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Tunisie. Y a-t-il un Faust dans les souks ? Spectacle

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Évènement

Titre

Tunisie. Y a-t-il un Faust dans les souks ? Spectacle

Sous-titre

Par le Théâtre Phou de Tunis. Mise en scène de Raja Ben Ammar

Date

1998-10-09

Date de fin

1998-10-15

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Théâtre

Description de la pratique

9-15 octobre 1998
La jeune compagnie dirigée par Raja Ben Ammar et Moncef Sayem presente un spectacle inspire du Faust de Goethe, avec des musiques de Kurt Weill. Le Théâtre Phou est l'un des principaux représentants de la nouvelle création théâtrale tunisienne. Son travail, qui associe largement la danse au théâtre, a été presenté dans de nombreux pays mais jamais encore à Paris.
Spectacle en arabe surtitré
Durée : 1 h 20 sans entracte

Y a-t-il un Faust dans les souks?
Texte et conception, Raja Ben Ammar, Moncef Sayem
Mise en scène, Raja Ben Ammar
Assistante, Nadia Zouiten
Interprétation, Raja Ben Ammar
Moncef Sayem
Rinda Dabbegh
Kame1 Ostracevic
Nadia Zouiten
Décor, Lilia Fendri, Catherine Sycora
Costumes, Jalila Madani
Lumière, Cyran Van Den Hoov
Régie lumière, Habib Jarmoude
Bande son - conception, Raja Ben Ammar
Réalisation, Ulysson
Régie son, Mahmoud Ben Brahim
Raja Ben Ammar, metteur em scène, comédienne,
Cofondatrice du Théâtre Phou, copromoteur du projet MAD'ART Carthage. Elle s'est vue décerner plusieurs prix et décorations dont le Prix de la meilleure comédienne des Journées Théâtrales de Carthage en 1987 et 1989, le Grand Prix et le Prix du meilleur rôle des Journées Théâtrales Internationales de Carthage 1995.
Après des études de lettres françaises à l'Ecole Normale Supérieure de Tunis, elle étudie à la Maximilians Universität de Munich ainsi qu'aux ateliers de construction de personnage, école Ruth Von Zerboni (Munich). Elle effectue plusieurs résidences et séjours en Allemagne au sein de différentes compagnies théâtrales, au Residenz Theater (Munich), au Berliner Ensemble.
Elle fait partie de la troupe théâtrale du Kef en Tunisie puis de la troupe du Nouveau Théâtre avant de fonder avec Moncef Sayem le Théâtre Phou.
Raja Ben Ammar est auteur, metteur en scène et comédienne de tout le répertoire du Théâtre Phou qui compte à son actif 14 créations depuis sa fondation . Elle a participé à de nombreux festivals au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique Latine.
Extraits de presse
Star, elle ? Elle n'aime pas le mot. Comédienne alors, et l'une des meilleures de sa génération, reconnue et fêtée par tous ; mais aussi auteur dramatique et metteur en scène, Raja Ben Ammar est tout cela à la fois. (...) Fougueuse et vive, Raja Ben Ammar s'attache toujours à parler de la société tunisienne d'aujourd'hui. Faust, son dernier spectacle raconte les tribulations d'un couple aux prises avec ses propres démons. Il aurait pu s'appeler "Scènes de la vie conjugale" mais Raja tenait à son titre. "Faut-il vendre son âme?" C'est la question qu'elle se pose.
Patricia Boyer De La Tour, Figaro Madame, 31 janvier 1998

"Raja Ben Ammar, magnifique, sensuelle, juste, seule avec son désir, évoqué avec une pudeur audacieuse. Les deux hommes investissent tout l'espace où ils se mesurent du regard et du poids de leur corps. Elle, en revanche, est confinée à des endroits assignés.
Pas d'accessoire, juste l'ombre d'un décor. Le travail d'Imed Jemaâ sur les codes de l'espace social - celui des hommes, celui des femmes - aboutit finalement à dresser un très beau portrait de femme.
C'est le rôle de ces Rencontres que de révéler de jeunes talents et de nouvelles voies à la danse".
Dominique Frétard, Le Monde, 16 juin 1992
(A propos de Nuit Blanche)

Synopsis
Trois personnages voient leur vie basculer par l'arrivée d'un jeune homme trop beau, trop puissant, qui attisera leurs désirs, leur haine, leur vengeance.
Les relations complexes qui les lient les uns aux autres sont régies par des pactes.
La femme-enfant ne se donnera à son mari que lorsque celui-ci sera en mesure de combler son désir de reconnaissance sociale, d'argent, de luxe. Elle crée chez lui, en se refusant, une frustration, une convoitise et une jalousie venimeuse et intensifie son sentiment d'échec.
La s'ur de la femme vit avec ce couple. Elle représente le dernier recours du mari pour avoir une emprise sur sa femme. Elle acceptera tous les marchés pour concrétiser son rêve,de partir et de changer de vie.
L'homme a le pouvoir de la renvoyer à tout moment à la Maison de Redressement si elle refuse de se plier à sa loi. Il est peut-être le seul à pouvoir Concrétiser son rêve de partir, loin.
La vie dans laquelle sont confinés ces personnages se resserre comme un étau.
Arrive alors le jeune homme avec sa nouvelle usine, son argent, son arrogance, sa séduction, sa réussite. Il sème le trouble et la confusion et envenime les rapports des trois personnages.
Il a la beauté dangereuse du Diable. Il est l'âme noire. Il sait que l'homme est l'auteur de l'incendie de son usine. Tout bascule.
D'autres pactes se tissent jusqu'au crime réfléchi, voulu, froid, nécessaire.
C'est le dernier pacte. Un pacte de sang. Un pacte avec le Diable.

Note du metteur en scène
Toutes nos excuses à Goethe, d'avoir été le quatrième mur de notre spectacle, à Tenessee Williams de lui avoir volé l'âme de ses personnages, à Lotte Lenya, Kurt Weill et Bertolt Brecht d'avoir été le chant de notre cygne.

Moncef Sayem, comédien
Cofondateur du Théâtre Phou, auteur, metteur en scène et comédien, copromoteur du projet Unité Polyvalente Culturelle et Artistique de Carthage (Mad'Art), il étudie le théâtre en Allemagne Fédérale (1971-1976) et effectue séjours et résidences au sein de plusieurs compagnies et dans différents théâtres.
Moncef Sayem est animateur et enseignant de théâtre, directeur de stages et d'ateliers, il a dirigé plusieurs troupes en Tunisie avant de fonder avec Raja Ben Ammar le Théâtre Phou. Il est par ailleurs cofondateur du Bureau de l'Union des Comédiens dont il a été membre de 1981 à 1983.

Rinda Dabbegh, comédienne danseuse
Rinda Dabbegh a suivi cours et formations avec Anne-Marie Sellami et Raja Ben Ammar. Elle participe à un stage de danse contemporaine avec Imed Jemaâ au Ballet National de Tunis et danse dans plusieurs chorégraphies de ce dernier, ainsi que dans des chorégraphies de Néjib Khalfallah. Au théâtre, Rinda Dabbegh a joué depuis 1995 dans plusieurs pièces du Théâtre Phou. Elle a de même joue dans Demain je brûle, un film de Ahmed Ben Ismaïl (1997) et L'enfant qui voulait voir la mer, film de Khaled Borsali (1998).

Kamel Ostracevic, comédien danseur
Après une formation en Taekwando, il se tourne vers la danse et en 1995 il intègre le Ballet National de Tunisie où il travaille avec Imed Jemaâ.

Nadia Zouiten, assistante à la mise en scène, comédienne danseuse
Depuis 1982, Nadia Zouiten a suivi différentes formations de danse en France, aux États-Unis, en Suisse et en Tunisie. Depuis 1989, elle est comédienne danseuse dans la plupart des créations du Théâtre Phou.

Composition musicale, arrangements

Mise en scène

Origine géographique

Tunisie

Mots-clés

Date (année)

1998

Cote MCM

MCM_1998_TN_S1

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Titre Localisation Date Type
Tunisie. Y a-t-il un Faust dans les souks ? Spectacle. Affiche Tunisie 1998-10-09 Affiche
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Saison 1998 1998