Japon. Kyaidan. Souvenir de Lafcadio Hearn. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Japon. Kyaidan. Souvenir de Lafcadio Hearn. Spectacle
Date
1990-10-06
Date de fin
1990-10-11
Artistes principaux
Direction musicale
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
6-11 octobre 1990
Concert vocal d'airs traditionnels japonais de Minyô, de Muromachi à Edo
Dans le cadre de la performance "Monument Historique agité".
Par le choeur Fukuoka Josei Gasshô-dan avec Kariya Sozan, shakuhachi et koto
Direction de Shigehiro Yamamoto avec 60 choristes et figurants
Une coproduction de la Maison des Cultures du Monde et de la Fondation Claude-Nicolas Ledoux avec le concours de l'Institut Franco-Japonais du Kyushu, et de la Compagnie d'Assurance Maritime et Incendie Taisho Kaijo sur une idée originale de Shigehiru Yamamoto et François Roche à l'occasion du centième anniversaire de l'arrivée de Lafcadio Hearn au Japon
(1890-1990)
Spectacle original pour choeur, récitant et musicien
Direction musicale, conception, effets sonores Shigehiru Yamamoto
choeur Fukuoka Josei Gassho-dan
Shakuhachi et koto Kariya Sozan
Mise en espace, régie, adaptation et lecture du texte François Roche d'après la traduction de Marc Loge
QUI ÉTAIT LAFCADIO HEARN ?
Lafcadio Hearn est un écrivain irlandais né d'une mère grecque, passionné d'ethnographie.
Débarquant au Japon en 1890 après avoir déjà étudié les Antilles, il tombe amoureux de ce pays auquel, à la suite d'un travail acharné, il révèle ses propres traditions populaires.
Kwaidan est le dernier de ses livres publié avant sa mort en 1904.
II y raconte toute une série d'histoires étranges, où se côtoient et se traversent deux mondes, celui du passé lointain et celui du présent.
Quatre d'entre elles, Yuki-onna, Akinosuké no yumé, Aoyagi-monogatari et Miminashi Hôichi seront rapportées dans le spectacle qui tente de restituer la richesse de l'imagination populaire dans le moyen-âge japonais: il faut lutter contre les terreurs cosmiques, mais aussi dire "la simple beauté du monde", nous dit Lafcadio Hearn, qui s'efface discrètement derrière la tradition qu'il est lui-même en train d'établir.
Une nouvelle traduction française de Kwaidan a été publiée récemment (en 1988) aux Editions Minerve, par Sabine Boulongne et Jacqueline Lavaud.
SHlGEHlRO YAMAMOTO, chef d'orchestre permanent de l'orchestre de la Ville de Fukuoka, a fréquenté l a prestigieuse université musicale de Tôhô Gakuen à Tôkyô, où il a appris la direction d'orchestre avec Hideo Saito et Hiroshi Koizumi, et la composition avec Yoshio Mamiya.
A l'occasion du Concours de Composition du 30e anniversaire de la société Ongaku-no-tomo-sha en 1969, il obtient un Premier Prix pour son 'uvre Shôkei. En 1974 il suit des cours de direction d'orchestre à Vienne. C'est là qu'il compose Kappa, suite pour choeur, qui sera créée au Festival des Arts (Bunkachô Geijutsu-sai) organisé par la NHK. En 1985, il dirige le choeur de la Radio Nationale Chinoise à Pékin. Par ailleurs il crée diverses musiques pour le théâtre, notamment pour le NHK Bungei Gekijô. En 1986, Iskra (San Francisco) lui commande Kû no Inori (Prière du Néant) tandis que Shôkei est joué pour la première fois en France, à Bordeaux. En 1987, lors du 23e Festival Sigma de Bordeaux, est créé Miminashi Hoichi (Le Bonze aux oreilles coupées), 'uvre de musique électro-acoustique, qui est reprise quelques jours plus tard à Paris, à la Maison des Cultures du Monde. L'année dernière il est invité à Pau, où est créée Lidia, pièce pour huit voix féminines.
Le Fukuoka Josei Gasshô-dan (choeur de femmes de Fukuoka) est implanté dans cette ville capitale de l'île méridionale de la péninsule japonaise, le Kyushu.
Il se produit régulièrement dons ce pays et a récemment créé le Requiem de Fauré à Hiroshima ('uvre redonnée à Toulouse en octobre 90 avec l'orchestre national du Capitole). C'est sa première tournée en France.
Concert vocal d'airs traditionnels japonais de Minyô, de Muromachi à Edo
Dans le cadre de la performance "Monument Historique agité".
Par le choeur Fukuoka Josei Gasshô-dan avec Kariya Sozan, shakuhachi et koto
Direction de Shigehiro Yamamoto avec 60 choristes et figurants
Une coproduction de la Maison des Cultures du Monde et de la Fondation Claude-Nicolas Ledoux avec le concours de l'Institut Franco-Japonais du Kyushu, et de la Compagnie d'Assurance Maritime et Incendie Taisho Kaijo sur une idée originale de Shigehiru Yamamoto et François Roche à l'occasion du centième anniversaire de l'arrivée de Lafcadio Hearn au Japon
(1890-1990)
Spectacle original pour choeur, récitant et musicien
Direction musicale, conception, effets sonores Shigehiru Yamamoto
choeur Fukuoka Josei Gassho-dan
Shakuhachi et koto Kariya Sozan
Mise en espace, régie, adaptation et lecture du texte François Roche d'après la traduction de Marc Loge
QUI ÉTAIT LAFCADIO HEARN ?
Lafcadio Hearn est un écrivain irlandais né d'une mère grecque, passionné d'ethnographie.
Débarquant au Japon en 1890 après avoir déjà étudié les Antilles, il tombe amoureux de ce pays auquel, à la suite d'un travail acharné, il révèle ses propres traditions populaires.
Kwaidan est le dernier de ses livres publié avant sa mort en 1904.
II y raconte toute une série d'histoires étranges, où se côtoient et se traversent deux mondes, celui du passé lointain et celui du présent.
Quatre d'entre elles, Yuki-onna, Akinosuké no yumé, Aoyagi-monogatari et Miminashi Hôichi seront rapportées dans le spectacle qui tente de restituer la richesse de l'imagination populaire dans le moyen-âge japonais: il faut lutter contre les terreurs cosmiques, mais aussi dire "la simple beauté du monde", nous dit Lafcadio Hearn, qui s'efface discrètement derrière la tradition qu'il est lui-même en train d'établir.
Une nouvelle traduction française de Kwaidan a été publiée récemment (en 1988) aux Editions Minerve, par Sabine Boulongne et Jacqueline Lavaud.
SHlGEHlRO YAMAMOTO, chef d'orchestre permanent de l'orchestre de la Ville de Fukuoka, a fréquenté l a prestigieuse université musicale de Tôhô Gakuen à Tôkyô, où il a appris la direction d'orchestre avec Hideo Saito et Hiroshi Koizumi, et la composition avec Yoshio Mamiya.
A l'occasion du Concours de Composition du 30e anniversaire de la société Ongaku-no-tomo-sha en 1969, il obtient un Premier Prix pour son 'uvre Shôkei. En 1974 il suit des cours de direction d'orchestre à Vienne. C'est là qu'il compose Kappa, suite pour choeur, qui sera créée au Festival des Arts (Bunkachô Geijutsu-sai) organisé par la NHK. En 1985, il dirige le choeur de la Radio Nationale Chinoise à Pékin. Par ailleurs il crée diverses musiques pour le théâtre, notamment pour le NHK Bungei Gekijô. En 1986, Iskra (San Francisco) lui commande Kû no Inori (Prière du Néant) tandis que Shôkei est joué pour la première fois en France, à Bordeaux. En 1987, lors du 23e Festival Sigma de Bordeaux, est créé Miminashi Hoichi (Le Bonze aux oreilles coupées), 'uvre de musique électro-acoustique, qui est reprise quelques jours plus tard à Paris, à la Maison des Cultures du Monde. L'année dernière il est invité à Pau, où est créée Lidia, pièce pour huit voix féminines.
Le Fukuoka Josei Gasshô-dan (choeur de femmes de Fukuoka) est implanté dans cette ville capitale de l'île méridionale de la péninsule japonaise, le Kyushu.
Il se produit régulièrement dons ce pays et a récemment créé le Requiem de Fauré à Hiroshima ('uvre redonnée à Toulouse en octobre 90 avec l'orchestre national du Capitole). C'est sa première tournée en France.
Textes
Régie
Traduction-surtitrages
Origine géographique
Japon
Mots-clés
Date (année)
1990
Cote MCM
MCM_1990_JP_S1
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| Titre | Localisation | Date | Type | |
|---|---|---|---|---|
| Saison 1990 | 1990 |