Ouganda. Les rituels musicaux des Baganda et des Massaba. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Ouganda. Les rituels musicaux des Baganda et des Massaba. Spectacle
Date
1987-06-05
Date de fin
1987-06-06
Direction musicale
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
5-6 juin 1987
Depuis le milieu du XXe siècle, l'Ouganda fascine les musicologues... tout comme les archéologues. Ceux-ci découvrent, dans l'arc Nord du lac Victoria, des instruments de percussion de terre, remontant à l'origine de l'humanité. Il semble que les pasteurs qui peuplent la région seraient venus il y a plusieurs milliers d'années de ce qui correspond aujourd'hui au Nigeria de l'Est et au Cameroun.
Le nom Ouganda est l'adaptation en langue kiswahili de l'appellation de l'ancien et puissant royaume Buganda, sur le rivage Nord du lac Victoria.
Différents peuples vivent sur le territoire et parlent des langues diverses : les Acooli (Acholi), Alur, Lango, Teso etc... habitent au nord du pays et s'expriment en nilo-saharan, dérivé du soudanique oriental ; dans les parties est et centrale du pays, les Madi, les langues soudaniques centrales ; Les nilotiques du nord de l'Ouganda ont établi des barrières linguistiques entre les locuteurs non-bantou et bantou, à partir de leurs migrations du nord. Le sud du pays abrite les Lugand, Lusoga, Lunyoro, Runyankore, qui parlent bantou.
A partir du XIVe siècle, se développent dans cette région (comprenant également le Rwanda et le Burundi) de formidables royaumes et bientôt jaillit une poussée culturelle très forte. La tradition orale, restée intacte jusqu'à l'époque du protectorat anglais, souligne l'importance de la première dynastie de l'Ouganda : celle des Bachwezi.
La souveraineté de ces groupes humains légendaires suscite maintenant encore des discussions chez les historiens de l'Afrique Orientale. A l'origine bergers poussant d'immenses troupeaux de bétail aux cornes démesurées, tels qu'on peut encore en voir dans les plaines de Nkore, les "Ankole" seraient venus à pied d'Ethiopie. Leur langue 'désormais perdue) et leur mode de vie sont assimilés par les populations locales.
Le premier royaume édifié sous la dynastie des Bachwezi fut celui de Bunyoro-Kitara.
C'est au cours du XVe siècle qu'il atteint l'apogée de sa plus grande période de rayonnement. Dans les siècles suivants s'établissent les royaumes de Nkore, puis de Buganda et de Tooro, au XIXe siècle. Celui de Buganda ne cesse d'augmenter son influence au dépend du royaume Bunyoro, si bien qu'au milieu du XIXe siècle, il devient le plus puissant été de la région des lacs.
Une petite région situé entre Kyoga et le lac Victoria, n'atteindra jamais le statut de royaume par rapport à ses puissants voisins, elle constitue cependant un réservoir de culture et un foyer d'idées, le Busoga.
Si dans le domaine musical, le Buganda a souvent provoqué l'implusion et participé aux révélations de grands interprètes, les musiciens Busoga se sont montrés réguliers et ont réussi à établir de nouveaux modes musicaux.
Le Buganda est redevable à ses voisins de l'est de l'usage de la lyre (Endongo ou entongoli) et de nombreux autres éléments. Par exemple, la similitude entre les holmxylophones, "amadinda" chez les Buganda et "embaire" chez les Busuga, n'est plus à prouver. Si un instrument atteint la popularité au Busoga et s'il n'est pas imité au Banganda, ceci est dû à des raisons particulières. Le lamellophone "Budongo", (pluriel de kagondo) pour le jeu duquel les Basoga se surpassent depuis un quart de siècle, n'est pas imité par les Baganda, en raison de problèmes ethniques. Les Baganda associent par exemple cet instrument aux travailleurs du nord de l'Ouganda qui, selon leur point de vue, possèdent un statut social inférieur et adaptent les instruments "venant de l'étranger". Ils citent le "Likembé", nom zaïrois du lamellophone, utilisé par les Alur de l'Ouganda du Nord, puis par les Acholi et les Langi. Dans les langues soudaniques orientales, le nom devient "Lukeme" chez les Acholi et "Okembe" chez les Lango. Au moment de la construction du chemin de fer ougandais en 1912, qui partait du Kenya jusqu'à la ville de Jinja en territoire Busoga, cet instrument parvient jusque dans le sud du pays par l'intermédiaire des travailleurs Acholi. Les jeunes musiciens Basoga, qui le trouvent à leur goût, l'adoptent et l'interprètent dans le sens de leur propre culture musicale. Les Basoga imaginent à partir de l'emprunt, un petit instrument soprano entièrement métallique, le "kadongo", pour jouer avec un ensemble d'instruments de différentes dimensions. A cause de ces images sonores, aussi bien que de l'ambiance de ces "Budongo" les visiteurs ne les considèrent pas autrement que les "Gamelan" de l'Ouganda. C'est ainsi que les Basoga interprètent la musique des xylophones, les "Embaires" sur les lamellophones. Dans les années cinquante, les ensembles Budongo deviennent si populaires dans le sud du pays, qu'une série de disques (78 tours) locaux voit le jour.
Au Buganda s'épanouit la musique de cour Kabaka (des rois) dont la fonction "lubiri" est d'affermir la royauté. Cette musique est basée sur plusieurs formations:
Abalere ba Kabaka, ensemble de flûtes royales
Entamiivu za Kabaka, ensemble de Xylophones Entaala à douze tablettes (appelés Amadinda à l'extérieur de la cour royale)
Amakondere, ensemble de trompes
Akadinda, ensemble de holmxylophones à dix-sept tablettes
Entenga, ensemble de tambours royaux
Les solistes: Omulanga (musicien de cour), Ennanga (joueur de harpe, généralement aveugle))
Ce sont d'ailleurs souvent les musiciens aveugles qui se rassemblaient à la cour. Le roi Kabaka Mutesa 1er, qui régna de 1854 à 1884 au Buganda, jouait lui-même de la flûte et du xylophone et avait installé la reine-mère à quelques kilomètres du palais, au sein d'une société de musiciens aveugles.
La musique traditionnelle ne comporte aucun système de notation. Ceci laisse un champ relativement vaste à la variation, à l'adaptation du texte sur le chant, aux trouvailles, aux nuances d'interprétation selon certaines méthodes. A partir de la survivance de ces méthodes, les musiciens locaux peuvent situer approximativement la période d'origine d'un morceau.
Le texte des chants de la musique de cour (que les paroles soient formulées ou seulement évoqué par la musique instrumentale) appartient à l'histoire ou ... à la légende. Tel ce chant du XIVe siècle "Les marques du chemin" qui relate les faits de la figure mythique de Kintu, fondateur de la généalogie des rois Buganda.
La musique des rois de Buganda, restée intacte jusqu'en 1966, ne constitue plus aujourd'hui une ligne ininterrompue depuis ses origines, la nuit du 24 mai 1966, les trésors accumulés depuis des siècles furent mis à sac par les soldats d'Idi Amin Dada, et les tambours emblématiques et autres instruments de musique de la cour du roi furent consumés dans un brasier géant. A la suite de cet événement, ne subsistèrent que des bribes musicales, grâce à l'enseignement des anciens maîtres recyclés dans les écoles d'état dont l'ex-musicien royal Evaristo Muyinda. Grâce à l'encouragement d'organismes étrangers (musées des arts populaires de Berlin) Evaristo Muyinda, put se rendre en Europe en 1983 (à soixante et onze ans). En 1984, lors du second séjour, il se fit accompagner par deux autres grands musiciens, Ludovico Sserwanga et Hadisani Kiyaga. Le concert donné maintenant correspond à sa troisième sortie, au cours de chacun de ses voyages, il laisse d'importants documents d'archives et valorise ainsi la culture traditionnelle de son pays.
Biographie de Evaristo Muyinda et Waiswa Lubogo
Le groupe ougandais se compose de quatorze personnes dirigées par Evaristo Muyinda avec la collaboration d'Ephraim Bisase, fondateur de l'institut des aveugles de Kampala. La plupart des participants appartiennent à l'ethnie Baganda mais selon le souhait des deux maîtres, un ensemble de Budongo (lamellophones) Basoga dirigé par le musicien aveugle Waiswa Lubogo, vient s'intégrer dans la programmation et peut ainsi donner un écoute complémentaire de la musique ougandaise.
D'après Gerhard Kubik.
PROGRAMME
1. Onugudo, ensemble de tambours royaux.
2. Endere, solo de flûtes. Titre "Omusango gwa balere" (le jugement du joueur de flûte).
3. Danse Baakisimba, danse de réjouissance dans le style Baganda avec l'accent mis sur les mouvements de bassin et de hanches, le haut du corps restant statique.
4. Amadinda, Xylophone à 12 lames, joué en trio, omunazi (celui qui commence), omwawusi (celui du milieu), omukoonezi (le joueur des 2 tons les plus hauts). "Omusango gwa balere" (le jugement du joueur de flûte).
5. Abalya Obuwami, chant de réjouissance des chefs.
6. Akadinda, Xylophone à 22 lames, joué par 5 personnes, 2 abanazi (ceux qui commencent), 3 abawuzi (intervenant du milieu). Ce genre d'instrument était naguère une exclusivité de la cour royale.
7. Ennanga, solo de harpe naviforme, "Ganga Alula" (Ganga avait un tout petit sentier pour sortir) Narration historique de l'ancienne musique de cour.
8. Akadongo, solo de lamellophone, "Omudankanyi"
9. Danse de Muwogola
10. Endongo, solo de lyre naviforme, "Omusango gwe nyama" (le jugement de la chair). Chant historique de la tradition de musique de cour.
11. Kisoga, danse de Busoga, "Abasambira"
12. Entenga, jeu de tambours carillons royaux.
13. Endingidi, solo de vièle, "Ekyuma ekyabora (la machine volante de Bora), Chant sur un événement de 1907 à la foire de Kampala où apparut pour la première fois un jeu des anneaux.
14. Engoma en Engalabi, jeu de tambours
15. Embaga, danse de mariage Buganda.
Depuis le milieu du XXe siècle, l'Ouganda fascine les musicologues... tout comme les archéologues. Ceux-ci découvrent, dans l'arc Nord du lac Victoria, des instruments de percussion de terre, remontant à l'origine de l'humanité. Il semble que les pasteurs qui peuplent la région seraient venus il y a plusieurs milliers d'années de ce qui correspond aujourd'hui au Nigeria de l'Est et au Cameroun.
Le nom Ouganda est l'adaptation en langue kiswahili de l'appellation de l'ancien et puissant royaume Buganda, sur le rivage Nord du lac Victoria.
Différents peuples vivent sur le territoire et parlent des langues diverses : les Acooli (Acholi), Alur, Lango, Teso etc... habitent au nord du pays et s'expriment en nilo-saharan, dérivé du soudanique oriental ; dans les parties est et centrale du pays, les Madi, les langues soudaniques centrales ; Les nilotiques du nord de l'Ouganda ont établi des barrières linguistiques entre les locuteurs non-bantou et bantou, à partir de leurs migrations du nord. Le sud du pays abrite les Lugand, Lusoga, Lunyoro, Runyankore, qui parlent bantou.
A partir du XIVe siècle, se développent dans cette région (comprenant également le Rwanda et le Burundi) de formidables royaumes et bientôt jaillit une poussée culturelle très forte. La tradition orale, restée intacte jusqu'à l'époque du protectorat anglais, souligne l'importance de la première dynastie de l'Ouganda : celle des Bachwezi.
La souveraineté de ces groupes humains légendaires suscite maintenant encore des discussions chez les historiens de l'Afrique Orientale. A l'origine bergers poussant d'immenses troupeaux de bétail aux cornes démesurées, tels qu'on peut encore en voir dans les plaines de Nkore, les "Ankole" seraient venus à pied d'Ethiopie. Leur langue 'désormais perdue) et leur mode de vie sont assimilés par les populations locales.
Le premier royaume édifié sous la dynastie des Bachwezi fut celui de Bunyoro-Kitara.
C'est au cours du XVe siècle qu'il atteint l'apogée de sa plus grande période de rayonnement. Dans les siècles suivants s'établissent les royaumes de Nkore, puis de Buganda et de Tooro, au XIXe siècle. Celui de Buganda ne cesse d'augmenter son influence au dépend du royaume Bunyoro, si bien qu'au milieu du XIXe siècle, il devient le plus puissant été de la région des lacs.
Une petite région situé entre Kyoga et le lac Victoria, n'atteindra jamais le statut de royaume par rapport à ses puissants voisins, elle constitue cependant un réservoir de culture et un foyer d'idées, le Busoga.
Si dans le domaine musical, le Buganda a souvent provoqué l'implusion et participé aux révélations de grands interprètes, les musiciens Busoga se sont montrés réguliers et ont réussi à établir de nouveaux modes musicaux.
Le Buganda est redevable à ses voisins de l'est de l'usage de la lyre (Endongo ou entongoli) et de nombreux autres éléments. Par exemple, la similitude entre les holmxylophones, "amadinda" chez les Buganda et "embaire" chez les Busuga, n'est plus à prouver. Si un instrument atteint la popularité au Busoga et s'il n'est pas imité au Banganda, ceci est dû à des raisons particulières. Le lamellophone "Budongo", (pluriel de kagondo) pour le jeu duquel les Basoga se surpassent depuis un quart de siècle, n'est pas imité par les Baganda, en raison de problèmes ethniques. Les Baganda associent par exemple cet instrument aux travailleurs du nord de l'Ouganda qui, selon leur point de vue, possèdent un statut social inférieur et adaptent les instruments "venant de l'étranger". Ils citent le "Likembé", nom zaïrois du lamellophone, utilisé par les Alur de l'Ouganda du Nord, puis par les Acholi et les Langi. Dans les langues soudaniques orientales, le nom devient "Lukeme" chez les Acholi et "Okembe" chez les Lango. Au moment de la construction du chemin de fer ougandais en 1912, qui partait du Kenya jusqu'à la ville de Jinja en territoire Busoga, cet instrument parvient jusque dans le sud du pays par l'intermédiaire des travailleurs Acholi. Les jeunes musiciens Basoga, qui le trouvent à leur goût, l'adoptent et l'interprètent dans le sens de leur propre culture musicale. Les Basoga imaginent à partir de l'emprunt, un petit instrument soprano entièrement métallique, le "kadongo", pour jouer avec un ensemble d'instruments de différentes dimensions. A cause de ces images sonores, aussi bien que de l'ambiance de ces "Budongo" les visiteurs ne les considèrent pas autrement que les "Gamelan" de l'Ouganda. C'est ainsi que les Basoga interprètent la musique des xylophones, les "Embaires" sur les lamellophones. Dans les années cinquante, les ensembles Budongo deviennent si populaires dans le sud du pays, qu'une série de disques (78 tours) locaux voit le jour.
Au Buganda s'épanouit la musique de cour Kabaka (des rois) dont la fonction "lubiri" est d'affermir la royauté. Cette musique est basée sur plusieurs formations:
Abalere ba Kabaka, ensemble de flûtes royales
Entamiivu za Kabaka, ensemble de Xylophones Entaala à douze tablettes (appelés Amadinda à l'extérieur de la cour royale)
Amakondere, ensemble de trompes
Akadinda, ensemble de holmxylophones à dix-sept tablettes
Entenga, ensemble de tambours royaux
Les solistes: Omulanga (musicien de cour), Ennanga (joueur de harpe, généralement aveugle))
Ce sont d'ailleurs souvent les musiciens aveugles qui se rassemblaient à la cour. Le roi Kabaka Mutesa 1er, qui régna de 1854 à 1884 au Buganda, jouait lui-même de la flûte et du xylophone et avait installé la reine-mère à quelques kilomètres du palais, au sein d'une société de musiciens aveugles.
La musique traditionnelle ne comporte aucun système de notation. Ceci laisse un champ relativement vaste à la variation, à l'adaptation du texte sur le chant, aux trouvailles, aux nuances d'interprétation selon certaines méthodes. A partir de la survivance de ces méthodes, les musiciens locaux peuvent situer approximativement la période d'origine d'un morceau.
Le texte des chants de la musique de cour (que les paroles soient formulées ou seulement évoqué par la musique instrumentale) appartient à l'histoire ou ... à la légende. Tel ce chant du XIVe siècle "Les marques du chemin" qui relate les faits de la figure mythique de Kintu, fondateur de la généalogie des rois Buganda.
La musique des rois de Buganda, restée intacte jusqu'en 1966, ne constitue plus aujourd'hui une ligne ininterrompue depuis ses origines, la nuit du 24 mai 1966, les trésors accumulés depuis des siècles furent mis à sac par les soldats d'Idi Amin Dada, et les tambours emblématiques et autres instruments de musique de la cour du roi furent consumés dans un brasier géant. A la suite de cet événement, ne subsistèrent que des bribes musicales, grâce à l'enseignement des anciens maîtres recyclés dans les écoles d'état dont l'ex-musicien royal Evaristo Muyinda. Grâce à l'encouragement d'organismes étrangers (musées des arts populaires de Berlin) Evaristo Muyinda, put se rendre en Europe en 1983 (à soixante et onze ans). En 1984, lors du second séjour, il se fit accompagner par deux autres grands musiciens, Ludovico Sserwanga et Hadisani Kiyaga. Le concert donné maintenant correspond à sa troisième sortie, au cours de chacun de ses voyages, il laisse d'importants documents d'archives et valorise ainsi la culture traditionnelle de son pays.
Biographie de Evaristo Muyinda et Waiswa Lubogo
Le groupe ougandais se compose de quatorze personnes dirigées par Evaristo Muyinda avec la collaboration d'Ephraim Bisase, fondateur de l'institut des aveugles de Kampala. La plupart des participants appartiennent à l'ethnie Baganda mais selon le souhait des deux maîtres, un ensemble de Budongo (lamellophones) Basoga dirigé par le musicien aveugle Waiswa Lubogo, vient s'intégrer dans la programmation et peut ainsi donner un écoute complémentaire de la musique ougandaise.
D'après Gerhard Kubik.
PROGRAMME
1. Onugudo, ensemble de tambours royaux.
2. Endere, solo de flûtes. Titre "Omusango gwa balere" (le jugement du joueur de flûte).
3. Danse Baakisimba, danse de réjouissance dans le style Baganda avec l'accent mis sur les mouvements de bassin et de hanches, le haut du corps restant statique.
4. Amadinda, Xylophone à 12 lames, joué en trio, omunazi (celui qui commence), omwawusi (celui du milieu), omukoonezi (le joueur des 2 tons les plus hauts). "Omusango gwa balere" (le jugement du joueur de flûte).
5. Abalya Obuwami, chant de réjouissance des chefs.
6. Akadinda, Xylophone à 22 lames, joué par 5 personnes, 2 abanazi (ceux qui commencent), 3 abawuzi (intervenant du milieu). Ce genre d'instrument était naguère une exclusivité de la cour royale.
7. Ennanga, solo de harpe naviforme, "Ganga Alula" (Ganga avait un tout petit sentier pour sortir) Narration historique de l'ancienne musique de cour.
8. Akadongo, solo de lamellophone, "Omudankanyi"
9. Danse de Muwogola
10. Endongo, solo de lyre naviforme, "Omusango gwe nyama" (le jugement de la chair). Chant historique de la tradition de musique de cour.
11. Kisoga, danse de Busoga, "Abasambira"
12. Entenga, jeu de tambours carillons royaux.
13. Endingidi, solo de vièle, "Ekyuma ekyabora (la machine volante de Bora), Chant sur un événement de 1907 à la foire de Kampala où apparut pour la première fois un jeu des anneaux.
14. Engoma en Engalabi, jeu de tambours
15. Embaga, danse de mariage Buganda.
Contributeurs
Origine géographique
Ouganda
Mots-clés
Date (année)
1987
Cote MCM
MCM_1987_UG_S1
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Titre | Localisation | Date | Type | |
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Ouganda | 1987-06-05 | Photo numérique |
Titre | Localisation | Date | Type | |
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Saison 1987 | 1987 |