Irak. Les taqâsîm d'Omar Bashir. Spectacle
Collection
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Évènement
Titre
Irak. Les taqâsîm d'Omar Bashir. Spectacle
Sous-titre
L'art du oud
Date
2014-04-04
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
Munir Bachir, le maître légendaire du oud, a eu plusieurs élèves mais un seul disciple, son fils Omar auquel il enseigna son art dès que l’enfant eut atteint sa cinquième année. Il venait de rentrer en Irak avec sa femme hongroise et leurs deux enfants, Saad né en 1966 et Omar né en 1970, après avoir obtenu en Hongrie son doctorat, passé quelques années au Liban et amorcé une carrière internationale. Omar suit des cours quotidiens avec son père qui lui consacre parfois plus de cinq heures par jour. À sept ans il entre à l’école de musique et de danse de Bagdad dont il deviendra plus tard l’un des professeurs après avoir donné, à l’âge de neuf ans, un premier concert de oud en solo au Conservatoire de Bagdad. À treize ans, il joue pour la première fois avec son père qu’il accompagnera, quelques années plus tard, régulièrement.
En 1991, toute la famille Bachir quitte l’Irak pour s’installer en Hongrie et Omar étudie, à l’Uni- versité Liszt, le piano, le chant et la direction chorale. Il participe à plusieurs concerts avec son père dans le monde arabe, aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, notamment à Paris où je les avais invités au Théâtre du Rond-Point en 1994.
La mort de Munir Bachir en 1997 va marquer un tournant important dans la carrière de Omar qui va chercher sa propre identité musicale en expérimentant différents instruments et techniques, et en explorant des styles musicaux qui lui sont proches, qu’ils soient ceux des tziganes hongrois ou des gitans. Il collabore avec plusieurs artistes internationaux, comme tout récemment Jordi Savall, reçoit distinctions et prix dans le monde arabe, aux Etats-Unis et en Europe où il effectue plusieurs tournées de concerts et enregistrements de CD.
À partir de ses improvisations sur quelques-uns des maqams arabes les plus importants, Omar cherche à mettre en avant leur relation avec d’autres cultures. Il convie ainsi l’auditeur à laisser libre cours à son imagination lors d’un voyage qui l’emmènera sur les chemins des caravanes ou des voyageurs d’un monde qui va de l’Inde à l’Andalousie en passant par l’Irak et la Turquie.
Dans un parcours musical qui s’enrichit régulièrement et tout en développant un style qui lui est personnel, Omar Bashir n’en perpétue pas moins une des passions de son père, celle de rechercher les liens de parenté possibles entre les musiques de son pays natal et celles du reste du monde.
Dépassant un double héritage particulièrement lourd à porter, celui de la renommée du père en premier, et celui de la tradition musicale en second, Omar est bien plus que « fils de ». C’est un grand artiste qui contribue au vent de liberté qui revivifie la musique arabe.
En 1991, toute la famille Bachir quitte l’Irak pour s’installer en Hongrie et Omar étudie, à l’Uni- versité Liszt, le piano, le chant et la direction chorale. Il participe à plusieurs concerts avec son père dans le monde arabe, aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, notamment à Paris où je les avais invités au Théâtre du Rond-Point en 1994.
La mort de Munir Bachir en 1997 va marquer un tournant important dans la carrière de Omar qui va chercher sa propre identité musicale en expérimentant différents instruments et techniques, et en explorant des styles musicaux qui lui sont proches, qu’ils soient ceux des tziganes hongrois ou des gitans. Il collabore avec plusieurs artistes internationaux, comme tout récemment Jordi Savall, reçoit distinctions et prix dans le monde arabe, aux Etats-Unis et en Europe où il effectue plusieurs tournées de concerts et enregistrements de CD.
À partir de ses improvisations sur quelques-uns des maqams arabes les plus importants, Omar cherche à mettre en avant leur relation avec d’autres cultures. Il convie ainsi l’auditeur à laisser libre cours à son imagination lors d’un voyage qui l’emmènera sur les chemins des caravanes ou des voyageurs d’un monde qui va de l’Inde à l’Andalousie en passant par l’Irak et la Turquie.
Dans un parcours musical qui s’enrichit régulièrement et tout en développant un style qui lui est personnel, Omar Bashir n’en perpétue pas moins une des passions de son père, celle de rechercher les liens de parenté possibles entre les musiques de son pays natal et celles du reste du monde.
Dépassant un double héritage particulièrement lourd à porter, celui de la renommée du père en premier, et celui de la tradition musicale en second, Omar est bien plus que « fils de ». C’est un grand artiste qui contribue au vent de liberté qui revivifie la musique arabe.
Auteur du programme
Khaznadar, Chérif
Origine géographique
Irak
Date (année)
2014
Cote MCM
MCM_2014_IQ_S1
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
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Irak | 2014-04-04 | Photo numérique | |
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Irak | 2014-04-04 | Vidéo numérique | |
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Irak | 2014-04-04 | Programme de salle |