Japon. Création de danse butô de Sumako Koseki, "Tzigane Japan". Photos
Évènement
Type de document
Photo numérique
Titre
Japon. Création de danse butô de Sumako Koseki, "Tzigane Japan". Photos
Date
2001-03-06
Artistes
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Danse
Description de la pratique
6-7 mars 2001
Tzigane Japan, création Butô de Sumako Koseki
L'origine du mot butô est associée à la danse des paysans dans le culte shinto. La situation du Japon des années cinquante a placé ce mot dans un nouveau contexte, marqué d'une part par une réaction violente à l'occidentalisation et à la suppression de la mémoire du corps, de l'irrationnel, et sous l'influence d'autre part des courants mondiaux tels que les happenings, les mouvements underground et de la pensée européenne, notamment française
(Genet, Bataille, Artaud et le Théâtre de la cruauté).
Ainsi naît le butô sous l'impulsion de Kazuo Ohno et de Tatsumi Hijikata.
Au son de musiques hybrides, la danse se déroule a contrario lente et saccadée, le corps souvent nu, exposé dans des postures de douleur qui rappellent les tragédies d'Hiroshima et de Nagasaki. La gestuelle évoque à la fois le nouveau-né et l'agonisant, le blessé et celui qui retrouve la lumière. Depuis plusieurs années, le genre a explosé en de multiples tendances et révélé maints artistes. Après des études de psychologie et une formation de butô à Tokyo, la danseuse et chorégraphe Sumako Koseki traverse l'Europe. Ses expériences en Europe, au Festival de Nancy, au Festival de Palerme, ses collaborations avec Grotowski, Eugenio Barba, Philippe Adrien, Adel Hakim, Bernard Noël et nombre d'autres artistes vont marquer son art.
C'est ainsi que, partageant son temps entre Tokyo et Paris, elle se forge un style personnel, bâti sur le butô qu'elle définit comme "la danse qui veut toucher l'au-delà" et nourri de ses expériences diverses et cosmopolites.
Tzigane Japan est né d'une réflexion personnelle sur la particularité et l'universalité de l'art de son pays, ainsi que sur les notions de tradition et de contemporanéité. L'�uvre traverse, en tableaux de plusieurs couleurs, les saisons de la vie tout en témoignant l'attirance qu'exerce la musique tzigane sur cette artiste nomade.
Tzigane Japan, inspiré d'un Air Bohémien de Pablo Sarasate.
1. "Noir" - Départ ou Retour�
2. "Blanc" - Source ou la Blancheur qui subit�
3. "Rouge" - Tzigane Japan
4. "(un autre) Blanc" - (une autre) Blancheur, (un autre) Départ
Tzigane Japan, création Butô de Sumako Koseki
L'origine du mot butô est associée à la danse des paysans dans le culte shinto. La situation du Japon des années cinquante a placé ce mot dans un nouveau contexte, marqué d'une part par une réaction violente à l'occidentalisation et à la suppression de la mémoire du corps, de l'irrationnel, et sous l'influence d'autre part des courants mondiaux tels que les happenings, les mouvements underground et de la pensée européenne, notamment française
(Genet, Bataille, Artaud et le Théâtre de la cruauté).
Ainsi naît le butô sous l'impulsion de Kazuo Ohno et de Tatsumi Hijikata.
Au son de musiques hybrides, la danse se déroule a contrario lente et saccadée, le corps souvent nu, exposé dans des postures de douleur qui rappellent les tragédies d'Hiroshima et de Nagasaki. La gestuelle évoque à la fois le nouveau-né et l'agonisant, le blessé et celui qui retrouve la lumière. Depuis plusieurs années, le genre a explosé en de multiples tendances et révélé maints artistes. Après des études de psychologie et une formation de butô à Tokyo, la danseuse et chorégraphe Sumako Koseki traverse l'Europe. Ses expériences en Europe, au Festival de Nancy, au Festival de Palerme, ses collaborations avec Grotowski, Eugenio Barba, Philippe Adrien, Adel Hakim, Bernard Noël et nombre d'autres artistes vont marquer son art.
C'est ainsi que, partageant son temps entre Tokyo et Paris, elle se forge un style personnel, bâti sur le butô qu'elle définit comme "la danse qui veut toucher l'au-delà" et nourri de ses expériences diverses et cosmopolites.
Tzigane Japan est né d'une réflexion personnelle sur la particularité et l'universalité de l'art de son pays, ainsi que sur les notions de tradition et de contemporanéité. L'�uvre traverse, en tableaux de plusieurs couleurs, les saisons de la vie tout en témoignant l'attirance qu'exerce la musique tzigane sur cette artiste nomade.
Tzigane Japan, inspiré d'un Air Bohémien de Pablo Sarasate.
1. "Noir" - Départ ou Retour�
2. "Blanc" - Source ou la Blancheur qui subit�
3. "Rouge" - Tzigane Japan
4. "(un autre) Blanc" - (une autre) Blancheur, (un autre) Départ
Origine géographique
Japon
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Support physique
fr
Diapositive
Couleur
fr
Couleur
Cote MCM
MCM_2001_JP_S1_PN1
Date du copyright
2001
Editeur
Sujet photographié
fr
Koseki, Sumako