Tchèque, République. Journal Intime, "L'Histoire d'Amour Eternel entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova". Spectacle
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Évènement
Titre
Tchèque, République. Journal Intime, "L'Histoire d'Amour Eternel entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova". Spectacle
Sous-titre
Spectacle musical d'après une idée de Radoslav Kvapil, récital de Piano.
Date
1997-01-15
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
Comment nous avons écrit "JOURNAL INTIME"
Toute ma vie, j'ai été conscient du lien profond qui existe entre la musique et la poésie, entre les comédiens et les musiciens. Ils sont régis par les mêmes lois et les mêmes principes du spectacle. Ils disposent des mêmes moyens.
Certains compositeurs, comme par exemple Zdenek Fibich et Léo Janacek, sont parvenus à atteindre la frontière précise qui sépare les deux formes d'art : la musique et la parole.
Ces courtes pièces pour piano que Zdenek Fibich a composées pour son "Journal Intime", et qui racontent la vie quotidienne de son amour avec Anezka Schulzova, ressemblent beaucoup à de petites pièces dramatiques destinées au théâtre. On trouve, ici, des idées proches de la démarche théâtrale ou encore des phrases ponctuées de silences.
J'ai toujours eu le rêve d'explorer cette musique extraordinaire dans un dialogue avec une comédie qui dirait avec des mots ce que la musique exprime avec des notes.
Lorsque j'ai enregistré le Volume 5 de "L'anthologie de la musique tchèque pour piano", consacrée à Zdenek Fibich, j'ai fait une sélection parmi ces courtes pièces que Fibich a composées pour Anezka Schulzova, afin qu'elles puissent paraître comme un enchaînement pouvant raconter toute l'histoire de leur amour.
J'ai rencontré par la suite Vladimir Hepner à Prague, à qui j'ai joué cette suite de pièces choisies parmi les 376 pièces pour piano que Fibich a composées à partir de 1892, dans son "Journal Intime".
Je lui ai demandé de concrétiser ce projet et d'opérer cette étonnante transmutation qui nous permet d'entendre, tel qu'il aurait pu exister, le dialogue musical instauré entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova, où la musique prolonge les idées que les paroles ne peuvent exprimer et où la parole comble les manques de la musique, lorsque celle-ci se heurte à l'indicible.
Radoslav Kvapil. Prague, septembre 1996.
Parole et musique
Parole et musique: deux termes d'un couple que la création artistique, avec des bonheurs variés, a toujours voulu associer, à la recherche d'une (vaine?) fusion. Les mots ont été mariés à la musique "sérieuse", "classique" (profane ou sacrée), à l'opéra, en particulier, se multimédia d'avant-hier; à d'autres musiques aussi, dont on semble sous-entendre qu'elles seraient moins sérieuses: musiques ethniques (folklore, comme on disait jadis), chanson, ce mixte hybride de poème et de mélodie...
Art syncrétique comme l'opéra, mais plus fusionnel grâce aux possibilités expressives, aux effets spéciaux que la technique lui offre, le cinéma s'est interrogé à son tour sur les rapports de l'image et du son et, singulièrement, des bruits, des dialogues, des voix off et de la musique, en tant qu'éléments combinés susceptibles de démultiplier ses pouvoirs expressifs, esthétiques, autrement dit la beauté et le sens de l'oeuvre.
Si l'image (au cinéma) et les mots (à l'opéra) ont toujours rechercher dans la musique un supplément d'âme, ne serait-ce que la musique de scène pour le théâtre traditionnel, la musique, en revanche, a toujours prétendu se suffire à elle-même, au point de revendiquer une sorte d'hégémonie: dans l'oeuvre d'art totale (Gesamtkunstwerk) de Wagner, qui asservit à la mode de la musique les autres modes d'expression bien davantage que dans l'opéra traditionnel, ou avec la musique à programme qui, dans le poème ou le mélodrame, voudra dire et montrer autant que chanter, anticipant sur les recettes musicales du cinéma hollywoodien.
Journal intime
Le cycle "Humeurs, impressions et souvenirs" ne fut publié qu'après la mort de Fibich, en 1900. C'est Anezka Schulzova, elle- même, qui titra pour l'éditeur praguois un certain nombre des quelques 500 fragments qui constituent ce journal intime de plus de 600 morceaux, dont 376 ont été conservés. Chaque miniature raconte un événement, un incident, un instant banal ou privilégié de l'existence au quotidien des deux amants ou dresse, à la manière d'un peintre, le portrait d'Aneska, met en gloire les blasons de son corps fétichisé, de sa démarche, de ses vêtements. Mais on aurait tort de croire que l'entreprise de Fibich n'est que l'expression exacerbée d'une romance narcissique. C'est tout le contraire d'une 'uvre de circonstance, même si ce sont des circonstances bien particulières qui sont à son origine. La situation d'exclusion dans laquelle il se trouvait lui a imposé un repli sur soi qui a pu, à l'inverse, favoriser une investigation exigeante des formes musicales, un approfondissement des moyens d'expression du piano dans une liberté d'esprit, une absence d'arrière-pensées dont l'aurait peut- être privé le maintien de sa position sociale.
Dans cette 'uvre sans équivalent, qui représente plus de mille pages de musique, Radolslav Kvapil a sélectionné un certain nombre de pièces constituant un enchaînement capable de raconter toute l'histoire qui réunit, de 1892 à 1900, Zdenek Fibich et Anezka Schulzova. L'interprète et exégète de la musique tchèque pour piano qu'est Radoslav Kvapil a, de son propre aveu, toujours été sensible aux liens profonds qui existent entre la musique et la poésie, les comédiens et les musiciens dans le spectacle. Une part de l'oeuvre de Fibich, comme de celle Janacek, d'ailleurs, touche à la frontière qui sépare les deux formes d'expression: la musique et la parole. Et ces miniatures pour le piano que Fibich a composées en guise de journal intime ressemblent à de mini- drames; elles aspirent à monter sur le théâtre et, pour ainsi dire, à prendre la parole. La musique n'y résonne pas selon ses moyens propres, elle cherche à parler et on y trouve des idées proches de a démarche théâtrale, comme des idées ponctuées de silence.
Né de la musique- ce qui est en soi une gageure- le texte de Vladimir Hepner, adapté en français par Jill Nizard, est ainsi connu comme partie intégrante d'une partition unique pour deux instruments, le piano et la voix humaine, qui sont aussi deux personnages: Znedek Fibih et Anezka Schulzova.
Michel Sineux
Conservateur Général des Bibliothèques de la ville de Paris et rédacteur en chef de la revue musicale "Ecouter voir".
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier de leur très aimable soutien :
Laurent Terzieff et la Compagnie Laurent Terzieff
Jacqueline Ouy, Présidente du Conservatoire du VIe Arrondissement
Michèl Meunier
La Galerie Marek, Château de Kergroades
Dagmar Hobzova
Séverin Aumont
Jean-Claude Allain, Elisabeth du Réau, Antoine Mares (DESC)
Orlando Torricelli
Jacques Boissonnade, Janine Sauvage, Claude Aziza (Service Culturel)
(Université de Paris III- Sorbonne Nouvelle)
Julie de Sophie Gatto
Toute ma vie, j'ai été conscient du lien profond qui existe entre la musique et la poésie, entre les comédiens et les musiciens. Ils sont régis par les mêmes lois et les mêmes principes du spectacle. Ils disposent des mêmes moyens.
Certains compositeurs, comme par exemple Zdenek Fibich et Léo Janacek, sont parvenus à atteindre la frontière précise qui sépare les deux formes d'art : la musique et la parole.
Ces courtes pièces pour piano que Zdenek Fibich a composées pour son "Journal Intime", et qui racontent la vie quotidienne de son amour avec Anezka Schulzova, ressemblent beaucoup à de petites pièces dramatiques destinées au théâtre. On trouve, ici, des idées proches de la démarche théâtrale ou encore des phrases ponctuées de silences.
J'ai toujours eu le rêve d'explorer cette musique extraordinaire dans un dialogue avec une comédie qui dirait avec des mots ce que la musique exprime avec des notes.
Lorsque j'ai enregistré le Volume 5 de "L'anthologie de la musique tchèque pour piano", consacrée à Zdenek Fibich, j'ai fait une sélection parmi ces courtes pièces que Fibich a composées pour Anezka Schulzova, afin qu'elles puissent paraître comme un enchaînement pouvant raconter toute l'histoire de leur amour.
J'ai rencontré par la suite Vladimir Hepner à Prague, à qui j'ai joué cette suite de pièces choisies parmi les 376 pièces pour piano que Fibich a composées à partir de 1892, dans son "Journal Intime".
Je lui ai demandé de concrétiser ce projet et d'opérer cette étonnante transmutation qui nous permet d'entendre, tel qu'il aurait pu exister, le dialogue musical instauré entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova, où la musique prolonge les idées que les paroles ne peuvent exprimer et où la parole comble les manques de la musique, lorsque celle-ci se heurte à l'indicible.
Radoslav Kvapil. Prague, septembre 1996.
Parole et musique
Parole et musique: deux termes d'un couple que la création artistique, avec des bonheurs variés, a toujours voulu associer, à la recherche d'une (vaine?) fusion. Les mots ont été mariés à la musique "sérieuse", "classique" (profane ou sacrée), à l'opéra, en particulier, se multimédia d'avant-hier; à d'autres musiques aussi, dont on semble sous-entendre qu'elles seraient moins sérieuses: musiques ethniques (folklore, comme on disait jadis), chanson, ce mixte hybride de poème et de mélodie...
Art syncrétique comme l'opéra, mais plus fusionnel grâce aux possibilités expressives, aux effets spéciaux que la technique lui offre, le cinéma s'est interrogé à son tour sur les rapports de l'image et du son et, singulièrement, des bruits, des dialogues, des voix off et de la musique, en tant qu'éléments combinés susceptibles de démultiplier ses pouvoirs expressifs, esthétiques, autrement dit la beauté et le sens de l'oeuvre.
Si l'image (au cinéma) et les mots (à l'opéra) ont toujours rechercher dans la musique un supplément d'âme, ne serait-ce que la musique de scène pour le théâtre traditionnel, la musique, en revanche, a toujours prétendu se suffire à elle-même, au point de revendiquer une sorte d'hégémonie: dans l'oeuvre d'art totale (Gesamtkunstwerk) de Wagner, qui asservit à la mode de la musique les autres modes d'expression bien davantage que dans l'opéra traditionnel, ou avec la musique à programme qui, dans le poème ou le mélodrame, voudra dire et montrer autant que chanter, anticipant sur les recettes musicales du cinéma hollywoodien.
Journal intime
Le cycle "Humeurs, impressions et souvenirs" ne fut publié qu'après la mort de Fibich, en 1900. C'est Anezka Schulzova, elle- même, qui titra pour l'éditeur praguois un certain nombre des quelques 500 fragments qui constituent ce journal intime de plus de 600 morceaux, dont 376 ont été conservés. Chaque miniature raconte un événement, un incident, un instant banal ou privilégié de l'existence au quotidien des deux amants ou dresse, à la manière d'un peintre, le portrait d'Aneska, met en gloire les blasons de son corps fétichisé, de sa démarche, de ses vêtements. Mais on aurait tort de croire que l'entreprise de Fibich n'est que l'expression exacerbée d'une romance narcissique. C'est tout le contraire d'une 'uvre de circonstance, même si ce sont des circonstances bien particulières qui sont à son origine. La situation d'exclusion dans laquelle il se trouvait lui a imposé un repli sur soi qui a pu, à l'inverse, favoriser une investigation exigeante des formes musicales, un approfondissement des moyens d'expression du piano dans une liberté d'esprit, une absence d'arrière-pensées dont l'aurait peut- être privé le maintien de sa position sociale.
Dans cette 'uvre sans équivalent, qui représente plus de mille pages de musique, Radolslav Kvapil a sélectionné un certain nombre de pièces constituant un enchaînement capable de raconter toute l'histoire qui réunit, de 1892 à 1900, Zdenek Fibich et Anezka Schulzova. L'interprète et exégète de la musique tchèque pour piano qu'est Radoslav Kvapil a, de son propre aveu, toujours été sensible aux liens profonds qui existent entre la musique et la poésie, les comédiens et les musiciens dans le spectacle. Une part de l'oeuvre de Fibich, comme de celle Janacek, d'ailleurs, touche à la frontière qui sépare les deux formes d'expression: la musique et la parole. Et ces miniatures pour le piano que Fibich a composées en guise de journal intime ressemblent à de mini- drames; elles aspirent à monter sur le théâtre et, pour ainsi dire, à prendre la parole. La musique n'y résonne pas selon ses moyens propres, elle cherche à parler et on y trouve des idées proches de a démarche théâtrale, comme des idées ponctuées de silence.
Né de la musique- ce qui est en soi une gageure- le texte de Vladimir Hepner, adapté en français par Jill Nizard, est ainsi connu comme partie intégrante d'une partition unique pour deux instruments, le piano et la voix humaine, qui sont aussi deux personnages: Znedek Fibih et Anezka Schulzova.
Michel Sineux
Conservateur Général des Bibliothèques de la ville de Paris et rédacteur en chef de la revue musicale "Ecouter voir".
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier de leur très aimable soutien :
Laurent Terzieff et la Compagnie Laurent Terzieff
Jacqueline Ouy, Présidente du Conservatoire du VIe Arrondissement
Michèl Meunier
La Galerie Marek, Château de Kergroades
Dagmar Hobzova
Séverin Aumont
Jean-Claude Allain, Elisabeth du Réau, Antoine Mares (DESC)
Orlando Torricelli
Jacques Boissonnade, Janine Sauvage, Claude Aziza (Service Culturel)
(Université de Paris III- Sorbonne Nouvelle)
Julie de Sophie Gatto
Programme détaillé
15-24 Janvier 1997
Journal Intime, "L'Histoire d'Amour Eternel entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova". Spectacle musical d'après une idée de Radoslav Kvapil.
Sous le Haut Patronage de : Son Excellence Petr Lom, Ambassadeur de la République Tchèque ; Jean Pierre Lecoq, Conseiller de Paris et Maire du VIe Arrondissement.
Dans le cadre de l'opération "La Mairie de Paris vous invite au Concert"
Musique de Zdenek Fibich
Livret de Vladimir Hepner
Adaptation française de Jill Nizard
Présentation scénique de Pascale de Boysson
Radoslav Kvapil au piano
Pascale de Boysson dans le rôle d'Anezka Schulzova
Chaque représentation sera précédée d'un lever de rideau par Radoslav Kvapil
Trente minutes de récital autour du thême : "Aspects de la musique tchèque et romantique pour piano" (Schubert, Chopin, Smetana, Dvorak, Fibich, Janacek).
Rencontre au théâtre avec le public le dimanche 19 janvier à 15 heures autour du thême: "Zdenek Fibich et son temps"
CONCERT
Radoslav Kvapil. Récital de Piano.
25-26 janvier 1997
- Franz Schubert: "Impromptus" Op. 142
- Zdenek Fibich: "Humeurs, Impressions et Souvenirs"
- Antonin Dvorak: "Images Poétiques" Op. 85 (sélection)
- Bedrich Smetana: "Danses Tchèques" 2e cahier (sélection)
- Frederic Chopin: "Etudes concertantes" Op. 10 et 25 (sélection)
Le récital sera enregistré par Radio Classique.
Journal Intime, "L'Histoire d'Amour Eternel entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova". Spectacle musical d'après une idée de Radoslav Kvapil.
Sous le Haut Patronage de : Son Excellence Petr Lom, Ambassadeur de la République Tchèque ; Jean Pierre Lecoq, Conseiller de Paris et Maire du VIe Arrondissement.
Dans le cadre de l'opération "La Mairie de Paris vous invite au Concert"
Musique de Zdenek Fibich
Livret de Vladimir Hepner
Adaptation française de Jill Nizard
Présentation scénique de Pascale de Boysson
Radoslav Kvapil au piano
Pascale de Boysson dans le rôle d'Anezka Schulzova
Chaque représentation sera précédée d'un lever de rideau par Radoslav Kvapil
Trente minutes de récital autour du thême : "Aspects de la musique tchèque et romantique pour piano" (Schubert, Chopin, Smetana, Dvorak, Fibich, Janacek).
Rencontre au théâtre avec le public le dimanche 19 janvier à 15 heures autour du thême: "Zdenek Fibich et son temps"
CONCERT
Radoslav Kvapil. Récital de Piano.
25-26 janvier 1997
- Franz Schubert: "Impromptus" Op. 142
- Zdenek Fibich: "Humeurs, Impressions et Souvenirs"
- Antonin Dvorak: "Images Poétiques" Op. 85 (sélection)
- Bedrich Smetana: "Danses Tchèques" 2e cahier (sélection)
- Frederic Chopin: "Etudes concertantes" Op. 10 et 25 (sélection)
Le récital sera enregistré par Radio Classique.
Présentation des artistes
Radoslav Kvapil
Pianiste tchèque, né à Brno, en Moravie. Il a pris des cours particuliers de piano à partir de l'âge de 6 ans avec le Professeur Ludvik Kundera, le plus proche collaborateur de Léo Janacek. Après son Baccalauréat en Lettres Classiques, il a continué ses études supérieures à l'Académie de Brno, sous la direction du Professeur Ludvik Kundera. En 1958, il obtint le premier prix au Concours Léo Janacek de la Radio Tchécoslovaque.
Signalons par ailleurs son importante discographie (environ 70 microsillons et CD au total) dont l'intégrale des oeuvres pour piano d'Antonin Dvorak chez Supraphon en 1967-69, l'intégrale des oeuvres pour piano de Léo Janacek chez Panton en 1969, l'intégrale des oeuvres pour piano de Jan Hugo Vorisek en 1975 chez Supraphon, l'intégrale des oeuvres pour piano de Léo Janacek en 1989 chez Adda (Paris), deux CD de l'intégrale des oeuvres pour Piano de Bohuslav Martinu en 1990 chez ADDA (Paris) sont les oeuvres les plus importantes.
Entre 1993 et 1995, il a enregistré chez Unicorn-Kanchana (Londres) les huit premiers volumes de son Anthologie de la Musique Tchèque pour Piano, qui constituent la première partie de cette Anthologie. Les volumes déjà parus depuis 1993 comprennent des uvres d'Antonin Dvorak, Bedrich Smetana (2 CD), Bohuslav Martinu, Jan Hugo Vorisek, Zdenek Fibich, Léo Janacek et Josef Suk. Il a signé l'Edition Critique des oeuvres pour piano de Léo Janacek chez Supraphon.
Il a donné de nombreux concerts (Théâtre des Champs- Elysées, Théâtre du Châtelet, Auditorium du Louvre, Auditorium d'Orsay, Radio France Montpellier, etc ... ); au Royal Albert Hall (Prom concerts), au Barbican Centre (Londres) et é Carnegie Récital Hall (New York) ... et masterclasses
(Julliard School of Music, Royal Academy of Music, Guildhall School of Music, Académie Sibelius- Helsinki, Conservatoire, National Supérieur de Paris et de Lyon, Musikhochschule de Dresde, de Hambourg, de Frankfort, Musikhögskola Stockholm . . .)
En 1974 il fonda le Festival de Bohème du Sud avec le Quatuor Talich et Ivan Straus dont il est le directeur depuis 1990. Ce festival a lieu tous les ans en juillet dans 12 villes de Bohême du Sud. Des artistes Français participent à ce festival chaque année depuis 1989, grâce à une collaboration avec l'A.F.A.A.
Il est membre du jury du Concours Schumann de Zwickau depuis 10 ans.
Extraits de la critique internationale:
"Radoslav Kvapil s'affirme comme un très grand pianiste, le plus grand spécialiste actuel de la musique tchèque pour piano". Europe (Paris)
"Connu pour son interprétation ailée de la musique pour piano de Smetana, Kvapil est un pianiste au jeu vif et au répertoire bien différent e celui de la majorité des pianistes qui font carrière. Lui, au moins, cherche à faire aimer une musique qui n'attend que de trouver un public"
Alain Lompech - Le Monde (Paris)
"Souhaitons que les deux cahiers de Danses, ainsi que les ravissantes Bagatelles ne soient que le prélude à une intégrale de référence. Pour notre part, jamais nous n'avions entendu un tel naturel, une simplicité aussi évidente". Stéphane Friédérich - Volume - 2 Bedrich Smetana- 10 de Repertoire (Paris)
"Radoslav Kvapil est sans doute le meilleur interprète actuel, tant de Smetana que de Janacek ou de Martinu. Harryh Albreich - Crescendo (Bruxelles)
"This evening, Helsinki had the opportunity of hearing this disciple of Janacek's disciple, the leading Czech pianist, R. Kvapil, who should be considered, as regards to Czech music, what Paul Bocuse is considered as regards to French cooking. Helsinkin Sanomat (Helsinki)
"Kvapil is profoundly moving-one of the great piano records. Breathtaking.
Brian Hunt - Volume 7 - Leos Janacek - Classic CD (Londres)
" ce chantre authentique, méticuleux, et aujourd'hui unique de l'expression janackienne de l'instant". Pierre-Emile Barbier - Diapason (Paris)
Pascale de Boysson
Elle a éte au cours de Charles Dullin et trois ans l'élève de Tania Balachova.
Après avoir début dans "Dona Rosita", puis "Yerma" de Garcia Lorca, elle est "Macha" dans la "Mouette" de Tchekov au Théâtre de l'Atelier, où elle jouera aussi "Les Ciseaux de Lune" de Marcel Aymé.
Elle est "Marthe" dans "1'Echange" de Paul Claudel avec Laurent Terzieff.
En 1962, elle crée avec lui la Compagnie Laurent Terieff. Elle y jouera des pièces d'Albée, de Sauders,de Wesker, et quatre pièces de Murray Schisgal ("Love", "Les Dactylos", "Les Tigres",... )
Elle jouera aussi "Tango" en 1967, "Le Pic du Bossu" en 1979, entre "l'Ambassade" en 1983, et "A pied" en 1987 de Slavomir Mrozek.
En dehors de la Compagnie, elle jouera aussi "Home" de David Storey avec Claude Régis, puis deux pièces au TNP avec Roger Planchon et les "Femmes savantes" de Baudelaire avec Françoise Seigner en 1986.
Elle jouera et reprendra cinq ou six fois avec la Compagnie deux pièces de poésie de Rainer Maria Rilke et de Milosz.
En 1988, elle a une nomination aux Molières pour "Ce qui voit Fox" de J. Sauders puis jouera dans :
- "Henry IV"de Pirandello en 1989
- "l'Homme Assis" de Baeur en 1990
- "Richard Il" de Shakespeare en 1991
- "Temps contre Temps" de R. Harwood en1993
- "Meurtre dans la Cathédrale" de T.S. Eliot
Elle a signé plusieurs adaptations théâtrales dont trois pièces d'Arold Wesker avec Jill Nizard.
Au cinéma et à la télévision elle a travaillé avec Julien Duvivier, André Cayatte, Peter Brook, Eric Rohmer, Yannick Bellon, Roman Polanski et René Allio.
Zdenek Fibich
C'est paradoxalement avec la plus grande économie de moyens, en explorant toutes les possibilités expressives d'un seul instrument, le piano, que Zdenek Fibich va faire parler la musique, atteindre la frontière qui la sépare de la parole. Mais avant d'en venir à ce journal intime, à ce cycle pour piano qui semblait de lui-même si impérieusement réclamer la parole, peut-être convient-il de fournir à l'auditeur- spectateur quelques repères sur la personne et l'oeuvre de Fibich, le plus injustement méconnu des grands compositeurs tchèques. Dans le mouvement politique à l'origine de la création de la nation tchèque (l'état de Tchécoslovaquie sera fondé en 1918), la musique a joué un rôle de première importance et les fondateurs
de l'opéra et de la musique tchèque qu'ont été Bedrich Smetana (1824-1884), Antonin Dvorak (1841-1904) et Zdenek Fibich (1850-1900), plus que des artistes, étaient considérés comme d'authentiques héros de la cause nationale et, à ce titre, encouragé à exalter les vertus du folklore. Romantique plus largement européen, Fibich, tout en souhaitant contribuer à la création d'une musique proprement tchèque était à l'écoute des découvertes et des avancées de la musique internationale. Son opéra "la Fiancée de Messine", influencé par la révolution wagnérienne aussi bien que la trilogie de son mélodrame"Hippodamie", focaliseront sur lui la haine des nationalistes, qui l'accusèrent de trahison envers les idéaux de l'opéra tchèque. Et c'est non seulement l'artiste qui fut mis au ban de la société tchèque bien- pensante, mais bientôt l'homme lui- même, lorsque sa liaison avec son élève Anezka Schuizova, l'amena à se séparer de sa femme légitime Betty,cantatrice renommée du Théâtre National, avec laquelle il constituait, aux yeux de ses compatriotes, le couple idéal en quelque sorte un autre emblème de la nation tchèque en gestation.
Ainsi l'histoire, les circonstances, mais sans doute aussi son génie propre conduisirent-ils Fibich à s'écarter de la ligne romantique- nationaliste qu'il avait suivie dans les années 1870, pour se concentrer, dans la décennie suivante, sur des questions plus spécifiquement artistiques, consubstantielles à l'évolution du romantisme - en particulier celle du drame musical ou du mélodrame - et, dans les dernières années de sa vie, cultiver une forme de lyrisme subjectif, qui laisse deviner les préoccupations qui seront celles des créateurs du vingtième siècle.
En dépit de quelques incursions dans l'univers de l'impressionnisme,dont l'oeuvre tardive montre çà et là quelques traces, Fibich restera fondamentalement un romantique. Mais son hyper réceptivité à toutes les formes d'expression artistiques, ainsi qu'aux thèmes (l'érotisme, l'inconscient) qui peupleront sa postérité artistique, confère une ouverture toute particulière à sa création musicale, qui cherche à s'approprier au-delà des moyens d'expression spécifiquement musicaux, ceux-là même de la peinture ou de la parole.
Vladimir HEPNER
Ecrivain tchèque né à Libusin, près de Prague.
Vladimir Hepner est Docteur en philosophie. Il a fait ses études à la Faculté des Sciences Sociales de l'université Charles de Prague, de 1963 à 1969, où il se spécialise en sociologie et en journalisme.
Par la suite, il se consacra plus spécialement à l'ethnomusicologie. En1972, il publia "Regards sur la société tchèque à partir de la musique et chansons populaires".
De 1973 à 1983, il travailla comme dramaturge à la radio tchéco- slovaque et obtint le prix littéraire tchécoslovaque pour son uvre radiophonique.
En tant que musicologue, il s'intéresse plus particulièrement au compositeur Zdenek Fibish (18501900), et a écrit un scénario de film documentaire sur la vie et l'oeuvre de ce musicien ainsi que sur la vie culturelle et artistique de la ville de Prague é la fin du XIXe siècle.
C'est à la demande de Radoslav Kvapil qu'il a écrit le livret de "Journal Intime" en 1995.
Le spectacle "Journal Intime" à été donné pour la première fois en version originale tchèque à Prague en Octobre 1995 par la Compagnie "Lyra Pragensis" au Théâtre Lobkowitz.
Jill Nizard
Née Anglaise, mais Française de coeur est professeur à l'université de Paris III (Département d'Etudes de la Société Contemporaine).
Elle a signé trois adaptations théâtrales d'Arnold Wesker avec Pascale de Boysson ("Les Amis", "Les Vieux", "Les journalistes") ainsi que l'adaptation de "Morning After Optimism" du dramaturge irlandais
Tom Murphy.
Elle est co-scénariste avec le réalisateur tchèque Jaromil Jires de quatre co-productions francotchèque de films documentaires pour la télévision dont "La vie et l'oeuvre d'Antonin Dvorak" (La sept Télévision Tchécoslovaque).
En 1988, elle fonda l'Association pour la Musique et les Arts Tchécoslovaque (Amat) avec Jaromil Jires et Radoslav Kvapil, Association régie par la loi 1901, qui fut chargée par le Ministère de la Culture d'organiser les Commémorations Nationales de Bohuslav Martinu en 1990, d'Antonin Dvorak et de Jan Hugo Vorisek en 1991.
Amat collabore également avec Unicorn Kanchana (Londres) pour la production de "l'Anthologie de la musique tchèque pour piano" de Radoslav Kvapil, dont les huit premiers volumes sont déjà parus en CD.
Pianiste tchèque, né à Brno, en Moravie. Il a pris des cours particuliers de piano à partir de l'âge de 6 ans avec le Professeur Ludvik Kundera, le plus proche collaborateur de Léo Janacek. Après son Baccalauréat en Lettres Classiques, il a continué ses études supérieures à l'Académie de Brno, sous la direction du Professeur Ludvik Kundera. En 1958, il obtint le premier prix au Concours Léo Janacek de la Radio Tchécoslovaque.
Signalons par ailleurs son importante discographie (environ 70 microsillons et CD au total) dont l'intégrale des oeuvres pour piano d'Antonin Dvorak chez Supraphon en 1967-69, l'intégrale des oeuvres pour piano de Léo Janacek chez Panton en 1969, l'intégrale des oeuvres pour piano de Jan Hugo Vorisek en 1975 chez Supraphon, l'intégrale des oeuvres pour piano de Léo Janacek en 1989 chez Adda (Paris), deux CD de l'intégrale des oeuvres pour Piano de Bohuslav Martinu en 1990 chez ADDA (Paris) sont les oeuvres les plus importantes.
Entre 1993 et 1995, il a enregistré chez Unicorn-Kanchana (Londres) les huit premiers volumes de son Anthologie de la Musique Tchèque pour Piano, qui constituent la première partie de cette Anthologie. Les volumes déjà parus depuis 1993 comprennent des uvres d'Antonin Dvorak, Bedrich Smetana (2 CD), Bohuslav Martinu, Jan Hugo Vorisek, Zdenek Fibich, Léo Janacek et Josef Suk. Il a signé l'Edition Critique des oeuvres pour piano de Léo Janacek chez Supraphon.
Il a donné de nombreux concerts (Théâtre des Champs- Elysées, Théâtre du Châtelet, Auditorium du Louvre, Auditorium d'Orsay, Radio France Montpellier, etc ... ); au Royal Albert Hall (Prom concerts), au Barbican Centre (Londres) et é Carnegie Récital Hall (New York) ... et masterclasses
(Julliard School of Music, Royal Academy of Music, Guildhall School of Music, Académie Sibelius- Helsinki, Conservatoire, National Supérieur de Paris et de Lyon, Musikhochschule de Dresde, de Hambourg, de Frankfort, Musikhögskola Stockholm . . .)
En 1974 il fonda le Festival de Bohème du Sud avec le Quatuor Talich et Ivan Straus dont il est le directeur depuis 1990. Ce festival a lieu tous les ans en juillet dans 12 villes de Bohême du Sud. Des artistes Français participent à ce festival chaque année depuis 1989, grâce à une collaboration avec l'A.F.A.A.
Il est membre du jury du Concours Schumann de Zwickau depuis 10 ans.
Extraits de la critique internationale:
"Radoslav Kvapil s'affirme comme un très grand pianiste, le plus grand spécialiste actuel de la musique tchèque pour piano". Europe (Paris)
"Connu pour son interprétation ailée de la musique pour piano de Smetana, Kvapil est un pianiste au jeu vif et au répertoire bien différent e celui de la majorité des pianistes qui font carrière. Lui, au moins, cherche à faire aimer une musique qui n'attend que de trouver un public"
Alain Lompech - Le Monde (Paris)
"Souhaitons que les deux cahiers de Danses, ainsi que les ravissantes Bagatelles ne soient que le prélude à une intégrale de référence. Pour notre part, jamais nous n'avions entendu un tel naturel, une simplicité aussi évidente". Stéphane Friédérich - Volume - 2 Bedrich Smetana- 10 de Repertoire (Paris)
"Radoslav Kvapil est sans doute le meilleur interprète actuel, tant de Smetana que de Janacek ou de Martinu. Harryh Albreich - Crescendo (Bruxelles)
"This evening, Helsinki had the opportunity of hearing this disciple of Janacek's disciple, the leading Czech pianist, R. Kvapil, who should be considered, as regards to Czech music, what Paul Bocuse is considered as regards to French cooking. Helsinkin Sanomat (Helsinki)
"Kvapil is profoundly moving-one of the great piano records. Breathtaking.
Brian Hunt - Volume 7 - Leos Janacek - Classic CD (Londres)
" ce chantre authentique, méticuleux, et aujourd'hui unique de l'expression janackienne de l'instant". Pierre-Emile Barbier - Diapason (Paris)
Pascale de Boysson
Elle a éte au cours de Charles Dullin et trois ans l'élève de Tania Balachova.
Après avoir début dans "Dona Rosita", puis "Yerma" de Garcia Lorca, elle est "Macha" dans la "Mouette" de Tchekov au Théâtre de l'Atelier, où elle jouera aussi "Les Ciseaux de Lune" de Marcel Aymé.
Elle est "Marthe" dans "1'Echange" de Paul Claudel avec Laurent Terzieff.
En 1962, elle crée avec lui la Compagnie Laurent Terieff. Elle y jouera des pièces d'Albée, de Sauders,de Wesker, et quatre pièces de Murray Schisgal ("Love", "Les Dactylos", "Les Tigres",... )
Elle jouera aussi "Tango" en 1967, "Le Pic du Bossu" en 1979, entre "l'Ambassade" en 1983, et "A pied" en 1987 de Slavomir Mrozek.
En dehors de la Compagnie, elle jouera aussi "Home" de David Storey avec Claude Régis, puis deux pièces au TNP avec Roger Planchon et les "Femmes savantes" de Baudelaire avec Françoise Seigner en 1986.
Elle jouera et reprendra cinq ou six fois avec la Compagnie deux pièces de poésie de Rainer Maria Rilke et de Milosz.
En 1988, elle a une nomination aux Molières pour "Ce qui voit Fox" de J. Sauders puis jouera dans :
- "Henry IV"de Pirandello en 1989
- "l'Homme Assis" de Baeur en 1990
- "Richard Il" de Shakespeare en 1991
- "Temps contre Temps" de R. Harwood en1993
- "Meurtre dans la Cathédrale" de T.S. Eliot
Elle a signé plusieurs adaptations théâtrales dont trois pièces d'Arold Wesker avec Jill Nizard.
Au cinéma et à la télévision elle a travaillé avec Julien Duvivier, André Cayatte, Peter Brook, Eric Rohmer, Yannick Bellon, Roman Polanski et René Allio.
Zdenek Fibich
C'est paradoxalement avec la plus grande économie de moyens, en explorant toutes les possibilités expressives d'un seul instrument, le piano, que Zdenek Fibich va faire parler la musique, atteindre la frontière qui la sépare de la parole. Mais avant d'en venir à ce journal intime, à ce cycle pour piano qui semblait de lui-même si impérieusement réclamer la parole, peut-être convient-il de fournir à l'auditeur- spectateur quelques repères sur la personne et l'oeuvre de Fibich, le plus injustement méconnu des grands compositeurs tchèques. Dans le mouvement politique à l'origine de la création de la nation tchèque (l'état de Tchécoslovaquie sera fondé en 1918), la musique a joué un rôle de première importance et les fondateurs
de l'opéra et de la musique tchèque qu'ont été Bedrich Smetana (1824-1884), Antonin Dvorak (1841-1904) et Zdenek Fibich (1850-1900), plus que des artistes, étaient considérés comme d'authentiques héros de la cause nationale et, à ce titre, encouragé à exalter les vertus du folklore. Romantique plus largement européen, Fibich, tout en souhaitant contribuer à la création d'une musique proprement tchèque était à l'écoute des découvertes et des avancées de la musique internationale. Son opéra "la Fiancée de Messine", influencé par la révolution wagnérienne aussi bien que la trilogie de son mélodrame"Hippodamie", focaliseront sur lui la haine des nationalistes, qui l'accusèrent de trahison envers les idéaux de l'opéra tchèque. Et c'est non seulement l'artiste qui fut mis au ban de la société tchèque bien- pensante, mais bientôt l'homme lui- même, lorsque sa liaison avec son élève Anezka Schuizova, l'amena à se séparer de sa femme légitime Betty,cantatrice renommée du Théâtre National, avec laquelle il constituait, aux yeux de ses compatriotes, le couple idéal en quelque sorte un autre emblème de la nation tchèque en gestation.
Ainsi l'histoire, les circonstances, mais sans doute aussi son génie propre conduisirent-ils Fibich à s'écarter de la ligne romantique- nationaliste qu'il avait suivie dans les années 1870, pour se concentrer, dans la décennie suivante, sur des questions plus spécifiquement artistiques, consubstantielles à l'évolution du romantisme - en particulier celle du drame musical ou du mélodrame - et, dans les dernières années de sa vie, cultiver une forme de lyrisme subjectif, qui laisse deviner les préoccupations qui seront celles des créateurs du vingtième siècle.
En dépit de quelques incursions dans l'univers de l'impressionnisme,dont l'oeuvre tardive montre çà et là quelques traces, Fibich restera fondamentalement un romantique. Mais son hyper réceptivité à toutes les formes d'expression artistiques, ainsi qu'aux thèmes (l'érotisme, l'inconscient) qui peupleront sa postérité artistique, confère une ouverture toute particulière à sa création musicale, qui cherche à s'approprier au-delà des moyens d'expression spécifiquement musicaux, ceux-là même de la peinture ou de la parole.
Vladimir HEPNER
Ecrivain tchèque né à Libusin, près de Prague.
Vladimir Hepner est Docteur en philosophie. Il a fait ses études à la Faculté des Sciences Sociales de l'université Charles de Prague, de 1963 à 1969, où il se spécialise en sociologie et en journalisme.
Par la suite, il se consacra plus spécialement à l'ethnomusicologie. En1972, il publia "Regards sur la société tchèque à partir de la musique et chansons populaires".
De 1973 à 1983, il travailla comme dramaturge à la radio tchéco- slovaque et obtint le prix littéraire tchécoslovaque pour son uvre radiophonique.
En tant que musicologue, il s'intéresse plus particulièrement au compositeur Zdenek Fibish (18501900), et a écrit un scénario de film documentaire sur la vie et l'oeuvre de ce musicien ainsi que sur la vie culturelle et artistique de la ville de Prague é la fin du XIXe siècle.
C'est à la demande de Radoslav Kvapil qu'il a écrit le livret de "Journal Intime" en 1995.
Le spectacle "Journal Intime" à été donné pour la première fois en version originale tchèque à Prague en Octobre 1995 par la Compagnie "Lyra Pragensis" au Théâtre Lobkowitz.
Jill Nizard
Née Anglaise, mais Française de coeur est professeur à l'université de Paris III (Département d'Etudes de la Société Contemporaine).
Elle a signé trois adaptations théâtrales d'Arnold Wesker avec Pascale de Boysson ("Les Amis", "Les Vieux", "Les journalistes") ainsi que l'adaptation de "Morning After Optimism" du dramaturge irlandais
Tom Murphy.
Elle est co-scénariste avec le réalisateur tchèque Jaromil Jires de quatre co-productions francotchèque de films documentaires pour la télévision dont "La vie et l'oeuvre d'Antonin Dvorak" (La sept Télévision Tchécoslovaque).
En 1988, elle fonda l'Association pour la Musique et les Arts Tchécoslovaque (Amat) avec Jaromil Jires et Radoslav Kvapil, Association régie par la loi 1901, qui fut chargée par le Ministère de la Culture d'organiser les Commémorations Nationales de Bohuslav Martinu en 1990, d'Antonin Dvorak et de Jan Hugo Vorisek en 1991.
Amat collabore également avec Unicorn Kanchana (Londres) pour la production de "l'Anthologie de la musique tchèque pour piano" de Radoslav Kvapil, dont les huit premiers volumes sont déjà parus en CD.
Composition musicale, arrangements
Textes
Traduction-surtitrages
Origine géographique
Tchèque, République
Mots-clés
Date (année)
1997
Cote MCM
MCM_1997_CZ_S1
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
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Tchèque, République. Journal Intime, "L'Histoire d'Amour Eternel entre Zdenek Fibich et Anezka Schulzova". Affiche | Tchèque, République | 1997-01-15 | Affiche |
Titre | Localisation | Date | Type | |
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Saison 1997 | 1997 |