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Corée. Le Pansori, opéra coréen. Spectacle

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Évènement

Titre

Corée. Le Pansori, opéra coréen. Spectacle

Date

1982-11-12

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Théâtre

Description de la pratique

La nuit du 12 novembre 1982 de 22 heures à 6 heures du matin.

Le Pansori, composé par le mot "Pan" (les planches) et le mot "Sori" (le chant) est une forme d'opéra ou de théâtre chanté, interprété par un seul acteur-chanteur, qui exécute les trois éléments théâtraux:
-Aniri, dialogue et narration
-Ballini, action
-Sori, chant
Un musicien jouant d'un tambour à deux peaux, directement posé à terre, le Puk, accompagne le chanteur. Pour interpréter complètement un répertoire, il faut de quatre à huit heures.

Selon certains documents, le Pansori remonte au début du XVIIIe siècle, époque de la dynastie des Yi. A l'origine, c'était un long récit, soutenu par une série de chants, exécutés lors des cérémonies rituelles shamanistes dans la province de Jeonla (sud-ouest du pays). Même après que cet art eut pris une forme fixe, les chanteurs interprétaient certains airs populaires connus, considérés par eux comme appropriés au contenu et à l'atmosphère dramatique du récit. Le Pansori était pratiqué par les Kwangdae, sorte de saltimbanques itinérants professionnels, en relation avec les shamans. Les Kwangdae formaient une classe sociale mise hors la loi, dans la société coréenne de l'époque. Malgré cela, un petit nombre de Kwangdae interprétant bien le pansori se mit sous la protection de la classe dirigeante. Les textes de pansori se transmettent de bouche à oreille jusqu'au XIXe siècle.
La façon de chanter, révèle le rapport étroit entretenu par les coréens entre la notion de force et celle de beauté. En Corée, les spectateurs déprécient une vocalisation qui serait simplement jolie et considèrent comme idéale la technique qui consiste à chanter vigoureusement d'une voix puissante et bien entraînée qui semble rauque, sans jamais l'être.
En général, ce sont les femmes qui chantent, le puk peut-être indifféremment battu par un homme ou une femme. La formation du chanteur ou de la chanteuse se transmet par la famille véritable ou par la famille de choix. Il faut au moins quinze ans de travail pour exécuter un pansori.
Le répertoire reste surtout épique et élégiaque avec une alternance de pièces tristes ou tragiques et de pièces belliqueuses ou drôles. Ce savant dosage destiné à séduire le spectateur pendant de longues heures, se répartit selon une classification technique en "gosier tremblant", "gosier cabrant" et "gosier plat".
La chanteuse de pansori doit encore être actrice et danseuse. Son visage et ses mains portant un éventail (devenant tour à tour rocher, montagne, orage, fleuve, soleil, maison, champ de neige, vent, bride d'un cheval, etc') pour tout accessoire, expriment l'intensité du drame. Un très léger balancement rythmique du corps souligne certains mouvements musicaux particulièrement descriptifs. Le joueur de puk accompagne son jeu de cris d'encouragement à la chanteuse.

Ae-Suhn Han, chanteuse
Myong-Hwan Kim, joueur de puk

Origine géographique

Corée

Mots-clés

Date (année)

1982

Cote MCM

MCM_1982_KR_S1

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Titre Localisation Date Type
Corée. Le Pansori, opéra coréen. Affiche Corée 1982-11-12 Affiche
Corée. Le Pansori, opéra coréen. Affiche Corée 1982-11-12 Affiche
Titre Localisation Date Type
Saison 1982 1982