Indonésie. Java, Solo. Danses de cour du palais de Surakarta. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Indonésie. Java, Solo. Danses de cour du palais de Surakarta. Spectacle
Date
1993-06-17
Date de fin
1993-06-20
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Danse
Description de la pratique
17-20 juin 1993.
Les danses de cour de Solo représentent une des formes les plus raffinées de la culture javanaise. Elles remontent à la tradition la plus authentique d'un art aristocratique où la musique et la danse faisaient partie de l'éducation princière. Ces danses, qui depuis trois siècles ont conservé toute leur pureté, sont accompagnées par un somptueux gamelan et associent la rigueur du geste à la grâce et à la poésie d'une expression saisissante. (22 danseurs et 18 musiciens.)
La ville de Solo, aujourd'hui Surakarta, au centre de l'île de Java, est l'héritière d'une histoire très riche. Elle était voici plus de quatre siècles l'une des capitales du grand royaume de Mataram qui dominait les deux tiers de Java, Bornéo et l'est de Sumatra. De tous temps, les sultans, les princes et les princesses prirent une part active à la vie du ballet royal, comme librettistes, comme chorégraphes et enfin dans le recrutement des musiciens du gamelan.
Si, de nos jours, la musique de gamelan peut s'entendre en concert ou à la radio, son rôle dans les maisons royales reste avant tout d'accompagner les danses de cour, les drames dansés et el théâtre d'ombres.
Le gamelan.
L'orchestre, très important, est composé principalement de percussions: jeux de gongs, bonang, métallophones gender, xylophone gambang, auxquels viennent s'ajouter des cithares klempung, des vièles rebab, et des flûtes suling. L'aspect vocal est également très présent avec un choeur gerong qui peut compter jusqu'à quinze chanteurs et deux ou trois solistes pesinden au chant virtuose et ornementé.
L'ensemble est conduit par un tambour kendang qui annonce aussi bien les changements de rythmes que le passage d'un morceau à l'autre.
La danse.
Les danses, souvent narratives s'appuient sur des récits empruntés aux épopées hindouistes du Ramayana et du Mahabharata ainsi qu'à l'histoire des anciens royaumes de Java.
Les mouvements extrêmement codifiés répondent à des règles précises qui les opposent au comportement naturel et ne sont pas sans rappeler dans leur principe l'art des mudra de la danse indienne. Ainsi c'est le cou qui bouge et non la tête, ce qui occasionne l'exécution d'un mouvement particulièrement difficile; les yeux voient mais ne regardent pas et pourtant ils caractérisent parfaitement l'expression qui se réfléchira sur le visage.
Au niveau des bras, ce sont uniquement les poignets et les avant-bras qui entrent en mouvement avec une dextérité et une synchronisation parfaite. Le déhanchement du basin assure la stabilité du corps au moment du passage d'un pied sur l'autre tandis que les jambes demeurent toujours ouvertes, les doigts de pieds élégamment relevés.
Deux styles se distinguent: le beksan putri ou danse des femmes, pleine de grâce, et le begsan kagung ou danse des hommes. Ce dernier se subdivise à son tour en begsan gagah, danse des hommes virils, des combattants, des singes et des démons, il s'agit d'une danse pleine de force et de rudesse, et en beksan alus ou danse des hommes nobles et raffinés qui se caractérise par sa fluidité et dont les rôles peuvent aussi bien être tenus par des femmes que par des hommes. Les vêtements de brocards, très ajustés sont couverts d'éléments souples, rubans, ceintures qui accentuent le graphisme des mouvements et soulignent leur rapidité ou leur lenteur.
Le répertoire.
Les danses bedaya occupent une position privilégiée dans le répertoire du palais et gardent encore aujourd'hui un caractère sacré. Elles sont exclusivement données dans le cadre de cérémonies royales régies par une étiquette très stricte. La danse masquée topeng dans laquelle les danseurs hommes ou femmes portent un masque de bois peint est une des plus anciennes formes du théâtre javanais. Elle porte la marque de l'influence indienne, très forte avant le XIVe siècle à l'époque des royaumes indo-javanais, et qui se signale par les emprunts thématiques aux grandes épopées classiques indiennes du Ramayana et du Mahabharata. A partir du XIVe siècle le répertoire s'enrichit de récits propres à la culture javanaise. Le topeng klono est de ceux-là qui met en scène un prince étranger, Klono, épris de la princesse javanaise Devi. Le danseur soliste, reconnaissable à son masque rouge aux yeux saillants et au rictus démoniaque exécute des pas de danse très amples et des gestes d'emportement qui caractérisent bien la violence de son personnage. Bien d'autres danses du répertoire de Solo sont consacrées aux épisodes de la geste du prince Panji, ou à des extraits du Ramayana et du Mahabharata. Certaines sont plus simplement des danses évocatrices comme par exemple le lambang sari qui représente une jeune fille en train de se maquiller, ou des danses d'amour évoquant le chagrin et la mélancolie d'un amant transi'
PROGRAMME
Danse du Kraton de Hadiningrat (Surakarta)
Le 17-18 juin
Bedhaya Pangkur (17-20 juin)
A l'origine, la musique de cette pièce, composée par le Sunan (sultan) Pakoe Boewono I entre 1705 et 1710, accompagnait sous le titre de Gendhing Kemanak Raras Slendro Pathot Manyurs, les "Poèmes de la charrue fleurie" (Sakar Macapat Pangkur). Elle est exécutée sur le gamelan accordé dans le mode musical slendro.
La chorégraphie, plus tardive est l'oeuvre du Sunan Pakoe Boewono IV (1787-1820). Ajourd'hui cette "Danse de la charrue fleurie" est considérée comme danse sacrée, nombre de morceaux d'origine religieuse étant venus s'ajouter au cours du temps. Cette danse met l'accent sur une forme de romantisme amoureux, sur la beauté du poème et la grâce de la gestuelle. Elle représente la vonlonté de réfréner les passions afin d'accéder à la sérénité dans l'au-delà. Les passions représentées par neuf danseuse sont aussi le symbole des neuf orifices du corps humain.
Topeng Klono (19-20 juin)
Cette danse masquée, accompagnée par le gamelan accordé en mode pelog, est l'une des plus célèbres du répertoire de Solo. Inspirée de la geste du prince Panji, elle remonte à la période du royaume de Pajang, bien avant le royaume de Mataram. Elle met en scène un roi amoureux de la princesse Dewi Sekartaji. Elle est interprétée ici par le maître R.T. Tondokusomo S. Maridi.
Prawiro Watang (17-18 juin)
Cette danse représente trois lanciers du royaume de Surakarta à l'entraînement. Les mouvements s'inspirent largement de l'art martial javanais pencak silat. Composée en 1978 par Raden Tumeugung Tondokusomo S. Maridi, l'un des chorégraphes de la famille royale, elle témoigne de la vitalité de la tradition dans le palais de Hadiningrat. Elle est accompagnée par un gamelan accordé dans le mode pelog.
Ramayana (extrait) (17-20 juin).
L'épisode de ce célèbre drame dansé se situe pendant l'exil de Rama et de ses proches dans la forêt de Dhandhaka. Il est accompagné par le gamelan slendro.
Première scène
Dans son palais d'Alengka, Rahwana le roi-démon apprend que le prince Rama, son frère Laksmana et son épouse Sinta (Sita) errent dans la forêt. Rahwana est pris d'un violent désir de Sita, désir charnel mais aussi mystique car il croit que Sita est l'incarnation de la déesse Bathari Widawati.
Il charge l'un de ses capitaines, Kala Marica, d'imaginer un piège pour enlever Sinta. Kala Marica et Rahwana partent donc à sa rencontre.
Deuxième scène
Dans la forêt de Dhandhaka. Kala Marica se métamorphose en cerf d'or et Rama et Laksmana se lancent à sa poursuite, laissant Sita seule après l'avoir entouré s'un rempart contre les bêtes fauves. Rahwana, indifférent à cette fragile protection enlève Sinta. Sur la route, l'oiseau divin Jatayu qui a vu la scène, se précipite pour venir en aide à Sinta. Une bataille commence dans les airs, mais Jatayu est vaincu. Jatayu, blessé, parvient à voler jusqu'à Rama et Laksmana et avant de mourir, leur raconte ce qui s'est passé. Rama charge alors le singe blanc Anoman (Hanuman) de rejoindre Sinta en cachette et de lui porter sa bague, symbole de sa fidélité. La princesse comprendra ainsi que Rama se prépare à attaquer Alengka pour la délivrer.
Troisième scène
Dans les jardins de Soka à Alengka. Sinta se promène, accompagnée par Trijatha qui la presse de se donner à Rahwana. Sinta, fidèle à son époux, refuse. Arrive Anoman, porteur du message de Rama. En retour Sinta lui donne un peigne orné, gage de son amour. A ce moment surgissent les soldats de Rahwana. Anoman se jette dans la baitaille et affronte Rahwana.
Interprètes:
Princesse Dra. G.R.AJ. Koes Moertiyah, directrice de la troupe royale de danse du Kraton.
Princesse G.R.AY. Koes Indriyah
Eddy Supriono S.H.
Bra. Sri Retno Handayani
RR. Eko Kadarsih
Princesse B.R.A. Rumbay Kusuma Dewi
Noer Farida Rahmalina
Wiwik Dyah Laksminingrum
Prince Noer Muhamad
Yeni Triani
R.T. Tondokusumo S; Maridi
Prince BRM. Bambang Irawan
NRM. Bimo
Radiyanto Wibowo
Zamrut H.J.W.
Yemy Triana
Eko Wahyu Prihantoro
Wakidjo
Princesse G.R.AY. Koes Handariyah Himbokusumo
Princesse G.R.AY. Koes Isbandiyah PB XII
Prince G.P.H. Benowo Soeryo Bandriyo
B.P.H. Probowinoto
Mulyono
Sunarno
Tri Hastotomo
Mino Hadiwoyono
Aryono
Saptono
Hartoyo
Hartono
Mulyani
Suparni
Wagino
Miyinah Harjo Witono
Suwitoyo
Les danses de cour de Solo représentent une des formes les plus raffinées de la culture javanaise. Elles remontent à la tradition la plus authentique d'un art aristocratique où la musique et la danse faisaient partie de l'éducation princière. Ces danses, qui depuis trois siècles ont conservé toute leur pureté, sont accompagnées par un somptueux gamelan et associent la rigueur du geste à la grâce et à la poésie d'une expression saisissante. (22 danseurs et 18 musiciens.)
La ville de Solo, aujourd'hui Surakarta, au centre de l'île de Java, est l'héritière d'une histoire très riche. Elle était voici plus de quatre siècles l'une des capitales du grand royaume de Mataram qui dominait les deux tiers de Java, Bornéo et l'est de Sumatra. De tous temps, les sultans, les princes et les princesses prirent une part active à la vie du ballet royal, comme librettistes, comme chorégraphes et enfin dans le recrutement des musiciens du gamelan.
Si, de nos jours, la musique de gamelan peut s'entendre en concert ou à la radio, son rôle dans les maisons royales reste avant tout d'accompagner les danses de cour, les drames dansés et el théâtre d'ombres.
Le gamelan.
L'orchestre, très important, est composé principalement de percussions: jeux de gongs, bonang, métallophones gender, xylophone gambang, auxquels viennent s'ajouter des cithares klempung, des vièles rebab, et des flûtes suling. L'aspect vocal est également très présent avec un choeur gerong qui peut compter jusqu'à quinze chanteurs et deux ou trois solistes pesinden au chant virtuose et ornementé.
L'ensemble est conduit par un tambour kendang qui annonce aussi bien les changements de rythmes que le passage d'un morceau à l'autre.
La danse.
Les danses, souvent narratives s'appuient sur des récits empruntés aux épopées hindouistes du Ramayana et du Mahabharata ainsi qu'à l'histoire des anciens royaumes de Java.
Les mouvements extrêmement codifiés répondent à des règles précises qui les opposent au comportement naturel et ne sont pas sans rappeler dans leur principe l'art des mudra de la danse indienne. Ainsi c'est le cou qui bouge et non la tête, ce qui occasionne l'exécution d'un mouvement particulièrement difficile; les yeux voient mais ne regardent pas et pourtant ils caractérisent parfaitement l'expression qui se réfléchira sur le visage.
Au niveau des bras, ce sont uniquement les poignets et les avant-bras qui entrent en mouvement avec une dextérité et une synchronisation parfaite. Le déhanchement du basin assure la stabilité du corps au moment du passage d'un pied sur l'autre tandis que les jambes demeurent toujours ouvertes, les doigts de pieds élégamment relevés.
Deux styles se distinguent: le beksan putri ou danse des femmes, pleine de grâce, et le begsan kagung ou danse des hommes. Ce dernier se subdivise à son tour en begsan gagah, danse des hommes virils, des combattants, des singes et des démons, il s'agit d'une danse pleine de force et de rudesse, et en beksan alus ou danse des hommes nobles et raffinés qui se caractérise par sa fluidité et dont les rôles peuvent aussi bien être tenus par des femmes que par des hommes. Les vêtements de brocards, très ajustés sont couverts d'éléments souples, rubans, ceintures qui accentuent le graphisme des mouvements et soulignent leur rapidité ou leur lenteur.
Le répertoire.
Les danses bedaya occupent une position privilégiée dans le répertoire du palais et gardent encore aujourd'hui un caractère sacré. Elles sont exclusivement données dans le cadre de cérémonies royales régies par une étiquette très stricte. La danse masquée topeng dans laquelle les danseurs hommes ou femmes portent un masque de bois peint est une des plus anciennes formes du théâtre javanais. Elle porte la marque de l'influence indienne, très forte avant le XIVe siècle à l'époque des royaumes indo-javanais, et qui se signale par les emprunts thématiques aux grandes épopées classiques indiennes du Ramayana et du Mahabharata. A partir du XIVe siècle le répertoire s'enrichit de récits propres à la culture javanaise. Le topeng klono est de ceux-là qui met en scène un prince étranger, Klono, épris de la princesse javanaise Devi. Le danseur soliste, reconnaissable à son masque rouge aux yeux saillants et au rictus démoniaque exécute des pas de danse très amples et des gestes d'emportement qui caractérisent bien la violence de son personnage. Bien d'autres danses du répertoire de Solo sont consacrées aux épisodes de la geste du prince Panji, ou à des extraits du Ramayana et du Mahabharata. Certaines sont plus simplement des danses évocatrices comme par exemple le lambang sari qui représente une jeune fille en train de se maquiller, ou des danses d'amour évoquant le chagrin et la mélancolie d'un amant transi'
PROGRAMME
Danse du Kraton de Hadiningrat (Surakarta)
Le 17-18 juin
Bedhaya Pangkur (17-20 juin)
A l'origine, la musique de cette pièce, composée par le Sunan (sultan) Pakoe Boewono I entre 1705 et 1710, accompagnait sous le titre de Gendhing Kemanak Raras Slendro Pathot Manyurs, les "Poèmes de la charrue fleurie" (Sakar Macapat Pangkur). Elle est exécutée sur le gamelan accordé dans le mode musical slendro.
La chorégraphie, plus tardive est l'oeuvre du Sunan Pakoe Boewono IV (1787-1820). Ajourd'hui cette "Danse de la charrue fleurie" est considérée comme danse sacrée, nombre de morceaux d'origine religieuse étant venus s'ajouter au cours du temps. Cette danse met l'accent sur une forme de romantisme amoureux, sur la beauté du poème et la grâce de la gestuelle. Elle représente la vonlonté de réfréner les passions afin d'accéder à la sérénité dans l'au-delà. Les passions représentées par neuf danseuse sont aussi le symbole des neuf orifices du corps humain.
Topeng Klono (19-20 juin)
Cette danse masquée, accompagnée par le gamelan accordé en mode pelog, est l'une des plus célèbres du répertoire de Solo. Inspirée de la geste du prince Panji, elle remonte à la période du royaume de Pajang, bien avant le royaume de Mataram. Elle met en scène un roi amoureux de la princesse Dewi Sekartaji. Elle est interprétée ici par le maître R.T. Tondokusomo S. Maridi.
Prawiro Watang (17-18 juin)
Cette danse représente trois lanciers du royaume de Surakarta à l'entraînement. Les mouvements s'inspirent largement de l'art martial javanais pencak silat. Composée en 1978 par Raden Tumeugung Tondokusomo S. Maridi, l'un des chorégraphes de la famille royale, elle témoigne de la vitalité de la tradition dans le palais de Hadiningrat. Elle est accompagnée par un gamelan accordé dans le mode pelog.
Ramayana (extrait) (17-20 juin).
L'épisode de ce célèbre drame dansé se situe pendant l'exil de Rama et de ses proches dans la forêt de Dhandhaka. Il est accompagné par le gamelan slendro.
Première scène
Dans son palais d'Alengka, Rahwana le roi-démon apprend que le prince Rama, son frère Laksmana et son épouse Sinta (Sita) errent dans la forêt. Rahwana est pris d'un violent désir de Sita, désir charnel mais aussi mystique car il croit que Sita est l'incarnation de la déesse Bathari Widawati.
Il charge l'un de ses capitaines, Kala Marica, d'imaginer un piège pour enlever Sinta. Kala Marica et Rahwana partent donc à sa rencontre.
Deuxième scène
Dans la forêt de Dhandhaka. Kala Marica se métamorphose en cerf d'or et Rama et Laksmana se lancent à sa poursuite, laissant Sita seule après l'avoir entouré s'un rempart contre les bêtes fauves. Rahwana, indifférent à cette fragile protection enlève Sinta. Sur la route, l'oiseau divin Jatayu qui a vu la scène, se précipite pour venir en aide à Sinta. Une bataille commence dans les airs, mais Jatayu est vaincu. Jatayu, blessé, parvient à voler jusqu'à Rama et Laksmana et avant de mourir, leur raconte ce qui s'est passé. Rama charge alors le singe blanc Anoman (Hanuman) de rejoindre Sinta en cachette et de lui porter sa bague, symbole de sa fidélité. La princesse comprendra ainsi que Rama se prépare à attaquer Alengka pour la délivrer.
Troisième scène
Dans les jardins de Soka à Alengka. Sinta se promène, accompagnée par Trijatha qui la presse de se donner à Rahwana. Sinta, fidèle à son époux, refuse. Arrive Anoman, porteur du message de Rama. En retour Sinta lui donne un peigne orné, gage de son amour. A ce moment surgissent les soldats de Rahwana. Anoman se jette dans la baitaille et affronte Rahwana.
Interprètes:
Princesse Dra. G.R.AJ. Koes Moertiyah, directrice de la troupe royale de danse du Kraton.
Princesse G.R.AY. Koes Indriyah
Eddy Supriono S.H.
Bra. Sri Retno Handayani
RR. Eko Kadarsih
Princesse B.R.A. Rumbay Kusuma Dewi
Noer Farida Rahmalina
Wiwik Dyah Laksminingrum
Prince Noer Muhamad
Yeni Triani
R.T. Tondokusumo S; Maridi
Prince BRM. Bambang Irawan
NRM. Bimo
Radiyanto Wibowo
Zamrut H.J.W.
Yemy Triana
Eko Wahyu Prihantoro
Wakidjo
Princesse G.R.AY. Koes Handariyah Himbokusumo
Princesse G.R.AY. Koes Isbandiyah PB XII
Prince G.P.H. Benowo Soeryo Bandriyo
B.P.H. Probowinoto
Mulyono
Sunarno
Tri Hastotomo
Mino Hadiwoyono
Aryono
Saptono
Hartoyo
Hartono
Mulyani
Suparni
Wagino
Miyinah Harjo Witono
Suwitoyo
Contributeurs
Origine géographique
Indonésie
Mots-clés
Date (année)
1993
Cote MCM
MCM_1993_ID_S5
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Indonésie. Java, Solo. Orchestre et musiciens des danses de cour du Palais de Surakarta. Photos | Indonésie | 1993-06-17 | Photo numérique | |
Indonésie. Java, Solo. Danses de cour du Palais de Surakarta. Photos | Indonésie | 1993-06-17 | Photo numérique |
Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 1993 | 1993 |