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Congo, RD. Les Bambunda du Zaïre, chants dansés accompagnés de la cithare tubulaire langung, des trompes mfim, d'un tambour pateng. Photos

Évènement

Type de document

Photo numérique

Titre

Congo, RD. Les Bambunda du Zaïre, chants dansés accompagnés de la cithare tubulaire langung, des trompes mfim, d'un tambour pateng. Photos

Date

1988-10-03

Artistes

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

3-16 octobre 1988
Bambunda: Chants dansés
-Assa, chant funéraire
-Kaful, danse des héritiers
-Lazar, danse de réjouissances
-Kintul, danse du grand guérisseur
-Engen, chant de récolte
-Oya, chant de séduction
-Oyey, chant de réjouissance

Les Bambunda
Les Bambunda ou Ambuun vivent comme les Bapende entre savane et forêt dans la province du Bandundu. Leur littérature orale a permis de retracer le parcours de leurs migrations depuis l'Angola au XIVe siècle.
Leur système de parenté, matrilinéaire, est constitué de clans auxquels sont associés des animaux sacrés dont la consommation alimentaire est interdite. (...)
Le système religieux est basé sur le culte des ancêtres, dont la présence est symbolisée par le mpio, motte d'argile blanche (kaolin) rapportée, selon la tradition au pays d'origine. Utilisée lors du rituel d'intronisation d'un chef ou pour certains rites de bénédiction, cette motte d'argile symbolise également la possession légitime du térritoire occupé par le lignage. Les esprits peuvent intervenir dans le monde des vivants par le biais de la maladie qu'un grand guérisseur, le ngang a buang, est chargé d'interpréter et de guérir.
Comme dans les autres groupes bantous, musique et danse sont omniprésentes. Lors des grands travaux dans les plantations, sont organisés des danses engen ou solong qui incitent au courage et à l'endurance.
Les rites qui jalonnent une vie sont également accompagnés de chants et de danses, ongo et oyey pour une naissance, oken lors de la circoncision ou encore le chant assa dans lequel les proches d'un défunt expriment leur douleur, suivi de la danse kintul dite "danse de l'héritier". La fraternité clanique est affirmée et saluée dans le chant iwong et la danse oya. Les danses b'ri exécutées par les hommes précèdent les grandes batailles, tandis que les jeunes filles qui se parent pour séduire les jeunes gens chantent le torba et que les femmes pleurent dans la danse ladjare la beauté d'un personnage mythique exceptionnel.
La musique est essentiellement homophonique et privilégie les rythmes ternaires. Les instruments sont le langung, cithare tubulaire monocorde, dérivée de l'arc musical, munie d'un résonateur en calebasse séchée, dont la corde est frappée par une courte baguette de bois; le m'lim, trompe à embouchure terminale(bois ou bambou), dont l'extrémité est placée dans un résonateur en calebasse; le n'gom, tambour à une peau tendue sur un cadre carré que l'instrumentiste tient entre ses cuisses; le bokwas, racleur (...); les isak sak, hochets (...); ngonji constitué de 2 clochettes fixées sur une barrette de métal. A cette formation de base peuvent s'adjoindre des xylophones, des flûtes, tambours à fente (surtout destinés à l'émission de messages en language tambouriné)

Origine géographique

Congo, République démocratique

Contexte de captation

Spectacle

Mots-clés

Support physique

fr Diapositive

Couleur

fr Couleur

Cote MCM

MCM_1988_CD_S1_PN2

Date du copyright

1988

Editeur