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Amérindiens de Guyane. Entre les fleuves Approuague et Oyapock: des cultures millénaires. Catalogue de l'Exposition au Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
Sommaire :
Préfaces
Introduction
Contexte général
- Les méthodes de l'archéologie amazonienne en Guyanne française
- Cadre achéologique, géographique et environnemental
Cadre chronologique et contexte culturel
Amérindiens de Guyane, de la découverte à aujourd'hui
Bois, fibres, feuilles, écorces, plumes
une culture matérielle végétale
Commentaire et inventaire
Objets domestiques
- Objets précolombiens en pierre
- Céramique domestique précolombienne
- Objets précolombiens en bois : pagaies, épées, lance
- objets domestiques actuels
Objets d'art, de pouvoir et de prestige : ornements personnels
- Objets en pierre
- Objets en céramique ou terre cuite
- La question des représentations zoomorphes, phytomorphes et anthropomorphes
Inventaire de la collection
Conclusion
Bibliographie
Glossaire
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Coiffes en matière végétale
La musique wayãpi est immense. Les hommes et les femmes de ce peuple pourraient chanter des heures de suite, des jours entiers sans épuiser leur répertoire qui, de strophe en strophe, de chant en chant, célèbre les poisssons, les oiseaux, le maïs, la libellule... Cette étendue du répertoire vocal ou instrumental est une valeur affirmée par les Wayãpi qui considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Presque tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts, frais (bambou, roseau, tronc d'arbre). Ils ont ainsi une durée de vie relativement brève. Ces instruments et les capes en écorce (liber d'arbre) portées lors de la danse du paku ont été fabriqués spécialement pour ce spectacle, ce qui a demandé aux musiciens trois jours de travail accompagnés de libations.
Danse Pilau.
Les quatre chants "payekea" compris dans cette plage sont exécutés la veille de la danse Pilau pour les ames des morts afin qu'ils n'interviennent pas pendant la fête du lendemain.
Flûte - pilalaanga
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet