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Russie. Rachat, d'après Friedrich Gorenstein. Spectacle

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Titre

Russie. Rachat, d'après Friedrich Gorenstein. Spectacle

Date

1993-02-02

Date de fin

1993-02-28

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Théâtre

Description de la pratique

2-28 février 1993
Pièce adaptée du roman "Le Rachat" (éd Gallimard)
Traduction Lily Denis
Adaptation et mise en scène par Josanne Rousseau
avec :
Didier Sauvegrain Le Lieutenant
Albert Delpy Le Docteur Chostak, le professeur prisonnier
Claire-Marie Magen Sachenka
Jean-Luc Debattice Frania, le concierge
Josanne Rousseau La Dame à l'astrakan
Eddy Schaff l'accordéoniste

Scénographie : Jean-Vincent Lombard, Lumière : Laurent Castaingt, Musiques et Arrangements : Eddy Schaff.

RACHAT
Tout commence par une anecdote. La jalousie d'une fille pour sa mère. Et puis tout bascule. Dans le froid, autour d'une fosse où on a enterré à la va-vite une famille juive assassinée Dans la trame des épreuves, des blessures irrémédiables et des restrictions se glissent les fils ténus et fragiles de la tendresse, des émotions dénudées devant les marmites de pommes de terre, de la dissipation comique des malentendus et de l'amour inopiné.
On est loin de Quand passent les cigognes, le film culte soviétique des années 50-60. Dans les années 60, une autre génération aborde le cinéma; Tarkovski sort Andrei Roublev, un jeune scénariste juif inconnu, Friedrich Gorenstein, met la main aux scénarios des frères Mikhaikov - Kontchalovski puis en signe avec eux. Il vit d'ailleurs dans leur datcha et consacre l'autre moitié de son temps à son oeuvre propre, totalement censurée. Il écrit pour plus tard, pour quand on pourra le lire.
Josanne Rousseau
N.B. : L'action tirée du roman "Le Rachat" se déroule en Ukraine pendant l'hiver 46.

Gorenstein et la presse littéraire
Le Monde
"Friedrich Gorenstein a, dans la littérature contemporaine, une place à part. Peut-être pas enviable, mais éminente, considérable, dérangeante aussi."
Nicole Zand 10/05/91

Le Nouvel Observateur
"Naguère scénariste de Tarkovski, de Mikhalkov et de Kontchalovski, Friedrich Gorenstein peut se permettre toutes les formes de lyrisme et d'humour. Son oeuvre est à lire dans les temps de détresse, au profond du désarroi, quand l'âme est ouverte aux extrêmes et prête aux dérives."
Catherine David 29/01/92

Le Monde
"Le roman de Gorenstein atteint là a une sombre grandeur. Du tréfonds nocturne de la peur et de la haine, de l'esprit de vengeance et de la tentation du suicide peut encore naître le jour qui renouvelle la vie."
Patrick Kéchichian 01/07/88

Libération
"Né en 1932 à Kiev. Friedrich Gorenstein ne vient pas de l'université mais de cette Russie intime, sauvage, et grossière, qu'il a su garder au fond de lui-même et qui a donné l'être hybride et déchaîné, l'auteur de La Place, Psaume, Le Rachat et Compagnons de route. A la fois russe, ukrainien, juif."
Luba Jurgenson

Repère : Principaux articles et entretiens
Le Monde
- 27 septembre 1984, les voix du prophète, Edgar Reichmann.
- 1er juillet 1988, Friedrich Gorenstein à la naissance du jour, Patrick Kéchichian
- 10 mai 1991, chronique d'Autres Mondes, le Mémorial de Gorenstein, Nicole Zand.
- 14 février 1992, chronique d'Autres Mondes, Nouvelles d'Union Soviétique, Nicole Zand.

Le Nouvel Observateur
- 28 décembre1984, Les neiges du prophète, Catherine David.
- 15 mai 1987, Berlin, un hôte de passage, portrait d'un exilé dans sa cuisine, Catherine David.
- 1er avril 1988, le murmure des âmes, Catherine David.
- 21 mars 1991, La place du mort-vivant, Catherine David, pp. 124-125.
- 23 janvier 1992, les paraboles d'un juif devant son défunt pays, Catherine David. pp. 95-96.

Libération
- Numéro spécial "Pourquoi écrivez-vous?" (entretien).
- 20 juin 1991, Le paysan de Moscou, Luba Jurgenson.

Le Figaro
- 24 février 1992, chronique d'Alain Bosquet.

La Croix
- 18 juin 1988, David, Job et Judas, Lucien Guissard.
- 20 février 1988, 5 mai 1991 et 24 février 1992, Jean Maurice de Montrémy

Le Quotidien de Paris
- 31 mai 1989, Thomas Bazin et 7 janvier 1992, Armelle Héliot

L'Express
- 25 avril 1991, Où va la Volga, M. Thérèse Vernet.

La Quinzaine littéraire
- 16 octobre 1984, la condition inhumaine, chronique d'Alain Bosquet.
- 1er juin 1988, 16 juin l991, ler avril 1992, Christian Mouze, numéro spécial Août 1992, Hans Christophe Buch.

Le Magazine Littéraire
- juillet- août 1985, dossier Biely, Platonov, Gorenstein, Zinoviev, Georges Nivat.

L'Arche
- juillet- août 1991, Edgar Reichmann.

Passages
- Décembre 1989, propos recueillis par Franck Chauvet.

Etudes
- juillet- août 1988, Brigitte Blondin.


Dossiers Spéciaux :

Lire
- Janvier 1992, Entretien par Anne Brunswic, pp. 32-39.

Théâtre / Public
- n° 46-47, juillet- août 1982. Dostoïevski et son double, entretien avec Bernard Sobel. Michèle Raoul Davis et François Rey.
- n° 103, janvier 1992, Friedrich Gorenstein, anathèmes et prophéties, Thomas Bazin, pp. 34-38.

Friedrich Gorenstein : biographie
Ecrivain juif de langue russe, né en 1932 à Kiev, en Ukraine. Son père professeur d'économie a été arrêté en 1935 et fusillé. Sa mère arrêtée également est libérée en 1941 et meurt peu après. Il connaît alors 1'orphelinat et le travail comme man'uvre puis il réussit le concours de l'Institut des Mines à Dniepropetrovsk.
Il arrive à Moscou en 1962 et suit le cours supérieur de scénariste en tant qu'auditeur libre. Il publie sa première nouvelle en 1964, La maison à tourelles, qui sera sa seule publication en URSS. Par la suite toutes ses oeuvres seront censurées jusqu'en 1991. Oleg Effremov ne parvient pas à monter sa première pièce Volemir, au Théâtre Sovremenic à Moscou et la revue Novy Mir refuse sa seconde nouvelle.
Pour survivre il accepte d'écrire des scénarios. Il vit dans la datcha des frères Mikhalkov et Kontchalovski et collabore avec eux. Il signe notamment trois scénarios pour Tarkovski, seul Solaris sera réalisé. L'esclave d'amour pour Mikhalkov, La septième balle pour Ali Kamraiev, Les chiquenaudes pour Rezo Esadzé, en tout une vingtaine de scénarios, ce qui lui permet de devenir membre de l'Union des Cinéastes de l'URSS. Pendant toutes ces années, il divise sa journée en deux, une partie consacrée au travail des scénarios, le reste du temps à son oeuvre personnelle. De 1966 à 1979 il écrit notamment L'Hiver de 1953, Degrés, Le Rachat, La Place - un grand roman auquel il consacre huit années - Psaume, un roman apocalyptique, Les passions de Dresden et deux pièces de théâtre : Berditchev et Entretiens sur Dostoïevski.
En 1979, n'ayant plus de perspectives même comme scénariste (il est exclu de l'Union des Cinéastes de l'URSS), il décide de faire publier ses oeuvres en Occident. Il participe à L'"Almanach Métropole" première revue non censurée dirigée par Vassili Axionov, Andrei Bitov, Victor Erofeev, Fazil Iskander et Evgueni Popov, publiée en 1979 aux éditions Ardis (Michigan, USA) et en France par Gallimard en 1980. Il s'exile à Berlin- Ouest.
En douze ans d'exil, une vingtaine d''uvres : romans, essais, nouvelles, textes de théâtre dont L'Infanticide. Edité et joué depuis un an en Russie, il est publié dans plusieurs pays. En France va paraître son neuvième livre.
Les oeuvres de Friedrich Gorenstein publiées en France
- L'almanach Métropole (Gallimard, 1980), première revue non censurée où figure la nouvelle Degrés parmi quinze oeuvres de différents auteurs.
- Psaume (Gallimard, 1984).
- Le Rachat (Gallimard, 1988).
- Kim ou l'hiver 53 (Gallimard, l989), recueil de trois nouvelles dont Degrés.
- Compagnons de route (L'Age d'Homme, 1988).
- Rue des aubes rouges (L'Age d'Homme, 1990), nouvelles.
- La Place (L'Age d'Homme - de Fallois, 1991), roman.
- Le champagne au fiel (Gallimard, 1992).

Gorenstein et le Théâtre
- Théâtre à paraître prochainement (trois pièces : Berditchev*, Entretiens sur Dostoievski et l'Infanticide. L'Age d'Homme), déjà édité en russe chez Word à New- York en 1988.
Chemin d'une âme d'après la nouvelle Degrés a été la première création mondiale d'une oeuvre de Gorenstein au théâtre (Atalante, Paris, novembre 1989, mise en scène de Josanne Rousseau.)
Gorenstein vient d'être monté pour la première fois à Moscou : l'Infanticide, créé dans deux théâtres, les théâtres Vaktanghov et Maly, automne 1991.
Son oeuvre est largement éditée en Russie depuis 1 an.

* Berditehev a fait l'objet d'une Lecture publique à la Cartoucherie par les comédiens du Théâtre du Soleil sous la direction de Bernard Sobel et a été créée et diffusée sur France-Culture dans l'émission Le Nouveau Répertoire Dramatique en septembre 1983.

Le Poète et le Prophète
L'oeuvre de Friedrich Gorenstein est à lire dans les temps de détresse, au profond du désarroi, quand l'âme est ouverte aux extrêmes et prête aux dérives. Personne ne sait comme lui tisser dans la fibre du roman le travail de pensée que requiert la narration tragique de l'histoire des hommes - et en particulier des hommes de ce siècle. Ses récits tiennent la fois du reportage, de la saga, du conte, de la fresque historique. Ils animent des visions qui vont du sordide au sacré, du banal à l'atroce, de la chaleur des marmites de viande aux épreuves du golgotha bureaucratique (...). La colère fait Gorenstein poète, et plus que poète, prophète dans l'ordre romanesque. "Il y a des moments, dans la vie et dans l'art, où les sentiments se dénudent, perdent leur harmonie décente, leur pellicule de défense, comme se dénudent les entrailles d'un ventre blessé ou le cerveau d'un crâne fracassé, et c'est justement alors que les mots, les couleurs, les sons deviennent images." (...)

(...) "J'ai vécu ainsi, bouche close, hurlant en proie aux cauchemars le jour, pleurant de bonheur la nuit, disant à voix haute des mots qui normalement nous valent la prison, réfléchissant aux questions éternelles qui ne cessent de tenailler 1'homme." Et ce travail, cette fièvre, ces souvenirs, Friedrich Gorenstein les partage avec ses lecteurs, généreusement, avec un amour tendre et violent, car il a ce terrible courage de retourner les pierres, de déterrer les ombres (...).
Catherine David, Le Nouvel Observateur.

"Pourquoi écrivez-vous ?"
(...) Si l'instinct créateur a triomphé de la conscience, alors on est pris à un jeu qui est devenu sérieux, et il est vain d'espérer en sortir indemne. Car cet instinct créateur ne se soucie pas de savoir si on a du talent ou non, si on a les forces physiques et morales, si on a l'intelligence. Dès qu'on s'est laissé entraîner par le jeu, il faut aller jusqu'au bout. Si on n'a pas de talent, on peut devenir un chevalier de l'industrie littéraire, faire le pitre, se livrer à des acrobaties verbales et même fouiller dans la boue, si on ne dispose pas des services d'un censeur et si la licence moderniste dispense de connaître les rudiments du métier d'écrivain.
Ma profession d'écrivain est aujourd'hui terriblement compromise, et pas seulement parce qu'elle attire infiniment trop de minables vaniteux et de bouffons astucieux. A dire vrai, il y a toujours eu quantité de minables et de bouffons sur le parvis de la cathédrale des Lettres. Mais la cathédrale elle-même est devenue déserte, et si l'on veut trouver un appui, obtenir une bénédiction en vue du jeu mortel, du combat fatal qu'on livre à son propre cerveau et à son propre coeur, on ne se tourne pas vers des mains vivantes et chaudes mais vers des tombeaux sacrés, on ne court pas dans la cathédrale mais au cimetière. Quoiqu'il en soit, les meilleurs moments de la création ressemblent à la mort, ils en sont l'équivalent, et le nom de l'écrivain qui a su vaincre son cerveau et surmonter son coeur est gravé sur la couverture comme une pierre tombale. C'est ce que devait éprouver Léon Tolstoï devant son Guerre et Paix, ou Cervantes devant son Don Quichotte. Il est très difficile de ressusciter après un livre important : c'est sans doute pour quoi après Guerre et Paix, Tolstoï chercha longtemps refuge dans un moralisme froid et schématique. On voit par là à quel point le véritable travail d'écrivain est ardu et dangereux, même quand les circonstances ne viennent pas aggraver les choses (...).
(...) La littérature authentique a perdu son soutien matériel. C'est grâce à son indépendance économique que la littérature russe du XIXe siècle atteignit si rapidement des sommets ; elle fut essentiellement l'oeuvre de grands propriétaires ; et quand vint le crépuscule, quand les nids de gentilshommes commencèrent à se délabrer, ce sont des mécènes cultivés, capitalistes et marchands, qui virent en aide à la littérature. Le mécène moderne est un petit-bourgeois, dans le meilleur des cas il a besoin de culture pour se distraire. En outre, il est cupide comme tous les nouveaux riches et son mécénat s'assortit de conditions matérielles avantageuses pour lui.
On sait que deux grandes époques politiques - celle de Pierre 1er et celle de Catherine II - ont préparé l'apparition de Pouchkine. Maintenant tout se conjugue pour qu'il n'y ait pas de Pouchkine (...). La littérature crucifiée a besoin de la foi humble d'un ermite et d'un labeur quotidien et régulier. Je suis du nombre de ceux qui croient et c'est pourquoi je travaille chaque jour avec patience et espoir.
Friedrich Gorenstein. Propos recueillis par Libération. Numéro spécial "Pourquoi écrivez-vous ?"

Didier Sauvegrain, Ecole du T.N.S.
Au théâtre, il a joué sous la Direction de J. Jourdheuil : Chatterton, Patrice Chéreau : Lear, Sobel : Robespierre, C. Yersin : Les mères grises, Peter Chatel : Bent,...
Récemment a travaillé dans L'Etrange intermède de (0'Neil - Rosner) et Mala Strana (Besnehard - Yersin).
Il a beaucoup travaillé pour le cinéma avec, notamment, Philippe Condroyer, Joseph Losey, Michel Deville, Henri Verneuil, Claire Clouzot, Claude Chabrol, etc ...
Il tourne actuellement avec Jacques Rivette : Jeanne la pucelle.

Albert Delpy
Il a travaillé notamment avec P. Debauche, Ch. Dente, J.C. Fall, Jérôme Savary, Arrabal, Michel Hermon, Claude Bouchery, Jean-Paul Farré, Michel Berto, Jean-Hugues Anglade, Gilles Gleizes. Dernièrement avec Arrabal, au Théâtre de la Colline dans La Traversée de l'Empire, en 1988, avec Kontchalovski dans La mouette au Théâtre de l'Europe et avec Josanne Rousseau dans Chemin d'une âme d'après Degrés de Friedrich Gorenstein (Atalante 1989).
A réalisé plusieurs mises en scènes, entre autres Les quatre jumelles de Copi et Brévière d'amour d'un haltérophile d'Arrabal au Lucernaire, Le désert de Ginzburger au Théâtre de l'Athénée.
Au cinéma, il a tourné avec Romain Goupil, Medhi Charef, Jean-Pierre Mocky, J.P.
Thorne, J.C. Tachella, Roman Polansky, entre autres.

Claire- Marie Magen.
Après avoir fréquenté l'Ecole du Théâtre Blanc (G. Robard et A. Recoing) et l'école de comédiens de Nanterre- Amandiers (P. Romans et P. Chéreau 1982-1984) a travaillé notamment avec J.C Fall dans Pas moi de Beckett en 1986, avec G. Ingold dans Le chant de lémures , avec P. Martin dans Lucile enfant de G. Volta et avec Josanne Rousseau dans Chemin d'une âme de Friedrich Gorenstein (l'Atalante 1989).
Au cinéma avec Chantal Akerman Golden Eighties et Philippe Le Guay Les deux Fragonnard .

Jean-Luc Debattice
Né à Liège. Etudes d'art dramatique et de solfège au Conservatoire de Liège. A travaillé au théâtre en France, en Belgique et en Suisse sous la direction, entre autres, de Marc Liebens, Claude Confortès, André Steiger, Philippe Van Kessel, Bruno Besson.
Par ailleurs, auteur et compositeur de musiques pour la scène et pour la radio, et de plus de ceux de cent chansons. Il créé le Fantastic rock et produit un 33 tours : l'artiste de série noire.

Eddy Schafff musicien .
Né à Czernowitz, en Bukovine, (annexé tantôt à l'Empire autrichien, tantôt à la Roumanie, tantôt à l'Ukraine) d'un père musicien, entreprend, dès l'âge de cinq ans, des études de piano classique en Pologne. A seize ans, il émigre avec sa famille en Israël où il travaille dans les studios d'enregistrement comme accompagnateur.
Il travaille en France, depuis 1973, comme pianiste, accordéoniste, arrangeur, chef d'orchestre et directeur musical et artistique. Il a accompagné notamment Nicole Croisille, Mouloudji, Catherine Sauvage, Régine, Rika Zaraï, Ben Zimmet, Talila (répertoire yiddish), Arma Prucnal.
Au théâtre, il assure la composition musicale et joue dans Usinage de D. Lemahieu (Comédie de Caen - Théâtre ouvert 1985), compose pour Yiddish America de P. Haggiag (Théâtre 13), Boucherie de nuit de J.P. Wenzel en 1991 (Albi).

Lily Denis
Traductrice de Russe.
Elle a traduit 70 oeuvres et écrit plusieurs adaptations théâtrales. Est actuellement conseillère littéraire chez Gallimard.

Jean-Vincent Lombard
Ecole des Beaux- Arts de Macon. Installé en Bourgogne depuis 1972, il crée des décors pour le théâtre, notamment pour Alain Bézu, Jacques Nichet, Philippe Goyard (Le Rôdeur d'E. Corman), Michel Humbert, Jean- Luc Lagarde (Hollywood- Besançon De Saxe ' Roman- Printemps de Paris), Didier Flamand, Gilles Morel, Alain Mergnat, Daniel Pouthier, Michèle Vénard (Un rêve excellent- Bourges 1987), Jean-Paul Wenzel (Passion selon Saint- Flour- Cartoucherie, Tempête- 1986), Credo d'E. Corman- Angers 1987, Le village en flamme de Fassbinder- Hérisson, Tambours dans la nuit- Montluçon, 1988.
En tant que metteur en scène et scénographe, il signe deux créations : La Nuit de Léonard - Grenoble, 1987, et Les occupants - Graffiti, Valence et Théâtre de l'Aquarium, 1988.
Il a créé pour Josanne Rousseau la scénographie de Chemin d'une âme d'après Friedrich Gorenstein, Atalante 1989.

Laurent Castaingt
Etudes : E.N.S.A.T.T. Assistant de Pier Luiggi Pizzi (Opéra de Lyon), Jean-Claude Fall (Opéra de Lyon, salle Favart, Festival d'Aix), A. Noble et Denis Llorca (Festival d'Aix, 1989). Création de lumière pour H. Yano, Madeleine Marion. Récemment Chemin d'une âme d'après Friedrich Gorenstein - Josanne Rousseau (Atalante 1989). La dame de la mer et Les revenants d'Ibsen - J.C. Buchard (Grande Halle de la Villette 1990). Summer de Bond - R. Loyon (Théâtre de la Colline). Le livre des justes de Le Clézio - F. Mathouret (Festival d'Avignon 1992, Théâtre de l'Europe).
Assistant à la mise en scène d'Alfredo Arias pour Les Indes Galantes de Rameau et Rake's Progress de Stravinsky (Festival d'Aix 1992).

Josanne Rousseau
Etudes de philosophie à Paris. Après quelques années d'enseignement, collaboration dramaturgique avec Jacques Nichet au Théâtre de l'Aquarium et débute dans le journalisme. Ecrit notamment pour "Théâtre Public", "Art Press", "Autrement", "Acteurs", "Révolution", "Journal de Chaillot", "Revue d'Esthétique", "Cahiers du C.C.I."
Membre du Comité de lecture du Théâtre National de Chaillot (1984-1988). Collabore avec Marcel Bozonnet pour le Festival de Semur-en-Auxois 1983-1 985.
A partir de 1984, écriture d'une première pièce, La Loggia, mise en espace par Vivianne Théophilidès à Théâtre Ouvert en 1986, et d'une seconde pièce Un peu d'effroi, créé sur France-Culture en juin 1989 et édité par Théâtre Ouvert en "tapuscrit".
Première mise en scène au Théâtre de la Bastille et à la Comédie de Caen de La Pièce du scirocco de Jean-Loup Rivière en 1985-1986. Mise en scène de Chemin d'une âme adapté de la nouvelle Degrés de Friedrich Gorenstein (Atalante 1989).
Lauréate du prix Villa Médicis hors les murs pour l'Italie en 1991.

Textes

Mise en scène

Traduction-surtitrages

Origine géographique

Russie

Mots-clés

Date (année)

1993

Cote MCM

MCM_1993_RU_S1

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Saison 1993 1993