Mali. Diaba Koïta, griote du Mali. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Mali. Diaba Koïta, griote du Mali. Spectacle
Date
1999-06-04
Date de fin
1999-06-06
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
Grande Halle de la Villette, Paris.
4 juin 1999, Salle Boris Vian.
6 juin 1999, Grande Scène.
Makan Toukara, luth ngoni
Yacouba Sissoko, harpe-luth kora
Lassina Kouyaté, xylophone balafon
Abdrahamane Tandi, percussions
Sambou Diabate, percussions
Sounkarou Camara, danse
Sadio Konate, danse
Les griots forment une caste professionnelle. Ce sont des spécialistes de la parole chantée. Descendants des esclaves des grands empires du Mali, du Songhaï, des royaumes précoloniaux du Soudan et de Guinée, la maîtrise du verbe leur a conféré un statut particulier. C'est pourquoi dans toute l'Afrique de l'Ouest, et bien que leur musique se révèle riche et diversifiée, les griots sont appelés "gens de la parole".
Vivant à la cour des chefs ou exerçant pour leur compte, ils sont conteurs, bouffons, généalogistes, musiciens, flatteurs ou dénigreurs à gage, à la fois adulés, craints et méprisés. Les griots historiographes, généalogistes et musiciens royaux peuvent occuper des positions importantes et ont souvent une réelle influence politique.
Diaba Koïta est née en 1956 à Kayes dans le Khasso (ouest du Mali), au sein d'une famille de griots gardiens de l'histoire du Mandingue (empire fondé au XIIIe siècle par Soundjata). Dans cette région enracinée dans la tradition, son père, grand joueur de luth ngoni, fait figure d'autorité. Les femmes comptent parmi les plus belles voix du pays et sont constamment sollicitées pour animer les fêtes et les célébrations. Il est donc naturel que Diaba soit initiée dès son plus jeune âge par un apprentissage assidu et rigoureux auprès de ses parents.
A huit ans, Diaba accompagne les femmes de sa famille partout où elles se produisent, apprenant à la fois la technique vocale et les règles de conduite d'une femme d'honneur dans la société africaines. Mais elle interrompt son apprentissage pour suivre son cursus scolaire jusqu'en seconde. Habitée par la musique, elle retourne ensuite à la chanson et anime les fêtes familiales, chantant avec aisance les airs du Khasso et les rythmes khassonke. Elle tire un profit considérable de la richesse culturelle de sa région natale, et des traditions musicales des ethnies qu'elle côtoie (Malinké, Peul, Saracollé, Bambara). Son succès est tel qu'elle ne tarde pas à participer à des concerts à l'échelle nationale auprès des plus grands interprètes de la chanson malienne.
Régulièrement invitée en France pour animer les fêtes d'associations de travailleurs immigrés, elle s'établit à Paris. Depuis, accompagnée d'un ensemble musical traditionnel, elle anime les cérémonies familiales et se produit le week-end pour le plaisir de ses "diatigui". Elle retourne aussi régulièrement dans son pays pour des concerts et de grandes manifestations nationales.
4 juin 1999, Salle Boris Vian.
6 juin 1999, Grande Scène.
Makan Toukara, luth ngoni
Yacouba Sissoko, harpe-luth kora
Lassina Kouyaté, xylophone balafon
Abdrahamane Tandi, percussions
Sambou Diabate, percussions
Sounkarou Camara, danse
Sadio Konate, danse
Les griots forment une caste professionnelle. Ce sont des spécialistes de la parole chantée. Descendants des esclaves des grands empires du Mali, du Songhaï, des royaumes précoloniaux du Soudan et de Guinée, la maîtrise du verbe leur a conféré un statut particulier. C'est pourquoi dans toute l'Afrique de l'Ouest, et bien que leur musique se révèle riche et diversifiée, les griots sont appelés "gens de la parole".
Vivant à la cour des chefs ou exerçant pour leur compte, ils sont conteurs, bouffons, généalogistes, musiciens, flatteurs ou dénigreurs à gage, à la fois adulés, craints et méprisés. Les griots historiographes, généalogistes et musiciens royaux peuvent occuper des positions importantes et ont souvent une réelle influence politique.
Diaba Koïta est née en 1956 à Kayes dans le Khasso (ouest du Mali), au sein d'une famille de griots gardiens de l'histoire du Mandingue (empire fondé au XIIIe siècle par Soundjata). Dans cette région enracinée dans la tradition, son père, grand joueur de luth ngoni, fait figure d'autorité. Les femmes comptent parmi les plus belles voix du pays et sont constamment sollicitées pour animer les fêtes et les célébrations. Il est donc naturel que Diaba soit initiée dès son plus jeune âge par un apprentissage assidu et rigoureux auprès de ses parents.
A huit ans, Diaba accompagne les femmes de sa famille partout où elles se produisent, apprenant à la fois la technique vocale et les règles de conduite d'une femme d'honneur dans la société africaines. Mais elle interrompt son apprentissage pour suivre son cursus scolaire jusqu'en seconde. Habitée par la musique, elle retourne ensuite à la chanson et anime les fêtes familiales, chantant avec aisance les airs du Khasso et les rythmes khassonke. Elle tire un profit considérable de la richesse culturelle de sa région natale, et des traditions musicales des ethnies qu'elle côtoie (Malinké, Peul, Saracollé, Bambara). Son succès est tel qu'elle ne tarde pas à participer à des concerts à l'échelle nationale auprès des plus grands interprètes de la chanson malienne.
Régulièrement invitée en France pour animer les fêtes d'associations de travailleurs immigrés, elle s'établit à Paris. Depuis, accompagnée d'un ensemble musical traditionnel, elle anime les cérémonies familiales et se produit le week-end pour le plaisir de ses "diatigui". Elle retourne aussi régulièrement dans son pays pour des concerts et de grandes manifestations nationales.
Origine géographique
Mali
Date (année)
1999
Cote MCM
MCM_1999_ML_S2
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Mali. Diaba Koïta, griote du Mali. Photos | Mali | 1999-06-04 | Photo numérique |
Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
Saison 1999 | 1999 |