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N41 - Spectacles
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2005-03-22
Inde. Aspects des religions dramatiques de l'Inde du Sud. Colloque
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2004-03-22
Notre Japon. Colloque
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2002-03-07
Créer. Colloque
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2002-03-11
Tradition-Création. Colloque
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2001-04-02
Journées de l'ethnoscénologie. Colloque
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1999-04-11
Le Masque démasqué, symbolisme et esthétique. Colloque
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1999-04-10
Erotisme et sacré. Colloque
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1998-03-14
La voix transformée. Colloque
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1998-03-19
Identités et mondialisation. Colloque
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1998-03-12
Identités et nationalismes. Colloque
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1998-03-05
Les identités culturelles. Colloque
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1997-03-21
L'attrait pour la culture de l'autre. Colloque
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2016-05-11
Syrie. Waed Bouhassoun et Moslem Rahal. Spectacle
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2015-10-24
Taiwan. Théâtre d'ombres. Spectacle
De son vrai nom piyinxi (théâtre des figurines de cuir), mais aussi surnommé pihouxi (théâtre des singes de cuir), à cause des mouvements simiesques et comiques des personnages, le théâtre d’ombres de Taïwan est originaire de Chaozhou dans le Guangdong. Cet art est malheureusement en voie de disparition, aussi bien à Taïwan qu’en Chine continentale. Les figurines manipulées à l’aide de deux baguettes présentent aux spectateurs un simple profil. Un rétro- éclairage en découpe la silhouette sur l’écran. Les figurines sont ciselées dans du cuir de buffle tanné jusqu’à devenir translucide puis teintées. Une fois éclairées, les ombres se parent de rouge, de jaune, de vert, créant dans les scènes à plusieurs personnages un camaïeu du plus bel effet. Un narrateur-chanteur qui peut être le marionnettiste ou une tierce personne joue tous les rôles de la pièce, changeant de voix au gré des personnages. Un petit ensemble composé d’instruments à cordes pincées et à archet et de percussions assure un accompagnement musical permanent et tous les bruitages. Des musicologues de Taïwan ont discerné dans cette musique des similitudes avec la musique des rites funéraires taoïstes. Sans doute touche-t-on là au caractère sacré et magique qui s’attache aux marionnettes de Chine depuis les temps les plus reculés. Ce théâtre n’en demeure pas moins un divertissement qui réjouit les petits et les grands tout en leur transmettant les vieilles légendes bouddhiques et taoïstes. Originaire de la ville de Kaohsiung, la compagnie Fu Hsing Ko est le dernier théâtre d’ombres en activité à Taïwan. Fondée en 1957 par Chang Ming-Shou elle demeure une affaire familiale. Nata sème le trouble dans la mer de l’Est, qui raconte les farces d’une malicieuse divinité enfantine, et Le dit de Hua Guang, sur une divinité taoïste aux multiples métamorphoses, font partie de ses plus grands succès. -
2016-12-13
Etats-Unis. Texas in Paris. Spectacle
En décembre 1989 la Maison des Cultures du Monde programme dans son théâtre dix-sept représentations d’un concert de musiques traditionnelles du Texas intitulé Texas in Paris. Parmi les artistes réunis par le folkloriste Alan Govenar, figurent John Burrus, un cowboy blanc de Stephenville, qui partage son temps entre le dressage des chevaux, les rodéos et sa guitare, et Osceola Mays, une chanteuse noire qui a passé sa vie dans un faubourg de Dallas comme domestique et bonne d’enfants. John chante en s’accompagnant à la guitare et à l’harmonica des cowboy songs et des country hymns appris de ses aînés et de ses camarades lors des longues veillées à la belle étoile. Osceola puise dans un vaste répertoire de spirituals qu’elle tient pour la plupar t de sa grand-mère maternelle. Au moment de partir pour la France, John et Osceola ne se connaissent pas. Ce voyage va leur faire découvrir la France, les confronter à d’autres gens, d’autres façons de vivre et de penser. Mais ce choc culturel en provoque un autre, plus intime : les deux personnages se découvrent, au-delà de leurs préjugés de race et de classe. Une amitié naît timidement. Cette rencontre, dont il a été à la fois l’artisan et le témoin, et la longue amitié qu’il a ensuite noué avec John et Osceola jusqu’à leur mort ont inspiré cette pièce à Alan Govenar. En transplantant ses personnages dans un univers qui leur est étranger, il les conduit à s’interroger sur leur propre identité et sur leurs préjugés avec les mots de ceux qui n’ont connu d’autre école que celle de la vie et du travail. Le dialogue, simple et drôle, parfois taquin, souvent émouvant, est entrecoupé de manière fluide et judicieuse par une trentaine de ballades, de chansons de cowboy, de country hymns et de spirituals interprétés par les deux comédiens. Créé par le York Theater, à New York, du 27 janvier au 1er mars 2015, ce spectacle a été plébiscité par la presse : • Une performance magnifiquement calibrée, une énergie et un talent irrésistibles. Ce bijou de comédie musicale est un vrai régal (The New York Times). • Une histoire peu connue, qui nous parle de races, de classes et de justice en Amérique (The Huffington Post). • Un leçon de simplicité dans le r écit (broadwayblack.com). • Une pièce subtile et captivante sur les relations raciales et les malentendus qui divisent les gens (theaterscene.net). -
2015-10-21
Taiwan. Marionnettes à gaine. Spectacle
Appelé zhangzhongxi (théâtre de la paume) ou budaixi (théâtre du sac de toile), ce théâtre est le plus vivant aujourd’hui à Taïwan. Les marionnettes se produisent dans un petit castelet de bois doré ou de velours rouge, trois portes permettant de comprendre, par le jeu des entrées et des sorties, si les personnages restent sur place ou se transportent d’un lieu à un autre. Les marionnettes, de 20 à 30 centimètres, sont composées d’un sac de toile dans lequel le marionnettiste glisse la main et auquel sont fixés la tête sculptée dans du bois de camphrier, les pieds et les mains. De riches brocards et des coiffures interchangeables complètent le costume, permettant à chaque marionnette d’incarner différents personnages. Comme dans l’opéra, ceux-ci se répartissent en personnages masculins (shen), femmes (dan), visages peints (jin) et clowns (chou). L’animation se fait avec l’index pour la tête et le pouce et le majeur pour les mains ; les jambes se meuvent grâce au mouvement général de la marionnette. Chaque geste est longuement travaillé, mille fois répété, de sorte que ces petites poupées sont capables de manier un pinceau, un éventail, des armes, de jongler, et d’exprimer par leur allure générale tous les sentiments humains. Un petit orchestre se tient derrière le castelet. Un tambour de bois et un gong plat ponctuent l’action, soutenus par un grand tambour de bataille, des gongs et cymbales, une petite vièle et un luth en forme de lune. Les marionnettistes assurent les dialogues et le chant. La Compagnie Jin Kwei Lo (ou Happy Puppetry Company) est une troupe familiale fondée en 1967 par madame Ko Chiang Szu-Mei. Elle est demandée dans tout le pays pour se produire dans les fêtes de temple et de villages. Elle a remporté plusieurs prix, dont le premier prix du Concours de théâtre de la Ville de Taipei en 1998. La Grotte du Nuage du Feu est un épisode du célèbre roman d’aventures du XVIe siècle, le Voyage en Occident. L’amour s’enflamme à la fête des Lanternes est une pièce romantique (et humoristique) composée par la fondatrice de la troupe et traitée sur le mode de l’opéra classique chinois. -
2016-03-04
Corée. L'art du Pansori. Spectacle
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2013-06-08
Japon. Kyôgen. Spectacle
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2016-10-18
Egypte. Les Mille et une Nuits. Spectacle
Le labyrinthe des Mille et Une Nuits Des histoires-miroirs à travers lesquelles d’autres histoires se révèlent ; des histoires-tiroirs qu’on ouvre pour en découvrir d’autres, encore et encore ; des histoires-labyrinthes d’où surgissent personnages après personnages : le souverain Mahmoud qui n’a jamais souri et qui voit toutes ses vies défiler devant lui ; Dalila-la-rouée, la vieille chouette prête à tout pour se faire remarquer du calife ; Goudar le pêcheur, qui a touché le fond de la mer et a eu peur de voir sa propre mère à poil… Tout ça… Quand et comment tout cela a-t-il commencé ? Shéhérazade, on nous en parle, mais qui est-elle exactement ?… -
2016-11-09
Thaïlande. Phin prayuk de phetchabun. Spectacle
Dao Phra Suk Sin, comme tous les groupes de phin prayuk , est avant tout un groupe de procession. Les musiciens et leur sound system sont chargés d’animer les cortèges, le plus souvent pendant les festivités bouddhiques. Ces musiques de procession sont en effet indispensables aux festivités comme les ordinations, les dons au temple, les mariages etc. Qu’allons-nous donc écouter ce soir ? Comment comprendre la performance que le Dao Phra Suk Sin va jouer pour nous ? Les musiciens de phin prayuk jouent généralement sans s’arrêter pendant plusieurs heures et doivent adapter chaque fois leur performance à leurs audiences successives. Pour les plus auditeurs les plus âgés, ils se cantonneront à des répertoires plus lents et traditionnels, en ne se permettant aucun écart sous peine de se voir lancer des regards noirs. Dans d’autres occasions, il faudra au contraire « sanuk » ou « man », c’est-à-dire, amuser, faire boire et danser pour libérer une joie et un défoulement quasi-rituels. La meilleure manière de s’adapter à un public sans cesse différent est la forme musicale la plus libre possible. Les musiciens improvisent donc. Rien n’est réglé d’avance. Ils expérimentent certains répertoires, regardent et sentent les réactions tout au long d’un fil ininterrompu de mélodies. Toute improvisation nécessite néanmoins des aptitudes partagées par les musiciens car aucune improvisation ne se fait sans cadre préalable. Pour le phin prayuk, comme son nom l’indique, le meneur du groupe est le luth thaïlandais à trois cordes phin . Le musicien lance les mélodies et les répertoires que tous les autres musiciens connaissent. Si les musiciens sont bons (et ceux du Dao Phra Suk Sin le sont), il se forme une cohésion musicale, un « jeu » au sens littéral. Les musiciens s’inspirent les uns les autres, s’amusent avec les mélodies et les rythmes sans jamais oublier le public qui devient lui aussi une source d’inspiration car, comme je l’ai dit, il est du devoir des musiciens de « transporter » les auditeurs avec eux, physiquement (dans la procession) et esthétiquement. Une performance de phin prayuk se caractérise enfin par une montée progressive et maîtrisée de l’intensité. Juste après la mélodie d’Hommage aux maîtres qui débute toute performance, Dao Phra Suk Sin débutera par les répertoires lents. Ces mélodies se feront peu à peu plus intenses, elles s’accéléreront, les répertoires se succéderont, seront modulés et enchaînés par les musiciens en un fabuleux jeu de transitions.