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Liban. Invocation de Laylâ, oratorio Soufi. Spectacle

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Évènement

Titre

Liban. Invocation de Laylâ, oratorio Soufi. Spectacle

Sous-titre

par Nidaa Abou Mrad

Date

1998-03-06

Date de fin

1998-03-08

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

6-8 mars 1998

Invocation de Laylâ a été crée en mars 1997 à l'Université américaine de Beyrouth.

Le quêteur d'amour, Mohammad Saïd Chami, chant
Le Porteur de souvenance, Nidaa Abou Mrad,, violon et alto
Poèmes de Qays bin Mulawwah, Ibn Al'Arabi, Ibn Al-Fârid
Conception, composition, improvisation, Nidaa Abou Mrad

La légende de Majnûn et Laylâ a exercé une grande influence sur la littérature arabe et musulmane. Au-delà de l'aspect romanesque, Majnûn revêt un caractère mystique, il est le modèle de l'âme qui, par son renoncement aux joies du monde, parvient au ravissement mystique, à l'extase, à l'union avec Dieu. Dans le soufisme musulman, Laylâ transgresse son existence physique pour devenir un espace de révélations, ou le reflet de Dieu.
"Invocation de Laylâ : un oratorio soufi" est une quête centrée sur l'audition musicale prise dans sa teneur mystique. L'initiation amoureuse et spirituelle que suit l'impétrant s'appuie ici, dans sa dimension symbolique, sur la légende de "Qays et Laylâ" (VIIe siècle) : amants du désert, séparés par les coutumes tribales, morts de désespoir. Leur destin tragique, ainsi que l'étonnante poésie attribuée à Qays, appelé "Majnûn (Fou de) Laylâ", ne sont pas sans rappeler - dans leur amour absolu ' "Tristan et Iseult", l'amour courtois des troubadours, et "Roméo et Juliette". Le soufisme y a vu une allégorie incitant les initiés à aimer Dieu comme Qays a aimé Laylâ.
Dans cet oratorio-maqâm, l'initiation du Quêteur d'amour s'appuie sur des états de réminiscence provoqués par l'audition des improvisations mélodiques du Porteur de souvenance. Selon la légende, Qays était assailli par le souvenir de sa bien-aimée lorsqu'il entendait le chant des colombes et le cri des corbeaux, ces mystérieux messagers du monde de Laylâ. Empli de cette présence-absence, le Quêteur d'amour chante la poésie de Majnûn pour exprimer son amour et sa détresse : éloignement, maladie, dépérissement, puis mort de Laylâ.
Cependant, ces évocations successives et contrastées le plongent dans une gradation d'états extatiques qui instaurent en lui le règne progressif de l'Esprit. L'évocation d'une Laylâ transfigurée devient Invocation de Dieu pour quiconque a appris à "aimer en Vrai". L'audition musicale, après avoir ballotté l'auditeur entre désir, doute, peine, peur, deuil et désespoir, devient source de lumière et de vie.Le Quêteur devient Trouveur. Exalté devant cette théophanie amoureuse, il chante la "religion de l'amour" dans les fameux vers de l'Interprète des désirs d'Ibn 'Arabî (XIIIe siècle).
Sur le plan musical, j'ai conçu cet oratorio comme un dialogue continu entre le Porteur de souvenance qui improvise des taqsîm au violon et à l'alto dans différents modes (maqâm), et le Quêteur d'amour qui réagit au phrasé musical du guide, en chantant la poésie de Majnûn Laylâ et de deux grandes figures du soufisme : 'Umar Ibn al-Fârid et Ibn 'Arabî.

Premier degré
Colombe des fourrés
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm râst yâkâh.

Dévoilement
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm râst nawâ, sur cycle rythmique wahdah (binaire), poème de Qays.
La colombe des fourrés gazouille et chante
Elle va dévoiler les souvenirs des amants
Par sa complainte, elle divulgue les secrets,
Révèle les tréfonds de la passion et les manifeste.

Evocation
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm bayyâtî dûkâh.

Réminiscence
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm bayyâtî dûkâh, sur cycle wahdah, poème de Qays
Je me souviens de Laylâ et des années d'antan
Ces jours aux plaisirs sans entraves.
Dieu parfois réunit les amants dispersés,
Qui n'auraient jamais cru, fût-ce un jour; se revoir:
Maudis-les, Seigneur; ces gens qui nous disent:
"La vie a fait son 'uvre et guéri votre amour!"
N'avait-il pour moi d'autre épreuve que Laylâ?
Ô Seigneur que l'amour entre elle et moi soit équitable
Ni à mon avantage, ni à mon détriment.
Quand d'une autre Laylâ on évoque le nom
Les larmes aussitôt inondent mes habits
Vous m'interdisez sa vue ? Est-ce un crime
D'aller où elle vit? J'aurai toujours la poésie!
Dieu décide : à un autre Il fait don de Laylâ
Dieu décide : à moi seul, désir et mal d'amour.

Nuits
Le Quêteur d'amour : chant improvisé en maqâm muhayyar et en maqâm sabâ, rythme libre, suite du poème de Qays.
Je compte les nuits, l'une après l'autre,
Moi, qui sans les compter avait passé ma vie!
J'ai demandé à la destinée de donner à Laylâ
Les années qu'il me reste à vivre
"Laylâ est en Iraq, me dit-on, et souffrante"
Ah! que ne suis-je le médecin qui la soigne!
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm bayyâtî dûkâh sur cycle sumâ'î thaqîl (10 temps), suite du poème de Qays.
Les nuits et les mois s'écoulent, et je vois
Mon mal d'amour empirer
Seigneur; Toi qui a fait de Laylâ l'unique objet de mon espérance
Donne-moi à ses yeux les attraits dont pour moi Tu l'as parée
Sinon, rends-la moi, ainsi que les siens, haïssable
Car en la connaissant, j'ai rencontré mon malheur
Mes amis, si l'on me prive de Laylâ , il ne vous restera plus
Qu'a tenir prêts cercueil et linceul, et à implorer la divine clémence.

Deuxième degré
Corbeau
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm hijâz-kâr .

Séparation
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm hijâz-kâr: cycle wahdah, poème de Qays.
Corbeau, ô oiseau de la séparation, avec ta pâleur;
Tu portes si bien le tourment des adieux!
Apprends-moi, que dis-tu lorsque tu te poses?
Apprends-moi, que dis-tu lorsque tu voles?

Dépérissement
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm sabâ nawâ.
Le Quêteur d'amour : chant improvisé en maqâm sabâ nawâ, rythme libre, poème de Qays.
"Laylâ est en Iraq, me dit-on et souffrante.
Toi qui es son ami, tu devrais dépérir."
S'il est vrai que Laylâ est en Iraq et souffrante
Dans l'océan de la mort, alors, je me noie.
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm nahâwand sunbulah, cycle wahdah, poème de Qays.
Ah que ton tombeau soit ma tombe
Si seulement nos deux corps se trouvent, un jour; en terre.

Mort
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm nahâwand.
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm nahâwand, cycle wahdah, poème de Qays.
Ô vous qui annoncez la mort de Laylâ, vous avez ravivé
En ces lieux, tourments et sanglots.
Je pense que vous ne savez pas mon malheur :
en ce moment, tout espoir est mort pour moi.

Epitaphe
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm hiljâz nawâ.
Le Quêteur d'amour : chant improvisé en maqâm hijâz nawâ, rythme libre, poème de Qays
Ô tombeau de Laylâ, sache honorer sa demeure
Que tu reçoives les grâces dans l'espoir desquelles nous avons vécu
Ô tombeau de Laylâ, sache que tu n'as jamais reçu avant elle
Être semblable à Laylâ, aussi chaste, aussi généreux.
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm hijâz nawâ, cycle wahdah, poème de Qays.
Dans la voie de l'amour; j'ai trouvé
Le mal d'aimer: Par lui je vis, en lui je fonds.
Dans la voie de Dieu, j'ai porté un coeur souffrant
Or ton invocation, Laylâ, est au matin pur ravissement.
Ô amour de Laylâ, ne quitte point mon coeur
car par toi, la mortelle séparation devient proximité.
De par ma passion, en mon coeur: demeure une ardeur:
Et entre côtes et coeur: naît une palpitation.

Troisième degré
Éclair
Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm kardân.
Le Quêteur d'amour : chant improvisé en maqâm kardân, rythme libre, poème de Ibn al-Fârid.
Est-ce un éclair qui fuse en 'Ubayriq,
Ou vois-je une lanterne dans les prairies de Naja ?
Ou est-ce cette Layla de 'Amer qui, en se dévoilant,
La nuit, a fait du soir un matin?
Trouveur Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm huzâm.
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm huzâm, cycle muhajjar (14 temps), poème de Ibn al-Fârid.
J'ai transcris par mon amour le verset de la Passion qui m'a précédé
Car ceux qui sont épris sont mes soldats (')
Je guide chaque homme jeune dans son ardeur
Et renie ceux qui écoutent les censeurs.
J'ai, de la ferveur; une science ineffable
Car ignorant est celui qui ne devient pas savant par passion.
Et, à quiconque n'erre pas dans l'honneur de l'Amour;
Empli de la passion de Celui dont il est épris, annonce l'opprobre!
Si d'aucuns donnent généreusement leur argent, je vois
les Amants offrir leurs esprits sans compter
Lorsqu'un secret leur est confié, leurs poitrines deviennent
Des tombeaux qui transcendent toute transmission.
Lorsque d'abandon ils sont menacés, ils meurent de terreur;
Et si c'est la mort qui leur est promise, ils ont la mort en nostalgie.
Par ma vie, seuls les fous d'Amour sont constants
Lors même que les autres ne font que badiner:
Théophanie Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm bastah-nikâr
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm bastah-nikâr; cycle mutamawwij (12 temps), poème de Ibn al-Fârid.
Vous êtes mes dévotions et mes surérogations
Ô qibla (direction de la Mecque) de ma prière
Lorsque je me lève pour prier
Votre Beauté emplit mes yeux
Vers Elle j'oriente mon tout
Votre mystère occupe ma conscience
Et mon coeur devient le Mont Tûr (Sinaï) des théophanies.
De nuit, je trouvai au alentours, un Feu
J'annonçai aux miens la bonne nouvelle
Je les priai de demeurer en ces lieux
Dans l'espoir de trouver ma voie
Je m'approchai de la flamme
C'était le Feu de l'Interlocuteur de Dieu (Moïse) qui m'avait précédé
Je fus interpellé de par le Feu :
"Rendez-Moi les nuits de mes retrouvailles!"
Religion de l'Amour Le Porteur de souvenance : improvisation-taqsîm en maqâm nahâwand yâkâh.
Le Quêteur d'amour : chant en maqâm nahâwand yâkâh, cycle wahdah, poème de Ibn 'Arabî.
Ô colombes des 'arâkat et des saules!
De grâce, ne renforcez pas, par votre affliction, ma détresse!
Faites preuve d'amitié, et ne dévoilez point, par vos plaintes et vos pleurs
Le secret de mon amour et les tréfonds de ma tristesse.
Ah! Qu'il est étonnant de voir une gazelle voilée
Montrer un jujubier en faisant signe de ses paupières!
Son pâturage se trouve entre côtes et entrailles!
Et comment! Un jardin au milieu des feux!
J'adhère à la religion de l'Amour; quelle que soit la direction
Que suivent ses montures, car l'Amour est ma religion et ma foi!
Nous avons l'exemple de Bishr (épris de) Hind, de Jamîl et Buthaynah
De Qays et Laylâ et de Mayy et Ghaylân.
Cantillation d'un vers de Majnûn
Par Dieu, il n'est rien qui, en dehors de l'Amour; ne demeure.
NIDAA ABOU MRAD

Nidaa Abou Mrad est l'un des rares continuateurs de la tradition musicale arabe classique du Proche-Orient, liée au système des maqâmat. Violoniste et improvisateur, compositeur dans le style des maîtres de la Nahda, la renaissance arabe au XIXe siècle, sa démarche artistique est profondément imprégnée de spiritualité soufie. Médecin, puis musicien baroque et médiéviste, il abandonne la médecine et la musique européenne en 1985 pour se consacrer à la musique du maqâm qu'il a étudiée à Paris auprès de Fawzi Sayeb, maître du 'Ûd (luth). Il revient à Beyrouth en 1993 où il relance l'art du maqâm et participe à plusieurs festivals internationaux au Liban et à l'étranger. I1 crée par ailleurs le genre "opéra-maqâm" composant et produisant La fille deJérusalem (1993), Adôn (1994), Osiris (1995, opéra du Caire). Il compose une série d'oratorios soufis (Samâ') inspirés par des textes ou des lieux imprégnés de spiritualité: L'Eprise de Dieu (1996), Invocation de l'Aimé (d'après Ibn al-Fârid, 1995), Mélodie d'eau et de terre (1997).
Une grande partie de son Oeuvre a été publiée sur CD.

Mohamed Said Chami est un des rares chanteurs de tradition arabe classique au Liban, art qu'il a étudié auprès de Mostafa Charif, Abdul-Ghani Chaaban, Halim Roumi et Nicolas Manni. Depuis 1951, il est un des chanteurs attitrés de Radio Liban, où il a enregistré plus de cent titres, la plupart de sa composition. Depuis 1975, il s'est spécialisé dans la cantillation du Coran et dans le répertoire des hymnodes : tawshih et madîh (hymnes de louange au prophète et à sa famille), dans lequel il a fait école au Liban. En collaborant avec Nidaa Abou Mrad, il réoriente sa carrière vers un type de répertoire de type strictement classique.

Invocation de Laylâ, CD Byblos Records BLCD 1008 disponible à la sortie du concert

Nidaa Abou Mrad LIBAN Concert Soufi L'Evocation de Laylâ Mardi 17 mars à 20h30

"Qu'est-ce que l'amour? A cette question le soufi répond que l'amour ne se définit pas, il se goûte.
Mais si l'amour ne peut être défini en son essence, il l'est par ses effets, ses traces et tout ce qui lui est indispensable. Pour connaître l'amour, nous devons le goûter. Ce goût ne désaltère pas. Celui qui prétend que l'amour désaltère ne connaît pas l'amour. Car plus on "boit" de l'amour, plus grande est notre soif.
Cela veut dire que l'amour n'est jamais fixe, il est en mouvement continu et en transformation perpétuelle. Comme s'il était inexistant, disait le mystique du XIIIe siècle Ibn 'Arabi. L'amour est désir de communion avec l'aimé, non pour soi et en soi, mais pour la continuité de la communion et sa permanence. Mais la continuité et la permanence paraissent comme inexistantes, parce qu'elles sont chaque instant créées, toujours recommencées. Ainsi l'amour en communion est lié à un être dont l'existence est à recommencer perpétuellement. Comme si l'amour est le languissement pour un aimé qui n'existe pas. Or l'être n'est pas aimé pour soi, mais pour ce que nous aimons qu'il soit. Cela est et restera création, ou restera "inexistant".
L'amour n'accepte aucun partage. Le coeur n'a pas de place en amour pour deux. Et il est de la nature de l'amour donc "de rendre l'amoureux sourd à toute écoute sauf aux paroles de l'aimé, de le rendre aveugle à toute vision sauf à la face de l'aimé, de le rendre muet sauf pour invoquer l'aimé et ceux que l'aimé aime, et qu'il scelle son coeur où ne pénétrera que l'amour de l'aimé, et il en jette la clé dans l'armoire de son imagination, et il ne peut imaginer que l'image de l'aimé. En deçà de cela il n'y a ni amour ni amant" comme l'affirmait Ibn 'Arabi.
Adonis

La pensée soufie apparaît au Vllle siècle. Cette mystique de l'Islam se fonde sur l'introspection, l'éducation de l'âme, l'amour de Dieu et surtout l'ascension vers Dieu à travers des initiations dont l'ultime est la fusion en Dieu.
L' EVOCATION DE LAYLA est un parcours musical et poétique, vocal et instrumental. Le propos de cette création est une quête de l'amour mystique dont l'image est l'amour d'un homme pour une femme tel qu'il est représenté dans la légende du Fou de Layla (Majnûn) et dans sa poésie.
Cet "oratorio" d'orient est un dialogue continu entre Le Porteur de souvenance qui improvise des taqsîms au violon alto et le Quêteur d'amour qui réagit au phrasé musical de son guide en chantant la poésie amoureuse de Quaïss, le "fou de Laylâ" (Vlle siecle) et de deux grands mystiques, Ibn Al-Farid et Ibn Arabi (Xllle siecle).
La tradition musicale liée à l'univers du maqâm fait appel à la magie des modes orientaux. Elle est mise en oeuvre par l'improvisation dont le but est de provoquer chez l'auditeur une émotion proche de l'extase : le tarab. Le rythme du maqâm, tantôt libre, tantôt assujetti à des cycles complexes, se déploie.
Le taqsîm, genre suprême de cette tradition est une sorte d'exploration initiatique entreprise dans les méandres d'un mode-maqâm, et révélée par un phrasé musical inventé sur le champ et inscrit dans le flot continuellement renouvelé d'une tradition rigoureuse et vivante. Cette tradition a connu deux ages d'or: le premier au temps des Abbassides, et le second a l'époque de la Nahda (Renaissance arabe) où le violon a commencé à jouer un rôle expressif de premier plan.
Nidaa Abou Mrad est l'un des rares continuateurs de cette tradition, tant comme violoniste et improvisateur, que comme compositeur dans le style des maîtres de la Nahda.
Outre la conception et la mise en musique, le maître libanais assume également le rôle du "Porteur de souvenance".
Le rôle du "Quêteur d'amour" est chanté par Mohammad Chami, célèbre chanteur et hymnode libanais.

Parcours initiatique et poétique, vocal et instrumental, oratorio-maqâm conçu et composé par Nidaa Abou Mrad en musique de maqam arabe classique et d'improvisation.
Un concert Soufi Oratorio-Maqâm de Nidaa Abou Mrad avec
Le Porteur de souvenance, Nidaa Abou Mrad, violon alto
Le Quêteur d'amour, Mohammad Saïd Chami, chant
Poèmes de Qaïss Mulawwah, Ibn Ai-Fârid et Ibn 'Arabî


28 février 1998, Théâtre de Caen, Caen
2 mars 1998, Racines du Monde, La Mounède, Toulouse
10 mars 1998, Maison de la Radio, Berne (Suisse)
12 mars 1998, Espace Tonkin, Villeurbanne
14 mars 1998, Maison de l'Etranger, Marseille
17 mars 1998, Théâtre Duchamp-Villon, Rouen

Composition musicale, arrangements

Contributeurs

Origine géographique

Liban

Mots-clés

Date (année)

1998

Cote MCM

MCM_1998_LB_S1

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Liban. Nidaa Abou Mrad. Invocation de Laylâ, oratorio Soufi. Photos Liban 1998-03-06 Photo numérique
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