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Asie. Ancien Turkestan et Caucase: Ouzbékistan, Turkménistan, Azerbaïdjan. Spectacle

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Évènement

Titre

Asie. Ancien Turkestan et Caucase: Ouzbékistan, Turkménistan, Azerbaïdjan. Spectacle

Date

1998-04-03

Date de fin

1998-04-04

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

3-4 avril 1998.

Ouzbekistan
-Maqâm de Boukhara
-Chants de mariage du Khorezm

Les racines de la musique ouzbèke remontent à l'Antiquité (IVe siècle avant J.C.). Hérodote mentionne dans ses écrits l'abondance de chansons et de danses des tribus vivant sur le territoire de l'actuel Ouzbekistan et le rôle que jouait la musique dans la vie de ces anciens habitants de l'Asie Centrale. Les traditions musicales des Ouzbeks reflètent leurs coutumes, leurs idées, leurs espoirs ainsi que leurs luttes pour une émancipation sociale et nationale. Il en résulte une grande variété de chansons populaires.
Les villes de Boukhara et Samarkand ont vu se développer un art de cour raffiné, des musiciens professionnels ' hafîz ' interprétant le répertoire savant des maqâm. Parallèlement, de grands ensembles de musique populaire comprenant danseurs et chanteurs interprétaient un répertoire populaire de poèmes chantés lors des cérémonies et des soirées. Les juifs, qui jusqu'à la révolution soviétique furent danseurs et chanteurs à la cour des émirs de Boukhara, jouèrent un rôle important dans la sauvegarde de cette musique qui était incluse dans l'aire d'influence de la chanson tadjik.
L'Ouzbékistan est riche en particularismes régionaux. Ainsi la musique du Khorezm à l'extrême ouest de l'Ouzbékistan a conservé son caractère local que ce soit dans la mélodie, le jeu instrumental ou les différents dialectes. Les histoires sont chantées d'une voix puissante à la différence des styles récitatifs et déclamatoires en usage dans les autres régions.

Matlubeh Dadabayeva
Matlubeh Dadabayeva, petite femme au regard doux, ne chante pas seulement avec ses lèvres mais avec son coeur : dans ses complaintes, sa voix teintée de magie révèle une force étrange où transparaissent les chagrins et les joies de l'existence. La puissance et le registre étendu de sa voix lui permettent de passer facilement du répertoire savant ' le shashmaqâm ' à celui de la musique populaire. Une partie de son chant s'enracine dans l'histoire et la souffrance de son peuple. Elle le dit encore : "Je remercie Dieu de m'avoir donné une voix capable d'interpréter les chants classiques."
Dès l'âge de quatre ans elle accompagne sa mère qui deviendra plus tard son premier professeur de chant, et c'est avec émotion qu'elle chante Ateh-Anah (père, mère). "C'est à ma mère et à ses conseils que je dois ma réussite. Avant chaque concert ses paroles me reviennent : 'il faut chanter de sorte que la voix atteigne son apogée et sa force.' Dans ma famille, on a la musique dans le sang ; à différentes occasions (mariage, fiançailles, récolte, circoncision....) ma mère prenait le (tambour) dayereh, elle chantait et nous l'accompagnions. Nous étions dix enfants et ma mère souhaitait que l'un devienne musicien. Toute petite, j'écoutais la radio et j'imitais les grandes chanteuses de la musique classique comme Barno Eshagova. J'écrivais les paroles des chansons et je les chantais pendant la cueillette du coton."
Matlubeh donne ainsi un exemple de la transmission musicale dans la tradition ouzbèke. Alors que sa mère était chanteuse de musique populaire dans son village, Matlubeh va devenir une des plus grandes chanteuses de la musique classique et populaire en Ouzbékistan. La télévision ouzbèke, dans un documentaire sur sa vie, ne manque pas de rendre hommage à cette mère défunte considérée comme une des plus grandes représentantes de la tradition populaire.
Après cinq ans d'études à l'université de musique et au conservatoire de Tashkent, la jeune artiste commence à travailler dans l'Ensemble de Shashmaqâm de la Radio d'Ouzbékistan. Quand on la complimente sur sa technique vocale, elle fait aussitôt l'éloge de ses professeurs : "Je dois tout à mes maîtres Aref Khan Hatemov et Turgun Alimatov". Depuis plusieurs années, parallèlement à son engagement à la radio, elle se produit en compagnie de Turgun Alimatov, un des derniers représentants de la musique savante et du fils de celui-ci, Alichir, dans une forme en trio (voix, luth à archet sato, et luths tanbur ou dôtar) qui se pratiquait déjà à la fin du xixe siècle.
Au cours d'un concert privé, dans le jardin de Turgun Alimatov à Tashkent, ce dernier montrant Matlubeh déclara : "J'ai tenté de transmettre tout mon savoir à l'une de mes élèves afin qu'elle soit mon espoir pour demain".

Zohre Khân
Elle représente la tradition des chants de mariage des villages du Khorezm. Cette chanteuse au style profond et archaïque se produit exclusivement dans les rites nuptiaux réservés aux femmes. Chantant a cappella ou accompagnée par un tambour dayereh, elle interprète des complaintes sur la condition d'épouse et des chants à danser. C'est la première fois qu'elle se produit sur scène.
Mina Rad

Azerbaïdjan
-Tradition classique du Mugam

Malgré un siècle de colonisation russe et des décennies de socialisme soviétique, l'Azerbaïdjan a remarquablement préservé ses traditions musicales comme en témoigne l'art du mugam.
La découverte des musiques d'Azerbaïdjan est sans doute l'une des plus grandes révélations artistiques de ces dernières années et depuis 1985, la Maison des Cultures du Monde n'a de cesse d'en faire connaître les meilleurs interprètes, tant par le concert que par le disque : Alem Kassimov pour sa première tournée française et européenne, Hâji Bâbâ Huseynov, Zayid Gouliev, Sakine Ismaïlova, Aqakhân Abdullaev, enfin Djanali Akberov, Gandab Gulieva et la toute dernière révélation du chant azéri, la jeune Simara Imanova.
L'Azerbaïdjan, fruit d'un brassage culturel entre Turcs et Persans, a remarquablement préservé ses traditions musicales et ce, malgré un siècle de colonisation russe et soixante-quinze années de socialisme soviétique. Très tôt, les Azéris ont en effet su établir une frontière claire entre ce qu'il convient de considérer comme la pure tradition savante du Mugam et les formes acculturées telles que "l'Opéra-Mugam" inventé au début du XXe siècle par le compositeur romantique Uzeyr Hâjibeyov. De même, la transmission du savoir musical qui s'opère aujourd'hui par le biais des écoles de musique et des conservatoires n'a pas foncièrement modifié son contenu ni freiné l'émergence de nouveaux artistes. Sélectionnés de manière extrêmement stricte, leur rigueur n'a d'égal qu'un extraordinaire potentiel créatif. C'est dire combien cette grande tradition classique demeure vivante.

Le Mugam
Produit de plusieurs siècles de maturation à la charnière des cultures turque et persane, la musique azérie a également bénéficié des échanges avec d'autres traditions, arménienne, centre-asiatique, voire afghane, et a trouvé son expression la plus parfaite dans le Mugam, vaste composition vocale et instrumentale qui dépeint avec ardeur et raffinement toute la gamme d'expressions du sentiment amoureux.
Comme toutes les musiques savantes du Moyen-Orient, la musique d'Azerbaïdjan est monodique et modale. Le terme mugam, qui dérive du mot arabe maqâm, désigne non seulement le système de gammes modales sur lequel se fonde cette musique, mais aussi les suites vocales et instrumentales qui sont interprétées sur chacun de ces modes. Chacune de ces oeuvres est fondée sur une succession de "mélodies-cadres" qui laissent au chanteur une relative liberté d'improvisation et d'adaptation du texte poétique. Ces mélodies, extrêmement chargées sur le plan émotionnel, alternent avec des pièces vocales ou instrumentales de caractère plus populaire (cf. Maqâm irakien)
Les poèmes sont l'oeuvre des grands poètes classiques qui vécurent en Iran, en Azerbaïdjan et en Iraq entre le XIVe et le XXe siècle : Nizâmi, Fuzûlî, Shirvâni, Tabrizi, Vahid pour n'en citer que les principaux, et parlent avec pathétisme de l'amour, de l'attrait de l'être aimé, du déchirement de la séparation ou de l'inconstance de l'amant, de la beauté d'un paysage ou encore de la splendeur de Dieu. Totalement intégrés à la musique, ces poèmes éclatent littéralement dans le discours musical, du fait de l'introduction de vocalises, d'intermèdes instrumentaux et des multiples modulations qui caractérisent le parcours modal du Mugam.
A chaque Mugam correspond un état émotionnel spécifique, ainsi pour n'en citer que quelques-uns, le Mugam Rast exalte la noblesse et le courage, le Mugam Segâh exprime l'amour et la nostalgie, le Mugam Chargâh, plus puissant, enflamme les passions, tandis que le Mugam Shur incline à la méditation et à la mélancolie.
Le chanteur est accompagné par le luth târ, la vièle kemânche et il tient lui-même le tambour sur cadre daf.

Djanali Akberov est né voici une cinquantaine d'années dans une famille de musiciens réputés. Son père, Khânali, était lui-même chanteur et joueur de târ. Djanali apprit tout d'abord la musique dans sa famille, chantant et jouant avec ses frères. Puis il suivit les cours de l'École de Musique Zeynali où il fut l'élève de Syed Shushinski, tout en se pénétrant de l'art du maître Khân Shushinski à travers ses concerts et ses programmes radiophoniques. Aujourd'hui, Djanali Akberov s'affirme comme le principal héritier des deux plus grandes voix azéries de la première moitié de ce siècle.

Formée à l'École de Musique Zeynali, Gandab Gulieva est aujourd'hui soliste à l'Opéra de Bakou. Elle appartient à la même génération que Sakine Ismaïlova et jouit en Azerbaïdjan d'une réputation équivalente. Sa voix chaude et sensuelle sait aussi, lorsque l'interprétation l'exige, faire passer des accents de douleur d'une grande intensité, démontrant ainsi que l'art du Mugam n'est pas le fief exclusif des hommes.

Simara Imanova est née en 1976 à Imichli dans le sud-ouest de l'Azerbaïdjan, elle chante depuis l'âge de douze ans. En 1994 elle entre sur concours à l'École de Musique Zeynali à Bakou et choisit la classe d'Aqakhân Abdullaev. En 1996, elle accompagne son maître à l'occasion des concerts qu'il donne à la Maison des Cultures du Monde. En 1997, elle remporte le premier prix au concours Mélodies d'Orient de Samarkand qui rassemble chaque année les meilleurs espoirs des républiques d'Asie centrale.

Djanali, Gandab et Simara sont accompagnés par la fine fleur des instrumentistes azéris, trois musiciens qui savent non seulement se mettre au service du chanteur, mais excellent également dans l'improvisation instrumentale. -Vamig Mamadaliev représente l'ancienne génération des joueurs de târ, illustrée en son temps par Bahram Mansurov et dont il est depuis une dizaine d'années le successeur dans le trio de Djanali Akberov ; il se produit pour la première fois en France.
-Zamik Aliev est l'un des meilleurs joueurs de târ de la génération intermédiaire, il accompagne régulièrement Aqakhân Abdullaev et à ce titre il s'est déjà produit à deux reprises à la Maison des Cultures du Monde.
-Fakhreddin Dadachev, musicien très recherché par les chanteurs, est incontestablement le meilleur joueur de kemânche aujourd'hui.
Pierre Bois

à écouter
- Anthologie du Mugam d'Azerbaïdjan (vol. 7), Djanali Akberov, Trio Khân Shushinski
Double CD INEDIT /Maison des Cultures du Monde (W 260 069).
- Anthologie du Mugam d'Azerbaïdjan (vol. 8), Gandab Gulieva
1 CD INEDIT /Maison des Cultures du Monde (W 260 077).

Turkmenistan
-Bardes bakhshi

Origines mongoles, migrations et nomadisme ont contribué à faire de la culture turkmène un ensemble de traditions originales et diverses mêlées d'éléments turcs et persans et soumises à l'influence de l'islam sunnite. À côté d'un mode de vie matérielle assez fruste, les Turkmènes ont développé un goût évident pour les arts, qu'il s'agisse du tissage, de la poésie et de la musique. L'originalité et l'imagination dont les femmes font preuve dans l'arrangement des motifs et l'assortiment des couleurs ont rendu leurs tapis légendaires. De même, la poésie et la musique constituent l'une de leurs principales sources de plaisir esthétique. Autrefois, le guerrier fourbu et affamé qui rentrait chez lui oubliait la faim et la fatigue pour écouter avec délices et parfois jusqu'à l'aube les poètes-musiciens bakhshi qui venaient lui rendre visite.
Indissociable de la poésie, la musique turkmène porte en elle une intensité dramatique, une force abrupte, un pouvoir d'évocation saisissants. Aujourd'hui encore, dans les fêtes et les banquets, on chante les poèmes de Makhtum Kuli (1730 - 1782), fondateur de la poésie en langue turkmène, de son contemporain Zelili et de leurs illustres successeurs : Kemineh, Mollah Nepes, Kurban Shakir, Kul Baba (xixe s.). Aux thèmes romantiques propres à la poésie du Moyen-Orient et d'Asie centrale (éloge de la beauté et des qualités de l'être aimé, déchirement de la séparation, bonheur des retrouvailles) et aux thèmes moraux et éducatifs, viennent s'ajouter des éléments symboliques essentiels pour les Turkmènes : le cheval et l'eau.
Les grands romans populaires basés sur des histoires d'amour sont également très prisés. Chantés sur le mode épique, ces romans en prose entrecoupés de poèmes lyriques sont issus d'un genre littéraire qui fut créé par les Arabes sous la dynastie des Omeyyades et dont le fleuron est Laylâ et Majnûn.
Mais l'oeuvre épique turkmène par excellence est l'épopée héroïque de Koroghlu. Inspirée de la vie de Rushan, un aventurier qui, fin xvie - début xviie, participa à la révolte des Jelali contre le Shah Abbas Ier, l'épopée de Koroghlu est sans aucun doute l'une des plus importantes de la région. On peut la comparer en Occident à La Geste de Charlemagne, ou à La légende du Roi Arthur. Connue également en Azerbaïdjan, en Arménie, en Géorgie, en Turquie, au Kurdistan et dans toute l'Asie centrale, cette épopée revêt chez les Turkmènes une signification particulière car son héros, membre de la tribu des Tekke, réunit toutes les qualités du gentilhomme turkmène : il est courageux, loyal, généreux, poète et chanteur.

Poésie, romans, épopées sont interprétés par des ménestrels, les bakhshi, chanteurs et musiciens professionnels. L'art des bakhshi est considéré par les Turkmènes comme un art classique au plein sens du terme, avec son histoire, son enseignement, sa théorie et son corpus de textes poétiques qui sont l'oeuvre d'auteurs lettrés. Nombre de ces textes poétiques se seraient d'ailleurs perdus si la tradition orale des bakhshi ne les avait conservés. Les bakhshi se produisent généralement dans des soirées musicales précédées d'un repas, les saz sokhbet, ou après les banquets familiaux toy, organisés à l'occasion des noces, des circoncisions ou de la première coupe de cheveux d'un garçon. Ces fêtes accueillent un grand nombre d'invités, parents, amis, connaissances et le concert des bakhshi peut durer jusqu'à l'aube. Jusqu'à une époque récente, il était de tradition que les bakhshi fussent exclusivement des hommes.
De nos jours, du fait de la sédentarisation et de la laïcisation de la société turkmène, les femmes s'intéressent elles aussi à cet art et certaines d'entre elles s'y sont taillé une réputation qui leur vaut d'être invitées aux grands festivals annuels turkmènes. Mais si les femmes sont souvent des chanteuses remarquables, elles sont moins portées sur la pratique instrumentale que les hommes et aiment se faire accompagner par des musiciens tels qu'Akmurad Chariev, considéré comme le plus grand dutârchi turkmène.
Art professionnel, le chant s'acquiert au cours d'un long apprentissage (parfois près de dix années) auprès d'un maître. C'est au terme de cette formation seulement que le chanteur peut commencer à se produire en public. Un bakhshi digne de ce nom doit posséder un répertoire d'au moins une centaine de chants et dominer des techniques vocales dont le but est d'accroître la tension émotionnelle : vocalisations entrecoupées de brefs blocages du larynx (djuk-djuk), sons rauques, yodel, etc.
Instrument emblématique des bakhshi, le luth à manche long et à deux cordes dutâr est répandu dans toute l'Asie centrale, du Kurdistan au Xinjiang, et accompagne habituellement le chant populaire. Chez les Turkmènes, il est réservé à la poésie classique et à la musique instrumentale.

Tawus Annamyradova, ancienne élève d'Akmurad Chariev, est une bakhshi timerchi, c'est-à-dire qu'elle interprète de préférence la poésie classique turkmène.

Durdubai Gurbanov, présenté à la Maison des Cultures du Monde en 1996, est un bakhshi destanchi, comme l'étaient son père et son grand-père, c'est-à-dire qu'il est spécialisé dans la poésie épique et plus particulièrement l'épopée de Koroghlu qu'il raconte et chante avec un abattage et une truculence sans pareils, faisant revivre devant son auditoire les batailles, les chevauchées et les amours passionnées du grand héros turkmène.
Pierre Bois

PROGRAMME
Turkmenistan
Suite de poèmes chantés de la tradition classique.
Tawus Annamyradova, chant et luth dutâr
Akmurad Chariev, luth dutâr
Yakub Annamamedov, vièle ghichak

Azerbaïdjan
Mugam, suite vocale et instrumentale classique
Gandab Gulieva, chant et tambour daf
Vamig Mamadaliev, luth târ
Fakhreddin Dadachev, vièle kemânche

Ouzbekistan
Tradition classique de Boukhara
Magam Sarah Bari Dugâh, suite vocale et instrumentale.
Matlubeh, chant
Abdinabi Ziyaev, robab
Murad Jan, ghichak
Mahmud Jan, tanbûr/satô
Rahmatullah, dayereh

Entracte animé par Zohre Khân, chant et accordéon et Sarvar Batirov, tambour sur cadre dayereh (chants populaires du Khorezm)

Ouzbekistan
Chants de mariage du Khorezm
Zohre Khân, chant
Sarvar Batirov, dayereh

Azerbaïdjan
Mugam, suite vocale et instrumentale classique
Simara Imanova, chant et tambour daf
Zamik Aliev, luth târ
Fakhreddin Dadachev, vièle kemânche

Tukmenistan
Tradition épique, deux extraits d'épopées destan
Durdubai Gurbanov, chant et luth dutâr
Akmurad Chariev, luth dutâr
Yakub Annamamedov, vièle ghichak

Ouzbekistan
Tradition populaire de Boukhara
Matlubeh, chant
Abdinabi Ziyaev, robab
Murad Jan, ghichak
Mahmud Jan, tanbûr/satô
Rahmatullah, dayereh

Azerbaïdjan
Mugam, suite vocale et instrumentale classique
Djanali Akberov, chant et tambour daf
Vamig Mamadaliev, luth târ
Fakhreddin Dadachev, vièle kemânche

Contributeurs

Origine géographique

Asie

Mots-clés

Date (année)

1998

Cote MCM

MCM_1998_ASI_S1

Ressources liées

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Titre Localisation Date Type
Turkménistan. chants des bardes bakhshi. Photos Turkménistan 1998-04-03 Photo numérique
Ouzbékistan, le Maqâm de Boukhara avec Matlubeh Dadabayeva et son ensemble, Chants de mariage du Khorezm avec Zohre Khän. Photos Ouzbékistan 1998-04-03 Photo numérique
Turkménistan, chants des bardes bakhshi. Photos Turkménistan 1998-04-03 Photo numérique
Ouzbékistan, le Maqâm de Boukhara avec Matlubeh Dadabayeva et son ensemble, Chants de mariage du Khorezm avec Zohre Khän. Photos Ouzbékistan 1998-04-03 Photo numérique
Asie. Ancien Turkestan et Caucase: Ouzbékistan, Turkménistan, Azerbaïdjan. Photos Asie 1998-04-03 Photo numérique