Japon. Tsugaru Shamisen, chant et taiko. Spectacle
Collection
Type de document
Évènement
Titre
Japon. Tsugaru Shamisen, chant et taiko. Spectacle
Date
2011-05-13
Artistes principaux
Lieu de l'évènement
Type d'évènement
Musique
Description de la pratique
Vendredi 13 mai à 20h30
à l'Auditorium du Musée Guimet
Avec
kudo shosen
kazuyoshi watanabe
noriko ukekawa
Le Tsugaru shamisen est un art musical traditionnel
japonais plus rythmé que le shamisen classique et qui vient
de la région de Tsugaru au nord de l'île de Honshu.
L'histoire veut que ce style musical ait été d'abord pratiqué
par des mendiants, souvent aveugles, appelés bosama, qui
jouaient à la porte des maisons jusqu'à avoir obtenu de
l'argent ou de la nourriture.
Le répertoire est structuré par des pièces traditionnelles
comportant un thème fixe et une partie variable qui est
toujours improvisée par le musicien.
Utilisé au xixe siècle pour simplement accompagner les
chanteurs populaires traditionnels, le luth de Tsugaru s'est
imposé peu à peu comme instrument soliste ou leader
d'une musique d'ensemble.
Considéré par certains comme le « jazz japonais », le Tsugaru
shamisen est aujourd'hui la plus populaire des musiques
jouées au shamisen et connaît depuis quelques années une
véritable réinvention.
Virtuose du genre, Kudo Shosen tient son nom de l'école
Kudo où il a développé son art auprès du maître Kyosho
Kudo. Il dirige aujourd'hui sa propre école à Kamata.
Membre de l'association Nihon Minyo Kokai, il y a rencontré
Kazuyoshi Watanabe qui étudie désormais le shamisen
parallèlement à ses prestations de chanteur. Les deux
artistes jouent ensemble depuis plus de quinze ans.
Quant à Noriko Ukekawa, elle est née à Miyagi au sein
d'une famille de musiciens traditionnels. Initiée par sa mère,
dès sa plus tendre enfance, au chant de la région, elle a
aussi étudié le taïko et le shamisen, possédant ainsi tous
les éléments du style minyo.
Tous trois font désormais partie de la famille Kudo.
Au son percutant et puissant, mais tout autant mélancolique
et sensible, du shamisen, s'allient le rythme du taïko et la
mélodie épurée des chants traditionnels japonais.
Une plongée aux sources des musiques populaires nées
dans un long hiver enneigé au nord du Japon.
Hubert Laot
à l'Auditorium du Musée Guimet
Avec
kudo shosen
kazuyoshi watanabe
noriko ukekawa
Le Tsugaru shamisen est un art musical traditionnel
japonais plus rythmé que le shamisen classique et qui vient
de la région de Tsugaru au nord de l'île de Honshu.
L'histoire veut que ce style musical ait été d'abord pratiqué
par des mendiants, souvent aveugles, appelés bosama, qui
jouaient à la porte des maisons jusqu'à avoir obtenu de
l'argent ou de la nourriture.
Le répertoire est structuré par des pièces traditionnelles
comportant un thème fixe et une partie variable qui est
toujours improvisée par le musicien.
Utilisé au xixe siècle pour simplement accompagner les
chanteurs populaires traditionnels, le luth de Tsugaru s'est
imposé peu à peu comme instrument soliste ou leader
d'une musique d'ensemble.
Considéré par certains comme le « jazz japonais », le Tsugaru
shamisen est aujourd'hui la plus populaire des musiques
jouées au shamisen et connaît depuis quelques années une
véritable réinvention.
Virtuose du genre, Kudo Shosen tient son nom de l'école
Kudo où il a développé son art auprès du maître Kyosho
Kudo. Il dirige aujourd'hui sa propre école à Kamata.
Membre de l'association Nihon Minyo Kokai, il y a rencontré
Kazuyoshi Watanabe qui étudie désormais le shamisen
parallèlement à ses prestations de chanteur. Les deux
artistes jouent ensemble depuis plus de quinze ans.
Quant à Noriko Ukekawa, elle est née à Miyagi au sein
d'une famille de musiciens traditionnels. Initiée par sa mère,
dès sa plus tendre enfance, au chant de la région, elle a
aussi étudié le taïko et le shamisen, possédant ainsi tous
les éléments du style minyo.
Tous trois font désormais partie de la famille Kudo.
Au son percutant et puissant, mais tout autant mélancolique
et sensible, du shamisen, s'allient le rythme du taïko et la
mélodie épurée des chants traditionnels japonais.
Une plongée aux sources des musiques populaires nées
dans un long hiver enneigé au nord du Japon.
Hubert Laot
Contributeurs
Origine géographique
Japon
Mots-clés
Date (année)
2011
Cote MCM
MCM_2011_JP_S2
Ressources liées
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Titre | Localisation | Date | Type | |
---|---|---|---|---|
15e Festival de l'Imaginaire | 2011 |