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Chine, Beiguan. Musique et opéra de la Chine du Nord. Photos

Évènement

Type de document

Photo numérique

Titre

Chine, Beiguan. Musique et opéra de la Chine du Nord. Photos

Sous-titre

Ensemble Luan-Dan-Jiao de Taïwan

Date

2000-05-09

Artistes

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

9-11 mai 2000

Chiu, Huo-long: directeur musical
Musiciens:
Huang, Chen-ming
Lin, Hui-kuan
Wu, Chung-hsien
Lin, Yung-chin
Wu, Wei-hao
Hsu, Ya-mei
Huang, Hui-hu
Chuang, Tun-hui
Hsien, Chiung-chi
Cho, Giu-tsai
Huang, Wan-ju

LA MUSIQUE
L'instrument qui a valu au genre d'être appelé beiguan ("vents du nord") est le suona, hautbois à perce conique dont les sons puissants et aigus sont d'une grande efficacité dans les scènes martiales.
Dans la musique d'opéra, selon qu'il s'agit du style fulu ou du style xipi (hsipi), la formation instrumentale n'est pas exactement la même. Dans le premier cas, celui de l'école ancienne fulu, le chant est accompagné par la vièle à deux cordes métalliques et caisse de résonance en noix de coco yehu ; tandis que dans le cas de l'école nouvelle xipi (hsipi), on utilise la vièle à deux cordes en soie jinghu de l'opéra de Pékin. Les autres instruments à cordes sont la vièle à deux cordes huqin, le luth à manche long sanxian et le luth en forme de lune yueqin.
Quant aux percussions, ce sont les mêmes que dans la plupart des autres styles d'opéra chinois : tambour de bois recouvert de peau danpigu, tambour tanggu, petit gong jingluo, grand gong daluo et cymbales bo.
Comme dans d'autres styles d�opéra chinois, les musiciens puisent dans un corpus d'airs préétablis (on en compte environ une centaine) et associés à des situations spécifiques, par exemple : la levée d'une armée, les entrées d'un seigneur de guerre, d'un empereur ou d'un ministre, d'un héros populaire ou d'un général barbare.

Programme:
1. Le vent dans les pins, ouverture pour percussions.
En ouverture de la plupart des opéras de style Bei-Guan, tambours et gongs jouent quelques passages très animés extraits des pièces concernées. "Le vent dans les pins" est l'un des morceaux pour vents et percussions les plus joués. Il n'en existe pas de partition définitive, mais de nombreuses variantes qui laissent aux interprètes la possibilité d'insérer sur la trame mélodique et rythmique des ornements. Destinée à mettre en appétit l'auditeur, cette ouverture est communément appelée "réglisse" ou "herbe sucrée" par les musiciens.
2. Liesse générale, pour suona et percussions.
Les morceaux de Bei-Guan pour suona, tout comme la musique des opéras, sont composés soit dans le style Fu-lu, soit dans le style Hsi-Pi. Un même morceau peut du reste être écrit dans l'un ou l'autre style, les techniques de percussion variant alors considérablement. "Liesse générale" écrit dans le style Hsi-Pi et extrait de l'opéra "Le Pavillon de la Grue Jaune" rehausse l'atmosphère de la scène où Liu Bei, pour répondre à l'invitation de Zhou-Yu, traverse le fleuve séparant leurs deux pays. L'auditeur y découvre tout un jeu riche de variations. L'intervention de la suona dans les opéras de Bei-Guan ne laisse aucune place à l'improvisation. A chaque situation et même à chaque rôle correspond un morceau déterminé.
3. Le vol des deux papillons pour percussions.
Ce morceau également intitulé "Les deux papillons de nuit" appartient à la musique instrumentale pure. L'expression musicale est ici le fait des seuls gongs et cymbales, typiques de la tradition chinoise des percussions en cuivre. Ils évoquent ici avec une grande fraîcheur la danse de deux papillons.
La transmission de ce morceau se fait par voie orale. Pour l'apprendre, les musiciens ne peuvent compter que sur leur concentration et leur mémoire auditive.

5. Les Quatre Supérieurs, pour cordes et vents.
Les morceaux pour cordes et vents de style Bei-Guan sont assez nombreux. Ils peuvent être joués de façon autonome, mais ils servent également de transition entre les scènes, d'où le nom de "brochettes" que leur donnent les acteurs. Il existe des morceaux indépendants, mais également des ensembles comme "Les quatre tableaux" qui comprennent quatre pièce "Printemps", "Eté", "Automne" et "Hiver".
"Les Quatre Supérieurs" sont également constitués de quatre morceaux très évocateurs et expressifs, dans un style très éloigné de celui des percussions Bei-Guan. Il s'agit successivement de "Elévation dans l'ivresse", "La joie emplit la salle", "Pruniers et moineaux saluent le printemps" et "Finale".

Origine géographique

Chine

Contexte de captation

Spectacle

Mots-clés

Support physique

fr Diapositive

Couleur

fr Couleur

Cote MCM

MCM_2000_CN_S1_PN1

Date du copyright

2000

Editeur

Sujet photographié

fr Ensemble Luan-Dan-Jiao