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5e Festival de l'Imaginaire 27 février - 7 avril 2001. États-Unis. Affiche
27 février-07 avril 2001.
Etats-Unis.
Bluegrass, The Del McCoury Band. 09 et 10 mars.
Menphis Blues, Robert Belfour et The Fieldstones 10 mars.
Barbershop singing Platinum 10 et 11 mars.
Etats-Unis, Louisiane. Cajun Music, L'ensemble Dewey Balfa. Zydeco, Elridge Thibodeaux et Canray Fontenot. Spectacle
5-22 décembre 1990
Les Cajuns (ou Cadjins, Cayens, Cadiens) se rattachent historiquement à la province franco-canadienne d'Acadie, fondée en 1605 puis cédée aux Anglais en 1713. En 1754 l'impossible compatibilité entre le système social rural, patriarcal et catholique des Acadiens et l'esprit d'entreprise du protestantisme anglo-saxon conduit à la déportation des Français qui sera appelée "Le Grand Dérangement". L'Acadie devient alors le symbole du Paradis Perdu, et la Louisiane, celui de la Terre Promise.
Etablis dans le sud et le sud-ouest de la Louisiane, région difficile d'accès, envahie par les marécages ou bayous, les Cajuns perpétuent un mode de vie rural basé sur la pêche, la chasse, l'élevage et un peu d'agriculture vivrière, tout en se tenant à l'écart des autres communautés françaises installées dans les villes (Créoles).
Grâce à une très forte natalité ils deviennent peu à peu l'élément dominant du sud-ouest de la Louisiane, assimilant progressivement les nouveaux arrivants espagnols, irlandais, français de métropole, créoles, canadiens, anglo-saxons et allemands.
Malgré cette diversité ethnique, la population acadienne apparaît donc comme une grande famille renforcée par la multiplicité des mariages endogamiques. Une étude des noms de famille et du parler cajuns montre que dans leur grande majorité, les Cajuns sont originaires du Centre et de l'Ouest de la France, et plus particulièrement de la région poitevine.
Encore aujourd'hui, les Cajuns vivent en économie autarcique, cultivant des carreaux de terre de 25 à 50 acres, pêchant et chassant. Leur vie, d'une extrême simplicité, consiste à travailler dur, et s'offrir comme seuls plaisirs le bal du samedi soir (le fais-dodo), les courses de chevaux, et les fêtes religieuses ou villageoises. Majoritairement catholiques, ils pratiquent une religion assez formelle, mâtinée de croyances empruntées à leurs voisins noirs et métis.
Minoritaire par rapport à la population de Louisiane, la communauté noire d'expression française est pourtant l'une des plus anciennes de l'Etat. Les premiers esclaves arrivent vers 1724 du Congo et du Sénégal, suivis par des esclaves venus avec les planteurs chassés des Antilles. Les Noirs francophones installés en pays cajun subissent une très forte influence culturelle de la part de ces derniers, tout en leur transmettant en retour certains traits propres à leur traditions, tant sur le plan culinaire, religieux, que sur ceux de la littérature orale et de la musique.
La Cajun Music: le rythme du sud-ouest de la Louisiane.
Très vivante, la musique acadienne dite French Music, Cajun Music, rythme depuis deux siècles et demi la vie quotidienne des habitants du sud-ouest de la Louisiane, les bals du samedi soir ou fais-dodo, les mariages et les fêtes. L'origine du terme fais-dodo vient de ce que les jeunes couples emmenaient au bal leurs enfants en bas âge et les couchaient dans une chambre de la maison avant d'aller danser.
La vitalité de la musique cajun résulte de sa constante évolution depuis son introduction en Louisiane en 1755. Reflet de l'assimilation des diverses vagues migratoires qui peuplèrent cette région, la musique cajun, partie du vieux fonds de chansons et de danses franco-canadien, s'est nourrie de rythmes de valses, de two-steps, de polkas et de mazurkas, du blues et du jazz de la Nouvelle-Orléans, des Hillbilly tunes du Tennessee, pour devenir l'un des courants majeurs de la Country Music américaine, aux côtés du Blue Grass du Kentucky, du Nashville Sound du Missouri ou du Western Swing du Texas..
Introduit par les Acadiens lors de leur arrivée en Louisiane, le Violon est l'instrument fondateur de l'ensemble cajun. Au début du XXe siècle, il s'adjoint "l'accordéon à boutons", introduit par les nouveaux immigrants allemands, puis à partir de 1925 la guitare, et plus occasionnellement le banjo. On trouve également le triangle et l'harmonica.
Le répertoire, destiné à l'origine à animer les "fais-dodo", se compose principalement d'airs et de chanson à danser qui évoquent sur un mode ironique voire satirique les dures conditions de vie des Cajuns. Courtes tranches de vie, ces chansons replacent la danse dans son contexte social, seul plaisir offert à un individu dont l'existence est toute entière vouée au travail.
Musique vivante, la Cajun Music ne peut se passer du public. Dewey Balfa l'exprime ainsi : "La musique sur une plaque (un disque), c'est pareil à une chemise amidonnée et repassée. Ti la mets sur toi pour faire le faraud mais tu te sens bien quand tu rntres et tu la retires. Seule la musique jouée davant du monde est la vraie musique, celle qu'est pas repassée et amidonnée" (Patrick Griolet, Cadjins et Créoles en Louisiane, Pris, Payot, 1986, p.121)
La Cajun Music des Balfa représente le vieux fond cajun. Le répertoire cajun s'enrichit continuellement de chansons et de mélodies nouvelles, s'attache à préserver l'ensemble traditionnel du violon, de l'accordéon et de la guitare sèche, en même temps que l'usage de la langue française, un français rocailleux nourri d'expressions idiomatiques et archaïques.
Dewey Balfa, violon
Steve Riley, Accordéon
Christine Balfa, guitare
Nelda Moody, triangle.
Le Zydeco
Autre aspect des musiques acadiennes, le Zydeco en est la version noire et créole, fortement imprégné par le blues et le rythm and blues. Le Zydeco utilise néanmoins les mêmes instruments que la French Music; violon, accordéon et guitare auxquels vient s'ajouter le wash-board.
Zydeco ou zarico est une déformation de "Les haricots" d'après l'un des plus célèbres morceaux de la tradition noire acadienne: "Les haricots sont pas salés" ou "Zydeco sont pas salés".
Le Zydeco, contrairement à la Cajun Music mélangée dès son origine de créole et d'acadien, ouvre largement la porte à tous les apports extérieurs. C'est cette extraordinaire force de renouvellement qui lui a valu d'exploser aujourd'hui hors des frontières de la Louisine et de s'imposer notamment au Texas. Ce qui caractérise aujourd'hui le Zydeco est l'usage prédominant de l'accordéon car d'un groupe à un autre le style change considérablement. Contrairement à la majorité des ensembles Zydeco modernes américanisés, Elridge Thibodeaux (accordéon) et Canray Fontenot (violon) continuent à chanter en français et en créole.
Dewey Balfa
Fils d'un métayer du Bayou Grand Louis, dans les environs de la ville de Mamou, Dewey et ses frères Will, Burkeman, Harry, et Rodney grandissent dans un climat essentiellement musical. Né en 1927, Dewey choisit le violon et apprend les chansons de son père ainsi que d'autres musiciens cajuns fameux, J.-B. Fusiler, Leo Soileau, Harry Choates. Jouant d'abord dans le cadre familial et dans les fais-dodo de la région, les Frères Balfa acquièrent bientôt une renommée qui leur vaut d'être invités en 1964 au Newport Folk Festival, quis un peu partout aux Etats-Unis. En 1982, Dewey Balfa se voit décerner le National Heritage Fellowship par le Programme des Arts Traditionnels de la Fondation Nationale des Arts.
Dewey Balfa est ici accompagné de Steve Riley, accordéon et de ses deux filles, Christine et Nelda à la guitare et au triangle.
Elridge Thibodeaux
Né en 1922 à Opelousas, il se forme au jeu de l'accordéon auprès d'Amédée Ardoin qui, appréciant son talent, vend à sa mère l'un de ses instruments pour la modique somme de 3 dollars. En 1938, comme beaucoup de Louisianais, réduits au chômage, il quitte l'Etat pour s'établir à Orange, Texas, où il demeure jusqu'en 1979. Depuis, il vit dans les environs de Lake Charles, dans le sud-ouest de la Louisiane. Bien qu'il n'ait jamais enregistré de disque, c'est un excellent musicien, reconnu par ses pairs et très attaché aux racines profondes du Zydeco et de la French Music.
Canray Fontenot
Fils et neveu de deux fameux accordéonistes cajuns, Canray Fontenot (né en 1918) apprend le violon en autodidacte sur un instrument qu'il s'est fabriqué lui-même à partir qu'une boîte de cigares et de fils de fer arrachés à un grillage. Tout jeune homme il fonde avec Alphonse "Bois-Sec" Ardoin le groupe des Duralde Ramblers.
Le violon de Canray Fontenot est légendaire, en effet, il est le seul à combiner le jeu décalé propre au style caraïbe et une technique qu'il a mise au point et appelée "blues-waltzes", consistant à mêler les tonalités du blues, les échelles modales cajuns, et l'improvisation de jazz.
En 1986, Canray Fontenot a reçu le National Heritage Fellowship.
Références bibliographiques
Patrick Griolet, Cadjins et Créoles en Louisiane, Paris, Payot, 1986 (histoire, sociologie, littérature orale)
Maurice Denuzière, Je te nomme Louisiane, Paris, Denoël, 1990 (histoire)
John Smith-Thibodeaux, Les francophones de Louisiane, Paris, Entente, 1977 (sociologie)
Jean Mazel, Louisiane terre d'aventure, Paris, Laffont, 1979 (photos)
M. Tauriac et P. Esparbet, La Louisiane d'aujourd'hui, Paris, Jaguar, 1990 (photos)
Référence discographiques
Dewey Balfa, Marc Savoy, D.L. Menard. Under a green Oak tree. Arhoolie, CD312
Balfa Brothers. Rounder Records, CD 6007
Nathan Abshire. Flyright records, SLY CD19
Louisiana Cajun French Music (compilation). Rounder Records, CD 6001 & 6002
21 Cajun classics (compilation). Swallow Records, CD6079
Vilaine Manière. Louisiana Cajun Memories. Playasound, PS65049
101 Proof Zydeco (compilation). Maison de Soul Records, CD1030
Clifton Chenier
Zachary Richard
Queen Ida
Alphone "Bois Sec" Ardoin. La musique créole. Arhoolie, LP1070.
États-Unis. Blind Lemon Blues. Photos
3-7 mars 2004
Alan Govenar, auteur.
Akin Babatunde (auteur, metteur en scène, acteur, arrangeur, chorégraphe) interprète le rôle de Blind Lemon Jefferson.
Sam Swank, guitare.
Cavin Yarbrough (arrangeur), interprète des rôles de Leadbelly et de Blind Willie Johnson.
Alisa Peoples Yarbrough ( arrangeuse, interprète).
Benita Arterberry (interprète).
Liz Mikel (interprète)
Walter H. Fauntleroy (interprète)
Kelleydianne Smith (régisseuse)
Tommy Bourgeois (costumier)
Russel Parkman (scénographe)
Steve Woods (éclairagiste)
Norma Miller (conseillère chorégraphique)
Production du Documentary Arts et Central Track Productions.
Blind Lemon Blues rend hommage à l'héritage de Blind Lemon Jefferson et à son influence déterminante sur le développement de la musique populaire américaine. Jefferson était un musicien aveugle qui jouait de la guitare, une sébille accrochée au cou, au coin d'Elm Street et de Central Avenue à Dallas (Texas). Découvert par un producteur de Paramount Records, il enregistra entre 1926 et 1929 plus de 80 disques et devint le chanteur de country blues le plus vendu aux États-unis.
États-Unis. Blind Lemon Blues. Spectacle
3-7 mars 2004
Blind Lemon Blues rend hommage à l'héritage de Blind Lemon Jefferson et à son influence déterminante sur le développement de la musique populaire américaine. Jefferson était un musicien aveugle qui jouait de la guitare, une sébille accrochée au cou, au coin d'Elm Street et de Central Avenue à Dallas (Texas). Découvert par un producteur de Paramount Records, il enregistra entre 1926 et 1929 plus de 80 disques et devint le chanteur de country blues le plus vendu aux États-unis.
Blind Lemon Blues est une adaptation du spectacle Blind Lemon : Prince of Country Blues qui fut présenté avec succès à l'Addison Water Tower Theatre et reçut en 2001 le Prix Leon Rabin de la meilleure production musicale ou théâtrale newyorkaise.
L'action de Blind Lemon Blues se déroule en 1948 pendant la dernière séance d'enregistrement du légendaire Huddie Ledbetter, mieux connu sous le nom de Leadbelly. Sur des musiques de blues, de gospel, de rhythm and blues, de soul, de doo-wop et de rap, ce spectacle évoque l'héritage de Blind Lemon et de ses contemporains : Blind Willie Johnson, Lillian Glinn, Hattie Hudson, Bobbie Cadillac, Lillian Miller et, bien sûr, Leadbelly.
Les auteurs explorent les relations entre la musique de blues et tout ce qui fait une vie d'homme avec ses joies et ses peines, ses désespoirs et ses attentes. Pour l'occasion, les chansons de Blind Lemon ont donné lieu à de nouveaux arrangements et à une chorégraphie qui donnent vie au drame et montrent combien le mythe et la réalité s'entre croisent dans cette figure légendaire. Comment faisons nous face à notre mortalité ? Qu'est-ce qui nous définit et nous relie les uns aux autres ? À quoi servons-nous ? Tels sont finalement les thèmes évoqués métaphoriquement dans ce Blind Lemon Blues.
Alan Govenar (auteur) est écrivain, folkloriste, photographe et réalisateur de documentaires. Docteur de l'Université du Texas (Dallas), il est le président de Documentary Arts et l'auteur de 14 ouvrages, notamment Masters of Traditional Arts, Meeting the Blues: The Rise of the Texas Sound et The Early Years of Rhythm and Blues. Son film Le Naufrage de la Belle a été co-produit par La Sept ARTE et diffusé en France, en Allemagne, puis en Amérique du nord. Alan Govenar a collaboré à cinq reprises à des programmes musicaux organisés par la Maison des Cultures du Monde : Texas in Paris (1989), Musiques de Louisiane: Musique cajun et Zydeco (1990), John Jackson & John Dee Holeman (1992), The Paramount Singers (1996), Le Bluegrass de Del McCoury (2001), ainsi qu'à deux disques de la collection INEDIT : John Dee Holeman, Piedmont Blues de Caroline du Nord (1992) et John Burrus, Cowboy songs & Country Hymns (2003).
Akin Babatunde (auteur, metteur en scène, acteur, arrangeur, chorégraphe) interprète le rôle de Blind Lemon Jefferson. Il a travaillé pour divers théâtres, dans des productions in- et off-Broadway, ainsi que pour le cinéma et la télévision. Il a été membre résident du Trinity Repertory Theater à Providence (Rhode Island), du Alley Theater à Houston, de La Mama Theater à New York et du Dallas Theater Center. Il est aujourd'hui directeur et auteur en résidence de la Troupe New York. Il a tourné dans plusieurs one-man shows : Of Ebony Embers sur la Renaissance d'Harlem, et Before the Second Set: A Visit With Satchmo, écrit en collaboration avec son frère Obba Babatunde. Il a reçu plusieurs prix et nominations : le Prix Leon Rabin 2001 du meilleur metteur en scène, le Prix KRLD Community Service 1998, Princess Grace Nomination, le Dallas Critics F o rum Award, une nomination au Audelco & Woody Award, et le Providence Journal Ensemble Award. De plus, il a été le premier acteur noir américain à remporter le Best of the Best Award décerné par le Dallas Observer en 1991. Il prépare actuellement la tournée de son nouveau spectacle Shakespeare' Midnight Echoes et dirigera cet été Dreamz II pour le Dallas Independant School District à la Black Academy of Arts and Letters. Il dédie ces représentations à son parrain, feu Alfred Davis (Omitoki).
Sam Swank (guitare) interprète avec un égal bonheur le blues traditionnel, le ragtime, le folk, le classique, le rhythm and blues et le rock. Outre ses concerts en solo il a tourné avec Johnny Reno, Andy Timmons, Ray Wylie Hubbard et Olivia Newton-John. Dans ce spectacle il joue sur une Martin acoustique à six cordes. C'est également un luthier réputé à Dallas.
Cavin Yarbrough (arrangeur, interprète des rôles de Leadbelly et de Blind Willie Johnson) est membre du célèbre duo Yarbrough & Peoples qui a produit dix singles célèbres et fut nominé aux Grammy pour Don't Stop the Music, extrait de l'album The Two of Us. Leur dernier grand succès est Gangsta Lovin' auquel a participé Alicia Keys. Cavin Yarbrough a débuté au théâtre dans Blues Bar, aux côtés de Billy Preston et de Phyllis Hyman.
Alisa Peoples Yarbrough ( arrangeuse, interprète) est née et a grandi à Dallas, tout comme Cavin, son mari. Elle a débuté le chant et le piano à l'église, puis dans une chorale paroissiale avec laquelle elle a tourné aux côtés d'artistes célèbres tels que James Cleveland et Mattie Moss Clark. Après avoir fondé le duo Yarbrough & Peoples, avec lequel ils ont tourné un peu partout et enregistré plusieursdisques, Alisa et Cavin ont créé leur propre maison de production tout en continuant de composer et de chanter. Alisa a également joué dans Blues Bar.
Benita Arterberry (interprète) est chanteuse, auteur-compositeur, actrice et productrice. Cette native de Dallas connut un succès immédiat avec Changed, une des chansons de son premier album Thank You. Elle a beaucoup travaillé pour la publicité et a remporté les Emmy et Cléo Awards. Elle a joué dans plusieurs spectacles, notamment Of Guns, Ropes & Lies dirigé par Akin Babatunde, The Ups and Downs Of Theopohilus Maitland et Media and American Juke Box. Elle vient de sortir son premier disque de gospel : My Walk, His Way chez Imani Records.
Liz Mikel (interprète) a passé pratiquement toute sa vie sur des planches. Elle découvrit le métier à l'âge de 6 ans auprès d'Ann Williams, fondatrice du Dallas Black Dance Theater. Elle a joué à la Black Academy of Arts and Letters, au Dallas Repertory Theater, et dans bien d'autres théâtres du Texas, au cinéma et à la télévision. Membre du Vivid Theater Ensemble fondé par Akin Babatunde, elle a également co-fondé une troupe de conteurs, Universal Connections. L'année dernière elle a présenté son one-woman show Journez Thru Herstory à l'Irving Black Art s Council, et a participé en décembre pour la onzième année consécutive au Christmas Carol produit par le Dallas Theater Center.
Walter H. Fauntleroy (interprète) a participé à la première version de Blind Lemon: Prince of Country Blues en 2001. Il a également joué dans Shakespeare' Midnight Echoes, dans Holdin' On et dans Fame. Au cinéma, on a pu le voir dans The Dawn of Twilight, La Verdad, et dans trois volets de la série Black Voices. Il aime à témoigner sa reconnaissance à sa famille, à ses amis et aux dons du Ciel.
Kelleydianne Smith (régisseuse) travaille dans le théâtre et le cinéma où elle a exercé des fonctions aussi diverses que productrice, régisseuse, accessoiriste, auteur, metteur en scène, réalisatrice. Après une licence et un master à l'Université de Houston, elle a enseigné pendant cinq ans à l'université.
Tommy Bourgeois (costumier) a conçu les costumes de Casse-Noisette pour le Ballet Austin. En 1999 il a travaillé pour la production South Pacific de Dallas Summer Musicals et créé les costumes de Blind Lemon: Prince of Country Blues. Pendant plus de 15 ans il a dessiné et réalisé les accessoires de l'Opéra de Dallas et travaillé avec le Shakespeare Festival de Dallas. Il a également vécu et travaillé à New York.
Russel Parkman (scénographe) est diplômé de l'Institut d'Art dramatique de Yale. Il a enseigné le design pendant 5 ans à la Southern Methodist University. Il a travaillé à l'étranger pour le Teater Ibsen en Norvège et le Teatro Popular de Bogotá (Colombie), à New York, pour la Manhattan Class Company, La Cucaracha, le New Theatre de Brooklyn, Fordham University et New York Stage and Film, ainsi que pour plusieurs théâtres et maisons d'opéra régionaux.
Steve Woods (éclairagiste) a collaboré à un large éventail de productions, musicales, chorégraphiques, théâtrales, opératiques, télévisuelles tant aux USA qu'à l'étranger. Il a longtemps travaillé avec la José Limon Dance Company notamment lors du spectacle donné pour Bill Clinton à la Maison Blanche. Il a aussi participé à des spectacles off-Broadway et à des productions de théâtres locaux et universitaires tels que le Dallas Theater Center, le Shakespeare Festival de Dallas et la Southern Methodist University à Dallas où il assure d'ailleurs un enseignement.
Norma Miller (conseillère chorégraphique) est danseuse et chorégraphe, productrice, comédienne et auteur. Après avoir remporté un concours de danse à l'Apollo Theatre, elle a rejoint les Lindy Hoppers d'Herbert White au Harlem's Savoy Ballroom en 1935. Elle s'est très vite mise à tourner aux USA et à l'étranger, sur scène et aussi au cinéma. Elle a été souvent invitée comme partenaire de Grady dans les shows télévisés du réseau Redd Foxx et ils ont publié ensemble un livre sur la comédie afro-américaine. Elle a été nominée au Emmy Award pour sa chorégraphie du téléfilm Stompin, at the Savoy. Elle a fait l'objet de plusieurs documentaires et Alan Govenar lui consacre son prochain livre, Happy Feet: The Story of Norma Miller. En 2003, le National Endowment for the Arts (Fondation nationale pour les arts) lui a décerné le National Heritage Fellowship.
Cette production de Blind Lemon Blues bénéficie du soutien de Dallas Historical Society City of Dallas Office of Cultural Affairs Summerlee Foundation Florence Gould Foundation Art Happens et de contributions privées.
Remerciements à
Kaleta Doolin, Mary Kathryn Doolin, Avelino et Judith Segura, Daniel P. Davison, Jr., Phillip Collins, Peter et Charron Denker, Claude et Susan Albritton, Lenora Whitehead, Leonora et Jiann Hsieh, David Gibson, Graham et Kathy Green, Tav Lupton, Joe et Josephine Mitchell, Jim et Carolyn Clark.
Etats-Unis. Bluegrass : The Del McCoury Band. Photos
9-10 mars 2001
THE DEL McCOURY BAND
Chanteur, banjoiste puis guitariste, Del McCoury est considéré aujourd'hui comme l'un des musiciens les plus dynamiques du bluegrass traditionnel et un des meilleurs représentants de ce high lonesome sound qui est la marque du chant appalachien. Né en 1939 à Bakersville, Caroline du Nord, il joue du banjo et de la guitare dans divers groupes locaux. En 1963, Bill Monroe l'engage comme guitariste dans le groupe des Blue Grass Boys. Quelques temps plus tard, Del le quitte, se marie et s'installe en Californie auprès des Golden State Boys. Sa réputation s'affirmant il fonde son propre groupe, les Dixie Pals, avec lequel il enregistre en 1968 un premier album chez Arhoolie : Del McCoury Sings Bluegrass. Les Dixie Pals vont tourner pendant une dizaine d'années dans les festivals et enregistrer plusieurs disques chez Rounder et chez Rebel.
En 1987, il fonde le Del McCoury Band, s'entourant de ses deux fils Rob et Ronnie � deux virtuoses extraordinaires du banjo et de la mandoline � de Jason Carter (fiddle) et de Mike Bub (contrebasse), lui même chantant et tenant la guitare. Leur renommée depuis lors ne fait que s'étendre, que ce soit dans le monde des festivals, l'édition discographique (8 albums) et les concours organisés par l'International Bluegrass Music
Association dont ils raflent les premiers et seconds prix année après année. Fidèle à l'esprit de Bill Monroe, le Del McCoury Band pratique une musique vivante, innovante, pleine de swing, dans le respect de ses règles et surtout, de sa qualité acoustique.
Del McCoury, chant et guitare
Rob McCoury, banjo
Ronnie McCoury, mandoline
Jason Carter, fiddle
Mike Bub, contrebasse
Etats-Unis. Bluegrass : The Del McCoury Band. Photos
9-10 mars 2001
THE DEL McCOURY BAND
Chanteur, banjoiste puis guitariste, Del McCoury est considéré aujourd'hui comme l'un des musiciens les plus dynamiques du bluegrass traditionnel et un des meilleurs représentants de ce high lonesome sound qui est la marque du chant appalachien. Né en 1939 à Bakersville, Caroline du Nord, il joue du banjo et de la guitare dans divers groupes locaux. En 1963, Bill Monroe l'engage comme guitariste dans le groupe des Blue Grass Boys. Quelques temps plus tard, Del le quitte, se marie et s'installe en Californie auprès des Golden State Boys. Sa réputation s'affirmant il fonde son propre groupe, les Dixie Pals, avec lequel il enregistre en 1968 un premier album chez Arhoolie : Del McCoury Sings Bluegrass. Les Dixie Pals vont tourner pendant une dizaine d'années dans les festivals et enregistrer plusieurs disques chez Rounder et chez Rebel.
En 1987, il fonde le Del McCoury Band, s'entourant de ses deux fils Rob et Ronnie � deux virtuoses extraordinaires du banjo et de la mandoline � de Jason Carter (fiddle) et de Mike Bub (contrebasse), lui même chantant et tenant la guitare. Leur renommée depuis lors ne fait que s'étendre, que ce soit dans le monde des festivals, l'édition discographique (8 albums) et les concours organisés par l'International Bluegrass Music
Association dont ils raflent les premiers et seconds prix année après année. Fidèle à l'esprit de Bill Monroe, le Del McCoury Band pratique une musique vivante, innovante, pleine de swing, dans le respect de ses règles et surtout, de sa qualité acoustique.
Del McCoury, chant et guitare
Rob McCoury, banjo
Ronnie McCoury, mandoline
Jason Carter, fiddle
Mike Bub, contrebasse
Etats-Unis. Blues et Gospels du Mississipi. Affiche
3-8 novembre 1986
Docteur Ross, Boyd Rivers, David Evans. 3, 5, 7 novembre 1986
Jessie Mae Hemphill, Hezekiah ans the House Rockers. 4, 6, 8 novembre 1986
Etats-Unis. Blues et Gospels du Mississipi. Spectacle
3-8 novembre
Le plus ancien type de Blues de style africain est encore pratiqué par quelques musiciens du Mississipi et du "Deep South".
Blues, témoin de la nostalgie des peuples noirs, Gospel, marque de leur spiritualité, ces traditions aux racines profondes se perpétuent grâce à des chanteurs gardiens d'une pureté et d'une richesse vocale incontestées.
2 concerts différents en alternance:
3, 5, 7 novembre: Doctor Ross, Boyd Rivers et David Evans
4, 6, 8 novembre: Jessie Mae Hemphill et Hezekiah & the House Rockers
Le matériau vocal des premiers blues vient des "hollers" (braillements) chantés par les travailleurs dans les champs, sur les digues, sur les chantiers, les bateaux qui descendent les rivières et dans les prisons du sud. Ces "hollers" consistent en ligne mélodiques enjolivées par des ornementations libres et descendantes, sur des textes commentant la vie quotidienne et plus particulièrement la relation homme-femme et la situation du travail. Quelquefois, ces chants décrivent l'environnement social du chanteur et les conditions économiques générales. Ils expriment presque toujours l'amertume causée par une femme ou une amante, par le travail et le salaire. (Certains chercheurs ont souvent commis l'erreur de voir dans l'essence du blues une attitude passive de tristesse fondamentale. Les blues ne sont pas des lamentations, mais plutôt une sorte de commentaire et de critique sur le plan personnel et social).
Ces "hollers" viennent d'une vieille tradition musicale qui s'est enrichie pendant les siècles d'esclavage, et qui peut être reliée à la tradition africaine des chants de travail. Cependant, c'est la génération de 1890 su grand sud qui, la première, donne un accompagnement instrumental à ces "hollers" et les extrait de la situation antérieure (domaine du travail) pour les placer dans un contexte de réunion sociale et de danses. C'est l'addition de ces instruments d'accompagnement (guitare, harmonica, et petites combinaisons d'instruments à cordes) qui marque la naissance du blues. Parfois le piano accompagne ces chants.
Les instruments ne fournissent ni le rythme, ni l'harmonie au chant mais ils servent de voix d'appoint, soutenant ou répondant à la ligne vocale et reproduisant la grande étendue de timbres vocaux, aussi bien que les "blues notes" caractéristiques? Ces dernières sont des notes bémolisées ou coulées au troisième ou au septième degré de l'échelle (et quelques fois à d'autres endroits). Les musiciens qui ont quelques familiarité avec le chant populaire vont chercher leurs structures dans les Ragtimes ou les ballades. C'est à partir de ces mélodies que l'oreille de l'amateur de blues s'est familiarisée avec la forme de trois vers et douze mesures, avec la tonique et les harmonies subdominantes et dominantes. Cependant, même les musiciens les plus isolés adaptent à leur instruments le style modal pentatonique des "hollers" avec leurs "blues notes" et assurent la ligne vocale avec de petites phrases mélodiques et rythmiques répétées: une technique dérivée de la pratique instrumentale africaine.
Quelques titres du répertoire
Jessie Mae Hemphill (Blues)
-My daddy's blues
-She-wolf
-Streamline train
-Standing in my doorway crying
-Shame on you
Jessie's boogie
Hezekiah and the House rockers (Blues)
-Do your thing
-Low down dirty shame
-Racetrack blues
-Got my eyes on you
-Raining in my heart
Boyd Rivers (Gospels, Blues)
-You got to move
-Don't let the Devil ride
-You got to take sick and die
-You can't hurry god
-Jesus met the woman at the well
Clem Ashford, chant; Sherry Margolin, piano et chant; Vic Pitt's, batterie et chant (Gospels)
-Mess around
-Come here with a feeling
-I just want to make love to you
-Got my mojo working
-Motherless child
-I want to be satisfied
-Swing low, sweet chariot
-Jesus will fix it
-Amazing grace
-I don't want my labour to be in vain
-O happy day
Etats-Unis. Chanteurs de blues du Mississipi. Spectacle
7-8 mai 1983, Maison de la culture de Rennes
11-13 mai 1983 Théâtre de l'Alliance, paris
"I have the blues" (j'ai le cafard)
Le blues, autant une musique qu'un état de détresse, de lucidité douloureuse du noir vivant aux Etats-Unis! Le chant ne s'évade pas du quotidien subi. Le blues n'est jamais un chant révolutionnaire. Le blues est ainsi le pont entre le vécu et l'art.
"La musique aide à vivre mais elle renvoie à la vie. C'est une issue à la souffrance, mais une issue qui précisément reconduit à cette souffrance : le cycle de l'amertume".
Création originale de la société négro-américaine, le blues reste un phénomène ambigu, à la fois musical et phycologique.
"La structure musicale utilise une gamme originale, dite "gamme du blues" qui oscille entre le mode majeur et le mode mineur. Ces données ont été cristalisées par le chant populaire des Noirs, émancipés de l'esclavage certes, mais toujours opprimés socialement et humiliés par la ségrégation raciale. Le blues a, en fait, effacé tous les autres genres vocaux laïcs de la tradition négro-américaine".
Le blues est né avant 1863, date de l'émancipation des esclaves. Apparu dans la région des Etats-Unis, qui va du Missouri au Golfe du Mexique, le blues suit aujourd'hui l'évolution de la société négro-américaine et comme elle, il émigre du sud au nord, de la campagne à la ville.
Les chanteurs viennent du Missouri et chantent encore, dans les fêtes de villages ou dans les maisons. Ils s'accompagnent au banjo et à la guitare sèche. Parmi eux, le très pur James "Son" Thomas.
Rural L. Burnside présente le blues dans sa forme originale, la plus pure. Sa musique présente peu de différence avec celle du blues du sud, des années 1900. Cinq chants "Jumper Hanging out on the line", "Long Haired Doney", "Poor Black Mattie", "Catfish Blues" et "Rolling and Tumbling" sont des versions de blues traditionnels connus de tous dans l'état du Mississipi. Ces chants sont antérieurs aux structures de blues, aux textes et harmonies standardisés; ils sont proches de la tradition des hollers et la ligne vocale est soutenue par la répétition de la phrase musicale à la guitare. Les autres chants sont des adaptations faites par Burnside, de succès des années 1950. D'autres artistes de blues du Mississipi et du Texas chantent ces chants: Robert Nighthawk, Lightnin' Hopkins, Elmore James et John Lee Hooker. Burnside s'imprègne de ces sources enregistrées et les restitue grâce à une interprétation très personnelle, refaisant avec cette matière des pièces quasi traditionnelles.
Biographie de R.L. Burnside
Robert Lee "Rural Burnside est né le 23 novembre 1926, sur une plantation à Harmontown au Mississipi. Avant d'être une référence du blues, R.L. Burnside vit dans le nord du Mississipi où sa vie balance entre le travail aux champs et cette musique que l'on écoute le samedi soir pour se changer les idées. Burnside élève difficilement ses treize enfants avec son boulot de fermier mais pour agrémenter sa petite vie, il joue dans les bars une musique marquée par son idole, Fred McDowell, le blues, le vrai.
Des bars du Mississipi aux scènes internationales, Rural L. Burnside n'a jamais changé son style, le blues de l'Amérique noire profonde, celui de John Lee Hooker, Lightin Hopkins.
Biography
Robert Lee "Rural Burnside was born on November 23, 1926, on a plantation in Harmontown, Mississippi. He has spent most of his life in the Oxford - Holly Springs area, often living in the country and doing farm work. While in his late teens, Burnside first picked up the guitar and tried to imitate the music he heard on the King Biscuit Time radio show broadcast out of Helena, Arkansas. "I listened to John Lee Hooker and Lightnin' Hopkins - that's who I liked to play behind" he explains. Although his father was a blues guitarist, Burnside came up paying closer attention to the music of his neighbors Ranie Burnet, Son Hibbler and especially Mississippi Fred McDowell, a magnificent slide guitarist and singer. With McDowell's encouragement, Burnside, a cotton sharecropper, began to jam with the older man at country dances and rent parties. In 1947, Burnside left the plantation and landed a job in a foundry in Chicago, where he became a good friend of Muddy Waters, whom was married to his first cousin.
After toiling in the factory for three years, Burnside left the city and returned to the Mississippi farm life to raise a large family. After work and on weekends, Burnside played at juke joints and country super parties, usually by himself, performing traditional, locally known blues and his own versions of current blues record hits. "Sometimes I'd play from sundown to sunup for $5 and a bottle of whiskey", he tells. In 1967, folklorist and blues researcher George Mitchell made the first field recordings of R.L. Burnside, and 10 of his songs were issued on the Arhoolie record label collection Mississippi Delta Blues : Blow My Blues Away, vol. 2. These were powerful acoustic country blues cuts, and they earned R.L. Burnside enough of a reputation that in 1969 he went on his first tour, which included a festival in Montreal. Throughout the 1970's and 1980's, Burnside continued playing house parties and local juke joints as well as occasional tours of the United States and Europe, where he is regarded as an elder statesman of country blues. He also toured Europe with the Mississippi Delta Blues Band that featured Burnside on slide guitar and Sam Myers on harp. By the late 1970's his sons Joseph and Daniel and their brother-in-law Calvin Jackson had formed the Sound Machine, whose main gig was backing up R.L. Burnside. The band has since evolved with other sons, grandsons and friends, including the late Junior Kimbrough. Burnside's appearance in the 1992 film version of rock critic - historian Robert Palmer's classic book Deep Blues exposed him to even wider audiences. Palmer subsequently produced Burnside's 1994 album Too Bad Jim for Fat Possum Records, wich mixes Burnside originals with other blues standards and fused the blues with a punk-rock adge. Recent tours and recordings with the Jon Spencer Blues Explosion have brought R.L.'s music to the attention of a nex generation of younger fans. Burnside is one of the last purveyors of true down home "North Mississippi Hill Country Juke Music", a musical style which Mississippi Fred passed on to Burnside, characterized by a slashing, droning, hypnotic trance-blues that has little in common with anyon's notion of contemporary blues. In fact, the history of this music can be traced to the rythmic dance music played by fife and drum bands in the hill country long before the blues began.
Discographie: Mississipi Blues. Arion 1984, ARN 33765.
Etats-Unis. Gospel Paramount singers. Affiche
19-23 décembre 1994. 26-30 décembre 1994.
Etats-Unis. Gospel Paramount singers. Spectacle
19-23 décembre 1994
26-30 décembre 1994
Apparu dans les années 30 le gospel est la forme moderne du spiritual. Si le gospel a été largement popularisé auprès du public blanc auprès du public blanc grâce à quelques vedettes et aux chorales, les artistes noirs ont toujours préféré le petit groupe de 4 à 6 chanteurs qui leur permet de s'exprimer plus librement et plus complètement; c'est ce qu'on appelle le gospel quartet, ensemble à 4 voix dont certaines sont doublées. Après la guerre, la vogue du gospel conduit nombre de groupes à se professionnaliser et à introduire une section rythmique.
Le groupe des Paramount Singers naît à Austin (Texas) en 1936. Après la guerre ils s'établissent à San Francisco. Leur renommée actuelle aux Etats-Unis, comme ensemble vocal a cappella, coïncide avec le regain d'intérêt qui se manifeste depuis quelques années pour un gospel song fondé sur le pur mélange des voix humaines. Peu de gospel quarters peuvent se targuer d'une histoire aussi longue et riche que les Paramount Singers. On ne pourrait guère citer que les Fairfield Four, les Dixie Hummingbirds et les Soul Stirrers et si les Paramount n'ont pas la même célébrité, leurs enregistrements les égalent largement en qualité.
A la différence des quartets professionnels vivant dans le sud et le Midwest où les distances entre les grandes villes sont relativement courtes, les Paramount Singers se sont rarement aventurés hors de Californie. Cependant, les disques qu'ils ont enregistrés pour divers labels comme Trilon et Coral (Decca, Duke (Peacock) et plus récemment Arhoolie Records, leur ont valu une réputation nationale.
En près de soixante années d'existence, la formation des Paramount Singers s'est considérablement modifiée. Ils ont néanmoins su préserver cette riche complicité harmonique qui caractérise le gospel de l'est du Texas.
Grâce à leur foi et à leur engagement artistique, les Paramount ont survécu à toutes les modes et ont porté jusqu'à aujourd'hui une riche tradition vocale vieille d'un peu plus d'un demi-siècle.
Archie Reynolds, basse et direction
Joseph Dean, ténor
Rev. Odis Brown, ténor
Clyde Price, ténor
J.B. Williams, baryton
William Johnson, ténor
Etats-Unis. Gospel Quartet de San Francisco : Paramount Singers. Photos
Archie Reynolds, basse et direction
Joseph Dean, ténor
Rev. Odis Brown, ténor
Clyde Price, ténor
J.B. Williams, baryton
William Johnson, ténor
Etats-Unis. Hommage à La Mama de New York, dirigée par Ellen Stewart. Egon Schiele de John Kelly. Théâtre-Danse. Photos
Avec John Kelly, Marleen Menard, Dina Emerson, Steven Craig, Jonathan Kinzel.
Etats-Unis. Hommage à La Mama de New York. Spectacle
4-9 janvier: Egon Schiele de John Kelly. Théâtre-Danse.
11-16 janvier: Eros de Maureen Fleming. Danse.
Hommage à Ellen Stewart et au Théâtre de la Mama de New York qui célèbre cette année son 35 ème anniversaire. Ellen Stewart, lutte depuis 35 ans pour faire connaître et apprécier aux Etats-Unis les spectacles provenant d'autres cultures. Elle nous invite aujourd'hui à découvrir deux grands talents qu'elle a dénichés comme elle avait fait connaître Andreï Serban et sa trilogie ou Elisabeth Swados et ses opéras contemporains.
Le 4 janvier à l'issue de la représentation, Ellen Stewart "racontera" les 35 années de la Mama. Pendant toute la durée du cycle, les spectateurs pourront visionner dans le hall du théâtre des archives vidéo retraçant les principales créations de La Mama (18 pages en anglais, sur l'histoire, les missons et les récompenses obtenues par La Mama)
Introduction de Chérif Khaznadar.
Biographie de Ellen Stewart.
-Egon Schiele de John Kelly. Un spectacle sans paroles. Avec John Kelly, Egon Schiele; Marleen Menard, Valerie Neuzail (Walli); Dina Emerson, Edith Schiele; Steven Craig, Alter Egon 1; Jonathan Kinzel, Alter Egon 2.
Décors et accessoires, Huck Snyder; séquences filmées, Anthony Chase; lumières, Stan Pressner; costumes, Gary Lisz et Trine Walther.
Egon Schiele est une évocation de la vie tumultueuse et brève du peintre expressionniste allemand vue par les yeux d'un jeune américain. Il est bâti sur un monde visuel et sonore issu du cinéma muet de Murnau et de Pabst. Kelly campe Egon Schiele à la manière es personnages de Buster Keaton et atteint ainsi ce fragile équilibre entre burlesque et tragique.
Une sucession de tableau chorégraphiés, véritables poèmes sans paroles, retrace les événements marquants de la vie de Schiele: son travail dans sonstudio en compagnie de Walli, sa maîtresse-modèle, son emprisonnement à la suite de fausses accusations de pornographie, son mariage avec Edith, la mort de sa femme lors de l'affreuse épidémie de grippe espagnole qui sévit en 1918 et sa propre mort trois jours plus tard à 28 ans. Au début de la pièce, john Kelly découvre son corps avec exubérance, les mouvements de danse reproduisent les lignes angulaires et escarpées des peintures d'Egon Schiele. John Kelly vêtu d'un costume noir, les cheveux dressés sur la tête, les yeux cernés de noir, est entouré par deux alter egon habillés comme lui.....
Biographie d'Egon Schiele
Les créations de John Kelly and Company (12 pages en anglais)
-Eros, Chorégraphié et dirigé par Maureen Fleming. Avec Maureen Fleming et Chris Odo, danse. Lumières, David Moodey; Dircteur technique, Joel Giguere.
Américaine née au Japon, Maureen Fleming est fascinée par le Butô ou "danse des ténèbres". Très jeune elle commence à travailler avec les plus grands maîtres: Kazuo Ohno (co-fondateur du butô), Tanaka Min et forme son corps à la discipline qui désintègre les muscles.
Maureen Fleming construit le néant grâce aux lignes de son corps en mouvement. Elle prend appui sur certaines articulations pour élever ses membres dans une lente trajectoire "impossible".
Biographie de Maureen Fleming
Les dernières créations de Maureen Fleming:
-Eros, cette oeuvre s'inspire du mythe de Psyché, jeune mortelle qui inspira l'amour à Eros, fils d'Aphrodite et qui le perdit en transgressant une nuit l'interdiction de voir le visage de son amant. Cette oeuvre met en scène des visions d'extase puisées dans l'inconscient. Il s'agit d'un travail d'artisan d'une dextérité raffinée, où le butô et les techniques occidentales de danse et de théâtre se fondent. Les sept scènes distinctes ne créent, ni un language, ni un discours, mais donnent tout simplement un exemple des possibilités corporelles de Maureen Fleming.
I. The sphere, musique de John Adams
II. The trials of Psyche, musique Somei Satoh
III. Mother-Child, musique Henrik Gorecki
IV. The butterfly, musique John Adams.
-Water on the moon, ce spectacle en 4 parties est fondé sur les rêves. Maureen Fleming explore des sensations de chute, des reflets d'eau, des images de mort, et tous ces moments que nous vivons dans nos rêves, où l'espace et le temps s'abolissent.
Etats-Unis. Hommage à Paul Bowles. Spectacle
10 mai 1994
Biographies dans le programme
Gustavo Romero, piano
Jo Ann Pickens, soprano
Howard Haskin, ténor
Haridas Greif, piano
Jean-François Zygel, piano
Huseyin Sermet, piano
Kun Woo Paik, piano
Jean-Christophe Gayot, hautbois et cor anglais
Bernard Yannotta, clarinette et clarinette basse
Clément Garrec, trompette
Guy-Joël Ciprianiet Gérard Perrotin, percussions
Un programme proposé par Yves Petit de Voize, avec le soutien de la fondation LVMH, de l'ambassade des Etats-Unis, Diapason, France Musique et Koch Schwann.
Gustavo Romero, piano
-Leonard Bernstein (1918-1990), For Paul Bowles
-Virgil Thomson (1896-1989, A portrait of Paul Bowles
-Philipp Ramey (1939-) Tanger portrait: Paul Bowles at eighty
-Jean-François Zygel (1960-) Sur B.O.W.L.E.S. (création Paris 1994)
-Paul Bowles(1910-), Six préludes (New York 1932-1939), El Bejuco (New York 1943), La Cuelga (Pour Leonard Bernstein New York 1942), Huapango n°1 et n°2 (Mexique 1935 et Tehuantepec 1937)
Jo Ann Pickens, soprano; Howard Haskin, ténor; Haridas Greif, piano
-Paul Bowles, Songs:
. Longsome man(T. Williams) - Sleeping song (P. Bowles)
. Song of an old woman (J. Bowles) - David (Frances Frost)
. The frozen horse (J. Bowles) - My love was light (T. Williams)
. An american hero (A. Law, N. Niles) - My sister's hand in mind (J. Bowles)
. Sugar in the cane (T. Williams) - Letter to Freddy (G. Stein)
. In the woods (P. Bowles) - Down in younder meadow (anonyme)
. April foot baby (G. Stein) - Her hair in the pillow (T. Williams)
. Three (T. Williams) - A little closeb, please (W. Saroyan)
. The piper (O. Sullivan) - Faint as leaf shadow (T. Williams)
. Night without sleep (C. H. Ford) (Haridas Greif (1950-)) - Once a lady was here (P. Bowles) (Paris 1994 création).
Haridas Greif, piano et Jean-François Zygel, piano
-Paul Bowles, Night Waltz pour 2 pianos (Tanger 1949)
Huseyin Sermet, piano; Kun Woo Paik, piano; Jean-Christophe Gayot, hautbois et cor anglais; Bernard Yannotta, clarinette et clarinette basse; Clément Garrec, trompette; Guy-Joël Ciprianiet Gérard Perrotin, percussions
-Paul Bowles, Concerto pour 2 pianos, vents et percussions