Nigéria. Kwagh Hir, Jeux magiques, marionnettes et masques. Spectacle
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Évènement
Titre
Nigéria. Kwagh Hir, Jeux magiques, marionnettes et masques. Spectacle
Sous-titre
Les Tiv du Nigéria. Musiciens, danseurs et marionnettistes de la région de Gboko
Date
2001-02-27
Date de fin
2001-02-28
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Marionnettes, théâtre d’ombres
Description de la pratique
27-28 février, Vitré
2-3 mars, Paris
Le Kwagh Hir des Tiv du Nigéria, où les choses ne sont pas ce qu'elles sont'
Marionnettes de bois peintes de couleurs vives et jaillies d'une caisse qui court toute seule sur la place du village, masques effrayants entourés de gueules de serpents, de crocs de monstres, aux sons d'un ensemble de tambours, de grandes cloches de fer battues avec énergie et de chants à pleine gorge, les éléments qui constituent le Kwagh Hir stupéfient chaque fois les spectateurs nigérians par leur force et leur qualité d'invention qui, à la fois, les terrifient et les font rire.
Le Kwagh Hir ou Kwagh Alom ("la chose du lièvre", le lièvre en Afrique comme ailleurs devient le substitut de l'homme), forme dramatique du peuple Tiv, reste encore très vivant dans l'Etat de Benue, au sud de la rivière Benue qui établit une ligne de partage entre le nord (sahélien) et le sud (forestier) du Nigéria.
Les Tiv, au nombre approximatif de deux millions de locuteurs, forment la plus importante des minorités du Nigéria, (les peuples majoritaires étant les Hausa, les Yoruba, les Ibo, les Calabar, etc.).
Autrefois chasseurs, ils seraient venus du Nord et auraient été poussés par d'autres peuples vers le centre du pays. Actuellement agriculteurs, ils se regroupent dans des villages isolés autour de Makurdi et de Gboko. Voici une dizaine d'années encore, chaque village possédait sa troupe de Kwagh Hir. Maintenant, seulement un village sur quatre pratique cette forme d'expression spectaculaire.
Le Kwagh Hir évolue en permanence et certains villages distants de cinquante kilomètres pratiquent des Kwagh Hir à l'aspect extérieur différent. Le Kwagh Hir, lié à la vie sociale, possède encore un fort signifiant symbolique.
Constitué par une succession de petites scènes dansées, masquées, ou interprétées grâce à des marionnettes sur caisse (uniques au monde), le Kwagh Hir joue sur l'effet de surprise des villageois, sur la virulence de la satire sociale mais aussi sur la nécessité d'informer, d'éduquer et sur la mise en garde des apparences.
Chaque chose quotidienne, chaque élément de la réalité, chaque animal et chaque être humain cache un esprit qui peut se révéler bienfaiteur ou destructeur selon la situation ou le jugement qu'il va établir à propos d'une créature vivante. Ainsi, selon son bon plaisir, il peut transformer un rat en marmite, un serpent en puits, un chasseur en singe. Toutes les visions sont trompeuses : les oiseaux deviennent des sorcières, les babouins des paysans mal dégrossis et le lièvre ' alom ' l'homme qui triomphe du mauvais sort parce qu'il se montre rusé.
Ainsi un cortège important de personnages divers va danser sur la place des villages en présentant au cours d'un curieux "défilé de mannequins de la métamorphose" des figures à l'aspect extravagant. Taillées dans le bois, peintes aux pigments industriels, vêtues de matériaux de récupération ' sac d'ignames en plastique, effilochage de bandes-audio, filaments de câbles pour engins de levage ' ces figures montrent à la fois la qualité d'invention des Tiv qui, dans leurs villages aux cases rondes et aux toits de paille, fabriquent des démons, des clowns et des fétiches, mais aussi la richesse de la création de ces sculpteurs-forgerons et tisserands de rien qui sont de véritables artistes.
Les danseurs ' tous des hommes, même lorsqu'ils interprètent des rôles féminins ' se livrent à une danse aux pas préstructurés, guidés par un groupe de musiciens. Celui-ci se compose d'un ensemble de percussions (tambours mâles à deux peaux nom baude, tambours femelles ngo baude, cloche de fer kwin, tambour à lèvres iliré), d'un hautbois guida et d'un choeur qui, sous la direction d'un maître de chant agitant avec énergie un gros hochet, exécute des chants responsoriaux.
Les musiciens se placent sur un côté de la place du village et s'asseyent sur des pierres ou prennent place sur une petite estrade rudimentaire. L'aire de jeu utilisée par les danseurs et les marionnettistes doit être vaste et dégagée car des improvisations ainsi que des interactions avec les spectateurs peuvent avoir lieu.
En seize ans le Kwagh Hir, (invité à la Maison des Cultures du Monde en 1984) a modifié considérablement sa forme et son contenu. La version des années 80, orientée à la fois vers l'apologie de la fertilité (importance accordée à la danse ondulante des femmes du choeur) était aussi un avertissement de la sévérité des actes de jugements officiels (scène d'exécution capitale par fusillade d'un condamné à l'aide de marionnettes). Le spectacle actuel s'oriente beaucoup plus vers le substrat surnaturel (monstres, sorcières, animaux mythiques) bien que les éléments de constat social restent encore apparents grâce à la présence des marionnettes.
Dans les villages Tiv, privés pour la plupart d'électricité et donc de télévision, le Kwagh Hir reste le moyen de communication privilégié et constitue encore une sorte de sauvegarde de l'identité Tiv. Les sculpteurs, les peintres, les manipulateurs, les danseurs et les musiciens font partie d'un groupe de plusieurs classes d'âge en perpétuelle formation. Sans constituer véritablement des confréries (j'ignore encore s'il existait à l'origine un processus d'initiation), les différents membres du groupe développent entre eux des systèmes de solidarité.
2-3 mars, Paris
Le Kwagh Hir des Tiv du Nigéria, où les choses ne sont pas ce qu'elles sont'
Marionnettes de bois peintes de couleurs vives et jaillies d'une caisse qui court toute seule sur la place du village, masques effrayants entourés de gueules de serpents, de crocs de monstres, aux sons d'un ensemble de tambours, de grandes cloches de fer battues avec énergie et de chants à pleine gorge, les éléments qui constituent le Kwagh Hir stupéfient chaque fois les spectateurs nigérians par leur force et leur qualité d'invention qui, à la fois, les terrifient et les font rire.
Le Kwagh Hir ou Kwagh Alom ("la chose du lièvre", le lièvre en Afrique comme ailleurs devient le substitut de l'homme), forme dramatique du peuple Tiv, reste encore très vivant dans l'Etat de Benue, au sud de la rivière Benue qui établit une ligne de partage entre le nord (sahélien) et le sud (forestier) du Nigéria.
Les Tiv, au nombre approximatif de deux millions de locuteurs, forment la plus importante des minorités du Nigéria, (les peuples majoritaires étant les Hausa, les Yoruba, les Ibo, les Calabar, etc.).
Autrefois chasseurs, ils seraient venus du Nord et auraient été poussés par d'autres peuples vers le centre du pays. Actuellement agriculteurs, ils se regroupent dans des villages isolés autour de Makurdi et de Gboko. Voici une dizaine d'années encore, chaque village possédait sa troupe de Kwagh Hir. Maintenant, seulement un village sur quatre pratique cette forme d'expression spectaculaire.
Le Kwagh Hir évolue en permanence et certains villages distants de cinquante kilomètres pratiquent des Kwagh Hir à l'aspect extérieur différent. Le Kwagh Hir, lié à la vie sociale, possède encore un fort signifiant symbolique.
Constitué par une succession de petites scènes dansées, masquées, ou interprétées grâce à des marionnettes sur caisse (uniques au monde), le Kwagh Hir joue sur l'effet de surprise des villageois, sur la virulence de la satire sociale mais aussi sur la nécessité d'informer, d'éduquer et sur la mise en garde des apparences.
Chaque chose quotidienne, chaque élément de la réalité, chaque animal et chaque être humain cache un esprit qui peut se révéler bienfaiteur ou destructeur selon la situation ou le jugement qu'il va établir à propos d'une créature vivante. Ainsi, selon son bon plaisir, il peut transformer un rat en marmite, un serpent en puits, un chasseur en singe. Toutes les visions sont trompeuses : les oiseaux deviennent des sorcières, les babouins des paysans mal dégrossis et le lièvre ' alom ' l'homme qui triomphe du mauvais sort parce qu'il se montre rusé.
Ainsi un cortège important de personnages divers va danser sur la place des villages en présentant au cours d'un curieux "défilé de mannequins de la métamorphose" des figures à l'aspect extravagant. Taillées dans le bois, peintes aux pigments industriels, vêtues de matériaux de récupération ' sac d'ignames en plastique, effilochage de bandes-audio, filaments de câbles pour engins de levage ' ces figures montrent à la fois la qualité d'invention des Tiv qui, dans leurs villages aux cases rondes et aux toits de paille, fabriquent des démons, des clowns et des fétiches, mais aussi la richesse de la création de ces sculpteurs-forgerons et tisserands de rien qui sont de véritables artistes.
Les danseurs ' tous des hommes, même lorsqu'ils interprètent des rôles féminins ' se livrent à une danse aux pas préstructurés, guidés par un groupe de musiciens. Celui-ci se compose d'un ensemble de percussions (tambours mâles à deux peaux nom baude, tambours femelles ngo baude, cloche de fer kwin, tambour à lèvres iliré), d'un hautbois guida et d'un choeur qui, sous la direction d'un maître de chant agitant avec énergie un gros hochet, exécute des chants responsoriaux.
Les musiciens se placent sur un côté de la place du village et s'asseyent sur des pierres ou prennent place sur une petite estrade rudimentaire. L'aire de jeu utilisée par les danseurs et les marionnettistes doit être vaste et dégagée car des improvisations ainsi que des interactions avec les spectateurs peuvent avoir lieu.
En seize ans le Kwagh Hir, (invité à la Maison des Cultures du Monde en 1984) a modifié considérablement sa forme et son contenu. La version des années 80, orientée à la fois vers l'apologie de la fertilité (importance accordée à la danse ondulante des femmes du choeur) était aussi un avertissement de la sévérité des actes de jugements officiels (scène d'exécution capitale par fusillade d'un condamné à l'aide de marionnettes). Le spectacle actuel s'oriente beaucoup plus vers le substrat surnaturel (monstres, sorcières, animaux mythiques) bien que les éléments de constat social restent encore apparents grâce à la présence des marionnettes.
Dans les villages Tiv, privés pour la plupart d'électricité et donc de télévision, le Kwagh Hir reste le moyen de communication privilégié et constitue encore une sorte de sauvegarde de l'identité Tiv. Les sculpteurs, les peintres, les manipulateurs, les danseurs et les musiciens font partie d'un groupe de plusieurs classes d'âge en perpétuelle formation. Sans constituer véritablement des confréries (j'ignore encore s'il existait à l'origine un processus d'initiation), les différents membres du groupe développent entre eux des systèmes de solidarité.
Programme détaillé
Tsa-utu
Pour que le Kwagh Hir ait lieu, il faut purifier l'aire de jeu et la rendre propice à la présence des esprits. Une représentation ne peut donc commencer qu'après leur approbation. C'est pourquoi les musiciens imitent le balayage du sol et invitent les esprits à se mêler aux humains.
Ter
Marionnette sur caisse, un type de manipulation unique au monde. Ter représente le père des Tiv. Paisible, il fume la pipe et crache de longs jets de salive après chaque bouffée.
Gbegbe-mta
Un esprit animal, le corps percé de flèches, fuit d'invisibles chasseurs probablement trop lents pour pouvoir l'attraper et le tuer.
Saghelegba
Rencontre de trois esprits animaux à l'aspect caprin. Ils jouent en faisant claquer leurs sabots sur le sol.
Shimangi
Cette scène de marionnette sur caisse célèbre les vertus du travail. Un homme râpe des turbercules de manioc pour en faire de la cassave.
Kugia-jov
Esprit inquiétant et facétieux à robe décorée et à la danse rapide et saccadée.
Shaba et Puugh Mngeren ma kpe
Esprit représentant une jeune fille belle mais illettrée qui imite la coiffure, le costume et le comportement des femmes occidentales. Un homme laid et aux manières obscènes rôde autour d'elle.
Gaafela
Esprit bélier géant, inoffensif et malicieux mais capable d'observer les moindres détails.
Kpamberakpa-Tsejov
Vieil esprit autoritaire, intimant à tous l'ordre de danser. Ceux qui s'y refusent seront condamnés à une diarrhée éternelle.
Asansalo
Esprit tourmenteur qui pourrait représenter l'image d'un colon.
Ateratera
Esprit bovidé aux cornes minces cherchant à détecter les défauts de chaque chose.
Danzaria
Danse de création récente mettant en scène un malade atteint du SIDA. On connaît les ravages de cette épidémie en Afrique. Outre son caractère éducatif, cette scène a sans doute aussi une fonction propitiatoire.
Konkofi
Cet esprit-oiseau pond un 'uf et le couve. L''uf éclot. Survient alors un jeune homme armé d'une machette qui s'empare de l'oisillon afin d'en utiliser les plumes pour se faire une parure de chasseur et montrer ainsi sa bravoure.
Gwa-kume
Ces esprits tambourinaires sont considérés comme ceux qui firent don aux Tiv de l'art de la danse et de la percussion.
Imbor Jov
Grand masque justicier et punisseur. L'oiseau qu'il porte dans le dos lui sert à communiquer avec les morts.
Abenga
Scène de séduction de deux esprits-panthères.
Uvaan uyil ana
Danse d'un animal mangeur d'hommes que les chasseurs ne doivent pas provoquer.
Chileyaga
Cet animal à la colonne vertébrale proéminente, tout en dansant, saute cul par-dessus tête, révélant ainsi la versatilité de toute chose.
Daageveanyi
Scène infernale dans le monde des esprits. Un esprit immense et puissant a enlevé l'enfant d'une femme pour le manger. Celle-ci appelle son mari à la rescousse.
Celui-ci tire flèche sur flèche mais ne parvient pas à atteindre l'esprit.
Pendant ce temps une autre femme se fait manger la tête par un serpent gigantesque.
Elle aussi appelle l'homme à l'aide, mais celui-ci est trop occupé à essayer de sauver son enfant.
Pour que le Kwagh Hir ait lieu, il faut purifier l'aire de jeu et la rendre propice à la présence des esprits. Une représentation ne peut donc commencer qu'après leur approbation. C'est pourquoi les musiciens imitent le balayage du sol et invitent les esprits à se mêler aux humains.
Ter
Marionnette sur caisse, un type de manipulation unique au monde. Ter représente le père des Tiv. Paisible, il fume la pipe et crache de longs jets de salive après chaque bouffée.
Gbegbe-mta
Un esprit animal, le corps percé de flèches, fuit d'invisibles chasseurs probablement trop lents pour pouvoir l'attraper et le tuer.
Saghelegba
Rencontre de trois esprits animaux à l'aspect caprin. Ils jouent en faisant claquer leurs sabots sur le sol.
Shimangi
Cette scène de marionnette sur caisse célèbre les vertus du travail. Un homme râpe des turbercules de manioc pour en faire de la cassave.
Kugia-jov
Esprit inquiétant et facétieux à robe décorée et à la danse rapide et saccadée.
Shaba et Puugh Mngeren ma kpe
Esprit représentant une jeune fille belle mais illettrée qui imite la coiffure, le costume et le comportement des femmes occidentales. Un homme laid et aux manières obscènes rôde autour d'elle.
Gaafela
Esprit bélier géant, inoffensif et malicieux mais capable d'observer les moindres détails.
Kpamberakpa-Tsejov
Vieil esprit autoritaire, intimant à tous l'ordre de danser. Ceux qui s'y refusent seront condamnés à une diarrhée éternelle.
Asansalo
Esprit tourmenteur qui pourrait représenter l'image d'un colon.
Ateratera
Esprit bovidé aux cornes minces cherchant à détecter les défauts de chaque chose.
Danzaria
Danse de création récente mettant en scène un malade atteint du SIDA. On connaît les ravages de cette épidémie en Afrique. Outre son caractère éducatif, cette scène a sans doute aussi une fonction propitiatoire.
Konkofi
Cet esprit-oiseau pond un 'uf et le couve. L''uf éclot. Survient alors un jeune homme armé d'une machette qui s'empare de l'oisillon afin d'en utiliser les plumes pour se faire une parure de chasseur et montrer ainsi sa bravoure.
Gwa-kume
Ces esprits tambourinaires sont considérés comme ceux qui firent don aux Tiv de l'art de la danse et de la percussion.
Imbor Jov
Grand masque justicier et punisseur. L'oiseau qu'il porte dans le dos lui sert à communiquer avec les morts.
Abenga
Scène de séduction de deux esprits-panthères.
Uvaan uyil ana
Danse d'un animal mangeur d'hommes que les chasseurs ne doivent pas provoquer.
Chileyaga
Cet animal à la colonne vertébrale proéminente, tout en dansant, saute cul par-dessus tête, révélant ainsi la versatilité de toute chose.
Daageveanyi
Scène infernale dans le monde des esprits. Un esprit immense et puissant a enlevé l'enfant d'une femme pour le manger. Celle-ci appelle son mari à la rescousse.
Celui-ci tire flèche sur flèche mais ne parvient pas à atteindre l'esprit.
Pendant ce temps une autre femme se fait manger la tête par un serpent gigantesque.
Elle aussi appelle l'homme à l'aide, mais celui-ci est trop occupé à essayer de sauver son enfant.
Présentation des artistes
Musiciens
Adamu Agbende, Donard Shom, Tyover Uzua, Stephen Tyosua, tambours.
Sampercy Ingoroko, gong.
Terhide Zegehiande, hautbois.
Asemakaha Nentso, chanteur soliste.
Hembadoon Shaaji, Eunice Nor, Priscilla Ashiekaa, Lucy Eche, choeur.
Marionnettistes / danseurs
Iyorwuese Ligom, Kende Kaase, Ukanna Ajinge, Tyokumbur Mase, Cihi Kaase, Lanshima Veryongo, Iyuhenande Usaa, Richard Tsevende, Te rngbu Igba.
Accompagnement
Hon. Terhemba Shija, Prince Iorfa Asan, Dr. Patrick Ityohegh, Tyodzua Atim.
Adamu Agbende, Donard Shom, Tyover Uzua, Stephen Tyosua, tambours.
Sampercy Ingoroko, gong.
Terhide Zegehiande, hautbois.
Asemakaha Nentso, chanteur soliste.
Hembadoon Shaaji, Eunice Nor, Priscilla Ashiekaa, Lucy Eche, choeur.
Marionnettistes / danseurs
Iyorwuese Ligom, Kende Kaase, Ukanna Ajinge, Tyokumbur Mase, Cihi Kaase, Lanshima Veryongo, Iyuhenande Usaa, Richard Tsevende, Te rngbu Igba.
Accompagnement
Hon. Terhemba Shija, Prince Iorfa Asan, Dr. Patrick Ityohegh, Tyodzua Atim.
Auteur du programme
Contributeurs
Origine géographique
Nigéria
Mots-clés
Date (année)
2001
Cote MCM
MCM_2001_NG_S1
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Titre | Localisation | Date | Type | |
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Nigéria | 2001-02-27 | Vidéo numérique | |
Nigéria. Kwagh Hir, jeux magiques et masques. Photos | Nigéria | 2001-02-27 | Photo numérique | |
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2001 |
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Nigéria | 2001-01-01 | Collection d’objet |