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8e Journée du Patrimoine Culturel Immatériel
C'est en 2004 que la Maison des Cultures du Monde et la Commission nationale française pour l'UNESCO ont créé, avec le soutien du ministère de la Culture la Journée du patrimoine culturel immatériel. Conçu pour ne durer qu'un jour, d'où son titre, cet événement programmé dans le cadre du Festival de l'Imaginaire notamment pour présenter au public la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l'UNESCO quelques mois plus tôt (en 2003), connut un tel succès que nous l'avons renouvelé tous les ans depuis.
Chaque année un thème nouveau a été abordé.
En 2005 : Qu'est-ce que le patrimoine culturel immatériel ?
En 2006 : Le patrimoine des départements et territoires d'Outre-Mer
En 2007 : Mise en oeuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : des enjeux spécifiques pour les pays européens
En 2008 : L'immatériel à la lumière de l'Extrême-Orient
En 2009 : Sauvegarder ? Pourquoi ?
En 2010 : Les effets pervers.
Pour sa huitième édition la Journée du patrimoine culturel immatériel va traiter du thème de la transmission : transmission du patrimoine par l'éducation formelle (le système éducatif scolaire et universitaire) et par les voies non formelles (passage de génération en génération, pratique, etc). Le programme détaillé ainsi que la liste des intervenants seront disponibles dès les premiers jours de mars.
Il est à noter que cette huitième journée aura également lieu à Rennes en partenariat avec l'Université Rennes 2 et avec le soutien du Conseil Général de Bretagne et du Centre de documentation sur les spectacles du monde, cette annexe de la Maison des Cultures du Monde à Vitré qui a été désignée par le Ministère de la Culture et de la Communication comme organisme compétent en matière de patrimoine culturel immatériel.
Chérif Khaznadar
Mardi 29 mars de 20h à 23h - Entrée libre
Université Rennes 2 Haute Bretagne
place du Recteur Le Moal, Rennes
Mercredi 30 mars de 18h à 21h - Entrée libre
Maison des Cultures du Monde
Table ronde animée par Chérif Khaznadar
Avec :
Noriko Aikawa, professeur à l'université de Tokyo. Ancienne directrice de l'unité PCI de l'Unesco
Séverine Cachat, directrice du centre français du PCI
François Calame, conseiller en ethnologie de la DRAC haute-Normandie
Jean-Paul Chapelle, président de la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment des compagnons des devoirs du Tour de France
Emmanuel Gérard, directeur du syndicat mixte de la cité internationale de la tapisserie et de l'art tissé à Aubusson
Christian Hottin, adjoint au Chef du département de pilotage, de la recherche et des politiques scientifiques à la Direction générale des patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication
Marc Jacobs, historien, ethnologue, directeur de l'interface Flammande pour le patrimoine culturel (FARO, Bruxelles)
Pape Massène Sène, professeur à l'I.S.A.C, chercheur à l'IFAN, université de Dakar, expert gouvernemental du Sénégal pour le PCI
Gilles Moineau, président général de l'union compagnonnique des devoirs unis
Ocal Oguz, professeur à l'université Gazi d'Ankara, Turquie. Directeur du Centre de l'université pour le PCI
Yannick Patient, association ouvrière des compagnons des devoirs du Tour de France
Claude Veuillet, conservateur, restaurateur dans le domaine du bois à Collombey (Suisse)
Bahreïn. Jarre et tambour des pêcheurs de perles
Jarre jahla et tambour murwas des pêcheurs de perles du Royaume de Bahrein.
La pêche aux perles fut l'une des activités essentielles de la société bahreinie jusqu'à la fin des années cinquante. Ce travail dangereux et épuisant était rendu supportable par la présence de chanteurs sur les bateaux. Le chant accompagnait le travail mais aussi les moments de délassement dans la soirée. Ainsi se développa un répertoire vocal trés riche et trés élaboré dont le style se situe au carrefour des cultures arabes, africaines et indiennes. Ces chants, préservés jusqu'à aujourd'hui, sont accompagnés de percussions qui jouent en polyrythmie, parmis lesquelles la jarre jahla d'origine indienne que l'on frappe sur le côté ou sur l'ouverture, et le murwas à deux peaux tenu d'une main et frappé de l'autre en le faisant parfois tourner.
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Clarinette - tule
Instruments de musique des Wayapi, amérindiens du haut Oyapock, Guyane française
Les Wayapi sont un des six groupes amérindiens de la Guyane française. Ils forment une communauté d'environ un millier de personnes vivant dans les hameaux échelonnés le long du cours supérieur de l'Oyapock.
Les Wayapi considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Ils pourraients chanter des heures de suite ces chants qui célèbrent les poissons, les oiseaux, le maïs, la libellule...
Les instruments présentés correspondent à deux grands types de répertoires dont la fonction sociale est hautement valorisée.
Les tulé sont des instruments constitués d'une anche en roseau fixée à l'intérieur d'un tuyau en bambou. Ces grandes clarinettes sont jouées en formation de dix à quinze musiciens qui, tout en jouant, dansent en ligne ou en file indienne en se tenant les uns les autres par l'épaule. Ces aérophones n'ont pas de trous de jeu, et n'émettent en principe qu'un seul son. Les mélodies sont donc réalisées par l'alternance ou la superposition des différentes parties, chacune jouée par un ou plusieurs instruments. Les tulé sont joués lors de séances de musique, qui ont lieu en journée et sont accompagnées de libations à base de bière de manioc. Les musiciens jouent alors une des douze longues suites de pièces de leur répertoire.
Les grands chants dansés, comme par exemple la Danse du poisson Paku, sont interprétés lors des grandes cérémonies comme celles qui célèbrent les êtres de la rivière et de la forêt. Les danseurs font alterner régulièrement des strophes chantées et des séquences instrumentales. Le chef du groupe mène la chaîne des danseurs en soufflant dans une grande clarinette kookoo contenant un faisceau de plusieurs anches. D'autres soufflent dans des flûtes à conduit d'air avec ou sans résonateur (ipilaylaanga, pilalaanga) ou dans de fines trompes yemi'apuku qui fanfaronnent au dessus de l'ensemble. Tous portent de grandes capes faites de lanières de liber d'arbre (la partie tendre qui est sous l'écorce) qui ont été plongées plusieurs jour dans de la vase afin de leur donner une teinte noire et mordorée qui évoque les écailles argentées du poisson paku. Tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts et sont ensuite jetés car une fois secs, ils deviennent inutilisables.
Jean Michel Beaudet
Coiffes en matière végétale
La musique wayãpi est immense. Les hommes et les femmes de ce peuple pourraient chanter des heures de suite, des jours entiers sans épuiser leur répertoire qui, de strophe en strophe, de chant en chant, célèbre les poisssons, les oiseaux, le maïs, la libellule... Cette étendue du répertoire vocal ou instrumental est une valeur affirmée par les Wayãpi qui considèrent la musique comme une de leurs productions les plus prestigieuses. Presque tous les instruments sont confectionnés avec des éléments végétaux verts, frais (bambou, roseau, tronc d'arbre). Ils ont ainsi une durée de vie relativement brève. Ces instruments et les capes en écorce (liber d'arbre) portées lors de la danse du paku ont été fabriqués spécialement pour ce spectacle, ce qui a demandé aux musiciens trois jours de travail accompagnés de libations.
Corée. Musiques de chambre et danses traditionnelles de Corée. Spectacle
Samedi 3 décembre à 20h30
Concert de Sanjo avec Lee Jae-Hwa, maître du Geomungo
en introduction Sanjo de Gayageum par Lee Ji-Hye
Le Sanjo est un solo de musique instrumentale traditionnellement composé et joué à partir de morceaux improvisés. Cette forme fut créée à la fin du XIXe siècle par Kim Chang-Jo, un fameux joueur de cithare à douze cordes gayageum, afin de faire ressortir la virtuosité de l'interprète et les possibilités techniques et expressives de son instrument. Aujourd'hui, le sanjo peut être joué sur plusieurs autres instruments, la cithare à frettes geomungo, la cithare à cordes frottées ajaeng, la vièle haegum, la flûte daegum, etc. L'instrument mélodique est accompagné par un tambour, le janggu en forme de sablier ou le buk en forme de tonneau. Considéré comme la quintessence de la musique traditionnelle coréenne, le sanjo s'inspire de diverses traditions instrumentales, notamment les musiques chamaniques improvisées sinawi et bokjangch'ui, mais aussi des mélodies et du style d'interprétation du pansori, l'opéra traditionnel coréen. Il contient également des éléments de musique moderne.
Aujourd'hui, le sanjo se répartit en plusieurs écoles issues chacune d'un maître. Il en résulte une tendance à la fixation des pièces sous la forme héritée de chaque maître au détriment de l'improvisation. Cependant, les interprètes d'exception peuvent apporter une touche personnelle à cet héritage et certains vont même jusqu'à composer vocalement des sanjo pour des instruments qu'ils ne pratiquent pas. Devenu un genre majeur de la musique traditionnelle coréenne, le sanjo est la forme qui permet le mieux de juger le niveau technique et expressif d'un instrumentiste.
Le sanjo se présente comme une suite dont les différentes parties s'enchaînent sans interruption, du plus lent au plus rapide, sur des rythmes spécifiques : jinyangjo, jungmori, jungungmori, jajinmori. Toute l'esthétique du sanjo repose sur un jeu de contrastes mélodiques, rythmiques, formels, expressifs, qui se manifestent à travers des modulations, l'alternance de questions et de réponses et les oppositions entre tension et relâchement, répétitions et variations.
On dit souvent que le sanjo reflète la tristesse des maîtres coréens et qu'il est une expression idéale de l'âme humaine à travers ses différents états : sérénité, détermination, passion, chagrin, résignation, etc.
I. Sanjo de Gayageum de l'École de Ahn Ki-Ok par Lee Ji-Hye
Janggu : Jo Yong-Bok
Ahn Ki-Ok (1894-1974) fut le principal disciple de Kim Chang-Jo, le créateur du sanjo de gayageum. Il eut à son tour plusieurs disciples de renom, tels que Jeong Nam-Hee ou Seong Keum-Yeon. On lui doit une production artistique riche mais difficile d'accès du fait qu'il élut domicile en Corée du Nord à partir de 1946. Son sanjo au style vivace et aux sonorités généreuses a été récemment restauré grâce à des enregistrements des années trente conservés en Corée du Nord et n'est donc interprété que depuis peu.
Lee Ji-Hye (Née en 1978) a remporté dès ses années de lycée, puis à l'université, plusieurs premiers prix, s'affirmant comme une joueuse de gayageum de talent. Elle est aujourd'hui second gayageum au centre national Gugak et enseigne à l'Institut des arts traditionnels coréens de l'Université nationale des arts. Elle est à l'origine de la restauration du sanjo de gayageum de Ahn Ki-Ok qu'elle a entièrement transcrit d'après les enregistrements originaux.
II. Sanjo de Geomungo de l'École de Han Gab-Deuk
par Lee Jae-Hwa (Bien culturel immatériel de la Corée pour le sanjo de geomungo)
Le sanjo de geomungo dérive du sanjo de Gayageum conçu il y a 120 ans environ et il lui est à peu près contemporain. Il fut crée et interprété pour la première fois par Baek Nak-Jun. Les musiciens Han Gab-Deuk et Shin Kwae-Dong lui ont donné ses lettres de noblesse en y insérant leurs propres mélodies. Née dans une famille de musiciens, Han Gab-Deuk (1919-1987) s'initia à la pratique du geomungo dès l'âge de dix ans alors qu'elle se formait également à celle du gayageum auprès des maîtres Choe Ok-Sam et Ahn Ki-Ok. Han Gab-Deuk a appris le Sanjo de geomungo auprès du maître Pak Seok-Ki, disciple de Baek Nak-Jun, et c'est sur cette base qu'elle créa sa propre version. Le sanjo de Han Gab-Deuk est non seulement connu comme le plus long - il dure environ 80 min. -, mais il est également réputé pour son style majestueux et raffiné.
Traditionnellement, ce sanjo est accompagné au tambour mais Lee Jae-Hwa a fait le choix de l'interpréter en solo afin de mieux faire ressortir la beauté sonore du geomungo.
Lee Jae-Hwa (née en 1953) a passé près de 20 ans à étudier le sanjo de geomungo auprès de son maître Han Gab-Deuk. Ce qui lui vaut aujourd'hui le titre de Bien culturel immatériel n°16 pour le sanjo de geomungo.
Après être passée par l'université nationale de Séoul, elle a obtenu un doctorat de musicologie à l'université de Hanyang. Lauréate du prix KBS de musique traditionnelle coréenne, elle est également propriétaire d'un brevet d'amélioration du geomungo, compositeur, musicologue et professeur à l'université des arts de Chungye. Maître de l'École de sanjo de geomungo de Han Gab-Deuk, Lee Jae-Hwa est considérée comme l'interprète la plus fidèle de la forme originelle du sanjo de geomungo.
Corée. Solos de danse par Yang Sung-Ok, Musiques de chambre et danses traditionnelles de Corée. Spectacle
II. Solos de Danse par Yang Sung-Ok
Kim Young-Gil, ajaeng
Na Young-Seon, piri
Jo Yong-Bok, janggu
Sa Ju-Hyun, haegeum
Lee Ji-Hye, gayageum
La danse traditionnelle coréenne se divise en danses de cour et danses populaires. Les danses de cour étaient exécutées lors d'événements nationaux et des banquets royaux. Ce sont des danses hiératiques, gracieuses, à la gestuelle raffinée.
Les danses populaires, à l'inverse, sont gaies, énergiques, vigoureuses. Leur objectif étant d'exprimer des émotions simples, avec un souci modéré des règles, elles ont favorisé l'expression libre. Selon les régions elles diffèrent de par leur forme, leur musique, leurs costumes. Mais toutes partagent une relation étroite avec le chamanisme, les traditions agraires et les fêtes saisonnières, et certaines ont également subi l'influence du bouddhisme. Enfin, si elles ont toutes évolué au fil des siècles en fonction de leur interprètes, elles se sont remarquablement conservées.
Ce récital présente cinq pièces du répertoire de danse en solo, celui où s'exprime le mieux l'inventivité et l'imaginaire de son interprète.
Yang Sung-Ok (née en 1954) est réputée en Corée pour l'originalité de son sens artistique et ses choix musicaux et chorégraphiques. Spécialiste de la danse traditionnelle coréenne, elle a beaucoup contribué au développement des arts du spectacle, à travers des danses créatives reprenant des éléments traditionnels.
Yang Sung-Ok est co-détentrice de la danse Taepyeongmu, bien culturel immatériel n°92 et a obtenu le prix du Ministre de la Culture, du Sport et du Tourisme coréens. Après avoir été membre de la compagnie nationale de danse et avoir participé aux festivités des jeux olympiques de Los Angeles (1984) et de Séoul (1988), elle est aujourd'hui professeur à l'université nationale des arts et directrice de la compagnie de danse Hannuri.
Prélude : Solo de hautbois piri par Na Young-Sun
1. Sanjo Chum (danse de sanjo)
Cette danse demande une très grande maîtrise technique car le danseur doit suivre avec une extrême précision tous les changements de rythme du sanjo joué à la cithare gayageum tout en donnant une impression de liberté et de charme naturel.
Musique Gayageum sanjo de l'École de Kim Yun-Deok
Gayageum : Lee Ji-Hye
Interlude : Solo de vièle haegeum par Sa Ju-Hyun
2. Salpuri
Signifiant "danse pour chasser les mauvais esprits", cette danse était à l'origine celle des rites chamaniques. Depuis, nombre d'artistes professionnels en ont fait une forme spectaculaire à part entière. La musique accompagnant les cérémonies chamaniques est aussi appelée salpuri ou encore sinawi lorsqu'elle n'est pas accompagnée de danse. Yang Sung-Ok est ici accompagnée par un sinawi à la cithare à cordes frottées ajaeng par Kim Young-Gil.
Interlude : Duo de hautbois piri et vièle haegeum par Na Young-Sun et Sa Ju-Hyun
3. Janggu chum (danse du janggu)
Le tambour en forme de sablier janggu est l'instrument de percussion le plus populaire de Corée. La danseuse le porte en bandoulière tout en dansant sur les mélodies populaires de Hangang sutharyang.
Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Sa Ju-Hyun haegeum, Jo Yong-Bok janggu.
Interlude : Sinawi en version d'ensemble
par : Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Lee Ji-Hye gayageum, Jo Yong-Bok janggu.
4. Taepyeongmu
Cette danse évoque une prière pour un règne paisible et des récoltes abondantes. Tanôt dignes et majestueux, tantôt gais et légers, les pas requièrent force, habileté et enthousiasme. Bien culturel immatériel n°92, Taepyeongmu fut transmise à Yang Sung-Ok par Kang Seon-Young.
Kim Young-Gil ajaeng, Na Young-Seon piri, Sa Ju-Hyun haegeum, Jo Yong-Bok janggu
Corée. Yeongsan Hoesang, musiques de chambre et danses traditionnelles. Spectacle
I. Yeongsan Hoesang par l'ensemble de musique de cour du National Gugak Center
Cithare à frettes geomungo : Hong Sun-Sug
Cithare à douze cordes gayageum : Jang Kyong-Won
Cithare à cordes frappées yanggeum : Chung Jee-Yeong
Hautbois piri : Kim Sung-Jin
Flûte traversière daegeum : Choi Sung-Ho
Flûte droite danso : Kim Hui-Gon
Vièle haegeum : Hwang Ae-Ja
Tambour janggu : Hong Suk-Bok
Le Yeongsan Hoesang est à l'origine un recueil de chants inspirés par des légendes bouddhiques. Il se transmit en même temps que la musique de danse pour la cour, mais son caractère bouddhique s'est atténué durant la dynastie Joseon et c'est devenu aujourd'hui une suite instrumentale.
L'oeuvre comprend neuf pièces dont le tempo va du plus lent au plus rapide. Le rythme lent évoque le monde spirituel, celui de la méditation, tandis que le rtyhme rapide exalte la joie de vivre.
Le Yeongsan Hoesang peut être interprété de 3 façons différentes :
- La version pour cordes Hyeonak Yeongsan Hoesang, dans laquelle la cithare à frettes geomungo est l'instrument principal. C'est cette version qui sera jouée ici.
- La version pour cordes et vents Pyeongjo Hoesang qui se joue à la quarte inférieure;
- La version pour vents Gwanak Yeongsan Hoesang où le hautbois hyang-piri tient la partie principale.
On appelle parfois cet ensemble Geomungo Hoesang car la cithare à frettes geomungo y occupe la position principale. C'est une suite en neuf parties enchaînées : Sangryeongsan, Jungryeongsan, Seryeongsan, Garakdeori, Sanghyeon Dodeuri, Hahyeon Dodeuri, Yeombul Dodeuri, Taryeong, Gunak.
- Sangryeongsan, Jungryeongsan, Seryeongsan
Sangryeongsan, première pièce pour geomungo est représentative de la musique pungryu, musique raffinée autrefois appréciée des nobles et des lettrés. C'était une pièce vocale dont les paroles, Yeongsan Hoesang bulbosal, étaient inspirées de légendes bouddhiques. Elle a été complétée par des pièces nouvelles, des sortes de variations, intitulées Jungryeongsan et Seryeongsan. Sangryeongsan et Jungryeongsan sont construitent sur un cycle rythmique de 20 temps qui se subdivise en 6+4+4+6, mélangeant ainsi les rythmes binaires et ternaires. Seryeongsan est composée sur un cycle de 10 temps (3+2+2+3).
- Garakdeori
Il s'agit là encore d'une variation de Sangryeongsan, mais qui se caractérise par sa concision.
- Sanghyeon Dodeuri
Cette pièce en quatre mouvements se joue sur le rythme dodeuri, un rythme à 6 temps sur un tempo modéré que l'on rencontre courament dans les musiques populaires. La transition entre les cycles à 10 temps et à 6 temps a lieu dans une partie appelée Doljang.
- Hahyeon Dodeuri
Le charme de cette pièce réside dans l'énergie, la profondeur et la sérénité qui s'en dégagent. Cette pièce se joue en ensemble ou en duo. Les cithares gayageum et geomungo s'associent merveilleusement avec la flûte daegeum au timbre riche dans le grave.
- Yeombul Dodeuri
Cette mélodie assez vive jouée sur le rythme dodeuri, plus rapide, nous communique le sens du rythme. Elle permet la transition entre la pièce précédente assez lente et la suivante plus rapide, et joue le rôle d'une locomotive pleine d'entrain. Son nom fait référence à l'influence du Yeombul, la lecture des textes bouddhiques par les moines, dans la mélodie.
- Taryeong
Cette pièce gaie et rythmée - on passe ici à un rythme à 4 temps qui sera gardé jusqu'à la fin de la suite - est attribuée à des musiciens populaires venus rejoindre les ensembles de musique raffinée pungryu.
- Gunak
Cette pièce est également l'oeuvre des musiciens populaires qui ont participé à la culture de Pungryubang à la fin de la dynastie de Joseon. Avec son rythme plus rapide, elle vient clore en beauté la suite Hyeonak Yeongsan Hoesang. Avant de parvenir à l'acmé de la pièce, le hautbois piri qui guide l'orchestre s'interrompt soudainement pendant deux temps puis reprend. La tension transmise durant ce bref silence est le point crucial du morceau. Alors que les instruments s'élèvent vers l'apogée, le retentissement du tambour janggu crée un effet de contraste qui conduit à une conclusion dramatique.
Le National Gugak Center
Fondé en 1951, le National Gugak Center est une institution musicale de la Corée du sud. Il succède aux traditions des institutions royales de musique comme le Umsongso de la dynastie de Shilla, le Deakso de la dynastie de Koryo, le Changakwon de la dynastie de Joseon.
Aujourd'hui, le centre Gugak dépend du ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme et quatre organismes lui sont affiliés : l'ensemble de musique de cour, l'ensemble de musique folklorique, le groupe de danse et de théâtre, l'orchestre de Gugak contemporain sans compter les centres situés en province : Namwon (département de Jeonbuk), Jindo (département de Jeonnam), Pusan etc.
Avec plus de 400 membres, le National Gugak Center se développe sur la scène internationale à travers la promotion et la diffusion de la musique traditionnelle coréenne à l'étranger.
Émirats Arabes Unis. Danses et musiques du Mawled. Photos
Ce programme bénéficie du soutien du Ministère de la culture, de la jeunesse et du développement des communautés des Émirats Arabes Unis.
Vendredi 29 et samedi 30 avril à 20h30
Maison des Cultures du Monde
Avec le National Folk Arts Group
Obaid Ali Abdulla, direction
Ahmed al-Ali
Hassan Ali Lagher
Sabeel Abbas Abdulla
Abdulla Abbas Abdulla
Obaid Ali Abdulla
Darwish Mohammad Hassan
Hassan Lashkari Eid
Ahmad Naqib Khamis
Mohammad Ali Hassan
Ismaeil Ali Khalaf Shams
Saeed Ali Mohammad
Juma Darwish Shaban
Masood Rashed Masood
Tariq Tarish Saif Ahmed Al Remeithi
Hassan Johar Bilal Hassan
Ahmad Mahmood Ali Ahmad
Mubarak Muhtaj Ahmed Khalaf
Eid Shukri Hassan Abdulla
Adel Ali Saleh Saeed
Mohammad Abdulla Saif Shams Al Rushaidi
Voir le programme du spectacle.
Émirats Arabes Unis. Danses et musiques du Mawled. Spectacle
Ce programme bénéficie du soutien du Ministère de la culture, de la jeunesse et du développement des communautés des Émirats Arabes Unis.
Vendredi 29 et samedi 30 avril à 20h30
Maison des Cultures du Monde
Avec le National Folk Arts Group
Obaid Ali Abdulla, direction
Ahmed al-Ali
Hassan Ali Lagher
Sabeel Abbas Abdulla
Abdulla Abbas Abdulla
Obaid Ali Abdulla
Darwish Mohammad Hassan
Hassan Lashkari Eid
Ahmad Naqib Khamis
Mohammad Ali Hassan
Ismaeil Ali Khalaf Shams
Saeed Ali Mohammad
Juma Darwish Shaban
Masood Rashed Masood
Tariq Tarish Saif Ahmed Al Remeithi
Hassan Johar Bilal Hassan
Ahmad Mahmood Ali Ahmad
Mubarak Muhtaj Ahmed Khalaf
Eid Shukri Hassan Abdulla
Adel Ali Saleh Saeed
Mohammad Abdulla Saif Shams Al Rushaidi
Le mawled an nabi est la célébration de la naissance du prophète Muhammad. Il a lieu le 12e jour du mois rabi al-awwal chez les sunnites et le 17e chez les chiites dans presque tous les pays arabes et musulmans.
Les premières célébrations du mawled eurent lieu à la Mecque au VIIIe siècle après que sa maison fut transformée en lieu de prière. Elles se limitaient semble-t-il aux proches descendants du prophète.
Le premier mawled officiel fut organisé au Caire par un souverain fatimide (dynastie d'obédience chiite) à la fin du XIe siècle. Le rituel comprenait une procession, des récitations du Coran dans la cour du palais et une distribution de nourriture aux fonctionnaires. À la fin du XIIe siècle, le mawled apparaît dans les milieux sunnites, particulièrement en Syrie, sous la forme d'un sama' soufi accompagné de lectures de textes et de poèmes produits pour la circonstance. Au XIIIe siècle à Arbil (Irak), le mawled attire des gens de toute la région, des pavillons à étages sont construits pour loger les notables, des ensembles de musiciens participent à la fête qui se conclut par un banquet auquel tous sont invités. Par la suite la fête du mawled va se répandre progressivement dans le monde islamique, prenant des formes variables selon les cultures, pour devenir l'une des trois grandes fêtes musulmanes, même si sa légitimité est toujours controversée dans les milieux fondamentalistes.
Le mawled est donc l'occasion privilégiée de rendre hommage au prophète par des lectures de récits biographiques (sira) ainsi que des chants de louanges (madîh nabawî) qui puisent dans les mêmes répertoires que le dhikr ou le sama' soufis. C'est aussi le prétexte à consommer des sirops et pâtisseries qui symbolisent sans doute cette douceur ou bienveillance (rifq) qui doit animer les esprits.
À Abu Dhabi comme à Dubai, le mawled ne commémore pas seulement l'anniversaire du prophète mais peut également être célébré dans la nuit du jeudi au vendredi, jour de prière, ou lors d'une circoncision.
La cérémonie se déroule soit à la maison soit dans une mosquée, mais dans le second cas, elle se déroule sans tambours. Le choeur est divisé en deux rangs assis face à face. Le rang situé à droite, appelé ahl al samaa chante les versets et bat les tambours. Au centre se tient le munshid, le chantre principal. Le rang de gauche appelé al radida, répond en répétant les phrases clés et en poussant de vives exclamations. Sur certains poèmes il exécute aussi une danse assise où les corps collés les uns aux autres se balancent d'un même mouvement de droite à gauche ou d'arrière en avant en de profondes prosternations amplifiées par les larges mouvements des bras et de la tête.
Programme
En règle générale, un mawled se compose de deux parties : des chants de louanges et la sira ou récit de la vie du prophète. Ici, il se compose de trois parties.
La première partie, al-mâled, est un chant de louanges dédié à la Kaaba.
Le poème est l'oeuvre du soufi Ibn al-Farid (1181-1235) enrichie de vers supplémentaires destinés à éclairer le sens du poème.
La seconde partie, al-mawled al-Barzanji est consacrée au récit de la naissance du prophète tiré d'une biographie poétique (sira) composée par l'imam Ja'far bin Husayn Abd al-Rasul al-Barzanji (1690-1766) et connue sous le titre de Mawled al-Barzanji.
Au moment où le récit arrive à la naissance, les participants se lèvent en signe de respect.
Après une pause de quelques minutes pendant laquelle les participants ne quitteront pas la scène, la troisième partie, al-mâled al-rasul, conclut la soirée par une série de louanges au prophète (madîh nabawî).
Le National Folk Arts Group n'est pas une troupe folklorique comme son nom pourrait le laisser entendre. Conscient des enjeux posés depuis un demi-siècle à l'identité et à la culture traditionnelle émiraties par une modernisation économique à marche forcée, le ministère de la culture a encouragé cette formation à devenir un espace de transmission des patrimoines musicaux, poétiques et chorégraphiques émiratis comme cela se faisait autrefois. Toutes les générations y sont donc présentes, des aînés garants de l'authenticité des répertoires à de jeunes gens fraîchement sortis de l'adolescence.
Durée estimée du concert : 70 min
Projection du film documentaire Al Mureed de Nujoom Al Ghanem
2008, couleur, vidéo, 71 minutes (VO st anglais)
À la recherche de son histoire personnelle et d'une voie soufie, Nujoom Al Ghanem rencontre Sheikh Abdul Raheem Al-Mureed, le plus éminent soufi emirati qui vécut à Dubaï de 1902 à 2007.
Elle tente dans ce documentaire d'approcher la vie et le parcours de cet homme d'exception.
Un voyage qui commence par une nuit de mawled...
Auteure de quatre recueils de poésie, la cinéaste Nujoom Al Ghanem est reconnue comme l'une des grandes poètes emiraties d'aujourd'hui. Diplômée d'un Master cinema de l' Université de Griffith (1999) et Bachelor of Arts en production télévisuelle de l'Université d'Ohio (1996), elle a dirigé quatre films, dont Al Mureed en 2008, et a participé à de nombreux festivals et événements culturels dans le Monde Arabe et en Europe. Le prix de la meilleure réalisatrice émiratie lui a été décerné par le 5e Festival International du Film de Dubaï pour son film Al Mureed.
Vendredi 29 et samedi 30 avril à 18h - Entrée libre
La Maison des Cultures du Monde remercie
Monsieur Bilal Al-Budoor, directeur des Affaires culturelles et artistiques au Ministère de la culture, de la jeunesse et du développement des communautés des Émirats Arabes Unis
et Monsieur Khaled Al-Budoor