Etats-Unis. The Del McCoury Band. Bluegrass. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Etats-Unis. The Del McCoury Band. Bluegrass. Spectacle
Date
2001-03-09
Date de fin
2001-03-10
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
9-10 mars 2001
Musique de terroir soumise aux lois du marché, le bluegrass représente aujourd'hui un secteur relativement limité de la country music américaine, mais à l'échelle de ce pays de 250 millions d'habitants cela signifie tout de même quelque 300 groupes et 700 festivals organisés chaque année, non seulement dans sa région d'origine, le sud-est, mais aussi dans les autres Etats.
En France curieusement, et malgré le succès du film de John Boorman, Délivrance (1972), cette musique n'a pas encore vraiment touché le grand public. À l'exception de quelques figures légendaires telles que Bill Monroe, Lester Flatt & Earl Scruggs ou encore les Stanley Brothers, les disques de bluegrass sont toujours difficiles à trouver dans les bacs des disquaires. Espérons qu'un autre film, O'Brother des frères Coen, récemment sorti sur les écrans français contribuera à combler cette lacune. En attendant, le Festival de l'Imaginaire propose ici deux concerts exceptionnels d'un des meilleurs groupes du moment, fidèle à l'esprit de Bill Monroe dont Del McCoury fut, un temps, l'un des compagnons de route
Origines du Bluegrass
Dès leur arrivée dans le Nouveau-Monde, les compagnies coloniales britanniques exploitèrent les terres du sud des Etats-Unis pour y développer une économie agricole fondée sur des produits exotiques : coton, canne à sucre et tabac qui nécessitaient une main-d''uvre importante. L'exploitation des Indiens s'avérant un échec et le trafic d'esclaves africains n'ayant pas encore été mis en place, les compagnies recrutent Ecossais et Irlandais dans des conditions qui ne tardent pas à provoquer des révoltes sanglantes. Nombre d'entre eux quittent les plantations et vont s'établir dans le massif forestier des Appalaches. Le chant appalachien, le high lonesome sound, va donc se développer à partir d'un fonds musical celtique auquel viendront s'adjoindre les influences des cultures musicales indiennes, avec lesquelles cohabitent ces nouveaux colons, et celles du spiritual et du gospel. Pendant plusieurs générations, le seul instrument utilisé est le fiddle, violon populaire joué dans le style écossais ou irlandais et qui par la suite, au contact des communautés noires, prendra dans certaines régions une sonorité bluesy très particulière. Aujourd'hui encore, dans certains hameaux reculés des Appalaches, on peut trouver quelques vieux qui chantent ces anciennes ballades appalachiennes en s'accompagnant à la guitare ou au banjo.
Au cours du XIXe siècle, l'arrivée de nouveaux migrants, principalement d'Europe centrale, enrichit cette musique montagnarde de sons nouveaux. Joe Sweeney invente le banjo en s'inspirant d'un luth africain, le banjor. Très vite ' et la Guerre de Sécession va accélérer ce processus ' le banjo devient aux côtés du fiddle l'instrument emblématique de la musique appalachienne. Diverses techniques de jeu se développent : jeu à deux doigts, jeu à trois doigts, clawhammer, etc.
La découverte de gisements carbonifères pendant la seconde moitié du XIXe siècle provoque l'arrivée de nouvelles vagues migratoires, dont les Italiens qui apportent avec eux un nouvel instrument : la mandoline. Parallèlement, la musique appalachienne subit l'influence des Noirs qui lui apportent son caractère bluesy. Peu à peu, les combinaisons banjo-fiddle, puis banjo-fiddle-mandoline, vont s'ouvrir à d'autres instruments à cordes comme la guitare, puis au début du XXe siècle à la guitare hawaïenne et enfin à la contrebasse pour donner la base de l'ensemble à cordes, le string band qui anime les bals.
Ainsi naît ce qu'on appelle aujourd'hui l'Old Time Music et qu'un temps l'industrie du disque américaine a produit sous l'étiquette Hillbilly music, litt. la musique des péquenots.
De l'Old Time au Bluegrass
Le disque, les programmes de radio ' Grand Ole Opry de Nashville en tête ' confirment le succès de musiciens qui se professionnalisent comme la Carter Family ou Jimmy Rodgers. Face à l'évolution commerciale de la country music la tradition montagnarde parvient à se maintenir. Ce sont le plus souvent des duos, deux frères ou un mari et sa femme, qui chantent à deux voix en s'accompagnant au banjo, au violon, à la guitare ou à la mandoline. Certains de ces duos enregistrent leurs premiers disques au milieu des années trente. C'est le cas notamment des Monroe Brothers (Charlie et Bill) qui proposent une combinaison voix, mandoline et guitare d'un très haut niveau technique et associent aux mélodies montagnardes un grand sens de l'harmonie, du swing et du blues.
Arrivent les années quarante. La country music connaît un essor sans précédent et donne naissance à de nouveaux genres comme le honky tonk qui, avec ses instruments électriques et sa section rythmique, absorbe une grande part du public, affaiblissant la position de la musique montagnarde. Le label Bluebird fait alors comprendre aux Monroe Brothers que s'ils veulent continuer à enregistrer il va leur falloir réorienter leur musique.
Ne parvenant pas à s'entendre, Charlie et Bill se séparent et fondent chacun leur propre orchestre. Charlie opte pour le honky tonk. Bill, conscient quant à lui du succès de son jeu de mandoline et de son talent d'improvisateur, décide de reprendre la formule du string band traditionnel et fonde le groupe des Blue Grass Boys en référence à une variété d'herbe bleue qui pousse dans son État natal, le Kentucky.
La première apparition de ce groupe au Grand Ole Opry produit un choc dans les esprits. On parle de "puissance explosive", de la "voix écorchée" de Bill, de l'imbrication de sa mandoline et du fiddle, et du swing de la section rythmique assurée par la guitare et la contrebasse. Le groupe signe immédiatement chez RCA-Victor et aligne les enregistrements d'une musique qui, vers 1950, sera baptisée bluegrass.
À côté de Bill Monroe qui poursuivra sa carrière jusqu'à sa mort en 1996, d'autres figures vont contribuer à l'âge d'or du bluegrass : le guitariste Lester Flatt, le banjoiste Earl Scruggs, les Stanley Brothers, le banjoiste Don Reno, le chanteur-guitariste Red Smiley, et bien d'autres'
Déclin et renouveau du Bluegrass
Malgré son succès, le bluegrass reste néanmoins un genre assez marginal dans la country music, et à partir du milieu des années cinquante les musiciens, même les meilleurs, ont du mal à survivre. Le rock and roll est en plein essor, et la seule riposte que les producteurs lui ont trouvé et veulent imposer à leurs musiciens, est une country sirupeuse baptisée Nashville sound. Les musiciens de bluegrass vivotent donc, y compris Bill Monroe qui ne trouve plus suffisamment de contrats pour pouvoir entretenir un groupe permanent.
Curieusement, ce sont les mouvements contestataires étudiants des universités nordistes qui vont contribuer au retour du bluegrass sur la scène. Cette musique acoustique répond aux aspirations de « pureté» des adeptes des courants folk alors à la mode. Des catalogues de disques se créent et prospèrent, année après année : Rounder, Rebel, Arhoolie, Vanguard, Sugar Hill' Ce folk boom permet à Bill Monroe de reprendre sa position dominante auprès cette fois d'un public nordiste et international. Les groupes se multiplient, tout comme les festivals. Nombre d'artistes qui n'attendaient que cette occasion pour émerger parviennent à passer au premier plan. C'est le cas de Del McCoury qui, après quelques mois passés dans l'ombre de Bill Monroe, le quitte pour une carrière plus personnelle.
La fin des années soixante et les années soixante-dix seront celles d'expériences diverses qui vont donner le progressive bluegrass, puis le newgrass. L'innovation et la créativité qui sont le propre de cette musique ne se démentent pas, même chez les artistes comme qui, comme Del McCoury, demeurent attachés au style créé par Monroe.
THE DEL McCOURY BAND
Chanteur, banjoiste puis guitariste, Del McCoury est considéré aujourd'hui comme l'un des musiciens les plus dynamiques du bluegrass traditionnel et un des meilleurs représentants de ce high lonesome sound qui est la marque du chant appalachien. Né en 1939 à Bakersville, Caroline du Nord, il joue du banjo et de la guitare dans divers groupes locaux. En 1963, Bill Monroe l'engage comme guitariste dans le groupe des Blue Grass Boys. Quelques temps plus tard, Del le quitte, se marie et s'installe en Californie auprès des Golden State Boys. Sa réputation s'affirmant il fonde son propre groupe, les Dixie Pals, avec lequel il enregistre en 1968 un premier album chez Arhoolie : Del McCoury Sings Bluegrass. Les Dixie Pals vont tourner pendant une dizaine d'années dans les festivals et enregistrer plusieurs disques chez Rounder et chez Rebel.
En 1987, il fonde le Del McCoury Band, s'entourant de ses deux fils Rob et Ronnie ' deux virtuoses extraordinaires du banjo et de la mandoline ' de Jason Carter (fiddle) et de Mike Bub (contrebasse), lui même chantant et tenant la guitare. Leur renommée depuis lors ne fait que s'étendre, que ce soit dans le monde des festivals, l'édition discographique (8 albums) et les concours organisés par l'International Bluegrass Music
Association dont ils raflent les premiers et seconds prix année après année. Fidèle à l'esprit de Bill Monroe, le Del McCoury Band pratique une musique vivante, innovante, pleine de swing, dans le respect de ses règles et surtout, de sa qualité acoustique.
Del McCoury, chant et guitare
Rob McCoury, banjo
Ronnie McCoury, mandoline
Jason Carter, fiddle
Mike Bub, contrebasse
Musique de terroir soumise aux lois du marché, le bluegrass représente aujourd'hui un secteur relativement limité de la country music américaine, mais à l'échelle de ce pays de 250 millions d'habitants cela signifie tout de même quelque 300 groupes et 700 festivals organisés chaque année, non seulement dans sa région d'origine, le sud-est, mais aussi dans les autres Etats.
En France curieusement, et malgré le succès du film de John Boorman, Délivrance (1972), cette musique n'a pas encore vraiment touché le grand public. À l'exception de quelques figures légendaires telles que Bill Monroe, Lester Flatt & Earl Scruggs ou encore les Stanley Brothers, les disques de bluegrass sont toujours difficiles à trouver dans les bacs des disquaires. Espérons qu'un autre film, O'Brother des frères Coen, récemment sorti sur les écrans français contribuera à combler cette lacune. En attendant, le Festival de l'Imaginaire propose ici deux concerts exceptionnels d'un des meilleurs groupes du moment, fidèle à l'esprit de Bill Monroe dont Del McCoury fut, un temps, l'un des compagnons de route
Origines du Bluegrass
Dès leur arrivée dans le Nouveau-Monde, les compagnies coloniales britanniques exploitèrent les terres du sud des Etats-Unis pour y développer une économie agricole fondée sur des produits exotiques : coton, canne à sucre et tabac qui nécessitaient une main-d''uvre importante. L'exploitation des Indiens s'avérant un échec et le trafic d'esclaves africains n'ayant pas encore été mis en place, les compagnies recrutent Ecossais et Irlandais dans des conditions qui ne tardent pas à provoquer des révoltes sanglantes. Nombre d'entre eux quittent les plantations et vont s'établir dans le massif forestier des Appalaches. Le chant appalachien, le high lonesome sound, va donc se développer à partir d'un fonds musical celtique auquel viendront s'adjoindre les influences des cultures musicales indiennes, avec lesquelles cohabitent ces nouveaux colons, et celles du spiritual et du gospel. Pendant plusieurs générations, le seul instrument utilisé est le fiddle, violon populaire joué dans le style écossais ou irlandais et qui par la suite, au contact des communautés noires, prendra dans certaines régions une sonorité bluesy très particulière. Aujourd'hui encore, dans certains hameaux reculés des Appalaches, on peut trouver quelques vieux qui chantent ces anciennes ballades appalachiennes en s'accompagnant à la guitare ou au banjo.
Au cours du XIXe siècle, l'arrivée de nouveaux migrants, principalement d'Europe centrale, enrichit cette musique montagnarde de sons nouveaux. Joe Sweeney invente le banjo en s'inspirant d'un luth africain, le banjor. Très vite ' et la Guerre de Sécession va accélérer ce processus ' le banjo devient aux côtés du fiddle l'instrument emblématique de la musique appalachienne. Diverses techniques de jeu se développent : jeu à deux doigts, jeu à trois doigts, clawhammer, etc.
La découverte de gisements carbonifères pendant la seconde moitié du XIXe siècle provoque l'arrivée de nouvelles vagues migratoires, dont les Italiens qui apportent avec eux un nouvel instrument : la mandoline. Parallèlement, la musique appalachienne subit l'influence des Noirs qui lui apportent son caractère bluesy. Peu à peu, les combinaisons banjo-fiddle, puis banjo-fiddle-mandoline, vont s'ouvrir à d'autres instruments à cordes comme la guitare, puis au début du XXe siècle à la guitare hawaïenne et enfin à la contrebasse pour donner la base de l'ensemble à cordes, le string band qui anime les bals.
Ainsi naît ce qu'on appelle aujourd'hui l'Old Time Music et qu'un temps l'industrie du disque américaine a produit sous l'étiquette Hillbilly music, litt. la musique des péquenots.
De l'Old Time au Bluegrass
Le disque, les programmes de radio ' Grand Ole Opry de Nashville en tête ' confirment le succès de musiciens qui se professionnalisent comme la Carter Family ou Jimmy Rodgers. Face à l'évolution commerciale de la country music la tradition montagnarde parvient à se maintenir. Ce sont le plus souvent des duos, deux frères ou un mari et sa femme, qui chantent à deux voix en s'accompagnant au banjo, au violon, à la guitare ou à la mandoline. Certains de ces duos enregistrent leurs premiers disques au milieu des années trente. C'est le cas notamment des Monroe Brothers (Charlie et Bill) qui proposent une combinaison voix, mandoline et guitare d'un très haut niveau technique et associent aux mélodies montagnardes un grand sens de l'harmonie, du swing et du blues.
Arrivent les années quarante. La country music connaît un essor sans précédent et donne naissance à de nouveaux genres comme le honky tonk qui, avec ses instruments électriques et sa section rythmique, absorbe une grande part du public, affaiblissant la position de la musique montagnarde. Le label Bluebird fait alors comprendre aux Monroe Brothers que s'ils veulent continuer à enregistrer il va leur falloir réorienter leur musique.
Ne parvenant pas à s'entendre, Charlie et Bill se séparent et fondent chacun leur propre orchestre. Charlie opte pour le honky tonk. Bill, conscient quant à lui du succès de son jeu de mandoline et de son talent d'improvisateur, décide de reprendre la formule du string band traditionnel et fonde le groupe des Blue Grass Boys en référence à une variété d'herbe bleue qui pousse dans son État natal, le Kentucky.
La première apparition de ce groupe au Grand Ole Opry produit un choc dans les esprits. On parle de "puissance explosive", de la "voix écorchée" de Bill, de l'imbrication de sa mandoline et du fiddle, et du swing de la section rythmique assurée par la guitare et la contrebasse. Le groupe signe immédiatement chez RCA-Victor et aligne les enregistrements d'une musique qui, vers 1950, sera baptisée bluegrass.
À côté de Bill Monroe qui poursuivra sa carrière jusqu'à sa mort en 1996, d'autres figures vont contribuer à l'âge d'or du bluegrass : le guitariste Lester Flatt, le banjoiste Earl Scruggs, les Stanley Brothers, le banjoiste Don Reno, le chanteur-guitariste Red Smiley, et bien d'autres'
Déclin et renouveau du Bluegrass
Malgré son succès, le bluegrass reste néanmoins un genre assez marginal dans la country music, et à partir du milieu des années cinquante les musiciens, même les meilleurs, ont du mal à survivre. Le rock and roll est en plein essor, et la seule riposte que les producteurs lui ont trouvé et veulent imposer à leurs musiciens, est une country sirupeuse baptisée Nashville sound. Les musiciens de bluegrass vivotent donc, y compris Bill Monroe qui ne trouve plus suffisamment de contrats pour pouvoir entretenir un groupe permanent.
Curieusement, ce sont les mouvements contestataires étudiants des universités nordistes qui vont contribuer au retour du bluegrass sur la scène. Cette musique acoustique répond aux aspirations de « pureté» des adeptes des courants folk alors à la mode. Des catalogues de disques se créent et prospèrent, année après année : Rounder, Rebel, Arhoolie, Vanguard, Sugar Hill' Ce folk boom permet à Bill Monroe de reprendre sa position dominante auprès cette fois d'un public nordiste et international. Les groupes se multiplient, tout comme les festivals. Nombre d'artistes qui n'attendaient que cette occasion pour émerger parviennent à passer au premier plan. C'est le cas de Del McCoury qui, après quelques mois passés dans l'ombre de Bill Monroe, le quitte pour une carrière plus personnelle.
La fin des années soixante et les années soixante-dix seront celles d'expériences diverses qui vont donner le progressive bluegrass, puis le newgrass. L'innovation et la créativité qui sont le propre de cette musique ne se démentent pas, même chez les artistes comme qui, comme Del McCoury, demeurent attachés au style créé par Monroe.
THE DEL McCOURY BAND
Chanteur, banjoiste puis guitariste, Del McCoury est considéré aujourd'hui comme l'un des musiciens les plus dynamiques du bluegrass traditionnel et un des meilleurs représentants de ce high lonesome sound qui est la marque du chant appalachien. Né en 1939 à Bakersville, Caroline du Nord, il joue du banjo et de la guitare dans divers groupes locaux. En 1963, Bill Monroe l'engage comme guitariste dans le groupe des Blue Grass Boys. Quelques temps plus tard, Del le quitte, se marie et s'installe en Californie auprès des Golden State Boys. Sa réputation s'affirmant il fonde son propre groupe, les Dixie Pals, avec lequel il enregistre en 1968 un premier album chez Arhoolie : Del McCoury Sings Bluegrass. Les Dixie Pals vont tourner pendant une dizaine d'années dans les festivals et enregistrer plusieurs disques chez Rounder et chez Rebel.
En 1987, il fonde le Del McCoury Band, s'entourant de ses deux fils Rob et Ronnie ' deux virtuoses extraordinaires du banjo et de la mandoline ' de Jason Carter (fiddle) et de Mike Bub (contrebasse), lui même chantant et tenant la guitare. Leur renommée depuis lors ne fait que s'étendre, que ce soit dans le monde des festivals, l'édition discographique (8 albums) et les concours organisés par l'International Bluegrass Music
Association dont ils raflent les premiers et seconds prix année après année. Fidèle à l'esprit de Bill Monroe, le Del McCoury Band pratique une musique vivante, innovante, pleine de swing, dans le respect de ses règles et surtout, de sa qualité acoustique.
Del McCoury, chant et guitare
Rob McCoury, banjo
Ronnie McCoury, mandoline
Jason Carter, fiddle
Mike Bub, contrebasse
Contributeurs
Origine géographique
Etats-Unis
Mots-clés
Date (année)
2001
Cote MCM
MCM_2001_US_S1
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Titre | Localisation | Date | Type | |
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Etats-Unis. The Del McCoury Band. Bluegrass. Vidéos | Etats-Unis | 2001-03-09 | Vidéo numérique | |
Etats-Unis. Bluegrass : The Del McCoury Band. Photos | Etats-Unis | 2001-03-09 | Photo numérique | |
Etats-Unis. Bluegrass : The Del McCoury Band. Photos | Etats-Unis | 2001-03-09 | Photo numérique |
Titre | Localisation | Date | Type | |
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5e Festival de l'Imaginaire | 2001 |