Algérie. Le cinéma algérien : une expérience originale.
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Algérie. Le cinéma algérien : une expérience originale.
Date
1986-02-19
Date de fin
1986-02-25
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Projection
Description de la pratique
19-25 février 1986: Centre National du Cinéma.
Dès l'indépendance de la jeune nation algérienne, une expérience originale dans le domaine du cinéma allait voir le jour, que ce soit sur le terrain de la gestion et de l'organisation ou sur celui de la création et de l'esthétique. Le dialogue permanent du cinéaste avec son peuple restera la constante qui traverse de part en part l'histoire du cinéma.
Cette démarche allait donner naissance à des films majeurs et attirer l'attention du monde sur ce qui se passait à Alger. Il faut se souvenir du "Lion d'Or" à Venise pour "La Bataille d'Alger", les prix à Cannes et Moscou pour "Le vent des Aurès", la palme d'or pour "Chronique des Années de Braises", etc.
Aujourd'hui, le cinéma algérien a atteint l'âge adulte, après plus de deux décennies de développement culturel, économique et social: une autre réalité, d'autres cinéastes, d'autres préoccupations'
Ce qui était en filigrane dans "Tahia ya Didou" de Mohamed Zinet, film inclassable, allait trouver son aboutissement ces dix dernières années.
"Ecoutez l'histoire aux portes de la légende", disait Mohamed Lakhdar Hamina. En écho, les jeunes cinéastes prennent distance avec ce cinéma "fortement marqué par le réalisme, le conformisme et trop souvent codé". Ces critiques, pas toujours justifiées ont ouvert la porte à d'autres tentatives.
Bouamari parle "d'esthétique de la frustration", Assia Djebar est "à la recherche d'un langage musical" et Tsaki plongé dans le monde du silence, organise ses matériaux filmiques "pour une plus grande liberté de lecture".
Cette liberté de ton et ces préoccupations majeures sont aussi le résultat de contacts nombreux tissés par les cinéastes algériens avec les créateurs du monde entier.
Dès l'indépendance de la jeune nation algérienne, une expérience originale dans le domaine du cinéma allait voir le jour, que ce soit sur le terrain de la gestion et de l'organisation ou sur celui de la création et de l'esthétique. Le dialogue permanent du cinéaste avec son peuple restera la constante qui traverse de part en part l'histoire du cinéma.
Cette démarche allait donner naissance à des films majeurs et attirer l'attention du monde sur ce qui se passait à Alger. Il faut se souvenir du "Lion d'Or" à Venise pour "La Bataille d'Alger", les prix à Cannes et Moscou pour "Le vent des Aurès", la palme d'or pour "Chronique des Années de Braises", etc.
Aujourd'hui, le cinéma algérien a atteint l'âge adulte, après plus de deux décennies de développement culturel, économique et social: une autre réalité, d'autres cinéastes, d'autres préoccupations'
Ce qui était en filigrane dans "Tahia ya Didou" de Mohamed Zinet, film inclassable, allait trouver son aboutissement ces dix dernières années.
"Ecoutez l'histoire aux portes de la légende", disait Mohamed Lakhdar Hamina. En écho, les jeunes cinéastes prennent distance avec ce cinéma "fortement marqué par le réalisme, le conformisme et trop souvent codé". Ces critiques, pas toujours justifiées ont ouvert la porte à d'autres tentatives.
Bouamari parle "d'esthétique de la frustration", Assia Djebar est "à la recherche d'un langage musical" et Tsaki plongé dans le monde du silence, organise ses matériaux filmiques "pour une plus grande liberté de lecture".
Cette liberté de ton et ces préoccupations majeures sont aussi le résultat de contacts nombreux tissés par les cinéastes algériens avec les créateurs du monde entier.
Origine géographique
Algérie
Mots-clés
Date (année)
1986
Cote MCM
MCM_1986_DZ_S5
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 1986 | 1986 |