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Islande. La Terre vue du ciel, Un portrait aérien de notre planète. Exposition

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Évènement

Titre

Islande. La Terre vue du ciel, Un portrait aérien de notre planète. Exposition

Date

2004-09-27

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Exposition

Description de la pratique

Yann Arthus Bertrand, partenaire de la Quinzaine islandaise
Depuis 1990, Yann Arthus-Bertrand a survolé une centaine de pays. Ses photographies aériennes, indissociables des textes qui les accompagnent, invitent chacun à réfléchir à l'évolution de la Terre et au devenir de ses habitants. Un constat en images et en mots pour prendre conscience que nous sommes tous individuellement responsables de notre planète, et décider ensemble de ce que nous lèguerons aux générations futures.

p. 44, Moutons sur les champs de lave, péninsule de Snaefellsness, Islande (64°45 N-24°30' O). L'île d'Islande, la deuxième plus grande d'Europe est une contrée jeune, volcanique et aride, dépeuplée dans les terres intérieures. Le sol, composé à 99 % de roches volcaniques (basalte), est peu propice à l'épanouissement de la végétation, et plus de la moitié du territoire en est dépourvue. Sur les champs de lave (11 % de la surface du pays), où paissent ces moutons, s'implantent en premier lieu des mousses et des lichens qui donnent au paysage sa couleur bronze. Ils servent de premier tapis végétal sur lequel pourront s'implanter d'autres espèces plus évoluées. Si les moutons ne mangent pas tout' En effet, la moitié du couvert végétal a disparu depuis la colonisation de l'île au IXe siècle, suite au déboisement pour le chauffage et au surpâturage. La forêt n'occupe plus que 1,1 % du territoire alors qu'elle en couvrait probablement 30 % lors de l'arrivée des premiers habitants. Mais depuis un siècle, confrontés à l'érosion des sols, les Islandais reboisent, appuyés par le gouvernement qui, depuis les années 1950 environ a développé des outils législatifs, techniques et financiers pour favoriser les plantations. 215 000 ha devraient ainsi être transformés en terres boisées avant 40 ans

p. 26, Détail de la rivière Pjorsa, Islande. (N 63°56' O 20°57'). La rivière Pjorsa (ou Thjorsa), la plus longue d'Islande, creuse son lit dans des terrains recouverts de lave sur une distance de 230 km. Elle charrie jusqu'à l'océan de multiples déchets organiques et minéraux, d'où sa couleur caractéristique. L'île est couverte d'un vaste réseau de rivières non navigables, pour la plupart issues de torrents subglaciaires, dont les parcours variables et torturés rendent délicate toute construction d'ouvrages permanents tels que ponts ou barrages. L'énergie hydraulique permet néanmoins de satisfaire 20 % des besoins en électricité, et les possibilités demeurent considérables, puisque seul un sixième du potentiel hydraulique a été exploité. L'Islande projette en outre d'utiliser ses sources d'énergie renouvelable (hydraulique, géothermique) pour produire de l'hydrogène, affichant une décision pionnière de convertir l'ensemble de son économie à ce nouveau combustible non polluant avant 2030.

p. 34, Le Maelifell en bordure du glacier Myrdalsjökull, Islande. (N 63°50' O 19°12'). Au sud de l'Islande, ce tuf volcanique, constitué de cendres et de projections solidifiées, est né de l'une des nombreuses éruptions survenues sous la calotte du glacier Myrdalsjökull avant que celui-ci ne se retire. Délivré du glacier il y a environ 10 000 ans, le Maelifell est maintenant baigné par les rivières qui s'en écoulent. Son cône parfait, qui s'élève à 200 m au-dessus de la plaine, est recouvert de Grimmia, une mousse qui prolifère sur les laves refroidies et dont la couleur varie du gris argent au vert lumineux selon le taux d'humidité du sol. Cette mousse fait partie des rares plantes qui ont pu se développer sur le territoire islandais, caractérisé par une certaine pauvreté botanique, avec moins de 400 espèces végétales répertoriées et seulement 25 % des terres couvertes de végétation permanente. Géologiquement très jeune, avec 23 millions d'années d'existence, l'Islande, dont le nom signifie littéralement « terre de glace », compte plus de 200 volcans actifs et de nombreux glaciers qui occupent près de 1/8 de la superficie de l'île. JUMENT ISLANDAISE Gylling, montée par Tota (alias Thorunn Thora Rinsdóttir). Environs de Selfoss, Islande. Le cheval islandais peut être fier de ses origines : il a été amené des fjords scandinaves par les Vikings, au VIIIe siècle. Moins de deux cents ans plus tard, une loi interdisait déjà toute nouvelle importation de chevaux sur l'île afin de garder à l'islandais sa pureté. Et surtout ses qualités : rusticité, endurance, confort. Le petit cheval islandais (1,38 m en moyenne) ne court pas qu'au trot ou au galop : une allure rapide, le tölt, qu'il est seul à connaître, offre à son cavalier une aisance inégalée.

Origine géographique

Islande

Mots-clés

Date (année)

2004

Cote MCM

MCM_2004_IS_E6

Contributeur