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Gabon. Danses de la forêt et de la savane. Spectacle

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Évènement

Titre

Gabon. Danses de la forêt et de la savane. Spectacle

Date

1987-06-16

Date de fin

1987-06-18

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Danse

Description de la pratique

16-18 juin 1987
Gabon
Le Gabon domaine de la grande forêt équatoriale, possède une végétation si dense que tous ceux qui la découvrent par avion l'appellent "le persil". Sur le territoire existent pourtant des savanes et des plateaux sablonneux. La population peu nombreuse se partage en de nombreuses ethnies qui se distinguent par une langue, une musique (avec ses instruments), des types de danses (liées ou non à des rituels) particuliers.
Presque toutes les sociétés sont à responsabilité mixte, quoique l'ancêtre, qui domine le groupe, soit presque toujours un mâle. La répartition des pouvoirs et des fonctions entre les hommes et les femmes se révèle donc complexe, tant dans la vie quotidienne que dans les rituels et la danse.

Les danses.
Un certain nombre de danses éclairent le "sacré" et le "magique". Le "sacré" cristallise des relations de piété tandis que le "magique" fait appel à la confiance dans l'efficacité d'une technique. Au cours d'une danse profane, le danseur fait participer les spectateurs. Au cours d'une danse sacrée, le ritualiste s'adresse aux dieux et aux esprits. Au cours d'une danse magique, il agit.
Plusieurs catégories se distinguent en fonction du monde supranaturel.
Certaines sociétés sont totalement profanes, alors que d'autres, bien que fonctionnant dans des temps rituels, ne présentent dans leur musique et dans leurs danses que de simples divertissements, cependant, il est souvent possible de déceler des éléments sacrés. D'autres enfin se définissent comme religieuses.
Par conséquent, les danses dénuées de caractère sacré se révèlent assez rares. Elles marquent les fêtes officielles et les visites d'hôtes importants.
Malgré leur désacralisation, les danses sont souvent utilisées dans des circonstances solennelles, ainsi, elles peuvent faire partie de cérémonies de lever de deuil. "Les danses organisées à cette occasion ont pour but de faire venir l'esprit du mort qui se trouve toujours dans le cadavre ou la fosse, puis de l'expulser. Telles sont les explications données à propos d'une danse de masque sur la tombe d'un mort : sacrifice, séduction, captation et fixation de l'esprit se trouveraient donc mêlés". Il y a de quoi s'y perdre !
Plusieurs formes de danses religieuses ne sont pas révélatrices de l'essentiel du culte. Elles n'en sont que l'aspect extérieur et véhiculent surtout un sens profond de la convivialité.
Les danses purement religieuses contiennent des éléments supranaturels. La danse, dans ces cas, mode de relation privilégié avec le sacré, est un conditionnement pour communiquer avec lui et c'est pourquoi, dans la plupart des danses gabonaises, on peut déceler la notion d'invention. L'invention peut venir de l'interprétation de certains mots, de la modification inexpliquée ou évolutive d'un instrument de musique ou d'un rêve. C'est ce qui explique l'allure de liberté des danseurs et des danseuses, également celle des chanteuses et musiciens. Les chanteurs modifient leur texte, y ajoutent des couplets. De nouveaux rythmes interviennent sur les tambours. Les pas des danseurs sont loin d'être stéréotypés. Il s'agit ici d'un sens du sacré adaptable aux exigences du quotidien.
La préparation de la danse est mêlée au surnaturel. Un "médicament" se révèle généralement indispensable à l'initiation et à l'apprentissage. Il est perçu comme une protection magique et un instrument d'intégration. "Beaucoup de ces remèdes magiques sont composés de plantes, herbes, bois, racines ou feuilles. Certaines drogues sont choisies selon les principes de la magie imitative : le "Ngon", qui donne une pâte onctueuse, est supposé bon pour la voix, le jus de canne à sucre sirupeux, l'est également. D'autres produits sont choisis en raison d'analogie verbale. La plante "esula" (placodiscus pseudo-stipularis) a été adoptée comme médicament de la danse Akwa parce qu'elle évoque "esulan" (réunion) ; il en serait de même de la plante "okès" qui évoque "akès" (animation). Une plante serait appelée "ebele beyem" (amie des sorciers) et aurait été incorporée au médicament pour désarmer les sorciers. Enfin, l'"adzat" évite le temps pluvieux.
Les danseurs des villes et villages s'organisent en associations. Et le médicament de la danse est détenu par le président de l'association. "Si un groupe se crée, la transmission des secrets magiques accompagne l'apprentissage des chants".
"Magie et sorcellerie accompagnent la préparation des danses. Les séances sont parfois précédées d'une retraite qui sépare les acteurs (danseurs et musiciens) du monde quotidien. Les danseuses et surtout la chanteuse reçoivent une nourriture particulière, boivent des décoctions et s'enduisent d'un liquide spécial. L'abstention sexuelle est quelquefois requise et parfois obligatoire. Les danses anciennes comme l'Ozila, le Bia, respectent cette pratique, décelée aussi pour certaines danses de masques, comme le Ngon-Ntang".
Beaucoup de sociétés de danses exposent leur médicament pendant la représentation. C'est souvent une cuvette d'eau dans laquelle trempent les feuilles et branches dont la salle est parfois aspergée avant l'entrée des musiciens et des danseurs...
Dans certains cultes religieux, comme le Bwiti, les initiés cherchent à atteindre l'autre monde en absorbant un stupéfiant. Les fidèles sont alors saisis et visités par un esprit. Musique ou rythme provoquent une émotion extraordinaire et souvent, les chanteuses s'exclament qu'elles se sentent mourir...
Certains danseurs entrent en transe, état recherché ouvertement par l'absorption de drogue. Les Fang imaginent la possession au sens le plus traditionnel du mot : "on ne doit pas pousser des cris de joie pendant la danse. Ça affole l'homme qui danse. Il est pris par l'esprit... la chanteuse doit s'abstenir d'acte sexuel parce qu'elle a un esprit chanteur" et, à propos du masque Okukoué : "Les masques ont leur nom personnel. Ça n'est pas un ancêtre connu. On met le masque parce que ce n'est pas le porteur qui danse mais l'esprit du masque, si bien que le danseur subit des transes pendant la danse".

Les instruments de musique.
A cause de ses multiples ethnies, le nombre et la diversité des instruments de musique gabonais se révèlent d'une extrême richesse.

Percussions
-Nkul ou Nku'u (tambour à fente), posé à terre, typique des Fang et frappé avec deux baguettes de bois dur. Ses dimensions variables peuvent être imposantes. Il sert à trois usages principaux : l'alerte, le message et la danse.
-Grand tambour tripode, en bois de Fagora macrophylla, à une seule peau, joué debout et frappé avec la paume des deux mains. Il n'est jamais placé entre les jambes.
-Itimba, gros tambour cylindrique à une peau, que le joueur place entre ses jambes et frappe avec les mains.
-Ekamandiga, tambour de taille moyenne, à une peau maintenue par des cordes et chauffée à la chaleur du feu.
-Tambour allongé, à une peau, tenu entre les jambes et frappé avec les mains.
-Mokiki, petit tambour à une peau, frappé avec des baguettes, appartient aux adeptes de la société féminine de l'Ombudi (Ombudi chez les Mitsogho et Ombwiri chez les Fang).
-Ngomo-a-mobenda, tambour tronconique en bois de Gesanga, à une peau (antilope), utilisé au cours des rites de diverses sociétés initiatiques.
-Mbègne, tambour de bois cylindrique de hauteur variable, recouvert à sa base supérieur d'une peau d'antilope tendue par les coins; utilisé dans le rite du Bwiti.
-Tringle sonore, elle symbolise la colonne vertébrale et les rotules du premier ancêtre mâle de l'humanité; résonne avec les tambours dont le bruit est comparé à la voix des génies.
-Les cloches, elles traduisent les battements du coeur; elles peuvent être avec ou sans battant extérieur, en bois ou en fer, avec des manches recourbés. L'une d'elles, le Ngonga, attachée à une corne d'antilope, ne sert qu'à des fins prophylactiques.
-Mokengé, en fer forgé à manche droit est utilisé dans les rites de la confrérie initiatique des Evovi (juges).
-Nguta (ou ongota), sonnailles formées de fruits séchés et évidés, coupés en deux, reliées par des liens végétaux, elles sont attachées à des ceintures de peau d'antilope ou à des bandes pour les chevilles ou les bras (chez les Masango et les Banzabi). Chez les Mpongwé, la ceinture est en raphia. Les sonnailles et les chevillières sont utilisées pour la danse. Les demi-coques, se cognant dans le mouvement, produisent un bruit de castagnettes. Les sonnailles ongota ou nguta se trouvent chez les Mitsogo ; chez les Mpongwé, elles sont en valve de coquillages.
-Les hochets : le plus connu est le soké dont le bruit est comparé au cri du tisserin et au frottement de la queue de porc-épic ; le hochet tsendjo à armature en lanières de rotin forme un réceptacle où sont enfermées des graines d'Osendjé. Il est utilisé pour scander les mouvements dans les rites de la société Bwiti.

Cordophones.
Ngombi, ou harpe à huit cordes est la représentation du corps de la femme. Sa voix représente le ronflement des chutes d'eau où vivent les génies. Il occupe une place de tout premier plan dans le rituel et l'enseignement initiatique du Bwiti.
Cependant, chez la plupart des peuples gabonais, le ngombi, accompagné d'instruments de percussions (joué par des hommes) est toujours l'instrument central des danses de guérison des sociétés d'initiation féminines ; "Ombwiri" des Mpongwé, Nkomi, "Abandji" des Mpongwé, "Elombo" des Nkomi.
-Arc sonore, souvent joué en solo au cours des cérémonies.
-Sanza, sorte de guitare à six cordes, en bois de vaniller sauvage.

Aérophones
-Ghembomba ou corne d'appel, en bois ou dans les cornes de bovidés.
-Motové ou mirlitons bucaux, les sifflets des génies très utilisés dans les danses masquées. Dans les rites de mort et de deuil des sociétés du "Bwiti" et du "Kono", ils matérialisent la voix de l'entité mythique "Kombé" (le soleil)
-Les sifflets, formé par les tiges creuses de graminées avec une embouchure en biseau munie d'une fente au-dessus.

Lamellophones
-Ekéké ou Gindidi, instrument à languettes métalliques ou en raphia, à caisse de résonance en bois.

Accessoires rituels
Dans les maisons de culte, situées soit au milieu de chaque village, soit à l'orée de la forêt, les initiés entreposent différents objets dont certains à usage domestique, destinés à une utilisation spécifique au cours des rites des sociétés masculines ou féminines.
Parmi ceux servant de récipients et de moyen de transport, se trouvent des paniers, des calebasses à fards, des gibecières, des corbeilles, des paniers rituels et des plumiers pour plumes et perroquets.
Les vêtements, les ornements et les parures se composent de cache-sexe de feuilles, d'écorces ou de fibres de raphia tissées ; des colliers en dents de panthère, des pièces anatomiques (pénis, seins, scrotum) en bois, utilisées lors des mimes rituels.
Les bâtons, cannes et chasse-mouches, symboles d'autorité, apparaissent dans les cérémonies, ainsi que des petits animaux (porcs-épics, crabes, poissons, têtards) qui sont consommés ou des dépouilles animales exposées (peau de singe, genette, panthère, serpent, crânes de singe, antilope, homme) des plumes (de perroquet, d'aigle, de coq et de touraco) et des produits végétaux (arbustes entiers, branches, feuilles, fruits, écorces de la tige ou des racines, champignons) destinés à la décoration ou à la manducation.
Les torches en résine d'Okoumé et des flambeaux d'amomes complètent (avec les garrots, miroirs, soufflets, enclumes, aiguilles et pipes) cet ensemble dont chaque élément occupe une place bien déterminée dans l'édifice initiatique, en fonction de son contenu symbolique.

PROGRAMME
"Les danses de la forêt"
Les hommes et les jeunes femmes du groupe appartiennent à différentes ethnies et sont tous initiés dès la puberté. Ils ont dû en effet fréquenter des sociétés secrètes pour pouvoir jouer un rôle dans la vie du clan. Aujourd'hui, ils vivent presque tous à Libreville.
Dans chaque masque réside un pouvoir personnel. Lorsque sa fabrication est terminée, les initiés le portent dans une case spéciale où il doit dormir plusieurs jours. Il est ensuite amené chez le consécrateur. Il ne recevra toute sa valeur qu'après une première danse au cours de laquelle il prendra possession de son nom. Seul, un initié peut le porter alors, car ce n'est pas le porteur du masque qui danse mais l'esprit qui le fait entrer en transe.

1. Ndjobi
Danse initiatique masculine des Téké-Obamba (Sud-est du Gabon). Ndjobi est aussi le nom d'un des fétiches Batéké (pluriel de Téké) utilisé pendant le rite de passage Ndjobi également. Le Ngaa ou féticheur du village, recueille un peu d'argent en déposant une cuvette et quelque menue monnaie près du fétiche. Pour la divinatio, il allume une bougie à la droite du Ndjobi. La statuette en bois est remplie de terre et enveloppée de feuilles de bananier ou de tissu bleu et rouge, orné de deux plumes de l'oiseau Nkua Nkongo. La plupart des fétiches contiennent un "médicament" : le "bilongo" ou "ntsua" dans une poche fixée sur le ventre ou dans le dos. Les substances magiques que peut préparer le Ngaa sont très nombreuses.
La danse qui constitue une partie du rite est destinée aux mânes des ancêtres. Elle place ceux qui dansent et ceux qui regardent sous leur protection et les protègent des puissances maléfiques. En outre, elle les fait bénéficier des avantages offerts par la nature : une bonne chasse, une bonne fête de l'eau, une bonne récolte.
Les danseurs vêtus de raphia et de peau de bêtes, portent des coiffures de plumes et tiennent à la main des armes et des outils symboliques.

2. Ozila
Danse féminine des Fang, exécutée pour les réjouissances à l'occasion des mariages et des naissances. Profane, elle contient cependant des éléments sacrés puisqu'elle participe à certains retraits de deuil.
Le "médicament" spécifique de l'Ozila révèle la présence de la magie. Les danseuses boivent des décoctions d'herbes et subissent sous les pieds des scarifications où sont introduites des cendres colorantes faites de feuilles d'assas et de crevettes séchées brûlées.
Il arrive aux danseuses de changer de nom pour l'Ozila. beaucoup de surnoms temporaires proviennent du règne animal ; (corneille, éléphant blanc, etc...) d'autres font allusion aux qualités des danseuses et à leurs appâts (Blanche fille, Fille tatouée, Chaleur du village...) Ils semblent être transmis par chaque initiatrice à sa filleule.
Une des mimiques symboliques de l'Ozila, caractériserait les mouvements de la chenille et ses métamorphoses.
Les danseuses se placent sur deux rangs et ondulent des hanches. Une chanteuse dirige l'ensemble et le tambour donne les ordres. Les maîtresses de danse prennent le nom d'"Akom" ou "Akoma Mba", guerrier célèbre dans les épopées du Mvet. Certains chants ont une résonance militaire "Je voudrais voir l'homme que j'aime. Viendra-t-il? Oui, il viendra, le porteur de cartouchières, ô ma mère".

3. Mbouanda
Danse initiatique masculine des Punu-Eshira (sud Gabon, aux sources du fleuve Ogooué). La double caractéristique du Mbouanda consiste en un masque en bois blanc blanchit au kaolin "Pembé" qui représente le portrait d'un ancêtre et une danse sur les échasses "Makwaké", la position élevée symbolise la bienveillance.
Le masque sort en général seul, mais 2 autres masques de même nature peuvent l'accompagner.

4. Lenguengue
Danse féminine de réjouissance des Téké-Obamba, exécutée à l'occasion des mariages, naissances, et levées de deuil.
Les danseuses au corps enduit d'huile de palme, revêtent un habillement en fibres de raphia auquel elles ajoutent de nombreuses parures.
Le mouvement appuyé des hanches indique la volonté de séduction.

5. Solo de Ngombi
Par Jean-Pierre Pape Nziengui

6. Ngon Ntang ou masque de "la jeune femme blanche".
Danse masquée masculine et féminine des Fang .
Masque-haume à quatre faces, parfois moins, qui serait un esprit venu du monde des morts... et du pays des Blancs, et dont l'origine est assez obscure. Les interprétations du masque Ngon Ntang varient autant que les essais d'explications sur le nombre de faces : naissance, vie, maladie, mort, ou bien père, mère, fille, ou encore les 4 dieux des Fang, anciens.
Le masque Ngon Ntang danse seul lors des fêtes familiales sans grande solennité : deuil, retrait de deuil, naissance, grand palabre. Durant la danse, un esprit possède le porteur qui a observé une continence de plusieurs jours et absorbé ou enduit son corps du "médicament" destiné à le "rendre léger".

7. Ivanga
Danse de réjouissance des femmes Myéné (Centre ouest Gabon), exécutée à l'occasion de la mort d'enfants jumeaux. Seule la prêtresse est initiée, les néophytes ne dansent que pour préparer l'initiation. Récemment, elle accompagne des mariages, naissances, ou retraits de deuils. Les danseuses, généralement en long pagne blanc (couleur de la mort), portent sur le visage des marques aux couleurs symboliques, elles frappent en dansant de petites baguettes de bambou qui rythment les pas.

8. Danse extraite du Bwiti.
Bwiti est un culte réservé aux hommes, mais auquel participent les femmes. Il est également le nom de la société des adeptes, ainsi que celui de la danse et du fétiche ou de l'idole qui préside aux cérémonies. D'origine Mitsogho, il s'étend à toutes les ethnies et s'est syncrétisé avec diverses influences.
Les cérémonies se déroulent dans une case spéciale "mbandja" ou "dibanza" à trois côtés et un toit. Elles comportent de longues préparations, des breuvages, des incantations. Puis, les initiés chantent, dansent, se livrent à des acrobaties et à une gestuelle proches de la magie et de l'illusionnisme. Les danseurs sont peints de rouge et de blanc, vêtus de raphia, de feuilles et de peau de civettes. Le Ngombi résonne, rythmé par les tambours, le halètement des participants et des spectateurs.
La danse ne représente qu'une petite partie du culte.

9. Okoukwé
Danse masquée des Myéné (Centre-ouest Gabon). Le rite place les initiés sous la protection des ancêtres - dont il célèbre les mânes - contre les puissances maléfiques et les représailles des vivants et des morts. Il s'efforce d'obtenir le bénéfice des bienfaits de la nature.
Le masque consiste en un aspect particulier du "masque blanc". Plus plat et ovale, il porte souvent un décor de triangles noirs (au front, pointe tournée vers le bas ; au menton, pointe tournée vers le haut). Ces masques portent des noms sonores et terrifiants car ils se définissent comme "masques de justice" : Voix de Tonnerre, La Foudre éclate dans la cour du village.
"La visite du masque au village est toujours un événement, sinon dramatique, du moins socialement très imposant, dans la mesure où l'homme masqué initié de l'Okoukwé connaît bien tous les palabres du village et les dévoile publiquement à la grande honte des intéressés qui se précipitent pour lui apporter des offrandes"
F. Gründ, grâce à la bibliographie suivante :
-Art ancestral du Gabon, Louis Perrois, Ed. Nathan.
-Arts du Gabon, Louis Perrois, Ed. Orstom.
-Rites et croyances du Gabon, Raponda-Walker et Sillans, Ed. Présence Africaine.
-Musique du Gabon, Adrieu Nguemah-Ondo
-L'arc du Ngwomi, Pierre Sallée, Ed. Orstom.
-Les masques Mitsogho, Pierre Sallée, Ed. Orstom.
-Théorie sur les danses Fang, Jacques Binet.

Contributeurs

Origine géographique

Gabon

Mots-clés

Date (année)

1987

Cote MCM

MCM_1987_GA_S1

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Titre Localisation Date Type
Gabon. Danses de la forêt. Photos Gabon 1987-06-16 Photo numérique
Gabon. Danses de la forêt. Photos Gabon 1987-06-16 Photo numérique
Titre Localisation Date Type
Saison 1987 1987