Serbie. Chant byzantin de l'Église serbe orthodoxe. Vidéos
Type de document
Vidéo numérique
Titre
Serbie. Chant byzantin de l'Église serbe orthodoxe. Vidéos
Sous-titre
Choeur du monastère des Saints Archanges de Kovil
Date
2003-03-27
Intervenant(s)
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Programme détaillé
1. "Auguste, régnant seul" chant de louange pour les Vêpres de Noël, oeuvre de la Moniale Kassiana (IXe s.) durée 7'26
Kassiana est la seule femme hymnographe (1) dans l'histoire de l'Eglise Orthodoxe. Du fait de son ancienneté cet hymne est chanté en grec, sa langue d'origine.
2a. "Seigneur, je crie vers Toi'" (Psaume 140, verset 1) oeuvre de Jacob le Protopsalte (2), XVIIIe siècle, ton 1 durée 4'58
Natif du Péloponnèse, Jacob meurt en 1800. Durant sa vie, il fut le chantre de la Grande Eglise (Sainte-Sophie de Constantinople) et se distingua comme chef de choeur, hymnographe et pédagogue.
2b. "Place, Seigneur'" mélodie de la fraternité du monastère de Kovil, ton 1 d'après Manuel le Protopsalte, XVIIIe s., un autre géant de l'hymnographie byzantine durée 3'16
2c. "Accueille, Siméon'" mélodie de la fraternité du monastère de Kovil d'après Pierre Le Lampadarios (2), XVIIIe siècle, ton 1 durée 2'21
Pierre Le Lampadarios de Péloponnèse (1730-1777) est une des plus importantes figures de l'hymnographie byzantine.
3. "de nos âmes" le dernier verset de l'hymne à la Mère de Dieu que l'on chante successivement dans les huit modes du système musical byzantin. Oeuvre de Pierre Bereket (Le Mélode), XVIIIe siècle, ton 8, plagal 4 durée 8'37
Le nom Bereket vient du turc et signifie abondance, multitude ; c'est ce que répondait le chantre chaque fois que les élèves lui demandaient combien encore de mélodies ils avaient à apprendre.
4. "Tu as montré le chemin qui mène vers la vie'" Tropaire final à Saint Sava de Serbie, mélodie de la fraternité du monastère de Kovil, ton 3 durée 3'31
Saint Sava, premier archevêque de Serbie (1235), est considéré comme le père spirituel du peuple serbe. Fils de l'empereur du puissant État serbe, il renonce à la couronne pour se retirer au monastère Hilandar au Mont-Athos et consacre toute sa vie à l'éducation spirituelle de son peuple.
5. Alléluia, mélodie de Jean Koukouzelis (XIII-XIVe s. ), ton 5, plagal 1 durée 6'35
Koukouzelis est sans doute le plus grand maître (maïstor) du chant byzantin. Il vécut au temps de l'apogée du style byzantin "classique", et fut un grand poète, musicien, pédagogue ainsi qu'un théoricien hors-pair de la tradition byzantine.
6. "Sang et feu, nuage de fumée'" mélodie chantée le dimanche après Noël, entre "Gloire au Père'" et "Maintenant'", ton 8, plagal 4 durée 5'58
Manuscrit n°571, XIXe siècle, du monastère serbe de Hilandar (Mont-Athos).
7. "Sur un signe de Dieu'" mélodie chantée pour la fête de Dormition (3) de la Mère de Dieu mélodie de la fraternité du monastère de Kovil d'après Pierre le Lampadarios, XVIIIe siècle durée 10'31
Les Apôtres divins, sur un signe de Dieu / des quatre coins de l'univers / portés sur les célestes nuées,
ton 5 : Recueillirent ton corps très pur / qui avait mis au monde notre Vie, / et pieusement l'entouraient de respect.
ton 2 : Les plus hautes puissances des cieux, / présentes ainsi que leur Seigneur, / saisies de crainte accompagnaient le corps / qui fut de Dieu même le temple très-saint ; /
ton 6 : Elles s'avançaient dans les cieux / et criaient, sans être vues, / aux chefs des armées célestes :
ton 3 : C'est la Souveraine de l'univers, / la Vierge divine qui s'avance. / Elevez les frontons / pour accueillir de merveilleuse façon / la Mère de l'intarissable Clarté.
ton 7 : Par elle aux hommes est advenu le salut, / sur elle nous ne pouvons porter nos regards, / et nous ne pouvons lui offrir / l'hommage qui convient à son rang ;
ton 4 : Car sa précellence / dépasse l'entendement. / Vierge sainte et très-pure Mère de Dieu, / toujours vivante avec ton fils, / le Roi de la vie,
ton 8 : Sans cesse prie le Christ / pour qu'il sauve de tout danger, / de toute atteinte de l'Ennemi / ce nouveau peuple qui est tien.
ton 1 : Nous tous, nous sommes sous ta protection / et te magnifions dans les siècles.
8. "Bénis le Seigneur, ô mon âme'" Psaume 102, mélodie du Mont-Athos paraphrase de la fraternité du monastère de Kovil, ton 8, plagal 4 durée 5'42
9. "Louez le Seigneur du haut des cieux. Alléluia." Chant précédant l'eucharistie, mélodie de Jean Koukouzelis, paraphrase de la fraternité du monastère de Kovil, ton 5, plagal 1 durée 8'50
10. Kratima TE-RI-REM de Manuel Chrisafis, XVe siècle, ton 3 durée 10'19
Manuel Chrisafis est l'autre porteur du titre de maïstor qu'obtenaient les plus grands musiciens byzantins. Il était Lampadarios à la Grande Eglise de Constantinople à l'époque où la ville impériale tomba aux mains des Turcs.
Kratima est une forme musicale unique dans le chant byzantin, il est en effet étonnant d'entendre de longues vocalises sur des syllabes qui n'ont aucune signification sémantique. Selon la légende, les te-ri-rem seraient des syllabes de la berceuse que la Mère de Dieu aurait chanté au Christ-enfant.
(1) Terme grec signifiant "celui qui écrit des hymnes". Les compositeurs médiévaux étaient souvent auteurs du texte et de la musique.
(2) Protopsalte, "le premier chanteur de psaumes", et Lampadarios sont les titres respectifs des chantres responsables des choeurs situés à droite et à gauche devant l'iconostase.
(3) L'Assomption dans l'Église catholique romaine.
Kassiana est la seule femme hymnographe (1) dans l'histoire de l'Eglise Orthodoxe. Du fait de son ancienneté cet hymne est chanté en grec, sa langue d'origine.
2a. "Seigneur, je crie vers Toi'" (Psaume 140, verset 1) oeuvre de Jacob le Protopsalte (2), XVIIIe siècle, ton 1 durée 4'58
Natif du Péloponnèse, Jacob meurt en 1800. Durant sa vie, il fut le chantre de la Grande Eglise (Sainte-Sophie de Constantinople) et se distingua comme chef de choeur, hymnographe et pédagogue.
2b. "Place, Seigneur'" mélodie de la fraternité du monastère de Kovil, ton 1 d'après Manuel le Protopsalte, XVIIIe s., un autre géant de l'hymnographie byzantine durée 3'16
2c. "Accueille, Siméon'" mélodie de la fraternité du monastère de Kovil d'après Pierre Le Lampadarios (2), XVIIIe siècle, ton 1 durée 2'21
Pierre Le Lampadarios de Péloponnèse (1730-1777) est une des plus importantes figures de l'hymnographie byzantine.
3. "de nos âmes" le dernier verset de l'hymne à la Mère de Dieu que l'on chante successivement dans les huit modes du système musical byzantin. Oeuvre de Pierre Bereket (Le Mélode), XVIIIe siècle, ton 8, plagal 4 durée 8'37
Le nom Bereket vient du turc et signifie abondance, multitude ; c'est ce que répondait le chantre chaque fois que les élèves lui demandaient combien encore de mélodies ils avaient à apprendre.
4. "Tu as montré le chemin qui mène vers la vie'" Tropaire final à Saint Sava de Serbie, mélodie de la fraternité du monastère de Kovil, ton 3 durée 3'31
Saint Sava, premier archevêque de Serbie (1235), est considéré comme le père spirituel du peuple serbe. Fils de l'empereur du puissant État serbe, il renonce à la couronne pour se retirer au monastère Hilandar au Mont-Athos et consacre toute sa vie à l'éducation spirituelle de son peuple.
5. Alléluia, mélodie de Jean Koukouzelis (XIII-XIVe s. ), ton 5, plagal 1 durée 6'35
Koukouzelis est sans doute le plus grand maître (maïstor) du chant byzantin. Il vécut au temps de l'apogée du style byzantin "classique", et fut un grand poète, musicien, pédagogue ainsi qu'un théoricien hors-pair de la tradition byzantine.
6. "Sang et feu, nuage de fumée'" mélodie chantée le dimanche après Noël, entre "Gloire au Père'" et "Maintenant'", ton 8, plagal 4 durée 5'58
Manuscrit n°571, XIXe siècle, du monastère serbe de Hilandar (Mont-Athos).
7. "Sur un signe de Dieu'" mélodie chantée pour la fête de Dormition (3) de la Mère de Dieu mélodie de la fraternité du monastère de Kovil d'après Pierre le Lampadarios, XVIIIe siècle durée 10'31
Les Apôtres divins, sur un signe de Dieu / des quatre coins de l'univers / portés sur les célestes nuées,
ton 5 : Recueillirent ton corps très pur / qui avait mis au monde notre Vie, / et pieusement l'entouraient de respect.
ton 2 : Les plus hautes puissances des cieux, / présentes ainsi que leur Seigneur, / saisies de crainte accompagnaient le corps / qui fut de Dieu même le temple très-saint ; /
ton 6 : Elles s'avançaient dans les cieux / et criaient, sans être vues, / aux chefs des armées célestes :
ton 3 : C'est la Souveraine de l'univers, / la Vierge divine qui s'avance. / Elevez les frontons / pour accueillir de merveilleuse façon / la Mère de l'intarissable Clarté.
ton 7 : Par elle aux hommes est advenu le salut, / sur elle nous ne pouvons porter nos regards, / et nous ne pouvons lui offrir / l'hommage qui convient à son rang ;
ton 4 : Car sa précellence / dépasse l'entendement. / Vierge sainte et très-pure Mère de Dieu, / toujours vivante avec ton fils, / le Roi de la vie,
ton 8 : Sans cesse prie le Christ / pour qu'il sauve de tout danger, / de toute atteinte de l'Ennemi / ce nouveau peuple qui est tien.
ton 1 : Nous tous, nous sommes sous ta protection / et te magnifions dans les siècles.
8. "Bénis le Seigneur, ô mon âme'" Psaume 102, mélodie du Mont-Athos paraphrase de la fraternité du monastère de Kovil, ton 8, plagal 4 durée 5'42
9. "Louez le Seigneur du haut des cieux. Alléluia." Chant précédant l'eucharistie, mélodie de Jean Koukouzelis, paraphrase de la fraternité du monastère de Kovil, ton 5, plagal 1 durée 8'50
10. Kratima TE-RI-REM de Manuel Chrisafis, XVe siècle, ton 3 durée 10'19
Manuel Chrisafis est l'autre porteur du titre de maïstor qu'obtenaient les plus grands musiciens byzantins. Il était Lampadarios à la Grande Eglise de Constantinople à l'époque où la ville impériale tomba aux mains des Turcs.
Kratima est une forme musicale unique dans le chant byzantin, il est en effet étonnant d'entendre de longues vocalises sur des syllabes qui n'ont aucune signification sémantique. Selon la légende, les te-ri-rem seraient des syllabes de la berceuse que la Mère de Dieu aurait chanté au Christ-enfant.
(1) Terme grec signifiant "celui qui écrit des hymnes". Les compositeurs médiévaux étaient souvent auteurs du texte et de la musique.
(2) Protopsalte, "le premier chanteur de psaumes", et Lampadarios sont les titres respectifs des chantres responsables des choeurs situés à droite et à gauche devant l'iconostase.
(3) L'Assomption dans l'Église catholique romaine.
Origine géographique
Serbie et Monténégro
Contexte de captation
Spectacle
Mots-clés
Captation vidéo
Support physique
fr
moving image
Durée
fr
78'36''
Cote MCM
MCM_2003_CS_S1_VN1
Date du copyright
2003
Editeur
Couleur
fr
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Procédé image
fr
Numérique