Japon. Bunraku, début XXe siècle. Coll. Marionetteatern de Stockhohm. Île de Sado, Bunya Ningyo, début XXe siècle. Coll. Gründ – Khaznadar. Photos
Type de document
Photo numérique
Titre
Japon. Bunraku, début XXe siècle. Coll. Marionetteatern de Stockhohm. Île de Sado, Bunya Ningyo, début XXe siècle. Coll. Gründ – Khaznadar. Photos
Sous-titre
Le Louvre des Antiquaires
Date
1985-11-15
Date de fin
1986-03-02
Artistes
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Marionnettes, théâtre d’ombres
Description de la pratique
Bunraku.
Marionnettes portées. Bois, bambou, costumes de soie.
Marionnettes à tiges, hauteur environ 50 cm.
Bunya ningyo.
Bois, brocart de soie, hauteur 80 cm.
Le Bunraku du Japon.
Le Bunraku représente une des formes classiques du théâtre japonais. Aussi parfait dans sa structure et aussi sophistiqué que le Nô. Il appartient tout comme le Bunya Ningyo ou le Kruma Ningyo, à ces catégories de marionnettes particulières au Japon appelées "marionnettes portées".
Les poupées mesurent de 70 à 80 cm de hauteur et sont constituées par une tête, des bras et des jambes raccrochés à une sorte de croix en bois d'où partent certains des mécanismes qui commandent les mouvements de la tête.
Le bras sont manipulés sous la manche de soie des kimono superposés, par des armatures légères de bambou. Les cordelettes et ressorts commandent aux poignets de pivoter, et aux doigts dont toutes les phalanges sont mobiles de saisir le pommeau d'une épée, de dénouer une ceinture, etc...
Il faut parfois l'aide de trois montreurs pour manipuler une marionnette principale. Les montreurs oeuvrent à vue, vêtus de noir, la tête recouverte d'une cagoule de gaze noire, seul le manipulateur principal, en général un grand maître, gouverne tête nue la tête de la poupée. Les mouvements procèdent par une succession de gestes abstraits (ralentis, décomposition du mouvement, arrêt de l'image etc...) et de gestes d'un réalisme saisissant. Une sorte de trouble saisit le spectateur qui ne sait plus très bien où se trouve le réel et le ludique.
Le répertoire est aujourd'hui, à peu près celui du Kabuki. Un des cycles principaux, "La vengeance des quarante-sept rônin" constitue une des bases thématiques avec quelques pièces très connues comme "Le double suicide à Sonezaki" et des épopées comme "Le Dit des Heiké".
Le Bunya Ningyo
L'origine du Bunya Ningyo est la même que celle du Bunraku. En 1670 à Osaka, le chanteur de Jôruri, Okamoto Bunya (qui donna son nom aux marionnettes) fut éclipsé par Gidayu, fondateur du Bunraku. Il partit d'Osaka et parcourut le pays avant de se réfugier dans l'île de Sado. Là sa technique subsiste. L'unique monteur passe directement la main dans la manche de la poupée et tient un bâton terminé par des doigts rigides.
Le répertoire s'appuie sur les grands récits du passé. Une situation privilégiée est accordée aux thèmes épiques.
Marionnettes portées. Bois, bambou, costumes de soie.
Marionnettes à tiges, hauteur environ 50 cm.
Bunya ningyo.
Bois, brocart de soie, hauteur 80 cm.
Le Bunraku du Japon.
Le Bunraku représente une des formes classiques du théâtre japonais. Aussi parfait dans sa structure et aussi sophistiqué que le Nô. Il appartient tout comme le Bunya Ningyo ou le Kruma Ningyo, à ces catégories de marionnettes particulières au Japon appelées "marionnettes portées".
Les poupées mesurent de 70 à 80 cm de hauteur et sont constituées par une tête, des bras et des jambes raccrochés à une sorte de croix en bois d'où partent certains des mécanismes qui commandent les mouvements de la tête.
Le bras sont manipulés sous la manche de soie des kimono superposés, par des armatures légères de bambou. Les cordelettes et ressorts commandent aux poignets de pivoter, et aux doigts dont toutes les phalanges sont mobiles de saisir le pommeau d'une épée, de dénouer une ceinture, etc...
Il faut parfois l'aide de trois montreurs pour manipuler une marionnette principale. Les montreurs oeuvrent à vue, vêtus de noir, la tête recouverte d'une cagoule de gaze noire, seul le manipulateur principal, en général un grand maître, gouverne tête nue la tête de la poupée. Les mouvements procèdent par une succession de gestes abstraits (ralentis, décomposition du mouvement, arrêt de l'image etc...) et de gestes d'un réalisme saisissant. Une sorte de trouble saisit le spectateur qui ne sait plus très bien où se trouve le réel et le ludique.
Le répertoire est aujourd'hui, à peu près celui du Kabuki. Un des cycles principaux, "La vengeance des quarante-sept rônin" constitue une des bases thématiques avec quelques pièces très connues comme "Le double suicide à Sonezaki" et des épopées comme "Le Dit des Heiké".
Le Bunya Ningyo
L'origine du Bunya Ningyo est la même que celle du Bunraku. En 1670 à Osaka, le chanteur de Jôruri, Okamoto Bunya (qui donna son nom aux marionnettes) fut éclipsé par Gidayu, fondateur du Bunraku. Il partit d'Osaka et parcourut le pays avant de se réfugier dans l'île de Sado. Là sa technique subsiste. L'unique monteur passe directement la main dans la manche de la poupée et tient un bâton terminé par des doigts rigides.
Le répertoire s'appuie sur les grands récits du passé. Une situation privilégiée est accordée aux thèmes épiques.
Origine géographique
Japon
Contexte de captation
Documentaire
Mots-clés
Support physique
fr
Diapositive
Couleur
fr
Couleur
Cote MCM
MCM_1985_JP_D1_PN1
Date du copyright
1985