Corée. Récital de Kayagum par Youn So-Hee, accompagnée au Changgo par Park Geun-Young. Spectacle
Collection
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Évènement
Titre
Corée. Récital de Kayagum par Youn So-Hee, accompagnée au Changgo par Park Geun-Young. Spectacle
Date
2000-03-20
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
20 mars 2000.
-Forêt de Hwang Byung-Ki. Ce moreceau dépeint comme un tableau impressionniste une journée dans la forêt. Les quatre mouvements sont intitulés successivement Ombre verte, Coucou, Pluie et Clair de lune.
-Printemps de Hwang Byung-Ki. Une petite pièce qui décrit la sensation du printemps. Le second mouvement suggère la pluie printanière qui réveille des vies.
-Nocturne de Hwang Byung-Ki. Morceau inspiré par un paysage nocturne de An Jung-Sik. Il est composé de quatre parties dont la troisième rappelle le vent qui souffle violemment. Le final laisse un grand espace de résonance.
-Sanjo traditionnel de Kim Juk-Pa. Sanjo qui signifie "lair éparpillé", est une forme instrumentale où un instrument soliste est accompagné par un tambour changgo. C'est une sorte de prélude lent, non mesuré aux allures de méditation traversée d'éclats de percussion. Il présente toutes les apparences de l'improvisation inspirée, tout en étant rigoureusement transmise. La pièce va en s'accélérant en suivant une série de six cycles rythmiques.
-Tchimhyangmu (Danse du Parfum profond) de Hwang Byung-Ki. Inspiré de la musqiue bouddhiste, le tchimhyangmu exprime l'émotion primordiale dans laquelle la sensualité et la joie spirituelle ne font qu'un. Un chef-d'oeuvre de Hwang Byung-Ki.
Le kayagum est une cithare à 12 cordes, l'un des plus représentatif des instruments à cordes. Il ressemble au zeng chinois et au koto japonais, mais le son et la technique d'utilisation sont très différents et on peut les distinguer aisément. Le kayagum signifie "la cithare de Kaya". Il fut inventé au VIe siècle par le roi Kasil du royaume de Kaya, dans le sud de la péninsule. Suite à l'annexion de Kaya par le royaume de Silla, il devint la cithare de Silla. Plus tard, il fut introduit par les musiciens coréens à la cour japonaise au cours de la période de Nara VI-IXe siècle, sous le nom de shiragikoto, ce qui signifie "cithare du royaume de Silla". Un ancien shiragikoto a été préservé au Shosoin, Trésor Impérial, à Nara au Japon.
Les 12 cordes en soie reposent sur des chevalets mobiles posés sur la caisse de résonance. On pince les cordes avec le pouce, l'index et le majeur droits, et on appuie simultanément sur la partie des cordes qui se trouve à gauche des chevalets avec l'index et le majeur gauches. Son registre dépasse 2 octaves (mi bémol majeur 'la/si bémol mineur).
Biographies succinctes des compositeurs et interprètes dans le programme.
-Forêt de Hwang Byung-Ki. Ce moreceau dépeint comme un tableau impressionniste une journée dans la forêt. Les quatre mouvements sont intitulés successivement Ombre verte, Coucou, Pluie et Clair de lune.
-Printemps de Hwang Byung-Ki. Une petite pièce qui décrit la sensation du printemps. Le second mouvement suggère la pluie printanière qui réveille des vies.
-Nocturne de Hwang Byung-Ki. Morceau inspiré par un paysage nocturne de An Jung-Sik. Il est composé de quatre parties dont la troisième rappelle le vent qui souffle violemment. Le final laisse un grand espace de résonance.
-Sanjo traditionnel de Kim Juk-Pa. Sanjo qui signifie "lair éparpillé", est une forme instrumentale où un instrument soliste est accompagné par un tambour changgo. C'est une sorte de prélude lent, non mesuré aux allures de méditation traversée d'éclats de percussion. Il présente toutes les apparences de l'improvisation inspirée, tout en étant rigoureusement transmise. La pièce va en s'accélérant en suivant une série de six cycles rythmiques.
-Tchimhyangmu (Danse du Parfum profond) de Hwang Byung-Ki. Inspiré de la musqiue bouddhiste, le tchimhyangmu exprime l'émotion primordiale dans laquelle la sensualité et la joie spirituelle ne font qu'un. Un chef-d'oeuvre de Hwang Byung-Ki.
Le kayagum est une cithare à 12 cordes, l'un des plus représentatif des instruments à cordes. Il ressemble au zeng chinois et au koto japonais, mais le son et la technique d'utilisation sont très différents et on peut les distinguer aisément. Le kayagum signifie "la cithare de Kaya". Il fut inventé au VIe siècle par le roi Kasil du royaume de Kaya, dans le sud de la péninsule. Suite à l'annexion de Kaya par le royaume de Silla, il devint la cithare de Silla. Plus tard, il fut introduit par les musiciens coréens à la cour japonaise au cours de la période de Nara VI-IXe siècle, sous le nom de shiragikoto, ce qui signifie "cithare du royaume de Silla". Un ancien shiragikoto a été préservé au Shosoin, Trésor Impérial, à Nara au Japon.
Les 12 cordes en soie reposent sur des chevalets mobiles posés sur la caisse de résonance. On pince les cordes avec le pouce, l'index et le majeur droits, et on appuie simultanément sur la partie des cordes qui se trouve à gauche des chevalets avec l'index et le majeur gauches. Son registre dépasse 2 octaves (mi bémol majeur 'la/si bémol mineur).
Biographies succinctes des compositeurs et interprètes dans le programme.
Composition musicale, arrangements
Origine géographique
Corée
Mots-clés
Date (année)
2000
Cote MCM
MCM_2000_KR_S1
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| Titre | Localisation | Date | Type | |
|---|---|---|---|---|
| Saison 2000 | 2000 |