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Académie du Maqâm de Douchanbé. Le Shashmaqâm Tadjik-Ouzbek. Tadjikistan.

Collection

Titre

Académie du Maqâm de Douchanbé. Le Shashmaqâm Tadjik-Ouzbek. Tadjikistan.

Artistes

Type de document

Audio édité

Cote MCM

TJ.3372

Date de parution

2008-04-13

Origine géographique

Tadjikistan

Description

Enregistrement du concert 13-04-2008. Auditorium du Louvre.

Abduvali Abdurashidov, viole sato, direction artistique
Nasiba Omonbayeva, chant
Khurshed Ibrahimov, chant
Sirojiddin Djuraev, luth dutar
Djamshed Ergashev, chant et tambour doyra
Kamoliddin Khamdamov, chant et luth tanbur

Piste 01 Extraits du Maqâm-i Râst. 34'04''
-Râst (arrangement de Turgun Alimatov). Abduvali Abdurashidov, viole sato.
Abduvali Abdurashidov a substitué à la traditionnelle pièce instrumentale qui ouvre le maqâm, cet arrangement du maître Turgun Alimatov.
-Sarakhbor-i Râst (poème de Hâfez, 1320-1389).
Dans ce célèbre ghazal, Hâfez utilise la métaphore du vin et de l'ivresse pour exprimer l'amour divin et l'extase spirituelle des soufis. La structure musicale du sarakhbor illustre parfaitement le thème poétique. Les couplets s'enchaînent sur une mélodie ascendante qui, une fois parvenue à son point culminant (awj), redescend rapidement à son point de départ.
-Quatre Tarona (poèmes anonymes).
Les tarona sont de courtes pièces vocales d'origine populaire qui servent de transition mélodique entre les grandes pièces du maqâm.
-Ufor (poème d'Amir, 1878-1922).
Ufor est un genre inspiré de la danse ou évoquant celle-ci. Le poème fut composé par Amir Muhammad Umar-Khan qui régna sur le khanat de Kokand dont le territoire comprenait plusieurs régions des États actuels d'Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Kirghizistan.
-Suporish (anonyme).
Cette pièce clôt le maqâm, tel un cercle, par un retour au début de la suite et une citation du poème de Hâfez chanté dans le sarakhbor.

Piste 2 14'14
Jusqu'à 4'45 Qushtar (composition de Turgun Alimatov, 1922-) Sirojiddin Djuraev, luth dutar
Turgun Alimatov est considéré comme le grand maître du sato. Ce musicien ouzbek fit revivre cet instrument dans les années cinquante après les années de plomb staliniennes ou le shashmaqâm était officiellement interdit. Il fut le maître d'Abduvali Abdurashidov.
A partir de 4'45 Qâshqarcha-i Ushshâq-i Sadirkhân (poème de Hâfez, 1320-1389). Djamshed Ergashev et Khurshed Ibrahimov, chant. Kamoliddin Khamdamov, luth tanbur.
Qâshqarcha est un genre vocal qui est interprété dans le maqâm secondaire ushshâq parmi les dernières pièces du maqâm Nava.

Piste 03 14'28''
Chapandoz-i Nava (poème de Nozima). Nasiba Omonboeva, chant.
Chapandoz est un genre vocal qui apparaît généralement dans la partie médiane du maqâm, ici le maqâm Nava.

Dilhiroj (poème de Najib). Nasiba Omonboeva, chant.
Cette pièce ne fait pas partie du shashmaqâm proprement dit, mais illustre les échanges qu'entretiennent depuis fort longtemps les Ouzbéks-Tadjiks et les Ouïgours du Turkestan chinois (Xinjiang). Ces derniers possèdent également une tradition classique (le muqâm) et cette pièce leur a été très probablement empruntée.

Piste 04 16'13''
Ufor-i Uzzâl (jusqu'à 4'50'') et Mavrigi (poème de Rudaki (859-941) et poème anonyme) (à partir de 6'50'').
Le concert se termine par un ufor dans le mode uzzâl, extrait du maqâm Buzrak, et un mavrigi de la tradition populaire citadine.

Éditeur

Auditorium du Louvre
12

Durée

78'

Support physique

Audio - CD

Type d'évènement

Musique

Type de captation

Spectacle

Mots-clés

nombre de pages

1

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