Indonésie. Sumatra ouest. Indang. Photos
Type de document
Photo numérique
Titre
Indonésie. Sumatra ouest. Indang. Photos
Date
1986-05-31
Artistes
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Thème de l'évènement
Rencontre des Musiques de l'Islam d'Asie
Description de la pratique
31 mai, 1-2 juin 1986.
Indang, rituel musical et gestuel exécuté aussi bien par des groupes d�hommes ou de femmes, représente à la fois une technique pédagogique, une éducation morale et religieuse, un jeu intellectuel développant les facultés d�imagination, mémorisation, savoir, rapidité de composition poétique. Le Indang est exécuté lors des mariages, ou au temps des récoltes.
Les exécutants se placent sur trois rangs, formant un carré ouvert d�un côté, et utilisent un tambourin de dimension variable selon les villages appelé rebano, ou ripaï, ou induk (mère).
Les musiciens jouent en établissant des joutes chantées entre les différents rangs.
La joute s�organise sous la forme de pantum (question-réponse). Par exemple le groupe A chante �A quel endroit est né le prophète Mohamed ?�, le groupe B, doit donner une réponse suivant la ligne mélodique et la métrique indiquées, de préférence juste, sinon sous forme de parabole. A son tour le groupe B pose une question en reprenant le pantum précédent. Puis le groupe C chante les deux pantum et ajoute une question �
Les rythmes répétitifs se divisent au-dessous des mots en 2 grandes catégories : les capek (très rapide) et les nyariang (fortement ponctués).
Pendant le chant et le jeu, les musiciens se livrent à un élégant balancement du corps opposé à celui des partenaires qui leur font face.
La virtuosité de l�expression demande une grande discipline individuelle et une stricte organisation des groupes, sachant que solo et choeur alternent sans arrêt, voltigeant d�un groupe à l�autre.
Indang, rituel musical et gestuel exécuté aussi bien par des groupes d�hommes ou de femmes, représente à la fois une technique pédagogique, une éducation morale et religieuse, un jeu intellectuel développant les facultés d�imagination, mémorisation, savoir, rapidité de composition poétique. Le Indang est exécuté lors des mariages, ou au temps des récoltes.
Les exécutants se placent sur trois rangs, formant un carré ouvert d�un côté, et utilisent un tambourin de dimension variable selon les villages appelé rebano, ou ripaï, ou induk (mère).
Les musiciens jouent en établissant des joutes chantées entre les différents rangs.
La joute s�organise sous la forme de pantum (question-réponse). Par exemple le groupe A chante �A quel endroit est né le prophète Mohamed ?�, le groupe B, doit donner une réponse suivant la ligne mélodique et la métrique indiquées, de préférence juste, sinon sous forme de parabole. A son tour le groupe B pose une question en reprenant le pantum précédent. Puis le groupe C chante les deux pantum et ajoute une question �
Les rythmes répétitifs se divisent au-dessous des mots en 2 grandes catégories : les capek (très rapide) et les nyariang (fortement ponctués).
Pendant le chant et le jeu, les musiciens se livrent à un élégant balancement du corps opposé à celui des partenaires qui leur font face.
La virtuosité de l�expression demande une grande discipline individuelle et une stricte organisation des groupes, sachant que solo et choeur alternent sans arrêt, voltigeant d�un groupe à l�autre.
Origine géographique
Indonésie
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Support physique
fr
Diapositive
Couleur
fr
Couleur
Cote MCM
MCM_1986_ID_S1_PN1
Date du copyright
1986