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Monde Arabe. Al-Andalus, à la croisée des traditions musicales. Spectacle

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Évènement

Titre

Monde Arabe. Al-Andalus, à la croisée des traditions musicales. Spectacle

Date

2005-04-03

Artistes principaux

Direction musicale

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

Dimanche 3 avril, 17h
Al-Âla,
Musique classique du Maroc
Musiciens de l'Orchestre arabo-andalou de Fès
Mohamed Briouel, direction
Avec la participation de Françoise Atlan, chant

LUNDI 4 AVRIL, 20h30
Chants judéo-espagnols et judéo-arabes
Françoise Atlan, chant
et musiciens de l'Orchestre arabo-andalou de Fès
Mohamed Briouel, direction

MERCREDI 13 AVRIL, 20h30
Chants liturgiques monodiques
et polyphoniques
de l'Espagne médiévale
Ensemble Alia Mvsica
Miguel Sánchez, direction

Pour la seconde année consécutive, la Maison des Cultures du Monde et l'Auditorium du Louvre collaborent à une programmation de musiques du monde dans le cadre des activités du département des Arts de l'islam du Musée du Louvre et du 9ème Festival de l'imaginaire.
Le programme Al-Andalus, à la croisée des traditions musicales tente de jeter un pont entre patrimoine ancien et tradition contemporaine à travers trois concerts : musique classique arabo-andalouse du Maroc, chants judéo-espagnols et judéo-arabes, chants liturgiques de l'Espagne médiévale. Al-Andalus, l'Andalousie arabe mais ô combien cosmopolite ' dont l'âge d'or débuta avec le second millénaire ' demeure profondément gravée dans les imaginaires juif et arabe. Et si le concert d'Alia Mvsica fait revivre un patrimoine presque oublié, celui des chants liturgiques de l'Espagne médiévale, les deux autres témoignent de traditions bien vivantes aujourd'hui car elles ont connu une évolution naturelle au cours des siècles, que ce soit au Maghreb ou dans le monde ottoman.
Au-delà des différences communautaires, voire des conflits religieux, ces trois concerts mettent en évidence nombre de traits communs. On sait l'influence qu'eut la musique arabe d'Andalousie à l'époque omeyyade sur la musique médiévale occidentale, et l'on ne peut ignorer les métissages musicaux qui se tissèrent entre les cultures juive et arabe d'Afrique du nord, ni les traces du maqâm arabo-ottoman dans le chant judéo-espagnol.
Derrière tout cela se dessine le visage d'un homme, ancêtre quasi-mythique de la musique arabo-andalouse. Musicien, poète, astronome et arbitre des élégances, Ziryab (le merle noir), expatrié de Bagdad au IXe siècle fut accueilli à la cour de Cordoue par Abd al-Rahman II. Il y imposa un nouveau style musical et surtout une nouvelle façon d'organiser la séance de musique, sous forme de suites : les nûbat. Ainsi naquit ce qui allait devenir la musique classique du Maghreb ou musique arabo-andalouse. La communauté juive quant à elle, ne resta pas à l'écart de ce mouvement, et l'histoire nous montre combien elle contribua à la préservation des musiques du Maghreb, tout en l'adaptant à un répertoire poétique original où se mêlaient l'espagnol ancien, l'arabe et l'hébreu. Parallèlement, au XIIIe siècle, les cours chrétiennes du nord de l'Espagne intègrèrent peu à peu les innovations polyphoniques de l'Ars Antiqua, venues de France et d'Italie.

Origine géographique

Monde Arabe

Mots-clés

Date (année)

2005

Cote MCM

MCM_2005_ARA_S1

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Titre Localisation Date Type
9e Festival de l'Imaginaire 2005