-Tradition Ashkenaze
Entre le XIIIe et XVe siècle, les Juifs d'Allemagne et de France se retrouvent dans une Pologne en plein essor. Des terres et un statut favotable leur sont accordés. Cette "Maison d'Israël en Pologne" devient le modèle du groupement Ashkenaze. On y parle le judéo-allemand ou le yiddish, transcrit en caractères hébraïque.
Le yiddish donne naissance à une littérature populaire et à une langue riche qui fortifie la tradition religieuse.
-Tradition Sépharade
Après leur expulsion d'Espagne, les juifs, qui vivent désormais dans toute l'Europe, emploient le "ladino", langue espagnole archaïque et développent une littérature poétique ainsi que des schémas mélodiques influencés par l'Espagne médiévale. Les poèmes religieux des Sépharades de Jérusalem sont psalmodiés lors des fêtes ou à l'entrée du "Shabbat"
-Traditions marocaine, persane, bagdadienne
À partir des musiques modales des milieux où ils vivent, les juifs construisent un ensemble de mélodies et de rythmes particuliers.
-Tradition samaritaine
Les Samaritains représentent l'une des tribus israélites les plus anciennes, descendant de la tribu de Lévi et des tribus de Manassé et d'Ephraïm. Ils se disent les dépositaires de la tradition d'Israël authentique et originelle. Ils comptent actuellement une communauté de quelque 500 âmes dont une partie est installée à Tel-Aviv. Ce sont des représentants de cette communauté qui présenteront leurs chants religieux.
24-26 juin 1986
Musique et chants traditionnels des juifs du Kurdistan, de Boukhara, d'Ethiopie, Hassidim
On émet l'hypothèse que les juifs du Kurdistan ont conservé dans leurs coutumes religieuses et sociales des restes de traditions d'origine babylonienne datant de l'époque talmudique et médiévale. Les instrument de musique des juifs kurdes sont : le "Zorna" (sorte de hautbois à sept trous en bois) et le "Dola" (grand tambour à deux membranes de peau lacées. On y frappe à l'aide de deux baguettes, l'une grande et épaisse, l'autre plus fine).
L'origine des juifs de Boukhara se perd dans le brouillard de la légende. On pense qu'ils sont des descendants de Juifs de Babylone qui émigrèrent vers l'est lors de la conquête de Jérusalem par les Romains. D'autres avancent l'hypothèse qu'ils sont les descendants des dix tribus perdues. Une chose est claire : ils arrivèrent à Bouhara en passant par la Perse, comme en témoigne l'influence du persan dans leur langue. D'autres témoignages démontrent encore que les Juifs de Boukhara sont bien, d'un point de vue culturel, les descendants des Juifs de Perse, mais qu'en raison de leur éloignement géographique, ils connurent un développement autonome, qui entraîna la formation d'une tribu israélite distincte du judaïsme persan.
Les juifs d'Ethiopie ' Beta Israël ' sont une communauté qui a vécu dans l'isolement, sans contact avec les autres groupes de la Diaspora et que l'on a retrouvée au début du siècle. Leur musique se divise en deux catégories distinctes : la musique d'inspiration religieuse et la musique populaire. Celle d'inspiration religieuse comporte toute la liturgie ainsi que les chants associés à des évènements para-lithurgiques tels que les cérémonies de circoncision, mariage et autres : repas familiaux, shabbat' Il s'agit là d'une musique essentiellement vocale. Toute la liturgie est dite et chantée en guèze (langue sacrée).
La musique d'inspiration populaire des Juifs d'Ethiopie ne se distingue des autres musiques de leurs régions respectives que par le contenu des paroles (des textes chantés) Il s'agit très souvent de chants évoquant la nostalgie de Sion. Les instruments qui accompagnent cette musique profane sont le plus souvent : la lyre, une vièle à une corde, une flûte et des tambours. C'est la première fois que des chanteurs et musiciens juifs éthiopiens se produisent ailleurs qu'en Ethiopie et en Israël.
Mouvement d'inspiration mystique et populaire, le hassidisme a pris naissance en Europe de l'Estbau XVIIIe siècle et a donné naissance à des formes d'expression musicale caractéristiques. La musique met en valeur des textes sacrés en hébreu. Autre caractéristique : les nigounim, mélodies sans paroles, sur des syllabes dénuées de signification. Il existe également une musique instrumentale, à l'occasion des mariages et de certaines fêtes (lag ba'omer et fêtes de pèlerinage). Certaines modifications instrumentales sont apparues au fil des siècles en fonction de l'environnement culturel. Aujourd'hui, avec les influences du monde moderne, s'est créée une forme de musique néo-hassidique.
27 juin 1986
"Le jour se lève" cycle de trois pièces écrites et lues par Jean-Bernard Moraly. (Entrée libre)
La musique juive : Introduction générale.
La meilleure définition de la musique juive pourrait être celle proposée par le célèbre musicologue Curt Sachs : "La musique juive est une musique faite par des juifs, pour des juifs, en tant que juifs."
I. Époque biblique.
Musique des anciens Hébreux jusqu'au début de l'époque hellénistique, XVII-IVe siècle avant J.C.
Relativement rares, les références bibliques, (principale source pour cette époque), permettent néanmoins de discerner quelques caractères des diverses manifestations musicales des anciens Hébreux : on y trouve différents genres : les "chants de l'eau", "les chants de guerre et de triomphe" (le cantique de Deborah, par exemple), des "cantiques à la gloire de dieu" (cantique de Miriam). La musique tenait également une place dans les réjouissances populaires, profanes ou para cultuelles. L'emploi de certains instruments, le sôfar (corne de bélier ou de bouc) ; la hasosrah (trompette), était réservé à l'usage du culte, Autres accessoires du culte, les pa'amônim (clochettes), attachés à la robe du grand-prêtre, protègent celui-ci à l'approche du sanctuaire.
L'exécution antiphonée (choeurs alternés d'hommes et de femmes) est attestée dans le cantique de Miriam et probablement aussi dans le cantique de Déborah. On trouve également le style responsorial (le peuple répondant "Amen" aux Lévites).
Antérieurement à l'institution de la royauté, on ne trouve pas trace de musiciens professionnels. La plupart des manifestations musicales ont jusqu'alors un caractère spontané, populaire. Le changement de mode de vie, devenu sédentaire, l'établissement d'une cour royale et surtout le culte lié au Temple, sont sans doute des facteurs déterminants dans l'évolution de la vie musicale du peuple hébreu à partir du Xe siècle. L'emploi de musiciens professionnels, dès la période préexilique n'est guère douteux : David, traditionnellement consacré comme le fondateur de la musique cultuelle, est d'abord musicien du roi.
En ce qui concerne la musique profane, mises à part les cérémonies royales (couronnement, mariage, guerre), on trouve des réjouissances musicales à l'occasion de noces, des lamentations liées au deuil ou encore des chants de labour. Quant à l'organisation musicale du culte, celui-ci était à la charge de certaines familles de musiciens, descendants de la tribu de Lévi. La musique instrumentale y était employé : cornes, trompettes, harpe, lyre, cymbales. La partie musicale du culte, vocale et instrumentale, était étroitement liée à l'exécution des sacrifices. De nombreuses liturgies chantées au temple nous sont conservées dans le répertoire de la lyrique religieuse biblique que constituent les Psaumes. Ceux-ci laissent supposer dans l'exécution musicale la pratique courante du style responsorial et antiphoné Un trait particulier de cette musique est l'organisation du chant sacré en fonction de modes constitué par une échelle caractéristique combinée avec un fond spécifique de motifs : c'est là un principe structurel étroitement apparenté aux "maqamat" ou aux "raga" orientaux.
De 1 'époque hellénistique jusqu'à l'achèvement du Talmud (IIIe siècle avant J.C. - 500 après J.C.
La pénétrati hellénistique dès la fin du 1Ve siècle a certainement eu une influence sur la vie musicale : en témoignent les dérivés des noms d'instruments grecs que 1'on trouve dans Daniel, par exemple. L'influence hellénistique se reflète aussi par la place d'honneur qu'occupe la pratique musicale profane, vocale et instrumentale, surtout en association avec des festins dont le cérémonial suit de près les coutumes grecques. Après la destruction du deuxième temple (70 après J.C. ), c'est la Synagogue qui deviendra le centre culturel dans les différentes communautés et donnera lieu ainsi au développement du chant synagogal.
II. Du Moyen-âge au XVIe siècle.
En dépit de l'attitude nettement défavorable des autorités rabbiniques à toute pratique musicale autre que le "chant de cantiques et d'hymnes" à la gloire de Dieu, domaine dans lequel furent d'ailleurs expressément incluses les manifestations paraliturgiques à l'occasion des circoncisions et des mariages, notamment, il n'y a aucun doute que les juifs, tout au long du moyen âge ne négligèrent nullement le domaine de la musique profane. Des genres nouveaux de chant prennent alors naissance. On trouve trace de l'activité profane de musiciens professionnels juifs du IXe au XIIe siècle dans le monde musulman, notamment en Andalousie, à la cour des Rois de l'Espagne chrétienne du XIIe au XIVe siècle en France également où ils se manifestent comme jongleurs, ménestrels ou troubadours et en Allemagne (début du XIIIe siècle) comme Minnesanger. Ces troubadours et musiciens itinérant diffusent des chansons dans des langues vernaculaires, créent une épopée biblique d'expression juive en dialecte, et ont recours à des instruments à l'occasion de mariages et d'autres fêtes. Quand 1'environnement s'y prête, la théorie musicale devient 1 'objet de traité en langue hébraïque, et des compositeurs juifs écrivent des oeuvres à la mode de leur époque, ainsi dans le monde islamique et dans l'Italie de la Renaissance.
III. XVIe siècle à nos jours.
Parmi les principaux faits nouveaux de cette dernière tranche de l'histoire musicale juive il y a lieu de noter l'extraordinaire expansion du chant séfarade (espagnol), notamment dans les communautés juives des pays du bassin méditerranéen, l'assimilation des formes musicales nouvelles empruntées à la musique occidentale savante, d'abord en Italie, puis en Europe centrale et en Europe de l'Ouest. Enfin, tandis que le chant de la branche Ashkénaze ("Allemande"), des pays de l'Europe de l'Ouest, sera marqué de plus en plus, par l'empreinte de la musique occidentale, évoluant ainsi à de rares exceptions près, vers la perte de toute personnalité, celui de la branche Ashkénaze des communautés de l'Europe de l'Est, verra la création d'un style nouveau celui de la Hazzanout dite "polonaise" et celle d'un chant religieux populaire, le chant Hassidique. Ils sont eux aussi truffés, de nombreux éléments étrangers, salves et notamment ukrainiens, mais doués d'une forte vitalité, où l'on trouvera l'expression sans équivoque d'une personnalité propre.
On distingue dans la musique juive actuelle deux styles principaux :
-Le style Ashkénaze d'Europe centrale et orientale, qui comprend la France du nord.
-Le style Séfarade, originaire d'Espagne et qui s'est diffusé ensuite vers la France du sud, l'Italie, et l'ensemble des territoires de l'ancien empire ottoman.
Les différents rameaux de la tradition juive n'ont aucune mélodie particulière en commun, mais leurs chants à tous se conforment à des types structurels bien définis. Les mélodies sans paroles du mouvement mystique des Hassidim ont une personnalité propre et ont influencé le chant Ashkénaze. On trouve également un riche trésor de chants profanes en yiddish et en judéo-espagnol.
Les musiques traditionnelles, tant sacrées que profane, ont été recueillies et éditées. Elles ont fait l'objet d'arrangements dans des styles populaires ou savants (Bruch, Raval, Prokofiev) voire transformées en musique symphonique (Darius Milhaud, Arnold Schönberg, Ernest Bloch, Léonard Bernstein et d'autres). La musique juive, enfin, a acquis une nouvelle dimension du fait de la rencontre et de l'interprétation des différentes traditions en Israël, ainsi que des efforts qui y sont faits pour conserver et développer les styles anciens.
Ce dossier a été constitué par Sylvie Cohen sous la supervision de M. Simha Arom
Les artistes qui présentent ces chants et musiques sont tous des amateurs qui continuent d'exprimer ces traditions ancestrales en Israël.
Ils témoignent de la permanence de ces traditions musicales très diverses qui malgré leur contact avec une société nouvelle et les tentatives de "synthèse" ont pu être, grâce à un effort de préservation et de transmission, conservées dans ce pays.
Réalisation artistique : Yossef Ben Israël
Supervision musicologique : M. Simha Arom
Avec la collaboration d'Emmanuel Halperin, conseiller culturel de l'Ambassade d'Israël à Paris.
Israël. Musiques et chants traditionnels. Affiche
16-26 juin 1986
16-18 juin : Chants Yiddish et Judéo-Espagnols. 19, 22-23 juin : Hazzanout. Chants religieux : Rites Ashkenaze, Sépharade, Marocaine, Persan, Bagdadien, Samaritain.
24-26 juin : Musique et chants traditionnels des juifs du Kurdistan, de Boukhara, d�Ethiopie, Hassidim.
Italian Jewish Musical Traditions. From the Leo Levi Collection (1954-1961). Anthology of Music Traditions in Israel Vol. 14
Shabbat and Torah Readings
1. Mizmor ledavid (Casale Monferrato, Ashkenazi)
2. Lekhah dodi (Turin, Italian)
3. Yigdal (Pitigliano, Italian)
4. Qiddush (Rome, Italian)
5. Tzur mishelo akhalnu (Ferrara, Italian)
6. En kamokha (Gorizia, Ashkenazi)
7-9. Torah readings: Bereshit (Gen. I)
7. Rome, Sephardi
8. Turin, Italian
9. Pitigliano, Italian
10. Qaddish - Hamavdil (Ferrara, Ashkenazi)
11. Havdalah (Roma, Italian)
High Holy Days
12. Kol beru'e (Padua, Italian)
13. Ahot qetanah (Trieste, Sephardi)
14. Shofet kol haaretz (Venice, Ashkenazi)
15. 'Alenu (Asti, Apam)
16. Hon tahon (Venice, Sephardi)
17. Kol nedarim (Turin, Italian)
18. Birkat kohanim (Alessandria, Italian)
19. El nora 'alilah (Florence, Sephardi)
20. 'Et sha'are ratzon (Turin, Italian)
Passover and Shavu'ot
21. Betzet yisrael (Ferrara, Italian)
22. Yigdal (Venice, Ashkenazi)
23. Qiddush 'erev pesah (Trieste, Ashkenazi)
24. 'Avadim hayinu - Schiavi fummo (Ancona, Italian)
25. Had gadiya - E venne il signor padre (Florence, Italian)
26. Ié rivà 'l lüu (Moncalvo, Apam)
27. Che volera, che intendera (Siena, Italian)
28. Hallel (Ps. 117-118, Livorno, Sephardi)
29. Yigdal (Gorizia, Ashkenazi)
Simhat Torah
30. Mashiah vegam eliyah (Siena, Italian)
31. Amen amen amen shem nora (Ancona, Sephardi)
32. Shalom lekha dodi (Firenze, Sephardi)
Hannukah and Purim
33. Berakhah - Ma'oz tzur (Verona, Ashkenazi)
34. Megilat Esther (Est. I:1-5, Casale Monferrato, Ashkenazi)
35. Akh zeh hayom qiviti - Fate onore al bel Purim (Livorno, Sephardi)
36. Barekhu - Wal viva, viva nostro Burino (Livorno, Sephardi)
Birth, Circumcisions and Weddings
37. Yehi shalom behelenu (Trieste, Sephardi)
38. Bar Yohai (Rome, Sephardi)
39. Arze levanon yifrahu (Padua, Italian)
40. Qehi kinor (Casale Monferrato, Ashkenazi)
41. Haleluyah (Ferrara, Italian)
42. L'emancipazione israelitica (Casale Monferrato, Ashkenazi)
Jerusalem Oratorio Chamber Choir. The seventh gate
Alléluia - classical choir piece 3:25
Psaume 121: "Shir Lama'alot" - classical choir piece 2:13
Adôn Ôlam (Classical Choir Piece) 4:11
Adôn Ôlam - contemporary choir piece 2:48
D'ror Yikra - contemporary choir piece 3:19
Uri Tsafon - contemporary choir piece 2:47
Psaume 111: "Alléluia" - contemporary choir piece 4:00
Hamavdil - contemporary choir piece 3:34
Trois psaumes : Psaume 47 - contemporary choir piece 1:37
Trois psaumes : Psaume 48 - contemporary choir piece 3:45
Trois psaumes : Psaume 50 - contemporary choir piece 1:51
La rosa - traditional choir piece 2:22
Eli Eli (Contemporary Choir Piece) 2:38
Hitrag'ut - contemporary choir piece 3:29
HaSimla HaSegula - contemporary choir piece 3:41
Laudate Dominum in Sanctis Ejus - classical choir piece 1:31
Cantate Domino - classical choir piece 1:01
Exultate Deo - classical choir piece 2:46
Miserere - classical choir piece 13:01
Jewish Songs From Bulgaria.
Notice, Pr. Dr. Nikolai Kaufmann, musicologue.
The Voices of Vitiz, Dir. Roumen Tsonev.
Male Choir, Dir. Roumen Tsonev.
Vassil Arnaudov Female Choir, Dir. Irina Shtiglich
Hristina Morfova Female Choir, Dir. Pr. Lilia Gyuleva
Folk Choir with the ensemble for Thracian Folk Songs and Dances Yambol, Dir. Kiril Todorov, Iliana Ilieva
Alteration Mixed Choir - Pleven, Dir. Maria Markousheva
01. Mazal Tov (Yiddish)
02. Two Old Love Songs (Sephardic)
03. Song Without Words (Yiddish)
04. Oye Joya (Sephardic)
05. Noches, Noches (Sephardic)
06. Ia Keria (Sephardic)
07. Adio, Querido (Sephardic)
08. Esterina Sarfati (Sephardic)
09. Durme, Durme (Sephardic)
10. In Ades (Sephardic)
11. Es Brennt (Yiddish)
12. Galana (Sephardic)
13. Esta Montaña (Sephardic)
14. Unser Nigendul (Yiddish)
15. Leha Dodi (Hebrew)
16. Haggadah - Paschal Song (Sephardic)
17. Hava Na Gila (Hebrew)
Judeo-Caribbean Currents, Music of the Mikvé Israel-Emanuel Synagogue in Curaçao. Anthology of Music Traditions in Israel vol. 22
Yigdal 2:45
Romemu - Gadelu no. 1 (Mordechai Capriles) 2:02
Romemu - Gadelu no. 3 (Christiaan Ulder) 2:54
Etz hayyim hi 1:53
Mizmor leDavid havu l-Adonay no. 2 2:34
En kelohenu no. 3 2:43
En kelohenu no. 2 2:34
En kelohenu (Pavel Slavensky) 1:30
Adon 'olam no. 8 (Christiaan Ulder) 5:29
Adon 'olam no. 2 (Christiaan Ulder) 5:05
Adon 'olam (Jeosuah Naar Jr.) 1:47
Adon 'olam (Charles Maduro) 3:53
Adon 'olam (David Aharon de Sola) 3:57
Bendigamos 1:17
Tehillat (Jeosuah Naar Jr.) 1:20
Tehillat no. 1 (Sebastian Diaz Pena) 2:15
Mi khamokha 0:51
Mi khamokha 0:41
Veshamru 3:28
Hayom harat 'olam (Joseph Weiss) 2:17
Se'u she'arim 1:15
Hallelu kol goyim 1:40
Barukh ha-ba no. 1 2:09
Huppah (Louis Lewandowski) 2:20
Marcha Nupcial (Sebastian Dias Pena) for piano 1:53
Lekha Lodi 0:35
Yigdal 1:59
Kohanekha 1:37
Kulmus Hanefesh. HaOman Hai Ensemble. A musical journey into the Hassidic niggun. Cintemporary Jewish Music vol. 01
The Soul descends into the Body 4:36
Dance Niggun 2:49
My Soul Thirsts For Thee 4:43
Ekh Du 2:32
Niggun of Four Sections 3:55
Rejoicing Niggun Of R. Aharon 2:06
Dudele of R. Levy Itzhak From Berditchev 4:08
Ehad Mi Yode'a? 2:59
Like Clay In The Potter's Hand 3:25
Niggun of R. Mordekhai Of Poltava 4:46
Sweet Shalt Be My Chant 4:13
Niggun In Three Movements 4:01
Napolean March 4:16
He Delivered My Soul In Peace 8:29
Rejoicing Tune 0:57
Nights in Canaan. Early Songs of the Land of Israel (1882-1946). Anthology of Music Traditions in Israel Vol. 13
Selections ans commentaries by Yaakov Mazor
01. Al ha-goren be-lel levana (On the threshing-floor on a moonlit night). Paroles et musique : Yirmiyahu Rosenzweig (1905-1996). Chant et armonica.
02. Anu nihye ha-rishonim (We will be the first). Paroles : Yosef Heftman (1898-1955), musique : chant populaire russe. (Chant de travail)
03. Bo'i immi, bo'i hena (Come, Mother, come here). Paroles Avigdor Hameiri (1890-1970), musique : inconnu
04. Ben la-ama ha-aniya (Son to a poor servant-girl). Paroles : anonyme, musique : chant populaire
05. Shekhav heradem ben li yakkir (Lie down to sleep, my darling son). Paroles Aharon Libuschitzki (1874-1942), musique : chant populaire (Berceuse)
06-07. Sham ba-emek ben he-harim (There in the valley between the hills). Paroles : anonyme, musique : chant populaire polonais (Berceuse)
08. En lehem, lihyot mukhrahim (There's no bread, you have to live). Chant des jeunesses communistes
09. Ha-hula (The Hula). Paroles : anonyme, musique : Joel Walbe (1900-1982)
10. Halomo shel po'el (A laborer's dream). Paroles : Kalman Bar Lev, musique : chant populaire d'Europe de l'Est (Hora danse et klezmer)
11. Shake'a hamma shak'a nafshi (The sun has set, my soul has set). Paroles R. Abraham Eliyahu Kaplan (1890-1934)
12. Yamin Holefim (Passing days). Paroles : Yaakov Cahan (1881-1960), musique : Sappir
13. Ashira na Lididi (Let me sing for my beloved). Paroles : Isaiah (Isaïe) 5:1-4, musique Yehuda Yaari (1900-1981)
14. Shir ha-mayim (Water Song). Paroles : Shlomo, musique : chant populaire
15. Elem rav taltallim (Curly-haired boy). Chant populaire russe. (Chant d'amour)
16. Avinoam bahur ka-erez (Avinoam's great guy). Paroles : anonyme, musique populaire russe
17. Tatar Song. Paroles Shaul Tchernichowsky (1875-1943), musique populaire
18. Shuftiha. (Chant d'amour arabe).
19. Ma yafim ha-lelot bi-Khenaan (How lovely are the nights in Canaan). Paroles : Itzhak Katzenelson (1885-1944), musique arabe.
20. Hag (Festival). Paroles Rachel Bluwstein (1890-1931).
21. Me-ever la-yam (Across the sea). Paroles Hayyim Nahman Bialik (1873-1934). (Chanson enfantine).
22. Kuma yeled nehmad (Get up, nice child). (Chanson enfantine).
23. Ha-avaza ve-efroheha (The goose and her goslings). Paroles : Yehiel Heilperin.
24. Shirat he-halil (Song of the flute). Paroles et musique Matityahu Shelem (1904-1975)
25. El ha-ma'yan (To the spring). Paroles Yaakov David Kamzon (1900-1980), musique : Emmanuel Amiran (1903-1993).
26. Gilu ha-Galilim (Rejoice, Galileans). Paroles Itzhak Katzenelson (1885-1944).
27. Mi-Betar ba-gola (From Betar in Exile).
28. Hoy Imma zikhri ve-shimri na (O Mommy, remember and keep). Paroles : Yaakov Lichtman, musique : Nahum Nardi (Chant militaire)
29. Im shalehu lekha iggeret (If someone sent you a letter).
30. Ha-Sabbal (The porter). Paroles : Nathan Alterman (1910-1970), musique : Abraham Mindlin.
31. Shir ha-Hoshelim (Song of the smiths). Paroles : S. Wolman, musique : Michal Gelbert (1889-1962)
32. Ma yafim ha-lelot bi-Khenaan (How lovely are the nights in Canaan).
Oh, Lovely Parrot ! Jewish Women's Songs from Kerala. Anthology of Music Traditions in Israel Vol. 18
01. Lokam irubhagannalil (Our Ancient Hope)
02. Palotu palam taruven (Parrot Song)
03. Ponnanam tintu (Dressed in Gold)
04. Makka motu nikka poka (Golden Palanquin)
05. Tampiran Muyimpu...anankra manka (The Elegantly Adorned Bride)
06. Vayalil vasikkum striye (Dwelling in the Field)
07. Ponnitta meni (Gold-Clad Body)
08. Elinettu nirati (After the Bath)
09. Sariman talamuti (The Noble Bridegroom)
10. Nannate manavalan (Prosper, Posper! - Our Bridegroom, Our Bride)
11. Kappalile (In the Ship)
12. Antali patum kiliye kelu (Oh Singing Bird)
13. Oru pacca pakki (A Green Bird)
14. Yerusalayinnu vannano (The Song of Evaray)
15. Mutiyayi ninnu (Tekkumbhagam-Kochi Palli Song)
16. Nalla karinkallu (Tekkumbhagam-Ernakulam Palli Song)
17. Utayavan arulale (Song of the Dedication of a Torah Scroll)
18. Song of Sarh-Umma (Mother Sarah)
19. Joseph the Righteous (Yossef HaTzaddiq)
20. Mulamuteyon ekan (Baby Moses Taken from the Water)
21. Maravil olivaya (Hidden God!)
22. Misrinnu mintatupole (Redeemed from Egypt)
23. Muyimpaya Tampirante (When Moses Received Knowledge)
24. Tampiran Muyimpu ... Saulameleh (David and the Mosquito)
25. Selomo Meleh patiya pattu (Ten Songs of King Solomon)
26. Adhara petti (The Document Box)
27. Ventunna stuti (Hanukkah Song)
28. Valvanna valvum (Blessing Song)
29. Blessing for the Bridegroom
30. Santosam perutayirikka manavala (Happiness to the Bridegroom)
31. Unu namakku (Our Food)
32. Ya! Minte (Open Your Gate)
33. Ore divisam (Each and Every Day)
34. Ati mulatayi porule (Creator Who Gave Discernment)
35. Ajnanam astamiccitum (The Messenger of Good Tidings Proclaims)
36. Namakkulla rajyam (Our Country)
37. Kirttiyerum Hersel (Herzl the Great and Glorious)
38. Enni enni tirttu dinam (The Fifth of Iyyar)
39. Udayamay udayamay (It Is Dawning)
40. Nasikkukayilla ini nam (We Will Not Be Destroyed)
41. Israel patake (The Flag of Israel)
42. Ponnaliya prasnam vannu (Golden Aliyah)
43. Lokam irubhagannalil (Our Ancien Hope)
Orchestre Andalou d'Israël. "Inédit". Dir. Mus. Avi Eilam Amzallag, chant : Emile Zrihan, Lior Elmaleh, Abdelrahim Souiri, Abdeslam Sefiani.
Enregistrement public (entre 1998 et 1999).
01. La Moledet Shouvi Roni. Emile Zrihan, chant (Inspiré du makam sika et du style gharnati)
02. Ya Rad Ma Ve Lama. Lior Elmaleh, chant (Shaabi)
03. Eluaslo Ma Akhala Walhijru Morro. Abdeslam Sefiani, chant ; Thami Belhouat, cithare qanoun (Musique andalouse marocaine)
04. Yavo Dodi. Emile Zrihan, chant en hébreu (Musique classique algérienne)
05. Meshe Ya Assour. Chant : Emile Zrihan (hébreu), Abdelrahim Souiri (arabe) (Oeuvre du Qudam jadid, musique andalouse)
Orchestre Andalou d'Israël. "Jerusalem". Dir. Mus. Avi Eilam Amzallag, solistes (chant) : Emile Zrihan, Haim Luc.
Enregistrement dans le cadre des festivités "3000 ans Jérusalem", Théâtre de Jérusalem, salle Rivka le 13/03/1996
01. Touchia Ichtael (Istihlal) Orchestre.
02. Chaabi Makam Zidan. Emile Zrihan, chant
03. Extrait Koudam Ichtael. Haim Luc, chant
04. Makam Zarka. Haim Luc, chant
05. Kassida Aroubi, maya + sika dadjiri. Haim Luc, chant
06. Extrait Hidjaz Lekabir. Emile Zrihan et Choral Kantos
07. Insaraff Koudam Itsbihan. Emile Zrihan et Choral Kantos
Orchestre Andalou d'Israël. "Maghreb I". Dir. Mus. Avi Eilam Amzallag, chant : Emile Zrihan (Israël), Abdeslam Sefiani (Maroc).
Enregistrement public, Salle Noga, Jaffa, Mars 1999
01. Ya Rayah. Compositeur : Abderrahmane Amrani.
02. Ana-Ladi, Hob El Komar. (Chaabi)
03. Bint Bladi. (Chaabi)
04. Touchia Cika. Instrumental.
05. Inseraf Min Bassit Istihlal.
06. Elkoudam Eljdid
Orchestre Andalou d'Israël. "Tsour Shéhéhiyani" (Mon rocher protecteur). Dir. Mus. Avi Eilam Amzallag ; Lior Elmaleh, soliste (chant); Maurice El Medioni, Piano ; Ensemble vocal classique "Canzona".
01. Tsour chehehiyani
02. Im ba hatov
03. Ani ashir bezimra
04. Ahalel El pi yemalel kevodo
05. Mawal sakhli
06. Melekh Naale
07. Mekavei ani lo
08. Libi
09. Mawal ramal maya djiri
10. Khoneni el
11. Eleikha Tsour shokhen aliya
12. Biytain istihlal
13. Levana Kasahar
14. Segoulati veor eni - Hay goalenou
Orchestre Andalou d'Israël. Dir. Mus. Avi Eilam Amzallag, soliste (chant) : Jo Amar.
01. Barcelone
02. Hareini Char. Paroles Amos Ettinger.
03. Choulamit Chouvi Na. Piyutim des juifs marocains
04. Yishmah Moshé. Extrait de la prière du samedi matin
"Chalom Leben-Dodi", poésie de R. Shlomo Ibn Gvirol, musique de Abed Ahman Aziz (compositeur algérien)
05. L'ivrogne.
06. Yedidi Ha'chahahta, poésie de Rabbi Yehuda Halévi, musique dérivée du samai biati turc.
07. Yaala, Yaala, Boï Legani. Piyutim des juifs marocains dans un maqam hidjaz kabir
08. Perah'Alimon. Mélodie d'origine perse
09. Le chant des Gitans
Ottoman Hebrew Sacred Songs, performed by Samuel Benaroya. Anthology of Music Traditions in Israel Vol. 12.
Makam segâh.
01. Yehemeh levavî (peshrev) - Israel Najara, music by Yusuf Pasha
02. Yah qadôs yôsev tehillôt (beste) - Israel Najara, music by Moshe Cordova
03. Et hoskî ha'er (semai) - Eliyah
04. Yismah har ziyyôn (yürük semai) - Yehuda
Makam hüseyni
05. El yôsev kerûvîm (semai aksak) - Eliyah
06. Avô el mizbeah (peshrev semai) - Aharon
07. Halqî has-sem - Hayyim Bejerano
08. El haz-zeva'ôt (semai) - Abraham
Makam mahur
09. Yôm yôm yidresûn (peshrev semai)
Makam sabâ
10. Melek yôm yidresûn (peshrev semai)
11. Ezkôr hasdê el ne'eman (semai aksak) - Abraham bar Shlomo Hayyun
12. Yôm el qeren 'ammo nasâ (semai yürük) - Israel Najara
Makam hicaz
13. Yaza zîz va-yimmal (peshrev semai) - Israel Najara
14. Haddes ke-qedem yamênû (yürük semai) - Hayyim Bejerano
Makam shehnaz
15. Ye'erav leka adônay elohênû (peshrev) - Yaacov
16. Yafah, hisqek yiv'ar (semai agir) - Israel
17. Avî ram big-gevûrah (Peshrev aksak semai)
18. Adônay hû elohênû (sharki)
Makam hüzzam
19. Elî maher hazzilenû (semai agir) - Abraham
Makam nikriz
20. Yavo' dôdî le-gan 'ednô - Israel Najara
Makam beyati
21. 'Ûri 'ûri (beste) - Bekhor Papo, music by Moshe Cordova
Makam ussak
22. Hag ham-makkabîm (peshrev semai) - hayyim Bejerano
Makam araban
23. Yadi tiqzar (peshrev) - Israel Najara
24. Elohê 'ôlam (semai agir) - Aharon Hamon