Kazakhstan. Entre steppe et ciel, chant, dombra et kobyz. Vidéos
Type de document
Vidéo numérique
Titre
Kazakhstan. Entre steppe et ciel, chant, dombra et kobyz. Vidéos
Sous-titre
Musiques du Kazakhstan central et oriental
Date
2004-03-12
Intervenant(s)
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Programme détaillé
Présentation par Chérif Khaznadar.
I. Le kobyz, ancienne viole des chamanes
1. Smagul Umbetbaev est le dernier des grands kobyzistes kazakhs, compositeur et interprète magnifique de kuï et d'ën (chansons), tradition perdue à laquelle il a redonné vie. Héritier d'une lignée de chamanes, il pratique lui-même le rituel de divination.
1. Qazan (comp. Ykhlas, 1843-1916)
Ce kuï s'inspire d'un poème épique du XVIe siècle intitulé Shora-Batyr. Il évoque la campagne guerrière qui accompagna le siège de Kazan.
2. Qambar batyr (comp. Ykhlas)
Kuï épique narrant l'histoire de Qambar qui, originaire d'une famille pauvre, tomba amoureux de Nazim, la fille du khân.
3. Aqqu, le cygne (traditionnel)
Ce kuï très populaire raconte comment un jeune homme partit chasser un cygne blanc. Il décocha une flèche mais manqua l'oiseau. Effrayé, le cygne déploya ses ailes et s'envola.
16. Imanzhusuptyn ëni, la chanson d'Imanzhusup (comp. Imanzhusup, 1863-1931)
Cette chanson est un hymne à la liberté vantant le c'ur des djiggit (jeunes hommes) et les valeurs des batyr (héros).
17. Kekilik, oiseau de la famille du faisan (traditionnel)
Chanson d'amour.
18. Syrgakty (traditionnel)
Cette chanson célèbre l'art de vivre des seri, entre chevaliers et troubadours : l'amour, la chasse à l'aigle, les étalons et la musique.
2. Saian Aqmolda, élève de Smagul Umbetbaev, a découvert une sonorité originale, qui plonge dans les racines du kobyz. Il a commencé à jouer à l'âge de 17 ans après avoir, en rêve, tenu à plusieurs reprises l'instrument dans ses mains. Il devint très vite le meilleur jeune kobyziste et est aujourd'hui invité dans de nombreux festivals au Kazakhstan et à l'étranger.
9. Erden (comp. Ykhlas, 1843-1916)
Kuï zhoqtau (pleurs) composé en l'honneur du fils défunt d'Erden.
10. Qonyr, plainte (comp. Ykhlas).
11. Ajrauqtyn aschy kuï, le kuï amer d'Ajraq (comp. Ykhlas)
Kuï épique autrefois interprété à la flûte sybyzghy.
21. Zhalgyz ajaq, l'empreinte (comp. Ykhlas, 1843-1916)
Après avoir joué le kuï Erden, Ykhlas avait obtenu d'Erden que les chevaux pris à sa tribu leur soient rendus. A son retour, les anciens lui demandèrent de jouer un kuï en souvenir de ce succès.
22. Mylnyk zarlyq (comp. Ykhlas)
Kuï épique.
II. Le luth dombra
1. Talasbek Asemkulov a préservé l'authentique tradition sherpe en étant le principal dépositaire des kuï de Tattimbet (1815-1862). Ce dernier symbolise la perfection du style sherpe et incarne cette école dans la mémoire de tous les Kazakhs. Ses kuï étaient tellement appréciés qu'un dombriste devait payer un cheval pour avoir droit de les interpréter.
6. Zar qosbasar ; KZ04Steppe07 Syrnaïly qosbasar ; KZ04Steppe08 Qyrmyzy qosbasar.
Ces trois pièces sont tirées d'un cycle de 62 kuï composé par Tattimbet (1815-1862). Ayant appris qu'un homme qui avait perdu son fils unique se laissait mourir, Tattimbet s'assit devant la yourte de celui-ci et se mit à jouer ces 62 kuï pour le ramener à la vie. Après avoir entendu le dernier kuï : Qyrmyzy qosbasar, le père sortit de sa yourte et remercia Tattimbet.
14. Qosaïdar (comp. Baïzhigit, XVIIIe siècle)
15. Baïzhigit composa ce kuï en l'honneur d'un bii (juge) du nom de Qosaïdar qui avait réglé un difficile conflit entre deux tribus
Sylqyldaq (comp. Tattimbet, 1815-1862)
Kuï célèbre composé en l'honneur d'une jeune fille avec laquelle Tattimbet avait fait une compétition de dombra lors d'un de ses voyages dans la steppe.
2. La tradition vocale de la steppe d'Arka
2.1 Ardak Isataeva (chant et dombra) continue la pure tradition de la steppe d'Arka (Kazakhstan central), dont la technique vocale rappelle le bel canto. Le chant d'Arka est la plus remarquable école vocale du Kazakhstan et a laissé son empreinte dans toutes les autres régions de ce vaste pays.
12. Aqqaïn, le bouleau (comp. Chachubaï, XIXe-XXe siècle)
Chachubaï chante sa région natale.
13. Inzhu marzham, la perle pure (comp. Aset, 1867-1923)
Aset vante son art, sa voix et ses chansons.
23. Aqbaqaï, les pieds blancs (comp. Segiz seri, XIXe siècle)
N'arrivant pas à rencontrer la femme de ses rêves, Segiz seri chante son désir qu'un jour, en entrant dans un village, une belle jeune fille vienne à sa rencontre.
24. Kök qogyrshyn, la colombe bleue (comp. Erzhanov, XXe siècle)
Sermon pour inviter les auditeurs à bien se comporter.
25. Zhonyp aldy, en se donnant (comp. Birzha-sal, XIXe siècle)
La beauté du chant devrait être un modèle pour la vie.
2.2 Nurzhan Zhanpeisov (chant et dombra) représente une des branches de cette tradition, rattachée au compositeur Äset (1867-1923). Il fut l'élève du célèbre chanteur Danil Rakyshev, mort au début des années 90, qui lui a transmis la majorité des chansons d'Äset et l'intégralité de ses propres compositions.
4. Qonyr qaz, le canard sauvage (comp. Aset, 1867-1923)
La beauté du vol et le chant du canard sauvage ont inspiré cette 'uvre.
5. Kishi Ardak (comp. Aset)
Un jeune homme rêve de rencontrer une jeune fille du nom d'Ardak. Il imagine sa beauté et leur rencontre.
19. Anshynyn ëni, la chanson du chasseur (comp. Aset, 1867-1923)
Un chasseur, décrivant son équipement et ses nombreux trophées, imagine a rriver dans un village inconnu et rencontrer la femme de sa vie.
20. Bajan-aul, chanson populaire
Chanson sur l'amour sous la forme d'un pot-pourri.
III. Bis exécuté par plusieurs musiciens successivement
I. Le kobyz, ancienne viole des chamanes
1. Smagul Umbetbaev est le dernier des grands kobyzistes kazakhs, compositeur et interprète magnifique de kuï et d'ën (chansons), tradition perdue à laquelle il a redonné vie. Héritier d'une lignée de chamanes, il pratique lui-même le rituel de divination.
1. Qazan (comp. Ykhlas, 1843-1916)
Ce kuï s'inspire d'un poème épique du XVIe siècle intitulé Shora-Batyr. Il évoque la campagne guerrière qui accompagna le siège de Kazan.
2. Qambar batyr (comp. Ykhlas)
Kuï épique narrant l'histoire de Qambar qui, originaire d'une famille pauvre, tomba amoureux de Nazim, la fille du khân.
3. Aqqu, le cygne (traditionnel)
Ce kuï très populaire raconte comment un jeune homme partit chasser un cygne blanc. Il décocha une flèche mais manqua l'oiseau. Effrayé, le cygne déploya ses ailes et s'envola.
16. Imanzhusuptyn ëni, la chanson d'Imanzhusup (comp. Imanzhusup, 1863-1931)
Cette chanson est un hymne à la liberté vantant le c'ur des djiggit (jeunes hommes) et les valeurs des batyr (héros).
17. Kekilik, oiseau de la famille du faisan (traditionnel)
Chanson d'amour.
18. Syrgakty (traditionnel)
Cette chanson célèbre l'art de vivre des seri, entre chevaliers et troubadours : l'amour, la chasse à l'aigle, les étalons et la musique.
2. Saian Aqmolda, élève de Smagul Umbetbaev, a découvert une sonorité originale, qui plonge dans les racines du kobyz. Il a commencé à jouer à l'âge de 17 ans après avoir, en rêve, tenu à plusieurs reprises l'instrument dans ses mains. Il devint très vite le meilleur jeune kobyziste et est aujourd'hui invité dans de nombreux festivals au Kazakhstan et à l'étranger.
9. Erden (comp. Ykhlas, 1843-1916)
Kuï zhoqtau (pleurs) composé en l'honneur du fils défunt d'Erden.
10. Qonyr, plainte (comp. Ykhlas).
11. Ajrauqtyn aschy kuï, le kuï amer d'Ajraq (comp. Ykhlas)
Kuï épique autrefois interprété à la flûte sybyzghy.
21. Zhalgyz ajaq, l'empreinte (comp. Ykhlas, 1843-1916)
Après avoir joué le kuï Erden, Ykhlas avait obtenu d'Erden que les chevaux pris à sa tribu leur soient rendus. A son retour, les anciens lui demandèrent de jouer un kuï en souvenir de ce succès.
22. Mylnyk zarlyq (comp. Ykhlas)
Kuï épique.
II. Le luth dombra
1. Talasbek Asemkulov a préservé l'authentique tradition sherpe en étant le principal dépositaire des kuï de Tattimbet (1815-1862). Ce dernier symbolise la perfection du style sherpe et incarne cette école dans la mémoire de tous les Kazakhs. Ses kuï étaient tellement appréciés qu'un dombriste devait payer un cheval pour avoir droit de les interpréter.
6. Zar qosbasar ; KZ04Steppe07 Syrnaïly qosbasar ; KZ04Steppe08 Qyrmyzy qosbasar.
Ces trois pièces sont tirées d'un cycle de 62 kuï composé par Tattimbet (1815-1862). Ayant appris qu'un homme qui avait perdu son fils unique se laissait mourir, Tattimbet s'assit devant la yourte de celui-ci et se mit à jouer ces 62 kuï pour le ramener à la vie. Après avoir entendu le dernier kuï : Qyrmyzy qosbasar, le père sortit de sa yourte et remercia Tattimbet.
14. Qosaïdar (comp. Baïzhigit, XVIIIe siècle)
15. Baïzhigit composa ce kuï en l'honneur d'un bii (juge) du nom de Qosaïdar qui avait réglé un difficile conflit entre deux tribus
Sylqyldaq (comp. Tattimbet, 1815-1862)
Kuï célèbre composé en l'honneur d'une jeune fille avec laquelle Tattimbet avait fait une compétition de dombra lors d'un de ses voyages dans la steppe.
2. La tradition vocale de la steppe d'Arka
2.1 Ardak Isataeva (chant et dombra) continue la pure tradition de la steppe d'Arka (Kazakhstan central), dont la technique vocale rappelle le bel canto. Le chant d'Arka est la plus remarquable école vocale du Kazakhstan et a laissé son empreinte dans toutes les autres régions de ce vaste pays.
12. Aqqaïn, le bouleau (comp. Chachubaï, XIXe-XXe siècle)
Chachubaï chante sa région natale.
13. Inzhu marzham, la perle pure (comp. Aset, 1867-1923)
Aset vante son art, sa voix et ses chansons.
23. Aqbaqaï, les pieds blancs (comp. Segiz seri, XIXe siècle)
N'arrivant pas à rencontrer la femme de ses rêves, Segiz seri chante son désir qu'un jour, en entrant dans un village, une belle jeune fille vienne à sa rencontre.
24. Kök qogyrshyn, la colombe bleue (comp. Erzhanov, XXe siècle)
Sermon pour inviter les auditeurs à bien se comporter.
25. Zhonyp aldy, en se donnant (comp. Birzha-sal, XIXe siècle)
La beauté du chant devrait être un modèle pour la vie.
2.2 Nurzhan Zhanpeisov (chant et dombra) représente une des branches de cette tradition, rattachée au compositeur Äset (1867-1923). Il fut l'élève du célèbre chanteur Danil Rakyshev, mort au début des années 90, qui lui a transmis la majorité des chansons d'Äset et l'intégralité de ses propres compositions.
4. Qonyr qaz, le canard sauvage (comp. Aset, 1867-1923)
La beauté du vol et le chant du canard sauvage ont inspiré cette 'uvre.
5. Kishi Ardak (comp. Aset)
Un jeune homme rêve de rencontrer une jeune fille du nom d'Ardak. Il imagine sa beauté et leur rencontre.
19. Anshynyn ëni, la chanson du chasseur (comp. Aset, 1867-1923)
Un chasseur, décrivant son équipement et ses nombreux trophées, imagine a rriver dans un village inconnu et rencontrer la femme de sa vie.
20. Bajan-aul, chanson populaire
Chanson sur l'amour sous la forme d'un pot-pourri.
III. Bis exécuté par plusieurs musiciens successivement
Présentation des artistes
Smagul Umbetbaev, chant et viole kobyz
Talasbek Asemkulov, luth dombra
Saian Aqmolda, viole kobyz
Nurzhan Zhanpeisov, chant et luth dombra
Ardak Isataeva, chant et luth dombra
Talasbek Asemkulov, luth dombra
Saian Aqmolda, viole kobyz
Nurzhan Zhanpeisov, chant et luth dombra
Ardak Isataeva, chant et luth dombra
Origine géographique
Kazakhstan
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Captation vidéo
Support physique
fr
moving image
Durée
fr
87'41''
Cote MCM
MCM_2004_KZ_S1_VN1
Date du copyright
2004
Editeur
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Numérique