Inde. Charan, le voleur. Une improvisation dramatique fondée sur une légende folklorique. Spectacle
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Évènement
Titre
Inde. Charan, le voleur. Une improvisation dramatique fondée sur une légende folklorique. Spectacle
Sous-titre
Par le Naya Théâtre, mise en scène Habib Tanvir
Date
1983-09-23
Date de fin
1983-09-25
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Théâtre
Description de la pratique
23-25 Septembre 1983. Cité Universitaire, Paris
J'ai bâti le contexte dramatique de "Charan le voleur" sur l'élément central d'une légende folklorique dans laquelle un voleur, sans s'en rendre compte, promet à son Guru de ne jamais dire un mensonge et qui ne rompt jamais sa promesse tout en s'adonnant au vol.
Le Saghu lui avait en fait demandé d'abandonner ses mauvaises habitudes s'il voulait devenir son disciple. Etant un voleur, on lui demanda de ne jamais voler. Le voleur propose de se plier à quatre autres promesses à la place. Il ne mangerait jamais sur des assiettes en or, il ne monterait jamais sur un éléphant en tête d'une procession, il n'épouserait jamais une reine et n'accepterait jamais le trône d'un quelconque pays. En réponse à ceci, le Guru lui répondit que comme il avait si généreusement accepté de renoncer à ces quatre choses de son bon gré, peut-être pouvait-il renoncer à une chose à la demande du Guru. "Vous êtes un grand menteur", lui dit le Guru, "je vous demande de renoncer à mentir". Et le voleur accepta. C'est ainsi que fut conclu le marché.
L'histoire porte en elle une certaine contemporanéité sociale et j'ai essayé d'exploiter ce côté au maximum. J'ai écrit ma pièce avec des acteurs folkloriques (tous des improvisateurs) plutôt qu'avec une plume. J'adopte la même technique en mise en scène. En effet, c'est cette technique que j'essaye sans relâche de perfectionner avec l'aide des artistes illettrés de la campagne, qui sont le nucléus professionnel du théâtre Madhya.
J'ai utilisé un Chhattisgarhi facile à comprendre, dialecte de l'hindi, que j'ai parfois mélangé au hindi, soit dans le dialogue, soit dans les chants, qui sont écrits par deux poètes Chhattisghari en collaboration avec moi-même. En un mot, on pourrait dire que les acteurs ont apporté plus à la pièce qu'on ne peut imaginer.
Il y a deux courants dans la tradition théâtrale indienne qui, à mon avis, sont indispensables dans la transmission d'une bonne discipline artistique à un quelconque groupe d'acteurs. Ces deux courants proviennent du théâtre folklorique et de l'art dramatique sanscrit. En effet, ils se complètent. C'est au travers de ce mixage que j'essaye d'atteindre un théâtre moderne, le succès dépendra des spectateurs.
Habib Tanvir.
J'ai bâti le contexte dramatique de "Charan le voleur" sur l'élément central d'une légende folklorique dans laquelle un voleur, sans s'en rendre compte, promet à son Guru de ne jamais dire un mensonge et qui ne rompt jamais sa promesse tout en s'adonnant au vol.
Le Saghu lui avait en fait demandé d'abandonner ses mauvaises habitudes s'il voulait devenir son disciple. Etant un voleur, on lui demanda de ne jamais voler. Le voleur propose de se plier à quatre autres promesses à la place. Il ne mangerait jamais sur des assiettes en or, il ne monterait jamais sur un éléphant en tête d'une procession, il n'épouserait jamais une reine et n'accepterait jamais le trône d'un quelconque pays. En réponse à ceci, le Guru lui répondit que comme il avait si généreusement accepté de renoncer à ces quatre choses de son bon gré, peut-être pouvait-il renoncer à une chose à la demande du Guru. "Vous êtes un grand menteur", lui dit le Guru, "je vous demande de renoncer à mentir". Et le voleur accepta. C'est ainsi que fut conclu le marché.
L'histoire porte en elle une certaine contemporanéité sociale et j'ai essayé d'exploiter ce côté au maximum. J'ai écrit ma pièce avec des acteurs folkloriques (tous des improvisateurs) plutôt qu'avec une plume. J'adopte la même technique en mise en scène. En effet, c'est cette technique que j'essaye sans relâche de perfectionner avec l'aide des artistes illettrés de la campagne, qui sont le nucléus professionnel du théâtre Madhya.
J'ai utilisé un Chhattisgarhi facile à comprendre, dialecte de l'hindi, que j'ai parfois mélangé au hindi, soit dans le dialogue, soit dans les chants, qui sont écrits par deux poètes Chhattisghari en collaboration avec moi-même. En un mot, on pourrait dire que les acteurs ont apporté plus à la pièce qu'on ne peut imaginer.
Il y a deux courants dans la tradition théâtrale indienne qui, à mon avis, sont indispensables dans la transmission d'une bonne discipline artistique à un quelconque groupe d'acteurs. Ces deux courants proviennent du théâtre folklorique et de l'art dramatique sanscrit. En effet, ils se complètent. C'est au travers de ce mixage que j'essaye d'atteindre un théâtre moderne, le succès dépendra des spectateurs.
Habib Tanvir.
Mise en scène
Origine géographique
Inde
Date (année)
1983
Cote MCM
MCM_1983_IN_S7
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Trois soirées indiennes. Charan, le voleur par le Naya Théâtre. Affiche | Inde | 1983-09-23 | Affiche |
Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 1983 | 1983 |