Congo, RD. Les Bapende du Zaïre, danses de masques minganji du rituel d'initiation mukanda. Photos
Évènement
Type de document
Photo numérique
Titre
Congo, RD. Les Bapende du Zaïre, danses de masques minganji du rituel d'initiation mukanda. Photos
Date
1988-10-03
Artistes
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Cérémonie, rituel
Description de la pratique
3-16 octobre 1988
Bapende
-Danse du masque bouffon tundu
-Danse des "masques aux yeux" minganji wa meso
-Danse du masque "bossu acrobate" muthato
-Mungonge, danse des initiateurs mitemba, à la suite de la circoncision
-Gitshaba, danse funéraire symbolisant la transmission de pouvoir d'un initié ou d'un chef à son successeur. Le danseur se perce les joues avec des flèches.
-Malenga tubula ka tubula, "montre ce dont tu es capable", s'adresse au chef lors de son intronisation.
-Moyo, chant d'adieu.
Les Bapende
Ils vivent à la frontière de la forêt et de la savane dans la province Bandundu, entre les fleuves Kasaï et Kwilu.
L'une des grandes étapes de la vie de l'homme Pende est le rite d'initiation Mukanda, qui se déroule dans un camp isolé et ignoré des non-initiés, et qui débute par la circoncision des adolescents, se poursuit par une réclusion de plusieurs semaines au cours de laqelle ils apprennent l'histoire, les arts, les valeurs morales et les mythes de leur société ainsi que les diverses techniques de production économique qui en feront des hommes complets et autonomes. L'un des aspects les plus important de ce savoir est la connaissance des masques Minganji, incarnations des défunts irrités, les minganji interviennent à plusieurs reprises dans le cours de l'initiation, mais principalement à la fin, lors d'un rituel qui se déroule au village. Accompagnés par les choeurs et les instruments, les minganji sèment la panique autour d'eux, injuriant, frappant indistinctement hommes, femmes, enfants, qu'ils font ainsi indirctement participer aux souffrances des jeunes initiés.
Le munganji se compose d'un costume de raphia écru et rayé de noir, agrémenté de touffes de raphia aux chevilles, à la taille, aux poignets et au cou et, surmonté d'un masque de bois ou de raphia. A chaque munganji est associé un masque et des accessoires, un chant, une danse, et un rôle spécifiques. Les masques sont soumis à une hiérarchie et une spécialisation. Derrière le gitenga "grand père" des minganji dont le masque évoque le disque solaire, se tiennent les masques "dignitaires" crées à l'image de grands chefs pende défunts, ils sont chargés d'assurer le bon déroulement du rituel et exercent leur autorité sur les masques "gendarmes", violents, aux connotations redoutables, comme le munganji wa weso (masque aux yeux); le muthato (bossu acrobate) ou le gakongo (aveugle titubant).
Aucun rituel n'est concevable sans musique, et comme partout en afrique noire, la voix est porteuse de parole, du message, des proverbes qui s'attachent à chaque masque. Les chants sont généralement polyphoniques, les choeurs répondant à plusieurs solistes. Certains chants penvent être exécutés a capella, mais le plus souvent ils sont accompagnés d'instruments qui, par leurs rythmes et leurs timbres, enrichissent la palette sonore de l'ensemble. Le xylophone madimba à 17 lames de bois montées sur des résonateurs en calebasse séchée, en donne un exemple caractéristique. Il est accompagné par des tambours à une peau ngoma et ngangu, des tambours à friction dwita et un assortiment de clochettes, sonnailles et hochets.
Bapende
-Danse du masque bouffon tundu
-Danse des "masques aux yeux" minganji wa meso
-Danse du masque "bossu acrobate" muthato
-Mungonge, danse des initiateurs mitemba, à la suite de la circoncision
-Gitshaba, danse funéraire symbolisant la transmission de pouvoir d'un initié ou d'un chef à son successeur. Le danseur se perce les joues avec des flèches.
-Malenga tubula ka tubula, "montre ce dont tu es capable", s'adresse au chef lors de son intronisation.
-Moyo, chant d'adieu.
Les Bapende
Ils vivent à la frontière de la forêt et de la savane dans la province Bandundu, entre les fleuves Kasaï et Kwilu.
L'une des grandes étapes de la vie de l'homme Pende est le rite d'initiation Mukanda, qui se déroule dans un camp isolé et ignoré des non-initiés, et qui débute par la circoncision des adolescents, se poursuit par une réclusion de plusieurs semaines au cours de laqelle ils apprennent l'histoire, les arts, les valeurs morales et les mythes de leur société ainsi que les diverses techniques de production économique qui en feront des hommes complets et autonomes. L'un des aspects les plus important de ce savoir est la connaissance des masques Minganji, incarnations des défunts irrités, les minganji interviennent à plusieurs reprises dans le cours de l'initiation, mais principalement à la fin, lors d'un rituel qui se déroule au village. Accompagnés par les choeurs et les instruments, les minganji sèment la panique autour d'eux, injuriant, frappant indistinctement hommes, femmes, enfants, qu'ils font ainsi indirctement participer aux souffrances des jeunes initiés.
Le munganji se compose d'un costume de raphia écru et rayé de noir, agrémenté de touffes de raphia aux chevilles, à la taille, aux poignets et au cou et, surmonté d'un masque de bois ou de raphia. A chaque munganji est associé un masque et des accessoires, un chant, une danse, et un rôle spécifiques. Les masques sont soumis à une hiérarchie et une spécialisation. Derrière le gitenga "grand père" des minganji dont le masque évoque le disque solaire, se tiennent les masques "dignitaires" crées à l'image de grands chefs pende défunts, ils sont chargés d'assurer le bon déroulement du rituel et exercent leur autorité sur les masques "gendarmes", violents, aux connotations redoutables, comme le munganji wa weso (masque aux yeux); le muthato (bossu acrobate) ou le gakongo (aveugle titubant).
Aucun rituel n'est concevable sans musique, et comme partout en afrique noire, la voix est porteuse de parole, du message, des proverbes qui s'attachent à chaque masque. Les chants sont généralement polyphoniques, les choeurs répondant à plusieurs solistes. Certains chants penvent être exécutés a capella, mais le plus souvent ils sont accompagnés d'instruments qui, par leurs rythmes et leurs timbres, enrichissent la palette sonore de l'ensemble. Le xylophone madimba à 17 lames de bois montées sur des résonateurs en calebasse séchée, en donne un exemple caractéristique. Il est accompagné par des tambours à une peau ngoma et ngangu, des tambours à friction dwita et un assortiment de clochettes, sonnailles et hochets.
Origine géographique
Congo, République démocratique
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Support physique
fr
Diapositive
Couleur
fr
Couleur
Cote MCM
MCM_1988_CD_S1_PN4
Date du copyright
1988