Iran. Hamid Khezri, musiques et légendes du Khorassân (Paris). Vidéos
Type de document
Vidéo numérique
Titre
Iran. Hamid Khezri, musiques et légendes du Khorassân (Paris). Vidéos
Date
2006-03-31
Artistes
Intervenant(s)
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Programme détaillé
Le programme réunit quelques maqâm instrumentaux mais surtout des maqâm qui illustrent un récit ou une légende et sont donc joués dans leur contexte narratif afin de permettre au public d'en apprécier la profondeur et l'envergure.
1. Bayât, maqâm (nord du Khorassân)
Bayât est un des maqâm turcs anciens, fondamental dans le répertoire des bardes du Khorassân du Nord.
Il est parfois accompagné du chant.
2. Gerayli, maqâm (nord du Khorassân)
Certains bakhshi expliquent ce titre par la contraction de gerye (pleurs) et de Leyli en faisant référence à l'histoire d'amour malheureuse de Leyli et Majnun. Pour d'autres bardes, ce titre fait référence à une tribu turque éponyme du Khorassân.
3. Torqeh, maqâm kurmanji (nord du Khorassân)
Ce maqâm conte l'histoire de Torqeh, l'alouette, qui s'enivre d'amour le printemps venu, volant et virevoltant dans le ciel jusqu'à ce qu'elle périsse de la morsure d'un cobra' Le cobra, à son tour ivre d'amour, s'égare et périt lui aussi' Mais ses os, pour d'autres animaux, sont un mets recherché' Et ainsi de suite, celui qui périt fait le bonheur d'un autre
4. Ata Margân, maqâm kurmanji (nord du Khorassân)
Ce maqâm s'inspire de la légende d'Ata Margân le chasseur, qui selon la règle, doit se séparer de son fusil après avoir abattu mille proies.
5. Oshtor Khojow ou La légende de Pirow (sud du Khorassân)
Pour certains bardes, ce maqâm Oshtor (chameau) Khojow (alerte) s'inspire de la marche du chameau et du mouvement de la caravane dans le désert. Pour d'autres bardes, Oshtor Khojow se rapporte à la légende de Pirow, une jeune femme en quête d'un mari qui se déguise en homme. Celui qui découvrira son secret sera l'élu de son coeur.
6. Le chemin du roi : Shâh Yuli (nord du Khorassân)
Shâh Yuli signifie en turc la voie ou le chemin du roi.
Au Khorassân, ce maqâm s'intitule également Râh-e Shâh. Il s'inspire de la marche joyeuse d'un père qui se rend auprès de sa fille pour lui annoncer la demande en mariage tant attendue
7. Légende d'Abbâs Bakhshi
composée de trois maqâm : Ayla Ayesh - Morad Cholâq - Shabdiz/Qaradali (nord du Khorassân et Khorezm)
Abbâs Bakhshi est un barde du Khorassân dont le fils unique a été enlevé par des Turkmènes. Accompagné de son dotâr, Abbâs Bakhshi se rend auprès du Khân pour obtenir la libération de son enfant. Le Khân décide d'organiser une joute entre Abbâs Bakhshi et ses propres bardes' Le Khân pourrait peut-être libérer son fils si Abbâs Bakhshi sortait victorieux de la joute. Le Khân demande d'abord aux bardes de composer un air qui évoque les sonnailles de l'harnachement d'or et d'argent de son cheval (Ayla Ayesh). Il leur commande ensuite un air qui s'inspire du galop du cheval boiteux.
8. Bis 1
9. Bis 2
1. Bayât, maqâm (nord du Khorassân)
Bayât est un des maqâm turcs anciens, fondamental dans le répertoire des bardes du Khorassân du Nord.
Il est parfois accompagné du chant.
2. Gerayli, maqâm (nord du Khorassân)
Certains bakhshi expliquent ce titre par la contraction de gerye (pleurs) et de Leyli en faisant référence à l'histoire d'amour malheureuse de Leyli et Majnun. Pour d'autres bardes, ce titre fait référence à une tribu turque éponyme du Khorassân.
3. Torqeh, maqâm kurmanji (nord du Khorassân)
Ce maqâm conte l'histoire de Torqeh, l'alouette, qui s'enivre d'amour le printemps venu, volant et virevoltant dans le ciel jusqu'à ce qu'elle périsse de la morsure d'un cobra' Le cobra, à son tour ivre d'amour, s'égare et périt lui aussi' Mais ses os, pour d'autres animaux, sont un mets recherché' Et ainsi de suite, celui qui périt fait le bonheur d'un autre
4. Ata Margân, maqâm kurmanji (nord du Khorassân)
Ce maqâm s'inspire de la légende d'Ata Margân le chasseur, qui selon la règle, doit se séparer de son fusil après avoir abattu mille proies.
5. Oshtor Khojow ou La légende de Pirow (sud du Khorassân)
Pour certains bardes, ce maqâm Oshtor (chameau) Khojow (alerte) s'inspire de la marche du chameau et du mouvement de la caravane dans le désert. Pour d'autres bardes, Oshtor Khojow se rapporte à la légende de Pirow, une jeune femme en quête d'un mari qui se déguise en homme. Celui qui découvrira son secret sera l'élu de son coeur.
6. Le chemin du roi : Shâh Yuli (nord du Khorassân)
Shâh Yuli signifie en turc la voie ou le chemin du roi.
Au Khorassân, ce maqâm s'intitule également Râh-e Shâh. Il s'inspire de la marche joyeuse d'un père qui se rend auprès de sa fille pour lui annoncer la demande en mariage tant attendue
7. Légende d'Abbâs Bakhshi
composée de trois maqâm : Ayla Ayesh - Morad Cholâq - Shabdiz/Qaradali (nord du Khorassân et Khorezm)
Abbâs Bakhshi est un barde du Khorassân dont le fils unique a été enlevé par des Turkmènes. Accompagné de son dotâr, Abbâs Bakhshi se rend auprès du Khân pour obtenir la libération de son enfant. Le Khân décide d'organiser une joute entre Abbâs Bakhshi et ses propres bardes' Le Khân pourrait peut-être libérer son fils si Abbâs Bakhshi sortait victorieux de la joute. Le Khân demande d'abord aux bardes de composer un air qui évoque les sonnailles de l'harnachement d'or et d'argent de son cheval (Ayla Ayesh). Il leur commande ensuite un air qui s'inspire du galop du cheval boiteux.
8. Bis 1
9. Bis 2
Présentation des artistes
Né en 1969 à Quchân dans le nord du Khorassân, Hamid Khezri s'est initié au dotâr dès son plus jeune âge. Ceux qu'il considère comme ses maîtres sont Hajj Hoseyn Yegâne et son fils Mohammad Yegâne, bardes turcs originaires de Quchân, Rahim Khân Bakhshi de Shirvân (kurde kurmanji) et Ali Bakhshi Golafruz originaire de Geliân (près de Shirvân).
Hamid Khezri est de ces musiciens que l'ouverture et l'intégrité artistique conduisent à renouveler le langage instrumental sans renoncer pour autant à la tradition qui les a nourris. Au contraire, en travaillant sur le rythme, l'accentuation, les silences, le toucher et l'ornementation il ambitionne de rendre à cette musique populaire ses lettres de noblesse, et faire du dotâr l'égal des deux luths de la tradition savante : le târ et le setâr. Il en résulte une élégance dans l'intention, une virtuosité dénuée d'esbroufe et surtout une finesse de la ligne mélodique qui sont les marques d'un vrai maître.
Hamid Khezri est de ces musiciens que l'ouverture et l'intégrité artistique conduisent à renouveler le langage instrumental sans renoncer pour autant à la tradition qui les a nourris. Au contraire, en travaillant sur le rythme, l'accentuation, les silences, le toucher et l'ornementation il ambitionne de rendre à cette musique populaire ses lettres de noblesse, et faire du dotâr l'égal des deux luths de la tradition savante : le târ et le setâr. Il en résulte une élégance dans l'intention, une virtuosité dénuée d'esbroufe et surtout une finesse de la ligne mélodique qui sont les marques d'un vrai maître.
Origine géographique
Iran
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Captation vidéo
Support physique
fr
moving image
Durée
fr
81'52''
Cote MCM
MCM_2006_IR_S3_VN1
Date du copyright
2006
Editeur
Couleur
fr
Couleur
Procédé image
fr
Numérique