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Algérie. Le Malouf du Rhumel, Constantine. Spectacle

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Évènement

Titre

Algérie. Le Malouf du Rhumel, Constantine. Spectacle

Sous-titre

Abbas Righi, Cherif Benrachi, luth 'ud et l'ensemble Sabâ dirigé par Amine Khettat.

Date

2012-03-24

Artistes principaux

Lieu de l'évènement

Type d'évènement

Musique

Description de la pratique

Samedi 24 mars à 20h30
Institut du Monde Arabe

Abbas Righi, chant et luth
et l'ensemble Sabâ
Amine Khettat , violon et direction artistique
Badis Bendjabar, alto
Samir Boukredera, alto
Cherif Benrachi, luth
Noureddine Aliane, mandoline
Lamine Hafsi, mandoline
Lilia Hannachi, mandoline
Abdelbaki Boukredera, flûte
Zahia Boumaiza, piano
Sofiane Bouchama, tambours derbouka
et naqarat
Hichem Dehili, tambours derbouka et naqarat
Adlène Djaieche, naqarat
Fouad Tachour, tambour târ

Constantine, troisième ville d'Algérie, donne d'elle une image conservatrice, comparée à celle d'Oran. Juchée sur une falaise elle-même traversée par les célèbres gorges du Rhumel, l'ancienne capitale de la Numidie a l'air de narguer le visiteur et ses nombreux ponts baptisés de noms de saints donnent le vertige. La cité n'en demeure pas moins une des capitales du malouf (littér. "habituel" ou "fidèle à la tradition"), une des écoles de musique andalouse musulmane, rapatriée d'Espagne après la chute de Grenade en 1492. Elle partage cet héritage avec Tunis et Tripoli et, parmi ses figures les plus emblématiques, on retrouve les chioukhs Chakleb, Bestandji, Raymond Leyris
ou Tahar Fergani.
Pourtant les noubas, ces treize suites caractérisant la tradition constantinoise, rattachée à l'école sévillane, relèvent de la belle ouvrage. Les Ottomans sont passés par là et y ont laissé quelques traces admirables donnant à penser qu'à Constantine on s'adonnait à la fusion avant l'heure. Le malouf constantinois diffère sensiblement des versants tunisien et libyen par ses rythmes plus enlevés mais les rejoint sur le principe d'exécution, à savoir, pour ne citer que quelques étapes,
ouverture instrumentale dite touchia ou bacheraf, istikhbar (prélude vocal non mesuré),
b'tayhi (succession de pièces vocales et instrumentales),
khlass (final en ternaire) et inqilab (ultime renversement rythmique).

Cependant, le genre s'étend vers d'autres styles comme le hawzi, l'aâroubi ou les chants des confréries Aïssawiya ou Rahmaniya.

Le jeune Abbas Righi, épaulé par l'ensemble Sabâ et son chef d'orchestre Amine Khettat, en donneront la meilleure des illustrations lors de cette soirée.
Abbas Righi, 28 ans, s'initie à la musique dès l'âge de 14 ans, en fréquentant les cérémonies de deux confréries soufies populaires, la Rahmaniya et l'Aïssawiya. En 2002, il suit l'enseignement de cheikh Abdelkader Darsouni au conservatoire de Constantine, où il apprend la percussion. Il s'initie également au luth et en 2004, il rejoint l'association Alliance culturelle de Cirta. En 2007, il participe en tant que chanteur à la première édition du Festival national de malouf de Constantine. Abbas se reconnaît comme un "conservateur", respectueux du malouf dans sa tradition andalouse classique, et s'inscrit dans la lignée des maîtres Hadj Mohamed Tahar Fergani ou Cheikh Raymond.
L'ensemble Sabâ, créé en décembre 2009 par Amine Khettat, a pour but de promouvoir le riche patrimoine musical de Constantine. L'ensemble regroupe des artistes liés par l'amitié, la passion de leur art et une certaine nostalgie.
Rabah Mezouane

Contributeurs

Origine géographique

Algérie

Mots-clés

Date (année)

2012

Cote MCM

MCM_2012_DZ_S1

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