Guinée. Polyphonies vocales, tambours et trompes des Guerzé. Photos
Type de document
Photo numérique
Titre
Guinée. Polyphonies vocales, tambours et trompes des Guerzé. Photos
Date
1998-03-14
Artistes
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
14 mars, 16-18 mars.
Avec :
Cécé Kolié, chanteur principal.
Foromo Onikouyamou, chant, trompe, hochet et tambour.
Guo-guo Camara, chant, jeu de tambours accordés, cloche, tambour à 2 fentes.
Foromo Gbamou, tambour d'aiselle, tambour, hochet.
Mariba Lamassigui, chant, tambour, tambour d'aiselle.
Kokoli Haba, trompe, tambours.
Germain Doparogui, chant, trompe, corne de boeuf.
Antoine Sagno, trompe, tambour, hochet.
Siba Fassou, Pêle-kalon (chef du Pêle)
PROGRAMME
1. Entrée, chant de réjouissances
2. Chant de salutations
3. Chant: Ye pulu wane (L'oiseau hélé wane derrière la colline)
Chant annonciateur de bonnes nouvelles, fait référence à l'oiseau héle wane considéré par les Guerzé comme oiseau de bon augure. Le chanteur soliste est accompagné par une polyphonie vocale en hoquet.
4. Chant: I ya polma (ce que tu peux)
Chant moral évoquant les capacités et les dons de chacun et recommandant que chaque être en fasse le meilleur usage. Ce chant peut, en certaines circonstances, revêtir un caractère critique.
5. Chant: Likala uya (le raphia est lourd)
Ce chant est une évocation du génie de la forêt sacrée Nyamu qui, lorsqu'il sort, est entièrement vêtu de raphia. C'est un chant d'initiés destiné au grands prêtres, au contenu à la fois historique et nostalgique. A certains moments du chant, des paroles sacrées sont prononcées, accompagnées par une percussion de fer. La genuflexion marque les salutaions et l'hommage rendu aux prêtres.
6. Chant: Këlë palay wane (L'oiseau de la plantation de plamiers)
Chant de libation exécuté lors des fêtes arrosées de vin de palme. Il est entrecoupé de plusieurs solos dans lesquels les chanteurs improvisent quelques paroles sur des sujets qui leur tiennent à coeur.
7. Key hin bala (Rythme pour les labours)
Pièce pour percussions conduite par un jeu de cinq tambours accordés, symbolise la femelle de l'esprit de la forêt Nyamu.
8. Kòno (Rythme des femmes agées)
Musique pour percussion qui fait partie des musiques de sociétés secrètes. L'élément féminin est représenté par le chiffre trois et les trois segments de corne frappés, lélément masculin est également présent (chiffre 4) à travers les hochets et les tambours à fente en bambou.
9. Da za tò (On a annoncé le décès, rite funéraire)
Une natte roulée figure le défunt. 4 trompes traversières représentent l'élément masculin, les 2 tambours et la cloche représentent l'élément féminin.
-Pluriarc, percussion, cloche et hochets. Les maîtres chasseurs se retrouvent le soir pour vénérer les fétiches qui les protègent. A cette occasion, ils jouent Loozo kònò qui sert également de chant funèbre.
-Trompes jouées avec un chant en hoquet, musique sacrée. On retrouve ici, à travers le nombre des trompes les chiffre 4 qui symbolise l'élément masculin parfait.
-Cortège avec le linceul.
-Chant agenouillé, en signe de respect envers le mort.
-Trompes, don du linceul et cortège funèbre. Avant de conduire le défunt à sa dernière demeure, des cadeaux divers sont posés à côté du corps et seront enterrés avec lui. Après une courte prière, un parent dépose sur le corps un paquet de noix de kola que le mort mâchera pendant son voyage au pays des ancêtres.
-Chant de lamentation
Le chanteur rapelle que seule la mort est vraie. La vie est une vallée de larmes dont seule la mort peut nous tirer.
-Trompes et cortège funèbre.
Avec :
Cécé Kolié, chanteur principal.
Foromo Onikouyamou, chant, trompe, hochet et tambour.
Guo-guo Camara, chant, jeu de tambours accordés, cloche, tambour à 2 fentes.
Foromo Gbamou, tambour d'aiselle, tambour, hochet.
Mariba Lamassigui, chant, tambour, tambour d'aiselle.
Kokoli Haba, trompe, tambours.
Germain Doparogui, chant, trompe, corne de boeuf.
Antoine Sagno, trompe, tambour, hochet.
Siba Fassou, Pêle-kalon (chef du Pêle)
PROGRAMME
1. Entrée, chant de réjouissances
2. Chant de salutations
3. Chant: Ye pulu wane (L'oiseau hélé wane derrière la colline)
Chant annonciateur de bonnes nouvelles, fait référence à l'oiseau héle wane considéré par les Guerzé comme oiseau de bon augure. Le chanteur soliste est accompagné par une polyphonie vocale en hoquet.
4. Chant: I ya polma (ce que tu peux)
Chant moral évoquant les capacités et les dons de chacun et recommandant que chaque être en fasse le meilleur usage. Ce chant peut, en certaines circonstances, revêtir un caractère critique.
5. Chant: Likala uya (le raphia est lourd)
Ce chant est une évocation du génie de la forêt sacrée Nyamu qui, lorsqu'il sort, est entièrement vêtu de raphia. C'est un chant d'initiés destiné au grands prêtres, au contenu à la fois historique et nostalgique. A certains moments du chant, des paroles sacrées sont prononcées, accompagnées par une percussion de fer. La genuflexion marque les salutaions et l'hommage rendu aux prêtres.
6. Chant: Këlë palay wane (L'oiseau de la plantation de plamiers)
Chant de libation exécuté lors des fêtes arrosées de vin de palme. Il est entrecoupé de plusieurs solos dans lesquels les chanteurs improvisent quelques paroles sur des sujets qui leur tiennent à coeur.
7. Key hin bala (Rythme pour les labours)
Pièce pour percussions conduite par un jeu de cinq tambours accordés, symbolise la femelle de l'esprit de la forêt Nyamu.
8. Kòno (Rythme des femmes agées)
Musique pour percussion qui fait partie des musiques de sociétés secrètes. L'élément féminin est représenté par le chiffre trois et les trois segments de corne frappés, lélément masculin est également présent (chiffre 4) à travers les hochets et les tambours à fente en bambou.
9. Da za tò (On a annoncé le décès, rite funéraire)
Une natte roulée figure le défunt. 4 trompes traversières représentent l'élément masculin, les 2 tambours et la cloche représentent l'élément féminin.
-Pluriarc, percussion, cloche et hochets. Les maîtres chasseurs se retrouvent le soir pour vénérer les fétiches qui les protègent. A cette occasion, ils jouent Loozo kònò qui sert également de chant funèbre.
-Trompes jouées avec un chant en hoquet, musique sacrée. On retrouve ici, à travers le nombre des trompes les chiffre 4 qui symbolise l'élément masculin parfait.
-Cortège avec le linceul.
-Chant agenouillé, en signe de respect envers le mort.
-Trompes, don du linceul et cortège funèbre. Avant de conduire le défunt à sa dernière demeure, des cadeaux divers sont posés à côté du corps et seront enterrés avec lui. Après une courte prière, un parent dépose sur le corps un paquet de noix de kola que le mort mâchera pendant son voyage au pays des ancêtres.
-Chant de lamentation
Le chanteur rapelle que seule la mort est vraie. La vie est une vallée de larmes dont seule la mort peut nous tirer.
-Trompes et cortège funèbre.
Origine géographique
Guinée
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Support physique
Diapositive
Couleur
Couleur
Cote MCM
MCM_1998_GN_S1_PN1
Date du copyright
1998
Editeur
Sujet photographié
fr
Kolié, Cécé
fr
Onikouyamou, Foromo
fr
Camara, Guo-Guo
fr
Gbamou, Foromo
fr
Lamassigui, Mariba
fr
Haba, Kokoli
fr
Doparogui, Germain
fr
Sagno, Antoine
fr
Fassou, Siba