Corée. Samul Nori, Tambours de Corée. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Corée. Samul Nori, Tambours de Corée. Spectacle
Date
1985-05-28
Date de fin
1985-06-02
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
28-29 mai et 1-2 juin 1985
Dérivé de la musique "Nongak" ou "musique des fermiers" le Samul Nori; Nori "jeu de quatre" instruments de percussions se compose:
-Ching, grand gong
-Soe ou Kkwaengwari, petit gong
-Puk, tambour tonnelet à deux peaux
-Changgo, tambour sablier
Parfois comme dans le "Nongak" s'ajoutent un Pokgu (tambourin) ainsi qu'un T'Aep'Yongso (hautbois conique).
Les groupes ruraux de "Nongak" formés de musiciens non-professionnels mais agriculteurs, jouant pour des occasions spéciales ou au temps des moissons avaient pour but d'exorciser les mauvais esprits et d'apporter des bénédictions à la communauté. Certains de ces groupes étaient formés par des musiciens ambulants qui se déplaçaient de villages en villages.
En échange de cette musique rituelle, les musiciens recevaient de l'argent pour la construction des temples. Agissant dans la tradition shamaniste, chaque groupe se rattachait à une montagne ou à un temple. Les groupes de "Nongak" emmenaient avec eux un mât décoré supposé être le support d'arrivée des esprits et des dieux au moment des percussions. Des offrandes faites au mât devaient assurer de bonnes extases dont le but était de guérir ou d'apporter la prospérité.
C'est en 1960 qu'apparaît le premier groupe de Samul nori détachant en partie, la musique de percussions de son contexte magico-rituel et n'utilisant que quatre instruments. En 1978, plusieurs groupes parcourent le pays utilisant toujours des instruments traditionnels mais rassemblant autour d'eux des foules jeunes, attirées à la fois par la force de la musique archaïque et le dynamisme d'une force nouvelle proche des concerts de jazz occidentaux.
C'est incontestablement le Soe qui dirige l'ensemble. Ce petit gong fait de cuivre est frappé avec une fine baguette de bambou enrobée d'une tête douce de caoutchouc. La main gauche placée à l'intérieur ou éloigné de la cavité de l'instrument sert à assourdir ou à amplifier le son. Une harmonie importante se dégage grâce à la réduction ou à l'amplitude de l'interférence sonore.
Le Ching suspendu à une potence de bois ou parfois tenu entre les genoux comme dans les cérémonies shamanistes frappé avec un maillet de bois à la tête enveloppée d'étoffe, émet une vibration lourde et durable modifiable par l'introduction de la main gauche dans la cavité.
Le Puk, tendu de peau de vache est frappé des deux côtés ainsi que sur le cadre par un bâton de bois. Il donne d'importantes ornementations.
Le Changgo recouvert des deux côtés d'une solide peau de vache est frappé du coté gauche par un bambou à tête douce et du côté droit par une baguette sèche. Ce côté produit les ornementaions. Le Changgo permet un jeu varié grâce à une richesse harmonique et rythmique.
KIM Yong-Bae, Soe et chef de l'ensemble
CHONG Su-Dok, Changgo
PAK Un-Ha, Ching et Soe
PANG Sung-Hwan, puk
Dérivé de la musique "Nongak" ou "musique des fermiers" le Samul Nori; Nori "jeu de quatre" instruments de percussions se compose:
-Ching, grand gong
-Soe ou Kkwaengwari, petit gong
-Puk, tambour tonnelet à deux peaux
-Changgo, tambour sablier
Parfois comme dans le "Nongak" s'ajoutent un Pokgu (tambourin) ainsi qu'un T'Aep'Yongso (hautbois conique).
Les groupes ruraux de "Nongak" formés de musiciens non-professionnels mais agriculteurs, jouant pour des occasions spéciales ou au temps des moissons avaient pour but d'exorciser les mauvais esprits et d'apporter des bénédictions à la communauté. Certains de ces groupes étaient formés par des musiciens ambulants qui se déplaçaient de villages en villages.
En échange de cette musique rituelle, les musiciens recevaient de l'argent pour la construction des temples. Agissant dans la tradition shamaniste, chaque groupe se rattachait à une montagne ou à un temple. Les groupes de "Nongak" emmenaient avec eux un mât décoré supposé être le support d'arrivée des esprits et des dieux au moment des percussions. Des offrandes faites au mât devaient assurer de bonnes extases dont le but était de guérir ou d'apporter la prospérité.
C'est en 1960 qu'apparaît le premier groupe de Samul nori détachant en partie, la musique de percussions de son contexte magico-rituel et n'utilisant que quatre instruments. En 1978, plusieurs groupes parcourent le pays utilisant toujours des instruments traditionnels mais rassemblant autour d'eux des foules jeunes, attirées à la fois par la force de la musique archaïque et le dynamisme d'une force nouvelle proche des concerts de jazz occidentaux.
C'est incontestablement le Soe qui dirige l'ensemble. Ce petit gong fait de cuivre est frappé avec une fine baguette de bambou enrobée d'une tête douce de caoutchouc. La main gauche placée à l'intérieur ou éloigné de la cavité de l'instrument sert à assourdir ou à amplifier le son. Une harmonie importante se dégage grâce à la réduction ou à l'amplitude de l'interférence sonore.
Le Ching suspendu à une potence de bois ou parfois tenu entre les genoux comme dans les cérémonies shamanistes frappé avec un maillet de bois à la tête enveloppée d'étoffe, émet une vibration lourde et durable modifiable par l'introduction de la main gauche dans la cavité.
Le Puk, tendu de peau de vache est frappé des deux côtés ainsi que sur le cadre par un bâton de bois. Il donne d'importantes ornementations.
Le Changgo recouvert des deux côtés d'une solide peau de vache est frappé du coté gauche par un bambou à tête douce et du côté droit par une baguette sèche. Ce côté produit les ornementaions. Le Changgo permet un jeu varié grâce à une richesse harmonique et rythmique.
KIM Yong-Bae, Soe et chef de l'ensemble
CHONG Su-Dok, Changgo
PAK Un-Ha, Ching et Soe
PANG Sung-Hwan, puk
Origine géographique
Corée
Mots-clés
Date (année)
1985
Cote MCM
MCM_1985_KR_S1
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 1985 | 1985 |