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Aaniaanita na 'Oko'ohimane. Pleurs de 'Oko'ohimane.
Cette pièce est une lamentation funèbre.
Angklung: Tabuh telu. Air dans le troisième mode.
Cette pièce est une danse avec un esprit dramatique. Les mouvements sont ceux de la danse moderne Kebyar.
L'orchestre angklung est à l'origine un ensemble de tuyaux en bambous. Il a été légèrement modifié. Il se compose d'une flute "Suling", de quatre métallophones "Pengubit", d'un ensemble de gongs "Rijong", de quatre "Kendang" et d'une batterie: des cymbales, un métallophone grave "Djegogan", d'un "Tawa tawa", d'un gong suspendu "Kempul" et d'un gong.
Ardja. Théâtre chanté.
Ardja est un théatre profane et plus populaire que le "gambuh". Les acteurs sont maquillés à la différence de "wajang topeng" où ils portent des masques.
Dans le chant, les voix, au timbre tendu et comme pincé, ont une intensité hiératique, qui s'oppose à la voix plus naturelle et expressive de répliques sur le mode parlé. L'orchestre est composé une flute à bandeau "suling" pour la mélodie et d'une batterie: un tambour, un "tawa tawa", des petites cymbales et une cithare sur tuyau.
Le sujet de la pièce est un fragment d'une des versions de la légende du roi de Galuh.
Bakung. Chant de gloire.
Au cours des soirées suivant un jour de fête, des chanteurs improvisés évoquent le glorieux passé de la tribu. De plus, ils s'adressent dans leur chant aux ennemis héréditaires de la tribu en les insultant.
Becoton. Chant sur la récolte de riz.
Ce chant explique la répartition des taches agricoles ou autres entre les femmes et les hommes.
Busui. Chants de guerriers.
Ce chant de guerriers Bukat est exécuté quand ils reviennent de guerre vainqueurs.
Cithare - kacapi indung
Le templang sunda de Java ouest
L'archipel indonésien offre une très grande variété de cultures, de langues et de formes artistiques. Le tembang sunda (litt. "poésie sundanaise") en est un des meilleurs exemples. Ce genre poétique , vocal et instrumental s'est épanoui à l'ouest de l'île de Java, dans les montagnes du Preanger et les villes de Bandung, Cianjue, Garut et Sukabumi au cours du XIXème siècle. Dans les villes de Java-ouest, les amateurs de tembang sunda organisent régulièrement des malam tembang, salons de musique où les artistes, amateurs et professionnels confondus, chantent tour à tour pour leur plaisir et celui de quelques privilégiés. Cette musique peut aussi être jouée à l'occasion des mariages, des circoncisions et de grandes réceptions lorsque le besoin de créer une atmosphère de beauté, de nostalgie et de bien-être se fait sentir. Pour tout mélomane sundanais, le tembang sunda permet d'échapper à la trivialité de la vie quotidienne. Il chante la nostalgie du passé glorieux du royaume de Pajajaran disparu au XVème siècle, plante des décors de lacs et de volcans, ou traduit la déception amoureuse dans un style qui incite à la contemplation et à la mélancolie. Jusqu'à la fin de la période coloniale, en 1945, les chanteurs de tembang sunda étaient surtout des hommes. Depuis, ce sont les femmes qui tiennent ce rôle, les hommes étant instrumentistes. Les instruments utilisés sont le kacapi indung, la flûte suling, et une petite cithare kacapi rincik.
-Le kacapi indung possède dix-huit cordes en cuivre. L'accord est effectué au moyen des grosses chevilles fixées sur le côté de la caisse puis affiné en déplaçant les petits chevalets pyramidaux disposés sur la table d'harmonie. Les récitatifs sont accompagnés tantôt par un motif de quinte joué ostinato à la main gauche. Dans les chants mesurés qui concluent une suite vocale, la main droite exécute des octaves brisées qui viennent se superposer à l'accompagnement syncopé de la main gauche.
-Le suling est une flûte en roseau dont l'embouchure est recouverte d'un bandeau en rotin. Cet instrument est utilisé dans toute l'île de Java ainsi qu'à Bali. Le jeu du suling sundanais se caractérise par sa souplesse, son apparente liberté, sa capacité à accompagner la mélodie chantée en l'enrubannant de variations.
-Le kacapi rincik (cithare "véloce") est plus petit et plus aigu que la kacapi indung. Il compte de quinze à dix-huit cordes. Il est utilisé uniquement dans les pièces mesurées (à quatre temps) telles que les introductions instrumentales et dans le chant final de chaque suite (panambih). Il exécute alors des motifs rythmiques en double-croches, à un tempo deux fois plus rapide que les autres instruments, mais tout en suivant la ligne générale de la mélodie.
Cithare - kacapi rincik
Le templang sunda de Java ouest
L'archipel indonésien offre une très grande variété de cultures, de langues et de formes artistiques. Le tembang sunda (litt. "poésie sundanaise") en est un des meilleurs exemples. Ce genre poétique , vocal et instrumental s'est épanoui à l'ouest de l'île de Java, dans les montagnes du Preanger et les villes de Bandung, Cianjue, Garut et Sukabumi au cours du XIXème siècle. Dans les villes de Java-ouest, les amateurs de tembang sunda organisent régulièrement des malam tembang, salons de musique où les artistes, amateurs et professionnels confondus, chantent tour à tour pour leur plaisir et celui de quelques privilégiés. Cette musique peut aussi être jouée à l'occasion des mariages, des circoncisions et de grandes réceptions lorsque le besoin de créer une atmosphère de beauté, de nostalgie et de bien-être se fait sentir. Pour tout mélomane sundanais, le tembang sunda permet d'échapper à la trivialité de la vie quotidienne. Il chante la nostalgie du passé glorieux du royaume de Pajajaran disparu au XVème siècle, plante des décors de lacs et de volcans, ou traduit la déception amoureuse dans un style qui incite à la contemplation et à la mélancolie. Jusqu'à la fin de la période coloniale, en 1945, les chanteurs de tembang sunda étaient surtout des hommes. Depuis, ce sont les femmes qui tiennent ce rôle, les hommes étant instrumentistes. Les instruments utilisés sont le kacapi indung, la flûte suling, et une petite cithare kacapi rincik.
-Le kacapi indung possède dix-huit cordes en cuivre. L'accord est effectué au moyen des grosses chevilles fixées sur le côté de la caisse puis affiné en déplaçant les petits chevalets pyramidaux disposés sur la table d'harmonie. Les récitatifs sont accompagnés tantôt par un motif de quinte joué ostinato à la main gauche. Dans les chants mesurés qui concluent une suite vocale, la main droite exécute des octaves brisées qui viennent se superposer à l'accompagnement syncopé de la main gauche.
-Le suling est une flûte en roseau dont l'embouchure est recouverte d'un bandeau en rotin. Cet instrument est utilisé dans toute l'île de Java ainsi qu'à Bali. Le jeu du suling sundanais se caractérise par sa souplesse, son apparente liberté, sa capacité à accompagner la mélodie chantée en l'enrubannant de variations.
-Le kacapi rincik (cithare "véloce") est plus petit et plus aigu que la kacapi indung. Il compte de quinze à dix-huit cordes. Il est utilisé uniquement dans les pièces mesurées (à quatre temps) telles que les introductions instrumentales et dans le chant final de chaque suite (panambih). Il exécute alors des motifs rythmiques en double-croches, à un tempo deux fois plus rapide que les autres instruments, mais tout en suivant la ligne générale de la mélodie.
Costume de Celuluk
Métamorphose de l'apprentie sorcière "sisya" de Calonarong. Aussi désigné sous le nom de "leyak" (horrible démon du quotidien). Un démon impressionnant mais maladroit et somme toute assez débonnaire.
Costume de Garuda
Calonarong de Bali (Indonésie). Un théâtre d'exorcisme Le Calonarong est un drame dansé magico-religieux. Le spectacle met en scène le combat permanent qui oppose les forces du bien et du mal, combat dont l'issue demeure toujours incertaine car la vision du monde balinaise impose qu'un équilibre soit préservé entre ces deux forces. L'histoire veut que le Roi Prabu Erlangga rencontre la belle Diah Ratna Menggali, fille de Calonarong (ou Walu Nateng Dirah, la Veuve de Dirah) et décide de l'épouser. Mais, personne à la cour du Roi n'approuve cette union parce que Diah Ratna Menggali est la fille de Walu Nateng Dirah. Prabu Erlangga décide alors d'annuler sa promesse de mariage et il envoie son ministre, Patih Madri, porter la lettre d'annulation à Calonarong.
Folle de rage, elle ordonne aussitôt à ses disciples, les Sisias, et surtout à Larung, la plus puissante de ses disciples de tuer Patih Madri et de détruire le royaume d'Erlangga.
Au cours du combat, Larung se transforme en un grand aigle, Garuda, et réussit à tuer Patih Madri en lui crevant les yeux de son bec. Quand il apprend la mort de son jeune frère Patih Madri, Patih Maling Maguna en proie à une immense douleur, décide de le venger. La bataille se transforme en un duel entre Patih Maling Maguna et Walu Nateng Dirah. Au cours de ce face à face, chacun des deux libère ses pouvoirs, ainsi Walu Nateng Dirah devient Rangda et Patih Maling Maguna devient Barong qui finira par neutraliser la sorcière. De nombreux protagonistes, acteurs-danseurs, accompagnent l'épopée de la sorcière maléfique. Ils composent une sorte d'opéra prodigieux qui s'achève par l'arrivée du Barong, un masque aux proportions gigantesques, porté par deux hommes, et qui délivre les possédés de leur transe. D'autres masques s'invitent sur la scène comme le démon Celuluk, bêta et maladroit...
Dayung kihan. Chant de chamane.
Ce chant est exécuté lors d'une cérémonie qui a pour but de prévenir les Dieux que demain débutera la fête Dangeih.
Dayung. Incantation d'un chamane.
Le chamane appelle les Dieux en s'aidant d'un instrument formé d'un bouclier sur le coté extérieur duquel il tend un fil de rotin.
Eke. Cacatoès.
Cette pièce renvoie au cri du cacatoès très reconnaissable par son aspect saccadé.