Japon. Marionnettes du Japon. Kiyohime Mandara. Spectacle
Collection
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Évènement
Titre
Japon. Marionnettes du Japon. Kiyohime Mandara. Spectacle
Sous-titre
par le Dondoro Theater
Date
1997-11-14
Date de fin
1997-11-18
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Marionnettes, théâtre d’ombres
Description de la pratique
14-18 novembre 1997
Spectacle présenté en collaboration avec le Théâtre de la Marionnette à Paris
LA LÉGENDE
Kiyobime Mandara est la légende d'un jeune moine, Anchin, qui au cours d'un voyage rencontre une jeune femme, Kiyohime. Après une nuit passée ensemble, il lui promet de l'épouser. Mais malgré cette promesse, il la quitte ; Kiyohime, en apprenant sa traîtrise, se transforme en serpent et tue son amant puis disparaît brûlée par les flammes de la passion.
Kiyobime Mandara est souvent représenté au Japon dans les spectacles de nô, kabuki et bunraku.
Dans une interprétation reposant uniquement sur l'image et le geste, le théâtre Dondoro retranscrit ici un drame d'amour et de mort, violent et érotique.
Le Dondoro Theater a été créé par Hokhi Okamoto à Tokyo en 1974. Le style est directement inspiré du butô. La technique mêle les formes traditionnelles du théâtre japonais comme le bunraku et le nô avec des éléments modernes de mime et de danse, renouvelant ainsi la créativité du théâtre traditionnel japonais.
La présence intime de la marionnette et les performances impressionnantes du manipulateur créent un univers de passion et de beauté onirique. Dans Kiyobime Mandara
Hoichi Okamoto s'inspire de la tradition pour créer une vision contemporaine et unique.
Hoichi Okamoto est né en 1947 à Hiroshima. Il a étudié le théâtre de marionnettes et de masques, ainsi que le théâtre gestuel et la danse. A ses débuts, durant six années, il parcourt le Japon à pied en poussant une charrette et joue devant les temples bouddhiques : un exercice pour un acteur qu'il décrit comme une expérience nécessaire et enrichissante. Inspiré par la danse butô, il crée alors son propre style qui combine les formes traditionnelles du théâtre japonais comme le nô et le bunraku, aux formes contemporaines du théâtre et de la danse. Ses solos, qu'il
met en scène depuis 1981, tout d'abord mal accueillis par le milieu théâtral japonais, vont finalement faire sa renommée. La création de Kiyobime Mandara en 1992 le propulse sur la scène internationale via l'Europe et les États-Unis, notamment au Musée Guggenheim à New York et au Walker Art Center à Minneapolis. Le milieu de la danse s'intéresse égaiement à son travail, et son spectacle a ainsi fait partie dernièrement de la programmation des Semaines de la Danse de Vienne et du Tanztheater de La Haye.
Les créations de Hoichi Okamoto se caractérisent par la manipulation de marionnettes de taille humaine qu'il crée lui-même et par l'implication du corps du marionnettiste dans la danse. L'osmose est telle entre le danseur manipulateur et la marionnette qu'il est parfois difficile de les distinguer l'un de l'autre. Ainsi Hoichi Okamoto pose la question de savoir qui est le manipulateur et qui est manipulé, où commence le corps de la marionnette et où finit celui du manipulateur.
Quand une des mains du marionnettiste tient la marionnette, son autre main devient elle-même marionnette ou se prête à la marionnette, l'épousant pour en assurer la continuité. L'homme et la marionnette se meuvent comme s'ils ne formaient qu'un seul corps. Et même si Dondoro commence le spectacle voilé de noir ainsi que le veut la tradition du Bunraku, il entre dans
l'action, masqué, comme s'il était un deuxième protagoniste, et à la fin se dévoile alors qu'il est presque dans un état de fusion avec la marionnette héroïne.
Dans Kiyobìme Mandara, Dondoro concentre son jeu sur l'inéluctable union du moine et de la femme, transformant la symbiose entre le marionnettiste et sa marionnette en un symbole de la situation sentimentale entre le moine et la femme. L'un devient l'autre.
Spectacle présenté en collaboration avec le Théâtre de la Marionnette à Paris
LA LÉGENDE
Kiyobime Mandara est la légende d'un jeune moine, Anchin, qui au cours d'un voyage rencontre une jeune femme, Kiyohime. Après une nuit passée ensemble, il lui promet de l'épouser. Mais malgré cette promesse, il la quitte ; Kiyohime, en apprenant sa traîtrise, se transforme en serpent et tue son amant puis disparaît brûlée par les flammes de la passion.
Kiyobime Mandara est souvent représenté au Japon dans les spectacles de nô, kabuki et bunraku.
Dans une interprétation reposant uniquement sur l'image et le geste, le théâtre Dondoro retranscrit ici un drame d'amour et de mort, violent et érotique.
Le Dondoro Theater a été créé par Hokhi Okamoto à Tokyo en 1974. Le style est directement inspiré du butô. La technique mêle les formes traditionnelles du théâtre japonais comme le bunraku et le nô avec des éléments modernes de mime et de danse, renouvelant ainsi la créativité du théâtre traditionnel japonais.
La présence intime de la marionnette et les performances impressionnantes du manipulateur créent un univers de passion et de beauté onirique. Dans Kiyobime Mandara
Hoichi Okamoto s'inspire de la tradition pour créer une vision contemporaine et unique.
Hoichi Okamoto est né en 1947 à Hiroshima. Il a étudié le théâtre de marionnettes et de masques, ainsi que le théâtre gestuel et la danse. A ses débuts, durant six années, il parcourt le Japon à pied en poussant une charrette et joue devant les temples bouddhiques : un exercice pour un acteur qu'il décrit comme une expérience nécessaire et enrichissante. Inspiré par la danse butô, il crée alors son propre style qui combine les formes traditionnelles du théâtre japonais comme le nô et le bunraku, aux formes contemporaines du théâtre et de la danse. Ses solos, qu'il
met en scène depuis 1981, tout d'abord mal accueillis par le milieu théâtral japonais, vont finalement faire sa renommée. La création de Kiyobime Mandara en 1992 le propulse sur la scène internationale via l'Europe et les États-Unis, notamment au Musée Guggenheim à New York et au Walker Art Center à Minneapolis. Le milieu de la danse s'intéresse égaiement à son travail, et son spectacle a ainsi fait partie dernièrement de la programmation des Semaines de la Danse de Vienne et du Tanztheater de La Haye.
Les créations de Hoichi Okamoto se caractérisent par la manipulation de marionnettes de taille humaine qu'il crée lui-même et par l'implication du corps du marionnettiste dans la danse. L'osmose est telle entre le danseur manipulateur et la marionnette qu'il est parfois difficile de les distinguer l'un de l'autre. Ainsi Hoichi Okamoto pose la question de savoir qui est le manipulateur et qui est manipulé, où commence le corps de la marionnette et où finit celui du manipulateur.
Quand une des mains du marionnettiste tient la marionnette, son autre main devient elle-même marionnette ou se prête à la marionnette, l'épousant pour en assurer la continuité. L'homme et la marionnette se meuvent comme s'ils ne formaient qu'un seul corps. Et même si Dondoro commence le spectacle voilé de noir ainsi que le veut la tradition du Bunraku, il entre dans
l'action, masqué, comme s'il était un deuxième protagoniste, et à la fin se dévoile alors qu'il est presque dans un état de fusion avec la marionnette héroïne.
Dans Kiyobìme Mandara, Dondoro concentre son jeu sur l'inéluctable union du moine et de la femme, transformant la symbiose entre le marionnettiste et sa marionnette en un symbole de la situation sentimentale entre le moine et la femme. L'un devient l'autre.
Origine géographique
Japon
Date (année)
1997
Cote MCM
MCM_1997_JP_S3
Contributeur
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
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Saison 1997 | 1997 |