Yémen. Sanaa, chant profane et citadin. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Yémen. Sanaa, chant profane et citadin. Spectacle
Sous-titre
Le chant de Sanaa, fan Sanaa
Date
1998-03-06
Date de fin
1998-03-07
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
6-7 mars 1998
Hasan al-'Ajami (chant et luth qanbûs)
Ahmed 'Ushaysh (plateau en cuivre).
en première partie :
Abdel-Karim al-Shami (luth oriental)
Dans une vaste plaine cernée de montagnes, derrière ses sept portes, la vieille ville médiévale de Sanaa, capitale du Yémen et toit de l'Arabie, maintient la plus authentique des traditions vocales et musicales du sud de la péninsule arabique. C'est dans cette cité, fondée selon la légende par le fils de Noé, qu'est apparue la seule expression artistique véritablement citadine du pays : le chant de Sanaa (le fan sana'ani).
La poésie chantée dans ce répertoire cultive les thèmes classiques du ghazal arabe tels que l'amitié, le dépit amoureux, la douleur de la séparation, la nostalgie mais aussi un sentiment très sensuel de la nature. Somptueusement fleuri et essentiellement lyrique, cet art poétique qui a traversé les siècles renaît aujourd'hui après des années d'abandon.
Hasan al-'Ajamî, héritier direct des maîtres du chant de Sanaa disparus dans les années soixante, fils et petit-fils de musicien, est un des seuls Yéménites à jouer du qanbûs selon la tradition ancienne. Son style aux nuances incomparables brille à merveille. Jusqu'à présent, cet artiste ne s'était jamais produit en concert public ni à l'étranger ni même au Yémen.
Le chant de Sanaa
Sur la route de l'encens, de la myrrhe, de l'or et de l'ivoire, le chant de Sanaa, forme classique de la musique yéménite, puise son intensité d'un substrat culturel venu du fond des âges, enrichi d'influences andalouses via l'Egypte et de l'apport des musiques soufies puis ottomanes.
Le qanbûs
Spécifiquement yéménite, ce petit luth à quatre cordes accompagne le chant du soliste. Le qanbûs joue un rôle à la fois mélodique, harmonique et rythmique. Les citadins de la légendaire " ville fortifiée " (Sanaa) nomment cet instrument tarab tant son écoute éveille le tarab, une émotion proche de l'extase.
Hasan al-'Ajami (chant et luth qanbûs)
Ahmed 'Ushaysh (plateau en cuivre).
en première partie :
Abdel-Karim al-Shami (luth oriental)
Dans une vaste plaine cernée de montagnes, derrière ses sept portes, la vieille ville médiévale de Sanaa, capitale du Yémen et toit de l'Arabie, maintient la plus authentique des traditions vocales et musicales du sud de la péninsule arabique. C'est dans cette cité, fondée selon la légende par le fils de Noé, qu'est apparue la seule expression artistique véritablement citadine du pays : le chant de Sanaa (le fan sana'ani).
La poésie chantée dans ce répertoire cultive les thèmes classiques du ghazal arabe tels que l'amitié, le dépit amoureux, la douleur de la séparation, la nostalgie mais aussi un sentiment très sensuel de la nature. Somptueusement fleuri et essentiellement lyrique, cet art poétique qui a traversé les siècles renaît aujourd'hui après des années d'abandon.
Hasan al-'Ajamî, héritier direct des maîtres du chant de Sanaa disparus dans les années soixante, fils et petit-fils de musicien, est un des seuls Yéménites à jouer du qanbûs selon la tradition ancienne. Son style aux nuances incomparables brille à merveille. Jusqu'à présent, cet artiste ne s'était jamais produit en concert public ni à l'étranger ni même au Yémen.
Le chant de Sanaa
Sur la route de l'encens, de la myrrhe, de l'or et de l'ivoire, le chant de Sanaa, forme classique de la musique yéménite, puise son intensité d'un substrat culturel venu du fond des âges, enrichi d'influences andalouses via l'Egypte et de l'apport des musiques soufies puis ottomanes.
Le qanbûs
Spécifiquement yéménite, ce petit luth à quatre cordes accompagne le chant du soliste. Le qanbûs joue un rôle à la fois mélodique, harmonique et rythmique. Les citadins de la légendaire " ville fortifiée " (Sanaa) nomment cet instrument tarab tant son écoute éveille le tarab, une émotion proche de l'extase.
Origine géographique
Yémen
Mots-clés
Date (année)
1998
Cote MCM
MCM_1998_YE_S1
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
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Yémen | 1998-03-06 | Photo numérique |