Écosse, Îles Hébrides. Mary Smith, chant traditionnel gaélique de l'île Lewis. Photos
Type de document
Photo numérique
Titre
Écosse, Îles Hébrides. Mary Smith, chant traditionnel gaélique de l'île Lewis. Photos
Date
2004-03-16
Artistes
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
16-17 mars 2004
MARY SMITH
Native de Ness, à la pointe nord de Lewis, Mary Smith est considérée comme l�une des meilleures interprètes du chant traditionnel gaélique, qui se pratique toujours a cappella.
Alors qu�elle était enseignante itinérante dans les îles de Uist et Eriskay, au sud des Hébrides, elle rencontra les grandes figures du chant traditionnel gaélique. Ainsi s�explique l�étendue exceptionnelle de son répertoire qui rassemble autant les chansons de son île natale que celles des autres îles de l�archipel. Chants de funérailles ou de travail (comme ceux qui accompagnaient le travail du tweed), ballades historiques, chansons d�amour : Mary Smith illumine de sa voix douce et grave toutes les expressions du répertoire gaélique traditionnel.
S�intéressant plus particulièrement à la fonction sociale du chant dans les communautés gaéliques d�Ecosse et d�Irlande, elle a été récompensée en 1999 du titre de Membre de l�Ordre de l�Empire Britannique pour sa contribution exceptionnelle à la sauvegarde du chant traditionnel gaélique.
Programme :
1. An Iorram Niseach. Chant des rameurs du Ness (XVIe siècle)
Nàil' a mhic,�s na hò rò
Nàil' a mhic,�s na hò rò
Hè rò, hù rò
Ramez, très chers Coinneach,
Souquez ferme,
Vous qui êtes aimés de vos jeunes épouses.
Je ramerais seul contre deux
Je ramerais seul contre trois, s'il le faut
Car il me semble
Que c�est la galère des Neil qui approche,
Ou la barque élancée des Mac Tharmoid Uidhir.
Quel dommage que je ne tienne pas ce Niall Odhar
Dans un trou du côté de Dun Othail,
Moi, le poignard à la main
Terrassant ce Niall.
Je transpercerais son aine
Et en ferais jaillir le sang.
Je le dépecerais,
J�offrirais sa chair aux corbeaux.
Je n'ai jamais fait de mal
Sauf à un cerf dans la colline
À un phoque dans le canal
Ou à un cormoran sur la vague.
Maintenant, à l'horizon, je vois apparaître
Gob a'Rudha et Iodhlainn na l-Airde
Où les miens ont été massacrés.
2. Deux berceuses
3. Mo Dhùthaich ri tighinn air m�aire
Chanson d�exil de William Mackenzie qui émigra de Lewis au Canada au XIXe siècle.
4. He Mannd� Thu
Chanson de foulage. Lors du foulage du tweed, les femmes ryhtmaient leurs mouvements avec des chansons qui traitaient souvent de la vie au village ou de l�histoire de la région. Lentes au départ quand le tweed très humide était lourd, ces chansons prenaient un rythme plus allègre à mesure que le tweed séchait.
5. Saighdear Chaluim Bhàin. Le soldat de Calum Ban.
On t�a débarqué en Irlande.
Toi dont le pas était léger dans les rues,
On t�a revêtu d�un uniforme,
Toi qui brillais comme un diamant au milieu des autres.
Ah, que j'ai de peine
À voir l'herbe pousser
Et effacer les traces de tes pas.
Le mal d�amour me déchire en deux.
Quand je vais par les tourbières
Mes larmes roulent jusqu�à terre
Au point de tremper mes souliers.
Et cependant, je ne puis m�épancher.
Quand je passe la porte
Et que je vois la lune, haute dans le ciel,
Mes pensées volent vers ce soldat
Vêtu de son kilt, qui marche au combat.
Quand bien monterait une marée
Sans autre pareille,
Aucun courant ne refluerait
Vers l'océan pour nous séparer.
Quand bien ils seraient trois à venir dans la nuit
Je ne tendrais la main à aucun d'eux,
Je ne leur accorderais aucune des faveurs
Que je réserve au soldat de Calum Ban.
Je t'ai vu dans mon sommeil
Rentrant de la bataille
Avec ta petite épée brillante.
Mais ce n�était pas pour moi que tu revenais.
Où es-tu mon amour ? Viendras-tu ?
Penses-tu rentrer un jour ?
Viendras-tu me voir cette année
Jamais ?
Hì hoiribh a hoirinn haoirinn
Hì hoiribh a hoirinn ail
Hì hoiribh a och is èileadh
Que j'aimerais te revoir en vie.
MARY SMITH
Native de Ness, à la pointe nord de Lewis, Mary Smith est considérée comme l�une des meilleures interprètes du chant traditionnel gaélique, qui se pratique toujours a cappella.
Alors qu�elle était enseignante itinérante dans les îles de Uist et Eriskay, au sud des Hébrides, elle rencontra les grandes figures du chant traditionnel gaélique. Ainsi s�explique l�étendue exceptionnelle de son répertoire qui rassemble autant les chansons de son île natale que celles des autres îles de l�archipel. Chants de funérailles ou de travail (comme ceux qui accompagnaient le travail du tweed), ballades historiques, chansons d�amour : Mary Smith illumine de sa voix douce et grave toutes les expressions du répertoire gaélique traditionnel.
S�intéressant plus particulièrement à la fonction sociale du chant dans les communautés gaéliques d�Ecosse et d�Irlande, elle a été récompensée en 1999 du titre de Membre de l�Ordre de l�Empire Britannique pour sa contribution exceptionnelle à la sauvegarde du chant traditionnel gaélique.
Programme :
1. An Iorram Niseach. Chant des rameurs du Ness (XVIe siècle)
Nàil' a mhic,�s na hò rò
Nàil' a mhic,�s na hò rò
Hè rò, hù rò
Ramez, très chers Coinneach,
Souquez ferme,
Vous qui êtes aimés de vos jeunes épouses.
Je ramerais seul contre deux
Je ramerais seul contre trois, s'il le faut
Car il me semble
Que c�est la galère des Neil qui approche,
Ou la barque élancée des Mac Tharmoid Uidhir.
Quel dommage que je ne tienne pas ce Niall Odhar
Dans un trou du côté de Dun Othail,
Moi, le poignard à la main
Terrassant ce Niall.
Je transpercerais son aine
Et en ferais jaillir le sang.
Je le dépecerais,
J�offrirais sa chair aux corbeaux.
Je n'ai jamais fait de mal
Sauf à un cerf dans la colline
À un phoque dans le canal
Ou à un cormoran sur la vague.
Maintenant, à l'horizon, je vois apparaître
Gob a'Rudha et Iodhlainn na l-Airde
Où les miens ont été massacrés.
2. Deux berceuses
3. Mo Dhùthaich ri tighinn air m�aire
Chanson d�exil de William Mackenzie qui émigra de Lewis au Canada au XIXe siècle.
4. He Mannd� Thu
Chanson de foulage. Lors du foulage du tweed, les femmes ryhtmaient leurs mouvements avec des chansons qui traitaient souvent de la vie au village ou de l�histoire de la région. Lentes au départ quand le tweed très humide était lourd, ces chansons prenaient un rythme plus allègre à mesure que le tweed séchait.
5. Saighdear Chaluim Bhàin. Le soldat de Calum Ban.
On t�a débarqué en Irlande.
Toi dont le pas était léger dans les rues,
On t�a revêtu d�un uniforme,
Toi qui brillais comme un diamant au milieu des autres.
Ah, que j'ai de peine
À voir l'herbe pousser
Et effacer les traces de tes pas.
Le mal d�amour me déchire en deux.
Quand je vais par les tourbières
Mes larmes roulent jusqu�à terre
Au point de tremper mes souliers.
Et cependant, je ne puis m�épancher.
Quand je passe la porte
Et que je vois la lune, haute dans le ciel,
Mes pensées volent vers ce soldat
Vêtu de son kilt, qui marche au combat.
Quand bien monterait une marée
Sans autre pareille,
Aucun courant ne refluerait
Vers l'océan pour nous séparer.
Quand bien ils seraient trois à venir dans la nuit
Je ne tendrais la main à aucun d'eux,
Je ne leur accorderais aucune des faveurs
Que je réserve au soldat de Calum Ban.
Je t'ai vu dans mon sommeil
Rentrant de la bataille
Avec ta petite épée brillante.
Mais ce n�était pas pour moi que tu revenais.
Où es-tu mon amour ? Viendras-tu ?
Penses-tu rentrer un jour ?
Viendras-tu me voir cette année
Jamais ?
Hì hoiribh a hoirinn haoirinn
Hì hoiribh a hoirinn ail
Hì hoiribh a och is èileadh
Que j'aimerais te revoir en vie.
Origine géographique
Royaume Uni
Ecosse
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Support physique
fr
Photographie papier
Couleur
fr
Noir et Blanc
Format numérique
fr
14x21 cm
Cote MCM
MCM_2004_GB_S1_PN2
Date du copyright
2004
Editeur
Sujet photographié
fr
Smith, Mary