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Océanie. Festival Pacifique. Musiques et Danses. Spectacle

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Évènement

Titre

Océanie. Festival Pacifique. Musiques et Danses. Spectacle

Sous-titre

Taïwan, Nouvelle Zelande, Royaume De Tonga, Iles Cook, Philippines, Nouvelle Guinee

Date

1988-05-26

Date de fin

1988-06-22

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique
Danse

Description de la pratique

26 mai-22juin 1988.
Les eaux démesurées du Pacifique, parsemées de territoire, d'îles, d'atolls et de récifs, restent pratiquement inconnues du grand public français.
La Maison des cultures du Monde, qui s'emploie à explorer et souligner la richesse des expressions culturelles de tous les peuples et en particulier les moins connus, se devait de présenter au public Européen les formes les plus importantes des cultures de l'Océan des Antipodes.

LES ABORIGÈNES DU PACIFIQUE.
Recherchant comme à son habitude le particularisme le plus pointu, la Maison des Cultures du Monde accordera son attention aux musiques, danses et autres rituels de peuples particuliers : les aborigènes des terres émergées du Pacifique.
Ces premiers occupants supposés avaient déjà fait l'émerveillement du courageux Capitaine Cook, parti sans carte dans l'inconnu liquide et réussissant à dresser d'innombrables plans et nomenclatures : rivages, reliefs, distances, faune, flore, costumes, gastronomie, danses, instruments de musique, rituels de réjouissances et de mort'
Sur ces traces, quelque deux cents ans plus tard, dans le vaisseau ancré boulevard Raspail, plusieurs cultures pourront être approchées, dévoilées, découvertes'

GROUPES INVITÉS
Pour la première fois en France, du 26 mai au 22 juin, La Maison des Cultures du Monde accueillera à Paris :

LES BOUNOUN, LES PAIWAN ET LES AMI, aborigènes de Taiwan (36 participants) du 26 mai au 29 mai.
Des polyphonies faisant germer le millet aux danses mythiques des chasseurs de tête, ces trois groupes, comme sept autres groupes d'aborigènes existant dans l'île, se démarquent totalement de la culture chinoise répandue à Taiwan.

LES MAORI DE NOUVELLE ZELANDE (25 participants), du 31 mai au 2 Juin.
Danses lascives et chants polyphoniques sont les éléments les plus caractéristiques de la culture musicale de cette grande civilisation.

L'ENSEMBLE ROYAL DE TONGA (20 Participants), du 3 au 5 juin.
L'ensemble musical de la cour du royaume de Tonga, l'un des plus petit du monde, nous montrera une cérémonie d'intronisation donnée par le roi.

LES MAORI DES ILES COOK (25participants) du 10 au 13 juin.
Cet ensemble de l'Ile de Rarotonga alternera des chants polyphoniques et soli, musiques aux rythmes électrifiés sur des batteries de tambour et les appels solennels à la conque de nacre.

LES MUSICIENS DES PHILIPPINES (17 participants), du 14 au 16 juin.
Deux groupes de musiciens du nord et sud sur de l'archipel exécuteront deux programmes très différents l'un de l'autre, basé sur des chants et instruments de bambou.

LES PAPOUS DE NOUVELLES GUINÉE (30participants) du 17 au 22 juin.
Papous, recouverts de peintures traditionnelles, une trentaine d'hommes et de femmes dansent et chantent sur une musique belliqueuse, aux rythmes lancinants et frénétiques.




TAIWAN
Les Bounoun, les Païwan et les Ami aborigènes de Taiwan.

Les Bounoun vivent dans la montagne, au centre de Taiwan. Ils chantent d'étranges polyphonies, déjà enregistrées sur place, dans les années 40 par le roumain Brailoiu. Ces chants possèdent des fonctions thérapeutiques précises, mais ils ont surtout la vertu de faire germer le millet, base de la nourriture des Bounoun. L'une des grande prières pour la germination se nomme le « pasibutbut ».
Les Ami se sont installés dans le nord de l'île. Chamans et adeptes du culte des ancêtres, ils exécutent des chants polyphoniques, pour placer les moissons sous de bons hospices, ainsi que des chants à boire.
Les Paiwan habitent le sud de l'île et sont sûrement les meilleurs sculpteurs sur bois des peuples austronésiens.
Ces anciens chasseurs de tête dansent pour célébrer les victoires ou le souvenir des victoires. De nombreuses percussions soutiennent les voix à l'unisson chez des chanteurs qui pratiquent aussi de périlleuses polyphonies.

NOUVELLE ZELANDE

Les maori exécutent de grands chants à l'unisson, les waiata, à l'occasion des funérailles. Entre les danses de guerre haka, rythmés par de vigoureux martèlement de talons, ils chantent chez eux les oriori destinées aux enfants et les aident à mémoriser leur histoire et celle de leurs dieux.
Les enfants disent des karakia ou invocations rituelles qui leur assureront le succès dans leurs jeux et les femmes se livrent au poi,, danse lascive autour de balles retenues par des cordelettes de différentes longueurs et traçant dans l'air des dessins délicats.

ROYAUME DE TONGA
Aborigènes Tongan

Les Tongan présentent un kava, partie importante de leur culture, centrée sur la fonction patriarcale du roi de Tonga.
Le kava est le nom d'une boisson de l'île faite à base de racine fermentées et de poivre broyé, mais c'est aussi une cérémonie d'intronisation donnée à la cour, par les notables sous l'égide d'un maître de cérémonie.
Vêtus de longues jupes de tapa (ou écorce battue) décorées de motifs ocre, les danseurs avancent en lignes ou en cercles avec d'extraordinaires mouvements de bras et de mains qui miment la poésie émise par les chanteurs en monophonie ou en polyphonies.
Entre les danses hiératiques interviennent des morceaux instrumentaux donnés par les flûtes nasales ou les tambours à friction ou bien des lakalaka, ou chants dansés basés sur des poèmes généalogiques ou de louanges.

PHILIPPINES
Les Kalinga et les Palabunibunyan

Les Kalinga de l'île de Luzon, au nord, pratiquent des danses aux fonctions très variées, soit pour faire tomber la pluie, soit pour attraper les poissons.
Leur musique instrumentale est basée sur un ensemble de gongs plats, des flûtes nasales et des claquoirs de bambous. Le style de chant, très rythmé, fait intervenir une voyellisation intense et entrecoupée de pauses soudaines. Les costumes toujours très colorés, varient de groupe tribal en groupe tribal et sont parfois agrémentés de somptueuses couvertures portées sur une épaule.

Les Palabunibunya des îles du sud exécutent le kulintang, grand concert pour la célébration de grandes rencontres sociales. Le kulintang est surtout une musique urbaine. Elle a ses vedettes. Et c'est Amahl Lemuntod qui présentera la précision et la modernité de cette tradition du XVIIe siècle.

NOUVELLE GUINEE
Les Papous

Les Papous constituent depuis des siècles un peuple particulier. Redoutés des premiers navigateurs qui osèrent mouiller près des côtes de Nouvelle-Guinée, ils suscitent aujourd'hui encore une curiosité mêlée d'une attirance pour l'étrange.
Les deux groupes venant de Mount Hagen et de Tari proposent, par le spectacle qu'ils présentent, une des facettes de leur culture.
Ces anciens chasseurs de tête et ex-cannibales possèdent une organisation sociale et clanique orientée vers la guerre.
Les deux cérémonies présentées concernent les activités belliqueuses et contiennent la danse, l'élocution, la musique (tambours kundu, flûtes de bambou, bois frottés, guimbardes) et le maquillage rituel qui peut prendre trois heures.
Les Papous Kung Moka de Mount Hagen présentent un tanimhlet ou cérémonie à la cour du chef.
Les papous Huli Hella de Tari présentent un singsing ou danse de bataille.

ILES COOK
Maori de l'Ile de Rarotonga

Bien que cinq des îles furent effectivement explorées par le capitaine Cook en 1770, le nom actuel de l'archipel fut attribué cinquante ans après par une cartographe russe.
Politiquement, les Iles Cook sont un état indépendant, en association libre avec la Nouvelle-Zélande. Les quatorze îles habitées ont un total de 18000 personnes avec plus de la moitié vivant en Nouvelle-Zélande. Chaque île possède son propre dialecte maori des Iles Cook, mais c'est la langue de Rarotonga qui a été décrétée langue officielle par le gouvernement et qui est enseignée dans les écoles. La présence permanente des Européens commence en 1820 avec l'arrivée des premiers missionnaires protestants.

La musique traditionnelle des Iles Cook n'a pas fait l'objet de nombreuses études, mais il est bien connu que si une musique nationale existe, des musiques possédant un caractère particulier pour chaque île et îlot subsistent tout en se développant. Très schématiquement, la musique se range en trois catégories : les chants polyphoniques et les chants solo, les musiques aux rythmes électrifiés sur des batteries de tambours et les appels solennels à la conque de nacre. L'influence dominante vient sans doute des territoires voisins de la Polynésie Française où les chorales et les danses résultent de l'implantation à Tahiti de la London Missionary Society.

Origine géographique

Océanie

Mots-clés

Date (année)

1988

Cote MCM

MCM_1988_OCE_S1

Ressources liées

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Titre Localisation Date Type
Océanie. Festival Pacifique. Musiques et Danses. Affiche Océanie 1988-05-26 Affiche
Titre Localisation Date Type
Saison 1988 1988