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Indonésie, Bali. Legong-Kraton et l'ensemble musical Legong-Kebyar. Spectacle

Collection

Type de document

Évènement

Titre

Indonésie, Bali. Legong-Kraton et l'ensemble musical Legong-Kebyar. Spectacle

Date

1987-11-07

Date de fin

1987-11-08

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Danse

Description de la pratique

7 novembre 1987.

Panyambrama
Cette danse créée récemment au cours des années soixante, dérive de la danse traditionnelle de temple; le "Pendét". Les danseurs jettent des fleurs pour accueillir les dieux et les hommes. C'est pourquoi généralement cette danse se place avant un spectacle complet, les nuits de fête religieuse.

Oleg Tambulilingan
Chorégraphiée dans les années cinquante par le grand danseur I Made Mario, cette pièce est considérée à Bali, comme une danse d'amour. Dans un merveilleux jardin, arrive une guêpe qui joue autour des fleurs.Survient un bourdon qui commence une danse de séduction. L'ensemble musical e est le gamelan Gong Kebyar.

Baris
Les danses Baris sont connues en Indonésie depuis le XVIe siècle. Un récit poétique ancien, le "Kidung Sunda", vers les années 1550, mentionne que plusieurs Baris furent exécutés à l'occasion des funérailles d'un personnage important.
Le mot Baris signifie "ligne" ou "rang" et fait référence à la formation militaire des danseurs. Le baris pourrait donc dériver d'un art martial. Les différents types de Baris se distinguent selon l'arme que porte les danseurs. Chaque danseur peut-être considéré comme garde du corps de la divinité qui descend parmi les hommes au cours de la cérémonie. De même, il devient le gardien de l'âme du défunt au moment des funérailles. L'ensemble musical est le gamelan Gong.

Wiranata
Il s'agit d'une danse relativement récente de style Kebyar dont le but est de montrer la virtuosité des danseurs. Les mouvements très raffinés donnent des indications précises sur les personnages nobles: Wira (le sage), Nata (le roi). L'ensemble musical est le gamelan Gong.

Legong Kraton
La légende dit que le Legong Kraton est dansé, dans le ciel, par les déesses et les courtisanes divines. Selon la tradition orale, les danseuses représentent des nymphes célestes. Il est possible que le Legong Kraton dérive des danses sacrées de temple, cependant, il a toujours été qualifié comme la Danse Classique de Bali. Le thème de la danse se trouve dans un poème médiéval de Java: "Smaradahana".
-Le fils favori du dieu Siwa , le dieu de l'Amour est délégué par les autres dieux pour se rendre sur le Mont Meru et tirer Siwa de sa méditation. Siwa est le seul capable de détruire le roi démon Nilarudraka qui a déclaré la guerre au ciel. C'est pourquoi les dieux implore Siwa de les aider.
-Smara prie Siwa de s'éveiller. Il tire flèche après flèche mais chacune se transforme en guirlande de fleurs lorsqu'elle touche Siwa. Alors, Smara commence les invocations. Une des Mantras (syllabe magique) entre dans l'oreille de Siwa et le tire de son sommeil. Un immense tremblement de terre précède l'apparition éveillée de Siwa sous le terrifiant aspect de la sorcière Rangda (incarnation de Durga, déesse de la Mort). Dans sa violence, Siwa-Rangda darde son feu céleste sur Smara et le réduit en cendres. Le poème se termine par la narration de la réincarnation de Smara et de son épouse Ratih consumés par les mêmes flammes, en roi et reine de Dahana à Java.
Le récit est joué par quatre "Legong" (danseurs). Les deux danseurs occupant les places de front, représentent Smara et Ratih et les deux danseurs du fond, les dieux Vishnou et Brahma. Une courte apparition du dieu Siwa et de Rangda font intervenir une jeune danseuse et un homme âgé.

Rejang Dewa
Basé sur le rituel "Rejang" et dansé dans les temples par les femmes des villages, cette danse est présentée sous une nouvelle forme chorégraphiée par I Made Jimat en 1960.
Elle garde son but: accueillir les dieux et les hommes.
L'ensemble musical est le Gong Kebyar.

Teruna Jaya
Cette danse très particulière de style Kebyar fut créée dans les années trente par le danseur I Gedé Manik de Singaraja au nord de Bali. Teruna signifie jeune, et Jaya signifie fort. La danse n'a d'autre but que de montrer la virtuosité et le dynamisme du danseur qui peut-être un garçon ou une jeune fille.

Panji Semirang
Cette danse extraite de l'épopée "Panji Malat Rasmin" qui narre les aventures du prince Panji. Sa bien-aimée, la princesse de Daha, décide un jour de partir à sa recherche. Elle se couvre de vêtements d'homme et prend le nom de Panji Semirang (Semirang est un village de Bali).
Créée en 1933 par I Nyoman Kalé de Klandis (au sud de Bali), cette danse, ainsi que toutes les danses de style Kebyar na véhicule aucun symbolisme particulier.

Jauk
Le Jauk est une danse classique exécutée en solo et exprimant la gestuelle d'un démon. La réprésentation provient d'un drame traditionnel au cours duquel les danseurs, portant des masques de démon, racontent les différents épisodes du "Kawi" (l'ancienne version javanaise du Ramayana et du Mahabharata).
Aujourd'hui, il est très rare de voir une représentation du drame-dansé avec plusieurs exécutants. C'est le solo de Jauk qui sert d'introduction à une série de danses.
Il faut distinguer deux catégories de Jauk: le Keras (le style dur exécuté avec un masque rouge), et le Manis (le style doux exécuté avec un masque blanc).
I Made Jimat présente un Jauk Manis. L'ensemble musical est le gamelan gong.

Origine géographique

Indonésie

Mots-clés

Date (année)

1987

Cote MCM

MCM_1987_ID_S5

Ressources liées

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Titre Localisation Date Type
Saison 1987 1987