Indonésie. Bali. Le Gambuh. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Indonésie. Bali. Le Gambuh. Spectacle
Date
1987-11-03
Date de fin
1987-11-04
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Théâtre
Description de la pratique
3-4 novembre 1987.
Le Gambuh représente l'expression la plus ancienne de théâtre balinais, dont dérivent tous les autres drames dansés.
Le Gambuh, qui prend sa forme actuelle au début du XVIIe siècle, a pour cadre les grandes cours de Java orientales, au sommet de leur splendeur, et au moment où elles influencent Bali, avec leur langue, leur gestuelle et leurs costumes. Le répertoire du gambuh se base sur la littérature balinaise et en particulier sur la grande épopée de "Panji Malat Rasmin", contant les aventures de prince Panji.
Autrefois, le gambuh était joué pour les crémations et dans les temples au cours de cérémonies où il ne s'adressait qu'à un public de dieux. Très goûté aux XVIIIe et XIXe siècle. Seuls quelques spécialistes pouvaient encore garder en mémoire les dessins compliqués de la danse, et la musique d'exécution difficile. Aujourd'hui très peu de village à Bali peuvent s'enorgueillir de pouvoir présenté un gambuh. Batuan, le village de I Made Jimat est de ceux-là. Autrefois, seuls les hommes pouvaient exécuter le gambuh mais maintenant certains rôles féminins sont joués par les femmes.
L'ensemble musical, très spécifique consiste en longues flûtes épaisses de bambou, auxquelles se joignent un rebab (violon balinais), deux tambours (dont un kulkul, pièce de bois sec, fendu dans le sens de la longueur), un petit gong, une suite de cymbales (céngcéng) et quelques instruments de percussion métalliques. Un chanteur; le Juru Tandak, chante des fragments de l'histoire sur laquelle évolue la danse.
Le thème présenté par la troupe de I Made Jimat, est "Siwaratri ou la cérémonie de la montagne". Au cours de Siwaratri (la nuit du dieu Siwa ou Shiva) se déroule, une fois l'an, une grande cérémonie sur le mont Pangebel, dans les royaume de Gegelan (Java est). L'histoire commence pendant cette même nuit:
-Les deux conseillers des Princes de Kabalan et Pamotan expliquent de quelle manière leurs souverains envisagent de détruire la palais de Prince de Gegelan, leur ennemi, au cours de Siwaratri.
-La fille du Prince de Gegelan, Ni Dyah Ratnaning Rat, accompagnée de sa chambrière et de quatre dames de cour se rend sur le mont Pangebel pour faire des offrandes et prier le dieu Siwa, pendant toute la nuit.
-Pendant ce temps, le prince Panji, accompagné de deux conseillers, arrive au Palais pour rendre visite à son oncle, le Prince de Gegelan.
-Dès qu'il franchit la porte du palais, il est surpris de constater qu'aucun membre de la famille ne s'y trouve. Cependant, il voit les princes de Kabalan et Pamotan festoyer, manger et se divertir avec leurs serviteurs (les clowns traditionnels) comme s'ils se trouvaient chez eux.
-Panji veut les tuer, mais comme l'usage et la courtoisieexigent qu'aucun meutre ne soit commis dans la maison d'autrui, ses conseillers le poussent à l'extérieur.
-Ils combattent pour obtenir une position favorable (le Prang Mundur) près de la mer. C'est là que Panji les attrape et les tue.
-Lorsque la jeune fille Dyah Ratnaning Rat revient de la cérémonie, elle se rend compte que quelque chose vient de se passer.
-Panji lui narre alors les événements.
-Toute heureuse, elle prie Panji de vivre au palais. Elle lui fait don d'un pavillon appelé "Pranaraga" pour la circonstance; "Raga" parce qu'il vient d'éliminer de puissants ennemis.
-C'est à partir de ce moment que Panji établit sa demeure à Gegelan.
Personnages par ordre d'entée:
-Demang et Tumenggung: conseillers des princes de Kabalan et Pamotan;
-Condong: chambrière de la princesse;
-Kakan-Kakan: quatre dames de cour;
-Dyah Ratnaning Rat: princesse de Gegelan;
-Panji: Prince;
Kebo tan Mundur et Kebo Prakasa: conseillers du prince de Panji; Princes de Kabalan et Pamotan: ennemis de Gegelan.
Extrait de deux heures avec entracte.
Le Gambuh représente l'expression la plus ancienne de théâtre balinais, dont dérivent tous les autres drames dansés.
Le Gambuh, qui prend sa forme actuelle au début du XVIIe siècle, a pour cadre les grandes cours de Java orientales, au sommet de leur splendeur, et au moment où elles influencent Bali, avec leur langue, leur gestuelle et leurs costumes. Le répertoire du gambuh se base sur la littérature balinaise et en particulier sur la grande épopée de "Panji Malat Rasmin", contant les aventures de prince Panji.
Autrefois, le gambuh était joué pour les crémations et dans les temples au cours de cérémonies où il ne s'adressait qu'à un public de dieux. Très goûté aux XVIIIe et XIXe siècle. Seuls quelques spécialistes pouvaient encore garder en mémoire les dessins compliqués de la danse, et la musique d'exécution difficile. Aujourd'hui très peu de village à Bali peuvent s'enorgueillir de pouvoir présenté un gambuh. Batuan, le village de I Made Jimat est de ceux-là. Autrefois, seuls les hommes pouvaient exécuter le gambuh mais maintenant certains rôles féminins sont joués par les femmes.
L'ensemble musical, très spécifique consiste en longues flûtes épaisses de bambou, auxquelles se joignent un rebab (violon balinais), deux tambours (dont un kulkul, pièce de bois sec, fendu dans le sens de la longueur), un petit gong, une suite de cymbales (céngcéng) et quelques instruments de percussion métalliques. Un chanteur; le Juru Tandak, chante des fragments de l'histoire sur laquelle évolue la danse.
Le thème présenté par la troupe de I Made Jimat, est "Siwaratri ou la cérémonie de la montagne". Au cours de Siwaratri (la nuit du dieu Siwa ou Shiva) se déroule, une fois l'an, une grande cérémonie sur le mont Pangebel, dans les royaume de Gegelan (Java est). L'histoire commence pendant cette même nuit:
-Les deux conseillers des Princes de Kabalan et Pamotan expliquent de quelle manière leurs souverains envisagent de détruire la palais de Prince de Gegelan, leur ennemi, au cours de Siwaratri.
-La fille du Prince de Gegelan, Ni Dyah Ratnaning Rat, accompagnée de sa chambrière et de quatre dames de cour se rend sur le mont Pangebel pour faire des offrandes et prier le dieu Siwa, pendant toute la nuit.
-Pendant ce temps, le prince Panji, accompagné de deux conseillers, arrive au Palais pour rendre visite à son oncle, le Prince de Gegelan.
-Dès qu'il franchit la porte du palais, il est surpris de constater qu'aucun membre de la famille ne s'y trouve. Cependant, il voit les princes de Kabalan et Pamotan festoyer, manger et se divertir avec leurs serviteurs (les clowns traditionnels) comme s'ils se trouvaient chez eux.
-Panji veut les tuer, mais comme l'usage et la courtoisieexigent qu'aucun meutre ne soit commis dans la maison d'autrui, ses conseillers le poussent à l'extérieur.
-Ils combattent pour obtenir une position favorable (le Prang Mundur) près de la mer. C'est là que Panji les attrape et les tue.
-Lorsque la jeune fille Dyah Ratnaning Rat revient de la cérémonie, elle se rend compte que quelque chose vient de se passer.
-Panji lui narre alors les événements.
-Toute heureuse, elle prie Panji de vivre au palais. Elle lui fait don d'un pavillon appelé "Pranaraga" pour la circonstance; "Raga" parce qu'il vient d'éliminer de puissants ennemis.
-C'est à partir de ce moment que Panji établit sa demeure à Gegelan.
Personnages par ordre d'entée:
-Demang et Tumenggung: conseillers des princes de Kabalan et Pamotan;
-Condong: chambrière de la princesse;
-Kakan-Kakan: quatre dames de cour;
-Dyah Ratnaning Rat: princesse de Gegelan;
-Panji: Prince;
Kebo tan Mundur et Kebo Prakasa: conseillers du prince de Panji; Princes de Kabalan et Pamotan: ennemis de Gegelan.
Extrait de deux heures avec entracte.
Origine géographique
Indonésie
Date (année)
1987
Cote MCM
MCM_1987_ID_S2
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| Titre | Localisation | Date | Type | |
|---|---|---|---|---|
| Saison 1987 | 1987 |