Inde. Kumari, Déesse. Hommage à Mîrâbâî. Poèmes, contes et nouvelles de l'Inde et du Bengale. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Inde. Kumari, Déesse. Hommage à Mîrâbâî. Poèmes, contes et nouvelles de l'Inde et du Bengale. Spectacle
Sous-titre
L'Inde au Rond-Point. Mars 1993
Date
1993-03-23
Date de fin
1993-04-04
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
Kumari, Déesse. 5 mars-4 avril. Mise en scène Dominique Quéhec; danse Shakuntala; musique Jean-Lou Descamps.
Hommage à Mîrâbâî. 23-31 mars
-Chant Dhrupad avec les Dagar, 23-25 mars
-Soirée spéciale avec tous les artistes, 26 mars
Les Dagar
Véronique Azan
Prerana Shrimalo
Sijatha Srinivasan
Rita Ganguly
Nimay Bâul
-Danse classique indienne, Kathak par Véronique Azan et Prerana Shrimali, Bharata Nâtyam par Sujatha Srinivasan, 27-28 mars
-Chant hindoustani par Rita Ganguly; Chants des Baûls du Bengale avec Nimay Bâul, 30-31 mars
Poèmes, contes et nouvelles de l'Inde et du Bengale, lus par Marianne Auricoste, Michel Herbaut et Nita Klein, 14 mars
Hommage à Mîrâbâî. 23-31 mars
Princesse et poétesse du XVIe siècle, Mîrâbâî est devenu une véritable héroïne de légende.
Modèle de tolérance religieuse, elle fait partie de ces grands mystiques hindous dont l'influence s'est étendue jusqu'aux soufis.
Son 'uvre poétique, consacrée au dieu Krishna, demeure aujourd'hui une source d'inspiration essentielle pour les musiciens et danseurs indiens.
Les artistes invités pour cet hommage à Mîrâbâî reflèteront son universalité.
Ce programme exceptionnel, consacré à l'oeuvre poétique de cette grande mystique dont l'Inde entière fêtera bientôt le 500ème anniversaire, a été conçu par Catherine Clément.
Mîrâbâî la liberté.
Mîrâbâî, poétesse hindoue, est une des figures les plus importantes de la littérature en langue hindi. Ses cantiques en l'honneur de Krishna sont toujours très populaires.
Cette princesse est née en 1498 au Rajasthan. Son histoire, qui commence comme un conte de fées, deviendra légendaire. Enfant, elle deamnde à sa mère de connaître le nom de son fiancé: celle-ci d'une famille vaïshnavite lui présente alors une statue de Krishna, une des incarnations de Vishnou. Touchée par la bhakti, amour d'un dieu personnifié, Mîrâbâî se vouera à une adoration mystique et passionnée.
Très vite, elle se heurte aux conventions de l'époque, refusant de se soumettre à un mari qu'on lui impose malgré elle. Sa belle-famille, les Rajpoutes du Rajasthan, fidèles à Shiva et de ce fait hostile au vaïshnavisme, voie en elle une ennemie ayant trahi les siens et essaie à plusieurs reprise de l'assassiner. Mais, Mîrâbâî jouit de la protection de Krishna.
Elle part alors en pèlerinage à Mathura, Vrindavan et Dwarka sur les traces de son véritable époux. Partout où elle passe, elle envoûte les foules par ses chants et ses danses et s'adresse à toutes les castes, même les plus démunies, ce qui dérange. A travers elle, ce mouvement de dévotion qui gagne toute l'Inde se révèle contestataire.
Pour la ramener au foyer familial, les Rajpoutes de Chittor se mettent à jeûner. Pour la première fois Mîrâbâî ne sait que faire et va prier Krishna. Absorbée par la statue de Krishna, elle disparaît s'unissant ainsi définitivement à son divin époux.
Aujourd'hui Mîrâbâî semble toujours vivante grâce à la radio qui diffuse ses chants et grâce à la danse, particulièrement le bharata nâtyam. Des statues à son effigie envahissent les temples. La poétesse a pris de l'envergure au fil du temps, est devenue personnage de légende. Elle symbolise maintenant le féminisme et le combat pour la vérité. Son importance est telle que le Mahatma Gandhi lui-même en fit sa référence féminine.
Les pada de Mîrâbâî (vers chantés) se sont transmis oralement, contribuant à faire connaître son histoire à travers les siècles.
O Amie, Krishna s'est emparée de mon âme.
Que faire, où aller, ô Amie, mon âme s'est unie à l'Homme absolu.
O Amie, j'allais chercher de l'eau, le pot en cuivre posé sur la tête,
Soudain, la beauté sombre de Krishna m'a envoûtée.
Et moi, contrainte d'abandonner toute pudeur, j'ai accompli ma destinée.
Hommage à Mîrâbâî. 23-31 mars
-Chant Dhrupad avec les Dagar, 23-25 mars
-Soirée spéciale avec tous les artistes, 26 mars
Les Dagar
Véronique Azan
Prerana Shrimalo
Sijatha Srinivasan
Rita Ganguly
Nimay Bâul
-Danse classique indienne, Kathak par Véronique Azan et Prerana Shrimali, Bharata Nâtyam par Sujatha Srinivasan, 27-28 mars
-Chant hindoustani par Rita Ganguly; Chants des Baûls du Bengale avec Nimay Bâul, 30-31 mars
Poèmes, contes et nouvelles de l'Inde et du Bengale, lus par Marianne Auricoste, Michel Herbaut et Nita Klein, 14 mars
Hommage à Mîrâbâî. 23-31 mars
Princesse et poétesse du XVIe siècle, Mîrâbâî est devenu une véritable héroïne de légende.
Modèle de tolérance religieuse, elle fait partie de ces grands mystiques hindous dont l'influence s'est étendue jusqu'aux soufis.
Son 'uvre poétique, consacrée au dieu Krishna, demeure aujourd'hui une source d'inspiration essentielle pour les musiciens et danseurs indiens.
Les artistes invités pour cet hommage à Mîrâbâî reflèteront son universalité.
Ce programme exceptionnel, consacré à l'oeuvre poétique de cette grande mystique dont l'Inde entière fêtera bientôt le 500ème anniversaire, a été conçu par Catherine Clément.
Mîrâbâî la liberté.
Mîrâbâî, poétesse hindoue, est une des figures les plus importantes de la littérature en langue hindi. Ses cantiques en l'honneur de Krishna sont toujours très populaires.
Cette princesse est née en 1498 au Rajasthan. Son histoire, qui commence comme un conte de fées, deviendra légendaire. Enfant, elle deamnde à sa mère de connaître le nom de son fiancé: celle-ci d'une famille vaïshnavite lui présente alors une statue de Krishna, une des incarnations de Vishnou. Touchée par la bhakti, amour d'un dieu personnifié, Mîrâbâî se vouera à une adoration mystique et passionnée.
Très vite, elle se heurte aux conventions de l'époque, refusant de se soumettre à un mari qu'on lui impose malgré elle. Sa belle-famille, les Rajpoutes du Rajasthan, fidèles à Shiva et de ce fait hostile au vaïshnavisme, voie en elle une ennemie ayant trahi les siens et essaie à plusieurs reprise de l'assassiner. Mais, Mîrâbâî jouit de la protection de Krishna.
Elle part alors en pèlerinage à Mathura, Vrindavan et Dwarka sur les traces de son véritable époux. Partout où elle passe, elle envoûte les foules par ses chants et ses danses et s'adresse à toutes les castes, même les plus démunies, ce qui dérange. A travers elle, ce mouvement de dévotion qui gagne toute l'Inde se révèle contestataire.
Pour la ramener au foyer familial, les Rajpoutes de Chittor se mettent à jeûner. Pour la première fois Mîrâbâî ne sait que faire et va prier Krishna. Absorbée par la statue de Krishna, elle disparaît s'unissant ainsi définitivement à son divin époux.
Aujourd'hui Mîrâbâî semble toujours vivante grâce à la radio qui diffuse ses chants et grâce à la danse, particulièrement le bharata nâtyam. Des statues à son effigie envahissent les temples. La poétesse a pris de l'envergure au fil du temps, est devenue personnage de légende. Elle symbolise maintenant le féminisme et le combat pour la vérité. Son importance est telle que le Mahatma Gandhi lui-même en fit sa référence féminine.
Les pada de Mîrâbâî (vers chantés) se sont transmis oralement, contribuant à faire connaître son histoire à travers les siècles.
O Amie, Krishna s'est emparée de mon âme.
Que faire, où aller, ô Amie, mon âme s'est unie à l'Homme absolu.
O Amie, j'allais chercher de l'eau, le pot en cuivre posé sur la tête,
Soudain, la beauté sombre de Krishna m'a envoûtée.
Et moi, contrainte d'abandonner toute pudeur, j'ai accompli ma destinée.
Origine géographique
Inde
Mots-clés
Date (année)
1993
Cote MCM
MCM_1993_IN_S3
Auteur val
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Inde. Kumari, Déesse. Danse de l'Inde, par Shakuntala. Création à Paris. Photos | Inde | 1993-03-05 | Photo numérique |
Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 1993 | 1993 |