Masque Makishi - Denda
Ensemble
Titre
Masque Makishi - Denda
Type de document
Objet
Date d'acquisition
1999-01-01
Origine géographique
Zimbabwe
Description
Les Makishi ont pour rôle de représenter un modèle de la vieille société bunda, luvale, lozi et chokwé et de fournir aux jeunes gens qui rejoignent le groupe des adultes, une visualisation codée et dramatique des
enseignements acquis lors de leur retraite initiatique en brousse. On décompte une vingtaine de masques principaux auxquels ne cessent de s'ajouter de nouveaux masques, la tradition demeurant vivante dans les
villages. Les Makishi accompagnent les futurs initiés pendant leur retraite, les terrorisent, les conseillent aussi. Puis, à la fin de l'initiation, ils les escortent pendant leur retour au village, semant la terreur et déclenchant aussi le rire parmi les habitants.
Il y a une dizaine d'années, les costumes, sortes de collants tricotés, ainsi que les masques étaient faits d'un tressage de fines lanières d'écorces. Celles-ci étaient teintes en rouge, blanc et noir, ces couleurs provenant de substances minérales et végétales. Aujourd'hui, les lois concernant la protection de la nature au Zimbabwe, imposent aux villageois l'obligation de s'abstenir d'utiliser les arbres et les plantes. Ainsi les costumes sont désormais fabriqués en coton tricoté. Les masques sont en jute teinte. Les couleurs blanche et noire sont d'origine industrielle. Seule la couleur rouge provient d'un minéral pilé.
enseignements acquis lors de leur retraite initiatique en brousse. On décompte une vingtaine de masques principaux auxquels ne cessent de s'ajouter de nouveaux masques, la tradition demeurant vivante dans les
villages. Les Makishi accompagnent les futurs initiés pendant leur retraite, les terrorisent, les conseillent aussi. Puis, à la fin de l'initiation, ils les escortent pendant leur retour au village, semant la terreur et déclenchant aussi le rire parmi les habitants.
Il y a une dizaine d'années, les costumes, sortes de collants tricotés, ainsi que les masques étaient faits d'un tressage de fines lanières d'écorces. Celles-ci étaient teintes en rouge, blanc et noir, ces couleurs provenant de substances minérales et végétales. Aujourd'hui, les lois concernant la protection de la nature au Zimbabwe, imposent aux villageois l'obligation de s'abstenir d'utiliser les arbres et les plantes. Ainsi les costumes sont désormais fabriqués en coton tricoté. Les masques sont en jute teinte. Les couleurs blanche et noire sont d'origine industrielle. Seule la couleur rouge provient d'un minéral pilé.
Cartel
Denda, le chasseur-pisteur au masque casque qui protège la nuque illustre la violence. Il entraîne les autres makishi dans un tourbillon effrayant.
Époque de création
XXème siècle
Fonction d'usage
Masque de danse
Description de l'objet
Le masque est en jute teinte et les couleurs sont toujours le blanc, le rouge et le noir. Le visage représenté a une grande bouche ouverte qui laisse apparaître ses dents du dessus. Il a une longue barbe en fibres végétales. A l'arrière le masque se prolonge. Il est plat et horizontal et des fibres végétales pendent.
Nombre de parties
1
Dimension (HxLxP)
130x90x80 cm
Matière et technique
Bambou ; Jute (teinte) ; Peinture ; Fibres végétales ; Fil
Mouvement de l'objet
Exposition "Masques Makishi", CFPCI, Vitré, 2008 Spectacle "Makishi, danses masquées des peuples du Zambèze, Zimbabwe" dans le cadre du Festival de l'Imaginaire, 1999
Mode d'acquisition
ACHAT
Cote MCM
MCM_1999_ZW_O1_OB9
numéro
381
Date du copyright
1999
Numéro d’inventaire
ZW.1999.1.9